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PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES Version du 02/10/2018 à 08:58:10 PROGRAMME 148 : FONCTION PUBLIQUE MINISTRE CONCERNÉ : GÉRALD DARMANIN, MINISTRE DE L’ACTION ET DES COMPTES PUBLICS

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PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES

Version du 02/10/2018 à 08:58:10

PROGRAMME 148 : FONCTION PUBLIQUE

MINISTRE CONCERNÉ : GÉRALD DARMANIN, MINISTRE DE L’ACTION ET DES COMPTES PUBLICS

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TABLE DES MATIÈRES

Programme 148 : Fonction publique

Présentation stratégique du projet annuel de performances 3

Objectifs et indicateurs de performance 7

Présentation des crédits et des dépenses fiscales 13

Justification au premier euro 16

Opérateurs 28

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Fonction publique

PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 148

PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DU PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

Thierry LE GOFF Directeur général de l'administration et de la fonction publique

Responsable du programme n° 148 : Fonction publique

Les missions confiées à la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) consistent à concevoir et à mettre en œuvre les cadres juridiques et les orientations de politique de ressources humaines pour la fonction publique de l’État et pour les fonctions publiques territoriales et hospitalières en lien avec la direction générale des collectivités locales (DGCL) et la direction générale de l’offre de soins (DGOS). Un décret, en date du 22 décembre 2016, est venu consacrer le rôle de DRH de l'État de la DGAFP en renforçant sa mission de pilotage et de coordination de la politique des ressources humaines commune à l'ensemble de la fonction publique et en rénovant les instruments de pilotage à sa disposition (comité de pilotage rassemblant tous les DRH de ministères, conseil d’orientation, schéma directeur des politiques de formation,... ).

La DGAFP est à la fois garante de la cohérence statutaire et de l’animation du dialogue social, elle assure une fonction d’accompagnement dans la mise en œuvre des chantiers RH interministériels et inter fonction publique. Pour garantir l’ensemble de ses missions à l’égard des agents publics, l’activité de la DGAFP s’articule autour de cinq missions principales :

• Accompagner la transformation des politiques ressources humaines : la DGAFP met en œuvre le chantier transversal d’évolution du cadre de gestion des ressources humaines dans le contexte du programme « Action publique 2022 » (rénovation du dialogue social, assouplissement du recours au contrat, rénovation des outils d’appui aux réformes, aux transitions professionnelles et aux plans de départ volontaires, rénovation de la politique des rémunérations) et a notamment élaboré en 2018 avec l’ensemble des ministères un schéma directeur des politiques de formation, une feuille de route de transformation numérique de la fonction RH ;

• Faire vivre un dialogue social de qualité et équilibré : la DGAFP contribue à définir l’agenda social avec les organisations syndicales représentatives de 5 millions d’agents publics. L‘agenda social de 2018 a porté sur de nombreux sujets comme l’égalité professionnelle, la santé et sécurité au travail, le handicap et la préparation des élections professionnelles de décembre 2018. Les principaux chantiers de transformation ont également donné lieu à des concertations avec les organisations syndicales, principalement sur la rénovation des instances de dialogue social, le recours au contrat et l’appui aux mobilités et transitions professionnelles ;

• Fournir une expertise et proposer des orientations pour toute la fonction publique, en appui de la transformation des politiques de ressources humaines, en matière statutaire, indemnitaire et en matière de politique salariale. La DGAFP assure l’évolution du statut des fonctionnaires et en garantit l’équité et la cohérence à l’échelle interministérielle. Elle pilote également l’action sociale interministérielle.

• Fédérer les acteurs des politiques RH autour des priorités du Gouvernement : la DGAFP anime différents réseaux d’acteurs intervenant dans le champ des ressources humaines des ministères afin d’organiser l’échange d’expériences et d’informations pour une meilleure mutualisation des innovations et des bonnes pratiques. Elle a structuré notamment le rôle du COPIL des DRH ministériels afin de mettre en œuvre les nouvelles orientations du Gouvernement. Elle pilote et coordonne les actions des plates-formes régionales d’appui interministériel à la gestion des ressources humaines (PFRH) pour prolonger son action interministérielle au niveau régional. Elle organise également des échanges de pratiques avec le secteur privé (Comité des DRH publics/privés ; lien avec l’ANDRH…).

• Construire une fonction publique plus innovante, plus souple et plus efficace : à ce titre, la DGAFP a initié et piloté plusieurs chantiers parmi lesquels la continuité du fonds d’innovation RH pour soutenir les projets innovants des agents publics, la création d’un fonds d’amélioration des conditions de travail pour cofinancer des projets soumis par les employeurs, visant à l’amélioration des conditions de travail et de l’organisation du travail, la coordination des plans managériaux de l’ensemble des ministères ou encore la modernisation des systèmes d’information et la simplification des actes de gestion RH.

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Fonction publique

Programme n° 148 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

L’action de la DGAFP couvre donc l’ensemble de la politique conduite en matière de fonction publique. Les crédits du programme 148 ne rendent compte que partiellement de cette mission.

Les moyens financiers alloués portent en effet uniquement, dans leur dimension interministérielle, sur les trois actions suivantes, afin de tenir compte des nouvelles missions de la DGAFP :

· formation des fonctionnaires

· action sociale

· appui RH.

S’agissant de la formation des fonctionnaires, les crédits portés par le programme correspondent essentiellement aux subventions pour charge de service public versées aux opérateurs en charge de la formation initiale des futurs cadres supérieurs de l’État - l’École nationale d’administration (ENA) ainsi que celle des futurs attachés d’administration formés dans les instituts régionaux d’administration (IRA). Une part des crédits est, par ailleurs, consacrée à la formation continue des agents afin de favoriser, notamment par l’échelon interministériel déconcentré, le développement des politiques de professionnalisation selon une logique de « métiers ». Cette politique est complétée par de nouveaux instruments de coordination de l’utilisation des crédits ministériels en matière de formation continue transverse.

S’agissant des crédits couvrant les dépenses de l’action sociale interministérielle, ils représentent une part importante des dépenses portées par le programme et s’articulent autour de dispositifs permettant de financer :

· des prestations individuelles, définies dans le cadre du comité interministériel de l’action sociale (chèques vacances, chèque emploi service universel – CESU garde d’enfants). Elles visent une conciliation facilitée entre la vie professionnelle et la vie personnelle ou un soutien financier à la mobilité via l’aide à l’installation des personnels de l’État (AIP) ;

· des prestations collectives (réservation de places en crèches, réservation de logement, opérations d’investissement destinées à la mise aux normes des restaurants interministériels administratifs).

A compter de 2019, les crédits dédiés à l’apprentissage dans le cadre d’une action créée en 2016 ne seront plus portés par le programme « fonction publique ».

Depuis 2018, l’action 3 du programme regroupe en outre trois fonds interministériels (celui de l’innovation RH, l’amélioration des conditions de travail et un fonds pour les systèmes d’information des ressources humaines) qui permettent à la DGAFP de répondre aux objectifs et missions assignés par le décret du 22 décembre 2016. Ces dispositifs permettent de valoriser les initiatives RH de proximité et de concourir à diffuser les principales innovations.

Au-delà des crédits alloués au programme 148, les actions prioritaires de la DGAFP pour 2019 sont les suivantes :

1) Refonder le contrat social avec les agents publics

La DGAFP conduira, avec les organisations syndicales représentatives et les employeurs des trois versants de la fonction publique, les concertations engagées dès le printemps 2018 et qui se prolongeront en 2019 sur les quatre chantiers structurant la réforme de la fonction publique :

➢ le renouveau du dialogue social : le gouvernement souhaite mettre en œuvre une organisation du dialogue social plus fluide, plus responsable et donc plus efficace en faisant évoluer l’architecture, les attributions et le fonctionnement des instances existantes. Cette nouvelle organisation favorisera le développement d’un dialogue social de proximité plus constructif et plus attentif aux besoins spécifiques de certains services, collectivités ou établissements.

➢ l’élargissement du recours au contrat : pour améliorer la qualité et la continuité des services publics, le recours au contrat doit être facilité en améliorant les conditions d’emplois des agents contractuels afin que ces contrats puissent être ou demeurer attractifs pour les agents. De même, cette ouverture plus large aux contrats doit s’accompagner pour les employeurs publics d’une amélioration des conditions de recrutement et d’emploi des contractuels.

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PLF 2019 5

Fonction publique

PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 148

➢ le renforcement de la « rémunération au mérite » : la culture de reconnaissance du mérite se diffusera au sein de la fonction publique grâce à l’évolution des pratiques pour atteindre un système de rémunération au mérite transparent et partagé par tous les acteurs (agents, managers et organisations syndicales).

➢ un accompagnement renforcé pour les agents dans leurs transitions professionnelles et la facilitation de la mobilité dans le contexte des transformations de l’action publique en cours : le numérique, les nouvelles attentes des citoyens et l’organisation territoriale. La DGAFP travaille à la mise en place d’outils (en matière de formation, de reclassement et de mobilité dans la fonction publique, d’aides au départ vers le secteur privé etc) afin d’accompagner les transitions professionnelles des agents qui seraient concernés par les réorganisations territoriales. Dès le 1er janvier 2019, un portail numérique de l’emploi commun aux trois fonctions publiques sera mis en place pour renforcer la mobilité des agents.

Au terme du processus de ces concertations, un projet de loi sur la fonction publique devrait être déposé au Parlement au cours du premier semestre 2019.

2) Réformer les modalités de recrutement et de formation des attachés d’administration au sein des instituts régionaux d’administration

La DGAFP va engager une réforme structurelle des modalités de recrutement et de formation des attachés d’administration au sein des IRA, conformément aux recommandations du rapport consacré aux dépenses de formation initiale et continue de l’État, remis par l’Inspection générale des finances en octobre 2016 et aux orientations du schéma directeur de la formation professionnelle tout au long de la vie des agents de l’État.

Cette évolution répond à trois objectifs :

• répondre pleinement aux besoins de recrutement exprimés par les ministères ;

• renouveler en profondeur l’articulation entre la formation initiale et formation continue ;

• réduire de 5 M € le montant de la subvention pour charges de service public versée aux IRA, conformément à l’objectif assigné par le Premier ministre dès 2017.

