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Fonds dinvesssement étudiant de Polytechnique Montréal Note Sectorielle Semaine du 16 septembre 2013

PolyFinances-Note- Sectorielle semaine du 16 septembre

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Note sectorielle du comité de PolyFinances de la semaine du 16 septembre 2013

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Page 1: PolyFinances-Note- Sectorielle semaine du 16 septembre

Fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal

Note Sectorielle

Semaine du 16 septembre 2013

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Cette note sectorielle a été réalisée par l’ensemble des étudiants de

PolyFinances, le fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal.

Elle a pour but de vous présenter l’actualité économique, industrielle et de la

recherche dans les secteurs associés aux génies enseignés à Polytechnique

Montréal.

Nous invitons le lecteur qui souhaiterait plus d’information sur un sujet précis à

regarder la webographie présente à la fin de chaque article.

Bonne lecture.

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Aérospatial et Défense 4

Biotechnologies et Pharmaceutiques 8

Energie et Environnement 10

Manufacturier et Services 16

Matériaux et Construction 18

Minier 20

Pétrole et Ressources Naturelles 24

Technologies de l’Information 28

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Des avions de chasse en papier : Séoul critique le F-15 Silent Eagle de Boeing

Depuis quelques mois, la compétition fait rage entre Boeing, EADS et Lockheed Martin sur

l’appel d’offre sud-coréen de plusieurs milliards de dollars. Elle souhaite renouveler sa flotte

d’avions de combat vieillissante, mais son budget alloué oblige les avionneurs à faire de

grandes concessions. Jusqu’à présent Boeing était le grand favori, mais une pétition des hauts

militaires coréens vient de changer la donne.

Le contrat, estimé à 7.5 milliards de dollars, porte sur la fourniture de 60 avions de combat,

dont 15 biplaces. Les trois concurrents avaient proposé des contrats dépassant la limite de

budget, obligeant la Corée du Sud à fermer temporairement l’appel d’offres pour le rouvrir mi-

août.

EADS propose le modèle Typhoon d’Eurofighter, avion multi-rôle européen développé par

l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni. Mis en service en 2004, il a la particularité

d’être produit sur quatre sites, ce qui limite la production de masse en multipliant les coûts de

production. 700 exemplaires du Typhoon ont déjà été produits et coûtent plus de 200 millions

de dollars à produire.

Autre avionneur en lice, l’américain Lockheed Martin offre le F-35A, qui devrait entrer en

service en 2015. Initialement lancé pour équiper les trois composantes aériennes des forces

armées américaines (US Air Force, US Navy et US Marine Corp), il devrait être produit à 2000

exemplaires pour couvrir les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni, au prix unitaire de 150

millions de dollars.

Enfin, Boeing, le second coureur américain, suggère le F-15 Silent Eagle. Destiné à assurer la

transition entre les F-15 et les F-22, ses évolutions l’ont allégé, amélioré son radar et augmenté

sa furtivité. Ses essais en vol ont eu lieu en 2010 et Israël et l’Arabie Saoudite sont déjà

intéressés. Le coût moyen estimé serait de 100 millions de dollars, soit 1.5 et 2 fois moins que

les modèles proposés par Boeing et Lockheed Martin. En comptant toutes les versions

existantes du F-15, 1300 avions ont déjà été construits.

Dans la compétition, le dernier en lice est donc Boeing, mais son offre doit encore être

approuvée par une commission présidée par le premier ministre de la Défense. Qualifiant le F-

15 de « voiturettes » qui seraient choisies « à la place de berlines simplement parce qu’elles

sont moins chères », le chef de l’état-major de l’air en 1994 et 1995 fait partie de la quinzaine

d’anciens combattants de l’armée de l’air qui ont signé la pétition contre le F-15SE. Mais les

militaires coréens ont signé une pétition contre ce choix car ils le voient comme un avion en

papier. Nous pouvons attendre un ou deux ans, avec en vue les 40 prochains années", a-t-il

ajouté, en référence à un rejet éventuel de l'offre de Boeing par Séoul, qui annulerait tout

l'appel d'offres et obligerait le gouvernement à reprendre la procédure à zéro.

Résumé par Caroline DIETRICH

Aérospatial et Défense

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«Cette nuit en Asie : de hauts gradés sud-coréens refusent l’achat de F-15 de Boeing», dans Le-

sEchos.fr. Publié le 13/09/2013. Tiré de :

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203003507235-de-hauts-grades-sud-

coreens-refusent-l-achat-de-f-15-de-boeing-604837.php

«EADS Fights to Keep Typhoon in South Korean Combat Jet Contest», dans Bloomberg. Publié le

19/08/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-08-19/eads-fights-to-keep-typhoon-in-south-korean-

combat-jet-contest.html

«D'anciens cadres de l'armée sud-coréenne critiquent Boeing», dans Reuters. Publié le

12/09/2013. Tiré de :

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5N0H81VS20130912

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Petit défis d'EADS : 10% de rentabilité en 2015

Cette semaine, le groupe industriel européen EADS a annoncé qu'il se donnait comme mandat

une rentabilité de 10% en 2015. Grand défi qui se résume à quelques stratégies assez simples,

soient une gestion du portefeuille des activités qui aura comme résultat des cessions pour

celles qui ne rencontrent pas cette marge visée et des acquisitions avec celles qui présentent

des bénéfices par action.

En effet, le directeur en charge de la stratégie internationale d'EADS, Marwan Lahoud, a

affirmé ce mardi (10 septembre) que son groupe a l'ambition de devenir numéro un de

l'aéronautique dans le monde. Cette place est actuellement occupée par la société américaine

Boeing. Il ajoute aussi