3) Développer les compétences pour répondre aux besoins des politiques publiques

Le schéma directeur de la formation professionnelle tout au long de la vie (le premier schéma couvrira la période 2018-2020), est un nouvel outil de pilotage, prévu par l’article 11 du décret du 22 décembre 2016 relatif à la direction générale de l'administration et de la fonction publique et mis en œuvre dans le cadre du grand plan d’investissement, qui a pour vocation de définir les principales orientations de la politique de formation et un ensemble d’actions structurantes à conduire. Les axes représentant les orientations stratégiques du schéma directeur de la formation professionnelle (transformation de l’action publique, culture numérique, management, transitions professionnelles, plus grande efficacité des outils de formation) doivent guider les orientations des politiques de formation mises en œuvre à tous les niveaux d’action (administration centrale, opérateurs, directions interministérielles, services déconcentrés) pendant la période 2018-2020.

4) Agir pour une fonction publique socialement responsable

L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est un principe constitutionnel qui garantit à toutes et tous des droits égaux. Pour mettre en œuvre ce principe dans le domaine de l’emploi public, l’État conduit une politique volontariste qui donne des résultats encourageants, à amplifier et pérenniser. Il s’agit notamment, d’une part, d’inciter tous les employeurs publics à commencer par les ministères à solliciter et obtenir les deux labels « Diversité » et « Égalité professionnelle » attribués par l’AFNOR et, d’autre part, de favoriser l’atteinte par ces mêmes employeurs des objectifs fixés par la loi en matière de nominations équilibrées sur les emplois de direction dont le taux passe à 40% à compter de 2017 et dont les unités manquantes seront assorties de pénalités financières. L’objectif du gouvernement est de soumettre à la négociation un nouveau protocole d’accord sur l’égalité professionnelle hommes-femmes pour

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Fonction publique

Programme n° 148 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

agir sur tous les leviers structurels permettant de réduire les inégalités persistantes entre les femmes et les hommes dans les rémunérations, les parcours professionnels, avec l’ambition de résultats tangibles d’ici à la fin du quinquennat.

Une concertation sur la rénovation de la politique en faveur des travailleurs handicapés se poursuivra dans la fonction publique, en cohérence avec celle menée au niveau interprofessionnel, pour mobiliser tous les leviers d’amélioration (recrutement, maintien dans l’emploi, égalité professionnelle).

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Développer et promouvoir l'adaptation des règles actuelles aux exigences d'une gestion modernisée des ressources humaines de la fonction publique

INDICATEUR 1.1 Part des agents ayant basculé dans le dispositif RIFSEEP

INDICATEUR 1.2 Nombre de corps de fonctionnaires relevant de l'Etat ou des établissements publics administratifs après des mesures de fusion ou de mise en extinction - ou par un alignement sur des dispositions statutaires communes

OBJECTIF 2 Optimiser la formation initiale des fonctionnaires

INDICATEUR 2.1 Dépenses consacrées à la formation initiale dans les IRA et à l'ENA

OBJECTIF 3 Optimiser la réponse aux besoins des agents en matière d’action sociale

INDICATEUR 3.1 Coût de gestion des prestataires extérieurs chargés de la gestion de certaines prestations d’action sociale

INDICATEUR 3.2 Coût moyen annuel de réservation d'une place en crèche

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Fonction publique

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 148

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF N° 1

Développer et promouvoir l'adaptation des règles actuelles aux exigences d'une gestion modernisée des ressources humaines de la fonction publique

Deux indicateurs rattachés à des actions essentielles du programme « Fonction publique », visent à rendre compte de sa performance dans le domaine de la rénovation de la rémunération et les fusions et suppressions de corps.

INDICATEUR 1.1

Part des agents ayant basculé dans le dispositif RIFSEEP (du point de vue du contribuable)

Unité 2016 Réalisation

2017 Réalisation

2018 Prévision PAP

2018

2018 Prévision actualisée

2019 Prévision

2020 Cible

Part des agents ayant basculé dans le dispositif RIFSEEP

% 100 100 85,8 90 100

Précisions méthodologiques

Part des agents ayant basculé dans le dispositif RIFSEEP par rapport aux objectifs cibles (corps et emplois selon les dates d’adhésion réglementairement définies par l’arrêté du 27 décembre 2016 pris en application de l’article 7 du décret n° 2014-513 du 20 mai 2014).

Source des données : DGAFP, bureau de la politique salariale et des rémunérations / Département des études statistiques et des systèmes d’information.

Mode de calcul : : L’indicateur est le résultat du ratio entre les effectifs des agents ayant perçu effectivement le RIFSEEP (IFSE et CIA) dans l’année et les effectifs des corps et emplois devant adhérer au RIFSEEP (dénominateur).

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La prise en compte des fonctions, des responsabilités et du mérite dans la rémunération des fonctionnaires participe de la modernisation de la gestion des ressources humaines (GRH) dans la fonction publique de l’État. La modernisation de la politique salariale passe également par la simplification et la lisibilité des régimes indemnitaires. Elle constitue l’un des 4 chantiers majeurs de la concertation sur la refondation du contrat social avec les agents publics engagée par le Gouvernement en 2018.

Jusqu’en 2012, la prime de fonctions et de résultats (PFR) a constitué l’instrument de cette modernisation et de cette rationalisation du paysage indemnitaire mais elle était limitée à la filière administrative. La phase de dialogue et de concertation avec les organisations syndicales représentatives qui s’est déroulée dans le cadre de l’Agenda social a permis d’envisager de nouvelles pistes d’évolution en matière indemnitaire.

Il a ainsi été élaboré un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (RIFSEEP – décret n° 2014-513 du 20 mai 2014) qui s’est substitué progressivement à la PFR. Sa vocation transversale (il est, en effet, applicable à toutes les catégories statutaires ainsi qu’à toutes les filières) et englobante (il n’est pas, par principe, cumulable avec les primes et indemnités de même nature) en fait le nouvel instrument de la simplification indemnitaire.

Au 1er janvier 2018, ce sont près de 360 000 agents de l’État, répartis dans plus de 265 corps et emplois, qui bénéficient désormais du RIFSEEP, dont 13 corps et emplois interministériels (administrateurs civils, attachés d’administration, adjoints techniques, emplois de responsabilité supérieure des administrations de l’État…) et 252 corps et emplois ministériels.

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8 PLF 2019

Fonction publique

Programme n° 148 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Par ailleurs, l’article 7 du décret du 20 mai 2014 prévoyait initialement deux échéances d’adhésion :

- la première au plus tard au 1er janvier 2016 : pour les corps interministériels des attachés d’administration, des assistants et conseillers de service social ainsi que les corps à statut commun des secrétaires administratifs et des adjoints administratifs.Bénéficient également du nouveau dispositif les corps qui se voyaient verser la prime de fonctions et de résultats (PFR) régie par le décret n° 2008-1533 du 22 décembre 2008 ;

- la seconde au plus tard au 1er janvier 2017 : pour l’ensemble des corps et emplois relevant de la fonction publique de l’État à l’exception de ceux mentionnés dans un arrêté interministériel.

Il est apparu que la généralisation du RIFSEEP, pour devenir effective, nécessitait un nouveau cadencement des adhésions, au-delà de l’échéance finale d’adhésion initialement fixée au 1er janvier 2017 : certaines adhésions seront réalisées jusqu’au 31 décembre 2019 (au plus tard soit le 1er juillet 2017, soit le 1er septembre 2017, soit le 1er janvier 2018, soit le 1er janvier 2019).

Le cadencement des adhésions au RIFSEEP est donc désormais le suivant :

- 2015 : 7 corps et emplois, dont 1 corps interministériel et 6 corps et emplois ministériels,

- 2016 : 67 corps et emplois, dont 7 corps et emplois interministériels et 60 corps et emplois ministériels,

- 2017 : 178 corps et emplois, dont 5 corps et emplois interministériels et 173 corps et emplois ministériels,

- 2018 : 16 corps et emplois ministériels,

- 2019 : 9 corps et emplois ministériels.

Enfin, la situation des corps et emplois dont l’adhésion n’est aujourd’hui pas planifiée devra être réexaminée avant le 31 décembre 2019. L’adhésion de 7 corps et emplois ministériels est d’ores et déjà programmée pour le 1 er janvier 2020.

INDICATEUR 1.2

Nombre de corps de fonctionnaires relevant de l'Etat ou des établissements publics administratifs après des mesures de fusion ou de mise en extinction - ou par un alignement sur des dispositions statutaires communes (du point de vue de l'usager)

Unité 2016 Réalisation

2017 Réalisation

2018 Prévision PAP

2018

2018 Prévision actualisée

2019 Prévision

2020 Cible

Nombre total de corps actifs au 31 décembre de l'année

nombre de corps

301 299 <=299 293 <=293 <=299

Part des corps de fonctionnaires de l'Etat régis par des dispositions statutaires et indiciaires harmonisées

% 42 62 >=62 63 >=63 >=62

Précisions méthodologiques

Source des données : DGAFP : Bureau des statuts particuliers et des parcours de carrière (4SPC).

Mode de calcul : le nombre de corps actifs est obtenu par soustraction du nombre de corps supprimés (cumul du nombre de corps de fonctionnaires ayant fait l’objet de mesures de fusion, d’intégration ou de mise en extinction) au nombre de corps comptabilisés au 1 er janvier 2005.

La part des corps régis par des dispositions statutaires et indiciaires harmonisées est obtenue par différence entre le nombre de corps actifs et le nombre de « typologies » de corps définies en regroupant sous une même typologie les corps obéissant à des dispositions harmonisées.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La vingtaine de corps de la fonction publique de l’État n’ayant pas, à la date du 1 er janvier 2018, bénéficié des mesures de revalorisation prévues par le protocole relatif aux parcours professionnels, carrières et rémunérations et à l’avenir de la fonction publique (PPCR), a progressivement été traitée au cours de l’année 2018.

Dans le cadre de la fin de transposition du protocole, il a été proposé de mettre en extinction deux corps de catégorie A régis par des dispositions statutaires communes : le corps de traducteurs des ministères économiques et financiers et le corps des traducteurs du ministère de l’Europe et des affaires étrangères. La mise en extinction de ces deux corps à faibles effectifs (respectivement 22 et 11 agents) interviendrait, sous réserve de la consultation des instances de représentation des personnels, dans le contexte de l’engagement de la concertation ouverte à la suite du Comité interministériel de la transformation publique du 1er février 2018, relative à l’élargissement du recours au contrat.

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PLF 2019 9

Fonction publique

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 148

En outre, l’année 2018 se traduit par la mise en œuvre d’opérations de fusion au sein des corps de maîtres de conférences des universités – praticiens hospitaliers et professeurs des universités – praticiens hospitaliers (passage de 6 corps à 2 corps, soit -4 corps).

Au total, 6 corps de la fonction publique de l’État devraient être supprimés en 2018.

S’agissant du second indicateur, l’année 2018 se caractérise par une stabilité de la proportion des corps de fonctionnaires de l’État régis par des dispositions statutaires et indiciaires harmonisées : les corps concernés par la transposition du protocole PPCR en 2018 sont, dans leur majorité, des corps atypiques qui ont conservé leurs spécificités, à l’exception des corps d’ingénieurs des services culturels et du patrimoine et d’ingénieurs économistes de la construction qui bénéficient désormais de la carrière type des ingénieurs de l’État.

S’agissant des perspectives pour 2019 et au-delà, le chantier de modernisation du dialogue social dans la fonction publique engagé dans le cadre d’Action publique 2022, par ses effets sur l’évolution des compétences des CAP en matière de mobilité et les gains espérés en matière de simplification des modalités de changement d’autorité de gestion, permettent désormais d’envisager la création de nouveaux corps interministériels à gestion interministérielle, en catégorie B et catégorie C pour la filière administrative, ainsi qu’au sein de la filière technique.

OBJECTIF N° 2

Optimiser la formation initiale des fonctionnaires

Cet objectif porte sur l’action du ministère en matière de formation des fonctionnaires, en particulier sur les dispositifs de recrutement et de formation interministériels mis en œuvre par l’ENA et les IRA, opérateurs dont la tutelle est exercée par la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP).

La DGAFP alloue une subvention pour charges de service public à l’ENA et aux IRA qui permet notamment de financer les charges supportées par ces établissements au titre de leur mission principale, le recrutement et la formation initiale de l’encadrement supérieur et intermédiaire de l’État.

La dimension «recrutement» inclut depuis 2009 les classes préparatoires intégrées (CPI), mises en place dans le cadre de la promotion de l’égalité des chances. L’indicateur 2.1 retrace l’évolution du coût complet du recrutement et de la formation d’un élève à l’ENA et dans les IRA.

INDICATEUR 2.1

Dépenses consacrées à la formation initiale dans les IRA et à l'ENA (du point de vue du contribuable)

Unité 2016 Réalisation

2017 Réalisation

2018 Prévision PAP

2018

2018 Prévision actualisée

2019 Prévision

2020 Cible

Coût complet annuel d'un élève IRA € 60 968 61 560 59 909 59 405 69 719 59 909

Coût complet annuel d'un élève ENA € 83 654 81 571 82 493 83 211 84 104 83 674

Précisions méthodologiques

Source des données : IRA, ENA.

Mode de calcul : pour les IRA, la méthode retenue consiste à identifier, à partir du compte financier des établissements, les charges directement imputables aux deux principales missions des établissements (formation initiale et formation continue) ainsi que celles afférentes au recrutement de l’élève suite à la déconcentration des concours et à ventiler les charges indirectes ou destination support (amortissement compris) au prorata de la répartition primaire des charges directes des deux destinations. Il s’agit donc d’un coût complet. Les éléments de rémunération des élèves représentent une part prépondérante de ce coût complet, dont l’évolution est étroitement corrélée aux mesures salariales et sociales à caractère général ainsi qu’à la variation du nombre d’élèves recrutés et formés.

En ce qui concerne l’ENA, il s’agit d’un coût complet qui consiste, à partir des comptes financiers des opérateurs, à identifier les charges directement imputables à la formation initiale des élèves avec deux composantes : la rémunération des élèves et la scolarité comprenant les stages et les enseignements ainsi que des missions périphériques afférentes au recrutement de l’élève, puis à ventiler une quote-part des charges indirectes afférentes au support.

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10 PLF 2019

Fonction publique

Programme n° 148 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Pour les IRA :

L'indicateur est calculé pour l'année 2018 sur la base de 730 élèves formés sur l'année.

La réforme des IRA qui divise la scolarité en 2 promotions, se mettra en œuvre au 1er septembre 2019. Ainsi le nombre d'élève est de 730 sur 8 mois (du 1er janvier au 31 août) puis de 410 sur 4 mois (du 1er septembre au 31 décembre). 2019 est l'année de transition entre les 2 dispositifs. Il est donc retenu pour le calcul de l'indicateur un nombre lissé sur l'année de 623 ETPT élèves rémunérés ce qui explique l'augmentation de l'indicateur sur cette seule année.

2020 est la première année pleine du dispositif qui permet d'accueillir 820 élèves en 2 promotions de 8 mois chacune. Dès lors pour 2020 l'indicateur reflète les économies réalisées.

Pour l’ENA :

S’agissant de l’ENA, la réduction du nombre d’élèves de 90 à 80, à compter de la promotion 2018-2019, a entraîné une hausse du coût moyen par élève, du fait d'un moindre amortissement des coûts fixes. Cette augmentation du coût par élève a nécessité une actualisation de la prévision du coût unitaire en 2018. Les projections 2019 et 2020 intègrent l'effet plein de cette réduction du nombre d’élèves par promotion, avec un effectif annuel qui passera à 160 élèves à compter de janvier 2019.

OBJECTIF N° 3

Optimiser la réponse aux besoins des agents en matière d’action sociale

Cet objectif porte sur l’amélioration de la qualité du service rendu aux usagers en matière d’action sociale interministérielle et sur l’optimisation des moyens qui y sont dédiés. Les deux indicateurs associés visent à rendre compte de l’action du ministère en matière de maîtrise des coûts, à travers la gestion par des prestataires et partenaires institutionnels externes de certaines prestations d’action sociale interministérielle.

Maîtrise des coûts de gestion des prestations d’action sociale (ratio de gestion)

Le ministère en charge de la fonction publique fait appel à des prestataires extérieurs pour gérer certaines prestations d’action sociale interministérielle (chèque-vacances, aide à l’installation des personnels (AIP), chèque emploi service universel (CESU) garde d’enfants 0-6 ans). Il convient donc de s’assurer que le coût de gestion facturé par ces prestataires à l’administration est maîtrisé afin que la part la plus importante possible des crédits soit mobilisée pour les aides au profit des agents.

Coût annuel moyen de réservation d’un berceau de crèche

Les prestations d’action sociale interministérielle contribuent en particulier à faciliter la conciliation entre la vie professionnelle et la vie privée des agents. À cet égard, le coût annuel moyen de réservation d’un berceau de crèche est retenu comme indicateur de l’efficience de l’emploi des crédits d’action sociale interministérielle. Il convient de s’assurer que ce coût moyen est maîtrisé sur la durée voire en diminution en fonction des conditions de réservation obtenues par l’administration auprès de prestataires extérieurs.

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PLF 2019 11

Fonction publique

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 148

INDICATEUR 3.1

Coût de gestion des prestataires extérieurs chargés de la gestion de certaines prestations d’action sociale (du point de vue du contribuable)

Unité 2016 Réalisation

2017 Réalisation

2018 Prévision PAP

2018

2018 Prévision actualisée

2019 Prévision

2020 Cible

Part du coût de gestion des prestataires extérieurs chargés de la gestion de certaines prestations d'action sociale dans le coût total pour l'Etat

% 4,92 5,64 4,80 5,65 5,47 4,40

Précisions méthodologiques

Source des données : rapports annuels de gestion établis par les prestataires ; situations financières et tableaux de bord mensuels établis par les prestataires.

Mode de calcul : le coût de gestion correspond à la rémunération des prestataires de service. Le pourcentage (part du coût de gestion) est calculé en effectuant le rapport du coût de gestion sur le coût total pour l’État (aides versées aux agents + sommes versées aux prestataires + rémunération de tiers éventuels chargés notamment de l’émission ou de l’envoi des titres).

Les prestations d’action sociale concernées sont les chèques-vacances, le chèque emploi service universel destiné à la prise en charge partielle des frais de garde engagés par les agents de l’État pour la garde de leurs enfants de 0 à 6 ans (CESU 0-6 ans) ainsi que l’aide à l’installation des personnels de l’État.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Les prestations d’action sociale concernées sont les chèques-vacances, le chèque emploi service universel destiné à la prise en charge partielle des frais de garde engagés par les agents de l’État pour la garde de leurs enfants de 0 à 6 ans (CESU 0-6 ans) ainsi que l’aide à l’installation des personnels de l’État.

La prévision actualisée 2018 intègre, par rapport à la prévision initiale, l’augmentation des frais de gestion de la prestation du chèque-vacances à la suite du renouvellement du marché au printemps 2018. Elle prend également en compte le recouvrement d’un avoir relatif aux titres de CESU 0-6 ans émis en 2016 perdus ou périmés, qui devrait diminuer le montant des aides versées en 2018 de 2,6M€ et, partant, augmenter la part du coût de gestion.

En 2019, une baisse du coût de gestion des prestataires est attendue en raison de l’augmentation de la part des dépenses consacrées à l’AIP et au CESU 0-6 ans, prestations pour lesquelles les frais de gestion sont moins élevés que pour le chèque-vacances.

INDICATEUR 3.2

Coût moyen annuel de réservation d'une place en crèche (du point de vue du contribuable)

Unité 2016 Réalisation

2017 Réalisation

2018 Prévision PAP

2018

2018 Prévision actualisée

2019 Prévision

2020 Cible

Coût moyen annuel de réservation d'une place en crèche

% ND 8 720 8 900 8 600 8 400 8 000

Précisions méthodologiques

Pour ce nouvel indicateur créé en PAP 2017, les données antérieures ne sont pas disponibles et ne peuvent être recalculées.

Source des données : DGAFP : bureau des politiques sociales, de la santé et de la sécurité au travail.

Mode de calcul : le coût moyen est obtenu en effectuant le rapport du coût complet de réservation des berceaux (coût de la réservation du berceau sur toute la durée du marché, même lorsque celui-ci court d’une année civile à l’autre) sur le nombre de berceaux réservés pour l’année considérée.

Page 12: PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION

12 PLF 2019

Fonction publique

Programme n° 148 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La prévision actualisée pour 2018 est basée sur les données adressées à la DGAFP par l’ensemble des services régionaux réservataires. Ces données ont permis de réviser à la baisse la prévision pour 2018.

La prévision pour 2018 prévoit une poursuite de la baisse du coût moyen annuel de réservation, en cohérence avec une tendance récente de renouvellement de marchés de réservation dans des conditions financières plus favorables à l’administration.

Des travaux visant à renforcer le cadrage national ont été menés en 2017 et en 2018. Ils devraient contribuer à diminuer le coût de réservation des places en crèches et permettre d’atteindre en 2020 une cible ambitieuse à 8 000€.

Page 13: PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION

PLF 2019 13

Fonction publique

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 148

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2019 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS DEMANDÉS

2019 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l'action Titre 2Dépenses de

personnel

Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Total FDC et ADP attendus

01 – Formation des fonctionnaires 200 000 76 599 753 5 678 483 82 478 236

02 – Action sociale interministérielle 110 204 045 5 724 027 3 917 526 119 845 598 3 035 000

03 – Appui et innovation des ressources humaines

0 4 587 866 4 587 866

Total 200 000 191 391 664 5 724 027 9 596 009 206 911 700 3 035 000

2019 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l'action Titre 2Dépenses de

personnel

Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Total FDC et ADP attendus

01 – Formation des fonctionnaires 200 000 76 599 753 5 678 483 82 478 236

02 – Action sociale interministérielle 110 274 045 5 654 027 3 917 526 119 845 598 3 035 000

03 – Appui et innovation des ressources humaines

0 4 587 866 4 587 866

Total 200 000 191 461 664 5 654 027 9 596 009 206 911 700 3 035 000

Page 14: PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION

14 PLF 2019

Fonction publique

Programme n° 148 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2018 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LOI DE FINANCES INITIALE)

2018 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l'action Titre 2Dépenses de

personnel

Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Total FDC et ADP prévus

01 – Formation des fonctionnaires 200 000 78 519 368 5 678 483 84 397 851

02 – Action sociale interministérielle 112 117 864 6 856 375 500 000 119 474 239 2 938 000

03 – Appui et innovation des ressources humaines

29 800 000 4 944 354 34 744 354

Total 30 000 000 195 581 586 6 856 375 6 178 483 238 616 444 2 938 000

2018 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l'action Titre 2Dépenses de

personnel

Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Total FDC et ADP prévus

01 – Formation des fonctionnaires 200 000 78 519 368 5 678 483 84 397 851

02 – Action sociale interministérielle 112 217 739 6 700 000 500 000 119 417 739 2 938 000

03 – Appui et innovation des ressources humaines

29 800 000 5 000 854 34 800 854

Total 30 000 000 195 737 961 6 700 000 6 178 483 238 616 444 2 938 000

Page 15: PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION

PLF 2019 15

Fonction publique

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 148

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR TITRE ET CATÉGORIE

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Ouvertes en LFI pour 2018

Demandéespour 2019

Ouverts en LFI pour 2018

Demandéspour 2019

Titre 2 – Dépenses de personnel 30 000 000 200 000 30 000 000 200 000

Rémunérations d’activité 29 990 200 190 200 29 990 200 190 200

Cotisations et contributions sociales 9 800 9 800 9 800 9 800

Titre 3 – Dépenses de fonctionnement 195 581 586 191 391 664 195 737 961 191 461 664

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 119 295 718 117 205 411 119 452 093 117 275 411

Subventions pour charges de service public 76 285 868 74 186 253 76 285 868 74 186 253

Titre 5 – Dépenses d’investissement 6 856 375 5 724 027 6 700 000 5 654 027

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 6 856 375 5 724 027 6 700 000 5 654 027

Titre 6 – Dépenses d’intervention 6 178 483 9 596 009 6 178 483 9 596 009

Transferts aux ménages 3 500 000 6 917 526 3 500 000 6 917 526

Transferts aux autres collectivités 2 678 483 2 678 483 2 678 483 2 678 483

Total hors FDC et ADP prévus 238 616 444 206 911 700 238 616 444 206 911 700

FDC et ADP prévus 2 938 000 3 035 000 2 938 000 3 035 000

Total y.c. FDC et ADP prévus 241 554 444 209 946 700 241 554 444 209 946 700

Page 16: PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION

16 PLF 2019

Fonction publique

Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Titre 2Dépenses

de personnel

Autres titres Total Titre 2Dépenses

de personnel

Autres titres Total

01 – Formation des fonctionnaires 200 000 82 278 236 82 478 236 200 000 82 278 236 82 478 236

02 – Action sociale interministérielle 119 845 598 119 845 598 119 845 598 119 845 598

03 – Appui et innovation des ressources humaines

0 4 587 866 4 587 866 0 4 587 866 4 587 866

Total 200 000 206 711 700 206 911 700 200 000 206 711 700 206 911 700

ÉLÉMENTS DE SYNTHÈSE DU PROGRAMME

La dotation de titre 2 prévue au PLF 2019 sur l’action 1 « Formation des fonctionnaires » est fixée à 200 000 €. Cette enveloppe est ouverte au titre de la formation interministérielle déconcentrée assurée par des fonctionnaires au profit des agents de l’État en poste dans les territoires.

L’action 3 créée au PLF 2016 pour financer le développement de l’apprentissage dans la fonction publique a été modifiée en 2018 pour intégrer l’appui aux ressources humaines. A compter de 2019, les crédits dédiés à l’apprentissage n’étant plus portés par le programme « fonction publique », cette action est donc modifiée pour ne conserver que l’appui et l’innovation des ressources humaines.

Compte tenu de la nature des dépenses en titre 2 du programme « Fonction publique » (constituées de rémunérations accessoires), aucun emploi n’est inscrit sur le programme « Fonction publique ».

ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE DU PROGRAMME

MESURES DE TRANSFERTS

Crédits Emplois

T2 hors CAS Pensions

T2 CAS Pensions

Total T2 Hors T2AE

Hors T2CP

TotalAE

TotalCP

ETPTministériels

ETPTHors État

Transferts entrants +271 360 +271 360 +271 360 +271 360

Transferts sortants

Solde des transferts +271 360 +271 360 +271 360 +271 360

L'adhésion d'établissements publics à l'action sociale interministérielle au titre de l'article 4-1 du décret n°2006-21 du 6 janvier 2006 a conduit à un transfert en PLF de 271 360 € en provenance de 11 programmes.

Page 17: PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION

PLF 2019 17

Fonction publique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS

Catégorie LFI 2018 PLF 2019

Rémunération d’activité 29 990 200 190 200

Cotisations et contributions sociales 9 800 9 800

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

– Civils (y.c. ATI)

– Militaires

– Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

– Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

Cotisation employeur au FSPOEIE

Autres cotisations 9 800 9 800

Prestations sociales et allocations diverses

Total Titre 2 (y.c. Cas pensions) 30 000 000 200 000

Total Titre 2 (hors Cas pensions) 30 000 000 200 000

FDC et ADP prévus

ÉLÉMENTS SALARIAUX

(en millions d’euros)

Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions

Socle Exécution 2018 retraitée 0,2

Prévision Exécution 2018 hors CAS Pensions 0,2

Impact des mesures de transferts et de périmètre 2018–2019

Débasage de dépenses au profil atypique :

– GIPA

– Indemnisation des jours de CET

– Mesures de restructurations

– Autres

Impact du schéma d'emplois

EAP schéma d'emplois 2018

Schéma d'emplois 2019

Mesures catégorielles 0

Mesures générales

Rebasage de la GIPA

Variation du point de la fonction publique

Mesures bas salaires

GVT solde

GVT positif

GVT négatif

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

Indemnisation des jours de CET

Mesures de restructurations

Autres

Autres variations des dépenses de personnel

Prestations sociales et allocations diverses – catégorie 23

Autres

Total 0,2

Page 18: PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION

18 PLF 2019

Fonction publique

Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

SUBVENTIONS AUX OPÉRATEURS

(en milliers d’euros)

OpérateurAE

PLF 2019CP

PLF 2019

ENA - Ecole nationale d'administration (P148) 30 173 30 173

Subvention pour charges de service public 30 173 30 173

Instituts régionaux d'administration (P148) 44 013 44 013

Subvention pour charges de service public 44 013 44 013

Total 74 186 74 186

Total des subventions pour charges de service public 74 186 74 186

Total des dotations en fonds propres

Total des transferts

Page 19: PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION

PLF 2019 19

Fonction publique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉSÀ LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)

ESTIMATION DES RESTES À PAYER AU 31/12/2018

Engagements sur années antérieures non couverts

par des paiementsau 31/12/2017

(RAP 2017)

Engagements sur années antérieures non couverts par

des paiements au 31/12/2017 y.c. travaux de fin de gestion

postérieurs au RAP 2017

AE LFI 2018 + reports 2017 vers 2018

+ prévision de FDC et ADP

CP LFI 2018 + reports 2017 vers 2018

+ prévision de FDC et ADP

Évaluation desengagements non couverts

par des paiementsau 31/12/2018

26 244 437 213 607 362 213 678 221 26 173 578

ÉCHÉANCIER DES CP À OUVRIR

AE CP 2019 CP 2020 CP 2021 CP au-delà de 2021

Évaluation des engagements non couverts

par des paiementsau 31/12/2018

CP demandés sur AE antérieures à 2019

CP PLF / CP FDC et ADP

Estimation des CP 2020 sur AE antérieures à 2019

Estimation des CP 2021 sur AE antérieures à 2019

Estimation des CP au-delà de 2021

sur AE antérieures à 2019

26 173 578 22 934 593

0

2 235 241 201 333 802 411

AE nouvellespour 2019

AE PLF / AE FDC et ADP

CP demandés sur AE nouvelles en 2019

CP PLF / CP FDC et ADP

Estimation des CP 2020 sur AE nouvelles en 2019

Estimation des CP 2021 sur AE nouvelles en 2019

Estimation des CP au-delà de 2021

sur AE nouvelles en 2019

206 711 700

3 035 000

183 777 107

3 035 000

20 867 443 2 067 150

Totaux 209 746 700 23 102 684 2 268 483 802 411

CLÉS D'OUVERTURE DES CRÉDITS DE PAIEMENTS SUR AE 2019

CP 2019 demandés sur AE nouvelles en 2019 / AE 2019

CP 2020 sur AE nouvelles en 2019 / AE 2019

CP 2021 sur AE nouvelles en 2019 / AE 2019

CP au-delà de 2021 sur AE nouvelles en 2019 / AE 2019

89,1 % 9,9 % 1 % 0 %

Les engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2018 sont évalués à 26,2 M€ et correspondent pour :

- 0,9M€ à un marché de prestations sociales à bons de commande (CESU 0-6 ans),

- 2,2 M€ à des engagements pluriannuels pour la rénovation des restaurants inter-administratif,

- 17,2 M€ à la réservation des berceaux en crèches,

- 0,3 M€ à un marché de chèques-vacances,

- 0,2 M€ pour des opérations d’aide à l’installation des personnels de l’état,

- 1,4 M€ à la réservation des logements,

- 0,5 M€ concernant des opérations des sections régionales interministérielles d’action sociale (SRIAS),

- 0,9 M€ à la convention « Compte personnel de formation » avec la Caisse des dépôts et consignation,

- 1,5 M€ pour le versement des allocations diversités,

- 0,3 M€ pour des projets informatiques portés par le programme,

- 0,5 M€ pour le financement des fonds d’innovation RH et d’amélioration des conditions de travail,

- 0,2 M€ pour le financement des formations interministérielles,

- 0,1 M€ pour les actions de communications portées par le programme.

Page 20: PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION

20 PLF 2019

Fonction publique

Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION N° 01 39,9 %

Formation des fonctionnaires

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus

Autorisations d’engagement 200 000 82 278 236 82 478 236

Crédits de paiement 200 000 82 278 236 82 478 236

La direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) assure l’animation, la coordination et le pilotage de la politique de formation pour les agents de l’État. Dans ce cadre elle est chargée de piloter l’élaboration, en lien avec les ministères, d’un schéma directeur de la formation professionnelle tout au long de la vie des agents de l’État, document cadre qui fixe, pour trois ans, les axes stratégiques et actions prioritaires pour les domaines communs à l’ensemble des ministères. L’actuel schéma directeur couvre la période 2018-2020.

Plus globalement et pour assurer sa mission de pilotage, la DGAFP :

- assure, au niveau central, le suivi et la coordination des actions de formation continue mises en place par les ministères. Dans le cadre des orientations retenues au titre du schéma, elle anime le réseau des responsables des politiques de formation des ministères, soutient les démarches de coopération et de mutualisation des actions entre les périmètres ministériels, porte des actions interministérielles, favorise le développement des pratiques pédagogiques innovantes et de la formation à distance et accompagne, plus généralement, la modernisation de l’appareil de formation de l’État.

- au niveau déconcentré, elle est tête de réseau des plates-formes régionales de gestion des ressources humaines. A ce titre, elle co-anime le réseau des conseillers à la formation interministérielle ; ceux-ci mettent en place au niveau déconcentré un programme annuel de formation continue interministérielle, sur la base des orientations et des priorités du schéma directeur pour la formation professionnelle tout au long de la vie et dans une logique de coopération et de mutualisation entre les services de l’État en région.

La DGAFP assure par ailleurs la tutelle administrative, juridique et financière des écoles interministérielles de formation : l’École nationale d’administration (ENA) et les cinq Instituts régionaux d’administration (IRA). Depuis 2009, des classes préparatoires intégrées (CPI) ont été mises en place dans un grand nombre d’écoles de service public (dont l’ENA et les IRA) ; ces classes sont aujourd’hui au nombre de 27 et offrent plus de 600 places. Elles ont pour objet d’aider des candidats issus de milieux défavorisés à préparer les concours externes de la fonction publique en leur apportant un soutien pédagogique renforcé, un appui financier et la compétence d’un tuteur. Par ailleurs, le financement des allocations diversité gérées par les préfectures contribue à une plus grande diversité des profils. Elles constituent une part importante des actions menées en faveur de la promotion de l’égalité des chances dans la fonction publique en apportant une aide aux étudiants et aux demandeurs d’emploi, sous condition de ressources, pour la préparation aux concours de catégorie A ou B. Leur versement est également conditionné à des critères d’assiduité des candidats dans leur préparation aux concours.

Enfin, la DGAFP contribue également au financement des actions de préparation aux concours mises en place à l’intention des agents de l’État par le réseau universitaire des IPAG-CPAG (instituts et centres de préparation à l’administration générale). Une part de la subvention qui leur est versée assure également depuis 2009 le financement des classes préparatoires intégrées aux IRA (CPI).

Page 21: PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION

PLF 2019 21

Fonction publique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 76 599 753 76 599 753

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 2 413 500 2 413 500

Subventions pour charges de service public 74 186 253 74 186 253

Dépenses d'intervention 5 678 483 5 678 483

Transferts aux ménages 3 000 000 3 000 000

Transferts aux autres collectivités 2 678 483 2 678 483

Total 82 278 236 82 278 236

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

Formation interministérielle : 2 413 500 € en AE et en CP

Organisation de deux sessions de concours d’accès aux cinq IRA

En 2019, la réforme envisagée des modalités de recrutement et de formation des IRA conduit à organiser deux concours : recrutement de 400 attachés pour la rentrée au 1er septembre 2019 et recrutement de 400 attachés pour une rentrée au 1er mars 2020 (soit 800 élèves en année pleine contre 730 actuellement). Dès lors, compte tenu de la difficulté d’évaluer le nombre de candidats qui se présenteront aux concours (12 572 inscrits en 2017 pour une session de concours), le coût de leur organisation (location de salles, impression des copies, sujets et autres documents, formation des jurys, surveillance des épreuves et mise en œuvre de la dématérialisation des copies des épreuves écrites) est estimé à 413 500 €.

Actions de formation interministérielle :

• au niveau central, la dotation s’élève à 500 000 € pour financer un marché public interministériel de prestation de conseil en matière de ressources humaines;

• à l’échelon déconcentré, les crédits sont fixés à 1 500 000 € en 2019 afin notamment de soutenir certaines actions proposées en région et correspondant aux orientations fixées dans le cadre du schéma directeur.

Subventions pour charges de service public

Instituts régionaux d’administration (IRA).

ll est prévu une subvention pour charges de service public pour les IRA d’un montant de 44 013 253 € pour 2019 en AE et CP. Cette subvention, en diminution par rapport à 2018, tient compte des premiers effets de la réforme engagée du recrutement et de la formation des attachés d’administrations. Cette réforme, qui entrera en vigueur au 1 er

septembre 2019, vise à former en deux promotions par an 820 attachés d’administration - contre 730 actuellement –avec un cursus de formation initiale en institut réduit de 4 mois. En 2019, année de transition entre les 2 dispositifs, le nombre d'élève, correspondant à la promotion 2018-2019, sera de 730 sur 8 mois (du 1er janvier au 31 août) puis de 410 sur 4 mois (du 1er septembre au 31 décembre). Ainsi il est retenu un nombre lissé sur l'année de 623 ETPT élèves. Néanmoins la réforme nécessite de revisiter complètement les scénarii pédagogiques et de concevoir des modalités pédagogiques innovantes faisant d’avantage appel au numérique. Des investissements spécifiques sont donc programmés dès la fin 2018 et en 2019. 2020 sera la première année pleine du dispositif.

École nationale d’administration (ENA).

La subvention pour charges de service public de l’ENA pour 2019 est de 30 173 000 €brut en AE et CP en baisse de 879 000 € par rapport à la LFI 2018. Elle intègre l’application du schéma d’emplois fixé pour 2019 à – 14 ETPT dont 4 ETPT permanents et 10 ETPT élèves.

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22 PLF 2019

Fonction publique

Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

DEPENSES D’INTERVENTIONS

Les allocations pour la diversité dans la fonction publique seront financées au titre de 2019 à hauteur de

3 000 000 € en AE et en CP.Le nombre d’allocations prévu est de 1 500, à raison de 2 000 euros par dossier.

Les subventions aux organisations syndicales représentatives de fonctionnaires de l'État au niveau national dont l’attribution est encadrée par le décret n°2000-1215 du 11 décembre 2000 seront versées à hauteur de 2 178 483 €.

400 000 € permettront de financer en 2019 les vingt-six instituts et centres de préparation à l’administration générale dans le cadre de la formation interministérielle. Le partenariat avec les IPAG/CPAG revêt une importance du fait de leur soutien au dispositif de préparation aux concours (classes préparatoires intégrées notamment) et à l‘apprentissage.

100 000 € seront consacrés aux subventions à divers organismes dont l’Institut européen d’administration publique (IEAP) de Maastricht pour une action de formation au niveau international, le Réseau des écoles de service public (RESP) qui regroupe près de 39 écoles de service public.

ACTION N° 02 57,9 %

Action sociale interministérielle

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus

Autorisations d’engagement 119 845 598 119 845 598 3 035 000

Crédits de paiement 119 845 598 119 845 598 3 035 000

L’action sociale interministérielle finance des prestations visant à améliorer, directement ou indirectement, les conditions de travail et de vie des agents de l’État et de leurs familles. Elle s’intègre dans la politique de gestion des ressources humaines de l’État employeur.

Les agents de l’État participent à la définition et au suivi des prestations interministérielles d’action sociale, par l’intermédiaire de représentants siégeant au comité interministériel consultatif d’action sociale (CIAS) des administrations de l’État. Celui-ci propose les orientations de l’action sociale, conformément à l’article 9 du titre Ier du statut général des fonctionnaires. L’action du CIAS est relayée dans les régions par les sections régionales interministérielles d’action sociale (SRIAS).

Les prestations interministérielles d’action sociale sont de nature individuelle (chèques-vacances, CESU garde d’enfant), directement gérées par la DGAFP au niveau central, ou collective (logement, crèche, restauration) et font, dans ce cas, l’objet de délégations de crédits vers le niveau déconcentré.

Depuis une modification intervenue en 2012, le décret n°2006-21 du 6 janvier 2006 relatif à l’action sociale au bénéfice des agents de l’État permet aux établissements publics nationaux et aux établissements publics locaux d’enseignement d’intégrer le champ de l’action sociale interministérielle, sous réserve du règlement d’une contribution financière à due concurrence des effectifs bénéficiaires.

Ainsi, une campagne d’intégration des établissements publics dans l’action sociale interministérielle a permis le transfert en PLF 2019 de 271 359 € en provenance de 11 programmes différents.

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PLF 2019 23

Fonction publique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 110 204 045 110 274 045

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 110 204 045 110 274 045

Dépenses d'investissement 5 724 027 5 654 027

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 5 724 027 5 654 027

Dépenses d'intervention 3 917 526 3 917 526

Transferts aux ménages 3 917 526 3 917 526

Total 119 845 598 119 845 598

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

- Prestations d’action sociale individuelles : 84 575 684 € en AE et 84 645 684 € en CP

Les aides aux familles

a) Chèque-vacances

Le chèque-vacances est une prestation d’aide aux loisirs ou aux vacances versée à l’ensemble des agents actifs et retraités de l’État remplissant les conditions d’attribution et remise sous forme de titres de paiement spécialisés. Il repose sur une épargne de l’agent, abondée d’une participation de l’État correspondant à 10, 15, 20, 25 et 30 % selon le revenu fiscal de référence (RFR) de l’agent.

Les agents de moins de 30 ans bénéficient d'une bonification de 35 %.

Par ailleurs, un barème spécifique à destination des agents affectés dans les départements d’outre-mer (DOM), a été mis en place à compter de 2015.

Un montant de 38 526 177 € en AE et en CP est prévu en 2019 et correspond à 130 000 ouvertures de droits.

b) Chèque emploi service universel (CESU) pour la garde des jeunes enfants de moins de 6 ans

Afin de faciliter la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale, l’État employeur a mis en place au bénéfice de ses agents, une prestation unique « CESU – garde d’enfant 0/6 ans ». Versées sous la forme de chèques emploi-service universels préfinancés, ces prestations sont destinées à prendre en charge une partie des frais engagés par les agents pour la garde de leurs enfants de moins de six ans.

Le barème d’attribution – en fonction du revenu fiscal de référence, du nombre de parts du foyer et de la situation familiale – comprend deux tranches d’aides dont le montant s'établit à 400 € et 700 € (pour 12 mois de droits) pour les agents vivant en couple. Pour les agents en situation monoparentale, l’aide est délivrée sans plafond de ressources et son montant, en année pleine, est de 265 €, 480 € ou 840 €. Enfin, pour les agents affectés dans les départements d’outre-mer un barème spécifique leur est appliqué depuis le 1erjanvier 2015 afin de tenir compte de leur situation particulière en matière d’accès aux prestations d’action sociale.

Compte tenu de la baisse du nombre de bénéficiaires constatée depuis l’exercice 2014, la dotation consacrée en 2019 est fixée à 33 124 840 € en AE et en CP, correspondant à environ 69 000 bénéficiaires.

L’aide au logement

a) Aide à l’installation des personnels de l’État

Le dispositif d’aide à l’installation des personnels est destiné à accompagner l’accès au logement locatif des agents entrant dans la fonction publique de l’État en prenant en charge une partie des dépenses rencontrées lors de la conclusion du bail (premier mois de loyer, frais d’agence, dépôt de garantie et frais de déménagement). Le montant de la prestation s’élève à 500€. Elle était majoré à 900 € pour les agents affectés en Île-de-France, PACA ou au sein des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Depuis l’entrée en vigueur de la circulaire du 21 juin 2018 relative à

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24 PLF 2019

Fonction publique

Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

l’aide à l’installation des personnels, la majoration à 900 € concerne les agents résidant dans les zones ALUR ou les agents qui exercent la majeure partie de leurs fonctions dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.

La prestation est attribuée sous conditions de ressources, son barème étant aligné sur celui du chèque-vacances.

Les principaux bénéficiaires sont issus des ministères de l’éducation nationale, de l’intérieur et de la justice, qui représentent 92,6% des demandeurs.

Le montant total des dépenses prévues au titre de cette prestation en 2018 est évalué à 8 511 855 € en AE et en CP, pour un peu plus de 10 500 bénéficiaires .

b) Le logement d’urgence

Une dotation de 310 581 € en AE et en CP permettra l’accès à un logement ou un hébergement temporaire aux agents soudainement placés dans des circonstances d’urgence sociale ainsi qu’à ceux exprimant un besoin provisoire de logement sans urgence sociale.

S.R.I.A.S. (Sections régionales interministérielles d’action sociale)

Les sections régionales interministérielles d’action sociale proposent, dans le respect des orientations arrêtées par le comité interministériel d’action sociale des actions ou des expérimentations au bénéfice des agents dont la réalisation constitue une part importante de la dynamique de mise en œuvre de l’action sociale au niveau déconcentré.

La dotation consacrée en 2019 aux actions des S.R.I.A.S est fixée à 4 102 231 € en AE et à 4 172 231 € en CP.

- Prestations d’action sociale collectives: 25 628 361 € en AE et en CP

Les aides aux familles

Réservations de places en crèches

Mis en place avec l’appui de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF), le dispositif permet aux agents de bénéficier prioritairement de places en crèches implantées dans des aires géographiques adaptées à leurs besoins (et non exclusivement dans leur commune de résidence). Les réservations, dont la gestion est confiée aux préfets, font l’objet d’un contrat avec les structures d’accueil dont le financement est assuré sur une base annuelle.

Réactivée en 2007, la prestation connaît une réelle dynamique. Le parc de places en crèche a ainsi augmenté de 14 % entre 2014 et 2017 et de 11 % en 2018, pour atteindre un peu plus de 3 200 places.

La dotation consacrée en 2019 aux réservations de places en crèche est fixée à 25 628 361 € en AE et 25 428 361 € en CP.

L’aide au logement

Les réservations de logements sociaux

Les réservations interministérielles de logements sociaux ont vocation à répondre aux besoins de logement de tous les agents publics rémunérés sur le budget de l’État et dont les ressources n’excèdent pas le seuil fixé par la réglementation régissant les logements sociaux. Ces réservations leur permettent de bénéficier prioritairement de logements implantés dans des aires géographiques adaptées à leurs besoins. Conclues dans le cadre de l’action sociale interministérielle déconcentrée pour une durée de 20 à 30 ans, elles sont négociées contractuellement auprès des bailleurs sociaux par les préfets de région ou de département.

Le parc de logements étant maintenu à son niveau actuel, les besoins en financement, soit 200 000 € en CP, sont destinés à couvrir les engagements liés aux conventions pluriannuelles conclues précédemment et donnant lieu à la livraison de logements en 2019.

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PLF 2019 25

Fonction publique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

- Prestations d’action sociale collectives : 5 724 027 € en AE et 5 654 027 € en CP

Restauration

Le programme de remise aux normes et de rénovation des restaurants inter-administratifs (RIA) sera poursuivi en 2019 par les opérations pluriannuelles engagées dans une partie du parc des 92 restaurants inter-administratifs, dont notamment celui de Clermont-Ferrand Pelissier.

DÉPENSES D’INTERVENTION

Prestations d’action sociale individuelles : 3 917 526 € en AE et en CP

Aide au maintien à domicile

Dans le cadre de la politique de prévention et d’accompagnement du risque dépendance des personnes socialement fragilisées, l’État employeur participe aux frais engagés par ses retraités (pensionnés civils et ouvriers de l’État de plus de 55 ans n’entrant pas dans le champ des allocataires de l’aide à l’autonomie) pour leur maintien à domicile. Versée sous condition de ressources, elle repose d’une part sur une identification sociale et ciblée de ses bénéficiaires et, d’autre part, sur une réponse appropriée et adaptée à leurs besoins.

Les crédits versés en 2012 à la CNAV (10 M€ en AE et en CP), gestionnaire pour le compte de l’État du dispositif, seront intégralement épuisés en 2018. La dotation, fixée à 3 917 526 €, doit permettre de couvrir l’ensemble des dépenses en 2019, dans un contexte de forte montée en puissance de la prestation.

ACTION N° 03 2,2 %

Appui et innovation des ressources humaines

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus

Autorisations d’engagement 0 4 587 866 4 587 866

Crédits de paiement 0 4 587 866 4 587 866

Le décret du 22 décembre 2016 a conduit la DGAFP à se réorganiser, modifiant dans plusieurs domaines son positionnement vis-à-vis des ministères en mettant en valeur la dimension stratégique et prospective de son action. Celle-ci a trouvé sa traduction dans les crédits de cette action avec les deux fonds créées en 2018 : fonds interministériel pour l’amélioration des conditions de travail (FIACT) et le fonds pour les systèmes d’information des ressources humaines (FSIRH) ainsi qu’avec le fonds d’innovation RH (FIRH) créée en 2017. Les crédits d’études et de communication contribuent à l’appui des politiques de ressources humaines, nouvelles missions de la DGAFP.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 4 587 866 4 587 866

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 4 587 866 4 587 866

Total 4 587 866 4 587 866

Fonds d’innovation RH : 1 000 000 € en AE et en CP

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26 PLF 2019

Fonction publique

Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Le fonds d’innovation RH (FIRH), créé par la circulaire de la ministre de la Fonction publique du 22 décembre 2016, est doté annuellement en PLF de 1 M €. Ce dispositif est destiné à soutenir l’innovation en matière RH dans la fonction publique de l’Etat sur la base d’un appel à projet national. Il permet le financement d’expérimentations RH interministérielles et reproductibles afin de diffuser et généraliser les pratiques RH innovantes au sein de la fonction publique. L’association des autres versants de la fonction publique et la participation des agents sont encouragées. Les projets retenus sont susceptibles d’être déployées à plus grande échelle.

Pour 2018, les priorités ont concerné l’accompagnement RH des agents, les méthodes innovantes en matière de management et de conduite du changement, l’appui méthodologique à l’évolution des organisations et à la modernisation de la fonction RH, la promotion de l’égalité professionnelle.

La première année, 164 projets ont été déposés et 51 retenus.

Ce fonds d’innovation RH permet, avec des moyens limités, de jouer un fort effet de levier. Plutôt que de voir se multiplier les expérimentations ministérielles au niveau local, la sélection et le suivi de projets interministériels, jugés comme capitalisables, permet de concentrer les financements sur des dispositifs réellement innovants et donnant lieu à des livrables qui seront ensuite diffusés.

Les différents projets menés dans le cadre du fonds d’innovation seront diffusés en ligne en fin d’année grâce à une « bibliothèque des initiatives RH » en cours de développement. Elle permettra la communication vers le grand public et un accès réservé aux professionnels de la RH de la fonction publique pour faciliter l’appropriation de projets mis en place et leur duplication. Les projets des autres versants de la fonction publique pourront également être recensés dans cet outil de mutualisation.

La politique d’innovation développée grâce au FIRH fédère des acteurs différents (administrations centrales, services déconcentrés, opérateurs) dans une logique d’organisation auto-apprenante et les effets multiplicateurs de ce fonds joueront pleinement à moyen terme. Une communauté d’innovateurs RH se structure tant au niveau des ministères qu’au niveau des régions, et les lauréats des 2 premières éditions du FIRH ont d’ailleurs pu confronter leurs expériences lors de la « journée des innovateurs » organisée en partenariat avec le CNFPT le 21 juin 2018.

Dans l’actuel contexte d’évolution et de transformation des politiques RH, le FIRH représente à la fois un levier et un réel outil d’accompagnement de la transformation RH de la fonction publique.

Fonds interministériel d’amélioration des conditions de travail : 1 000 000 € en AE et en CP

L’amélioration des conditions de travail, de la santé et de la sécurité au travail représente un enjeu majeur des politiques de ressources humaines car elles conditionnent, l’exercice même des missions des agents publics. Ce fonds permet de cofinancer des projets soumis par les employeurs, visant à l’amélioration des conditions de travail et de l’organisation du travail.

La création de ce fonds en 2018 s’inscrit pleinement dans le cadre du programme « Action publique 2022 » car il permet « d’offrir aux agents publics un environnement de travail modernisé en les impliquant pleinement dans la définition et le suivi des transformations », objectif défini dans la circulaire du Premier ministre du 26 septembre 2017.

Lancé sur la base d’un appel à projet national, les modalités de mise en œuvre du FIACT ont été précisées par la circulaire du 5 janvier 2018. Les employeurs se sont fortement mobilisés puisque plus de 200 dossiers ont été déposés ce qui démontre que ce fonds répond à une réelle attente. Au final, 70 projets ont été retenus portant sur des domaines très diversifiés : amélioration de l’accueil du public, simplification des démarches, équipement et aménagement d’espace de travail, accompagnement d’équipe, prévention des risques professionnels, prévention du risque suicidaire. Dans un contexte de transformation des organisations, le FIACT est un réel outil d’accompagnement des réformes.

Fonds des systèmes d’information RH : 1 317 866 € en AE et en CP.

Le Fonds des système d’information RH vise à couvrir les coûts de développement et de fonctionnement de certains projets de système d’information structurants pour la modernisation des processus de gestion des ressources humaines dans la fonction publique.

Ces crédits sont notamment consacrés à couvrir les frais de développement et de fonctionnement du système d’information du compte personnel de formation (SI-CPF) pour les agents publics des trois versants de la fonction publique. Les dernières phases de développement sur le portail « moncompteactivité.gouv.fr » géré par la Caisse des dépôts et consignations doivent être menés avant la fin de l’année 2018.

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PLF 2019 27

Fonction publique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148

Depuis le mois de juin 2018, les agents public peuvent consulter en ligne l’état de leurs droits CPF. Le système entrera dans sa phase de fonctionnement courant à partir du 1er janvier 2019 pour un coût prévisionnel évalué à 1,317 M€.

Communications et études : 1 270 000 € en AE et en CP

Ces crédits permettront de financer entre autre :

- un programme d’études et de recherche à hauteur de 340 000 € en AE et CP ;

- des actions de communications à hauteur de 700 000 € en AE et CP, parmi lesquelles :

• la conception, l’impression et la diffusion des rapports et guides méthodologiques élaborés par la DGAFP et diverses dépenses telles que le fonctionnement du site institutionnel « fonction-publique.gouv.fr », la gestion et la diffusion de la lettre électronique « Trajectoire » ou le panorama de presse électronique ;

• l’organisation de journée d’études et de séminaires dans le domaine de la gestion des ressources humaines et la participation à des colloques et salons.

- des dépenses informatiques à hauteur de 230 000 € en AE et en CP couvrant les dépenses des marchés SAFIRE (Système d’information pour l’animation et la formation interministérielle régionale), BIEP (Bourse interministérielle de l’emploi public) et de l’outil de veille juridique, de la rénovation du répertoire interministériel des métiers de l’État (RIME), et de module de sensibilisation sur différents thèmes (déontologie, laïcité…).

Page 28: PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION

28 PLF 2019

Fonction publique

Programme n° 148 OPÉRATEURS

OPÉRATEURS

Le volet « Opérateurs » des projets annuels de performance évolue au PLF 2019. Ainsi, les états financiers des opérateurs (budget initial 2018 par destination pour tous les opérateurs, budget initial 2018 en comptabilité budgétaire pour les opérateurs soumis à la comptabilité budgétaire et budget initial 2018 en comptabilité générale pour les opérateurs non soumis à la comptabilité budgétaire) ne seront plus publiés dans le PAP mais le seront, sans commentaires, dans le « jaune opérateurs » et les fichiers plats correspondants en open data sur le site « data.gouv.fr ».

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ALLOUÉS AUX OPÉRATEURS DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

LFI 2018 PLF 2019

Nature de la dépense Autorisations d’engagement

Créditsde paiement

Autorisations d’engagement

Créditsde paiement

Subvention pour charges de service public 76 286 76 286 74 186 74 186

Dotation en fonds propres

Transferts

Total 76 286 76 286 74 186 74 186

Le montant des subventions pour charges de service public correspond à la subvention d’un montant de 30 612 000 € attribuée à l’Ecole nationale d’administration (ENA) et à la subvention d’un montant de 44 013 253 € attribuée aux Instituts régionaux d’administration (IRA).

CONSOLIDATION DES EMPLOIS

EMPLOIS DES OPÉRATEURS RÉMUNÉRÉS PAR LES OPÉRATEURS OU PAR CE PROGRAMME

Réalisation 2017 (1) LFI 2018 PLF 2019

Intitulé de l’opérateur ETPT rémunérés

par ceprogramme

(2)

ETPT rémunéréspar les opérateurs

ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETPT rémunéréspar les opérateurs

ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETPT rémunéréspar les opérateurs

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

ENA - Ecole nationale d'administration

465 16 6 491 16 467 12 3

Instituts régionaux d'administration

768 6 837 5 728 5

Total ETPT 1 233 22 6 1 328 21 1 195 17 3

(1) La réalisation 2017 reprend la présentation du RAP 2017.

(2) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère.

Instituts régionaux d’administration (IRA)

La réforme en cours du recrutement et de la formation des attachés d’administration, se mettra en œuvre au 1er septembre 2019. Elle vise à former à terme (2020) 820 élèves répartis en 2 promotions par an pour un temps de formation initiale de 8 mois contre 12 actuellement.

Ainsi en 2019, année de transition entre deux dispositifs, le nombre d'élève formé est de 730 sur 8 mois (du 1er janvier au 31 août) puis de 410 sur 4 mois (du 1er septembre au 31 décembre), soit une moyenne annuelle de 623 ETPT élèves et de 728 ETPT au global en intégrant les personnels permanents.

Les 5 emplois hors plafonds correspondent à des contrats d’apprentissage.

Page 29: PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION

PLF 2019 29

Fonction publique

OPÉRATEURS Programme n° 148

Ecole nationale d’administration (ENA)

Pour 2019, le plafond d’emplois de 467 ETPT, conforme au schéma d’emploi et se décompose ainsi :

- 160 ETPT d’élèves ;

- 122 ETPT de stagiaires de cycles préparatoires ;

- 185 ETPT de personnels permanents.

Les 12 emplois hors plafond prévus correspondent à :

- 6 ETPT sous convention de recettes ;

- 3 ETPT sous contrat d’accompagnement à l’emploi ;

- 3 ETPT d’élèves en apprentissage.

PLAFOND DES AUTORISATIONS D’EMPLOIS DES OPÉRATEURS DU PROGRAMME CHEF DE FILE

ETPT

Emplois sous plafond 2018 1 328

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2018 -10

Impact du schéma d'emplois 2019 -123

Solde des transferts T2/T3 0

Solde des transferts internes 0

Solde des mesures de périmètre 0

Corrections techniques 0

Abattements techniques 0

Emplois sous plafond PLF 2019 1 195

Rappel du schéma d’emplois 2019 en ETP -336

Page 30: PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION

30 PLF 2019

Fonction publique

Programme n° 148 OPÉRATEURS

PRÉSENTATION DES OPÉRATEURS (OU CATÉGORIES D’OPÉRATEUR)

ENA - Ecole nationale d'administration

L’École nationale d’administration (ENA) est un établissement public administratif de l’État, placé sous la tutelle du Premier ministre dont le siège se situe à Strasbourg.

Ses missions sont fixées par le décret n°2002-49 du 10 janvier 2002. Elle assure :

- la formation initiale de fonctionnaires français et étrangers ;

- la formation professionnelle tout au long de la vie et le perfectionnement de fonctionnaires français et étrangers ;

- l’organisation des concours d’accès à l’École ;

- la préparation à ces concours et, à ce titre, l’organisation de préparations destinées à permettre la diversification des

recrutements ;

- la coopération européenne et internationale, dans le domaine de l’administration publique et dans le cadre de la

politique étrangère du gouvernement français, avec les institutions et établissements étrangers, notamment par la

réponse aux appels d’offres internationaux ;

- la formation, ainsi que la préparation aux concours, dans les domaines de compétence des organisations

européennes, notamment celles relevant de l’Union européenne, du Conseil de l’Europe et de l’Organisation sur la

sécurité et la coopération en Europe, ainsi que sur toute question concernant la coopération et le développement des

relations entre les Etats européens ;

- la recherche, l’expertise et la publication, notamment en prospective administrative et en droit et administration

comparés.

L’ENA, école interministérielle, estlégitime pour se positionner comme accompagnatrice des réformes entreprises par le gouvernement, comme opérateur de la transformation publique. A ce titre, elle devra promouvoir la diversification des sources de recrutement dans la haute fonction publique.Elle s’engagera dans une réforme de sa formation initiale et continue axée sur des modèles plus cohérents et lisibles dans les progressions et évaluations pédagogiques. Elle s'attachera à centrer son offre sur les attentes précises des employeurs et la prise en compte des profils et projets des élèves et auditeurs. Elle développera la digitalisation de ses enseignements.

Elle opérera un recentrage des actions menées dans le champ concurrentiel (coopération internationale et formation continue).

Elle nouera des partenariats pour poursuivre l’ensemble de ses missions qui forment un bloc homogène et s’enrichissent les unes des autres.

La stratégie de développement de l’ENA passera par un indispensable redressement de sa situation financière devenue critique malgré des efforts en gestion importants avec 42 suppressions d’emplois entre 2009 et 2018 et une baisse de 15 % des dépenses d’investissement et de 20 % des dépenses de fonctionnement sur les 6 dernières années.

En effet, un déficit structurel évalué à 1,8 M€ et une avance de trésorerie de 2,5 mois fin 2018 nécessiteront un ensemble de mesures structurelles pour recouvrer à horizon 2020 une stabilité budgétaire.

Dès 2019 l’ENA amorcera son plan d’action avec :

- un recentrage de l’offre de formation continue et de la coopération administrative internationale ;

- un abaissement des effectifs des élèves à 80 ETPT par promotion ;

- une réforme des stages de la formation initiale ;

- la poursuite des suppressions d’emplois (-4 ETPT) sur les fonctions support et les domaines d’activité recalibrés.

Page 31: PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION

PLF 2019 31

Fonction publique

OPÉRATEURS Programme n° 148

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2017 LFI 2018 PLF 2019

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisations d’engagement

Créditsde paiement

Autorisations d’engagement

Créditsde paiement

Autorisations d’engagement

Créditsde paiement

148 / Fonction publique 31 180 31 180 31 052 31 052 30 173 30 173

Subvention pour charges de service public 31 180 31 180 31 052 31 052 30 173 30 173

129 / Coordination du travail gouvernemental 54 54

Transferts 54 54

Total 31 234 31 234 31 052 31 052 30 173 30 173

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

(en ETPT)

Réalisation 2017

(1)

LFI 2018

(2)

PLF 2019

Emplois rémunérés par l'opérateur : 481 507 479

– sous plafond 465 491 467

– hors plafond 16 16 12

dont contrats aidés 6 3

(1) La réalisation 2017 reprend la présentation du RAP 2017.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

Le schéma d’emploi 2019 de l’ENA s’établit à – 4 emplois permanents et – 10 élèves soit – 14 ETPT.

Le PLF2019 portera l’effort de l’ENA à 46 suppressions d’emplois depuis 2008 soit une baisse des effectifs de 20 %.

Instituts régionaux d'administration

Les cinq instituts régionaux d’administration (Bastia, Lille, Lyon, Metz et Nantes) constituent une même catégorie d’établissements publics administratifs de l’État, dont la tutelle est exercée par la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP).

Le réseau des instituts régionaux d’administration (IRA) représente le dispositif interministériel et mutualisé de recrutement et de formation initiale de l’encadrement intermédiaire de la filière administrative de l’État :

- les IRA assurent la formation initiale des attachés d’administration de l’Etat et des secrétaires des affaires étrangères.

- les IRA participent depuis 2009 à la promotion de l’égalité des chances et à la diversité des recrutements par la mise en place (en lien avec certains instituts et centres de préparation à l’administration générale IPAG-CPAG), de classes préparatoires intégrées (CPI) permettant à des jeunes de condition modeste ou à des demandeurs d’emplois, de préparer les concours d’accès aux IRA ;

- les IRA contribuent également à la formation professionnelle tout au long de la vie et au perfectionnement des fonctionnaires. Ils mettent en particulier en œuvre des actions de formation continue interministérielle dans le cadre du schéma directeur de la formation professionnelle tout au long de la vie et en lien avec les plates-formes régionales d’appui interministériel à la GRH (PFRH)

- les IRA participent, en dernier lieu, à des actions de partenariat et de coopération européenne et internationale dans le domaine de l’administration publique, inscrites prioritairement dans le cadre des accords portés par le ministère en charge de l’action et des comptes publics et le ministère des affaires étrangères, sur les thématiques du recrutement et de la formation de l’encadrement intermédiaire. Un cycle international structuré permettant à des auditeurs étrangers ayant la qualité d’agent public de découvrir le système administratif et la culture du service public français est organisé depuis la rentrée 2012 et développé par les IRA

Page 32: PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION

32 PLF 2019

Fonction publique

Programme n° 148 OPÉRATEURS

Les missions des instituts et ce modèle interministériel mutualisé de formation des attachés contribuent directement à l’objectif n° 2 « optimiser la formation initiale et continue des fonctionnaires » du programme Fonction publique au travers de l’indicateur de performance que représente le coût complet du recrutement et de la formation initiale d’un élève.

La convention d’objectifs et de performance (COP) signée en 2013 entre l’État et les IRA et prorogée en 2016, est arrivée à échéance fin 2017. Les travaux d’élaboration de la COP 2018–2020 ont commencé en septembre 2017.

A cette occasion, un ambitieux projet de réforme à été lancé. Il s’inscrit dans le cadre des recommandations du rapport consacré aux dépenses de formation initiale et continue de l’Etat, remis par l’Inspection générale des finances dans le cadre de la revue des dépenses en octobre 2016 et des orientations du schéma directeur de la formation professionnelle tout au long de la vie des agents de l’Etat 2018-2020 validé par le gouvernement le 30 janvier 2018.

Le projet de réforme vise d’une part à mettre les compétences et l’individualisation de la formation au cœur du dispositif et d’autre part à réduire la période de formation des élèves au sein des IRA au profit d’un accompagnement renforcé à la prise de poste sous forme de formation continuée. La prise en charge financière de la formation sera réduite à 8 mois, contre 12 actuellement, permettant ainsi de répondre à l’objectif de réduire la subvention pour charges de services publics des IRA de 5 M€ à horizon 2020. Ce nouveau dispositif doit en outre permettre d’augmenter le nombre d’élèves formés afin de mieux répondre aux besoins de recrutement exprimés par les ministères et de limiter ainsi le développement de concours directs de recrutements par certains ministères. Ainsi dès 2019/2020, les IRA pourraient être en mesure de recruter 820 attachés, répartis sur 2 promotions (1ère promotion de septembre 2019 à février 2020 – 2ème promotion de mars à août 2020), contre 730 aujourd’hui pour une seule promotion de 12 mois.

Cette réforme vise à permettre non seulement de réaliser les économies prévues dans le cadre du tendanciel mais également de renforcer le modèle de recrutement et de formation mutualisé interministériel des attachés d’administration de l’État.

La réforme en cours doit également pouvoir à terme servir de « modèle » pour des évolutions menée dans d’autres écoles de services publics.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2017 LFI 2018 PLF 2019

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisations d’engagement

Créditsde paiement

Autorisations d’engagement

Créditsde paiement

Autorisations d’engagement

Créditsde paiement

148 / Fonction publique 40 306 40 306 45 234 45 234 44 013 44 013

Subvention pour charges de service public 40 306 40 306 45 234 45 234 44 013 44 013

Total 40 306 40 306 45 234 45 234 44 013 44 013

La subvention pour charge de service public prévue pour 2019 apparaît en diminution par rapport à 2018 car intègre les premiers effets de la réforme du recrutement et de formation des élèves au sein des IRA. 2019 représente en effet une année de transition entre les deux dispositifs.

Ainsi le nombre d'élèves présents en institut sur les 8 premiers mois de l’année (du 1er janvier au 31 août ) correspond aux effectifs de la promotion entrée au 1er septembre 2018 soit 730 élèves. La promotion entrante au 1er septembre 2019 sera donc la première à entrer dans le cadre de la réforme et représentera un effectif de 410 élèves (du 1er septembre au 31 décembre).

Le montant de la subvention pour charge de service public figurant aux budgets initiaux 2018 des instituts correspond à la subvention pour charges de service public, nette de mise en réserve de crédits.

La subvention pour charge de service public, complétée du rétablissement de crédits de la Caisse des Dépôts et consignations pour la formation de 20 attachés supplémentaires, représente en 2018, 96 % des recettes des IRA qui comportent également des recettes propres (autres produits) issues notamment de l’activité de formation continue ou de location de salles.

Les autres subventions correspondent aux subventions versées par le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) au titre des classes préparatoires intégrées.

Ces recettes financent pour l’essentiel les dépenses de personnel des IRA, prépondérantes dans leur budget (86 %), et les dépenses de fonctionnement. Les charges de personnels sont notamment liées à la prise en charge de la rémunération des attachés stagiaires durant leur scolarité.

Page 33: PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION

PLF 2019 33

Fonction publique

OPÉRATEURS Programme n° 148

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

(en ETPT)

Réalisation 2017

(1)

LFI 2018

(2)

PLF 2019

Emplois rémunérés par l'opérateur : 774 842 733

– sous plafond 768 837 728

– hors plafond 6 5 5

dont contrats aidés

(1) La réalisation 2017 reprend la présentation du RAP 2017.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

La réforme de la formation des attachés d’administration en cours, se mettra en œuvre au 1er septembre 2019.

Ainsi en 2019, année de transition entre deux dispositifs, le nombre d'élève formé est de 730 sur 8 mois (du 1er janvier au 31 août) puis de 400 sur 4 mois (du 1er septembre au 31 décembre). Il est donc retenu un nombre lissé sur l'année de 623 ETPT élèves pour un plafonds d’emploi global de 728 ETPT en incluant les personnels permanents.

Les 5 emplois hors plafonds correspondent à des contrats d’apprentissage.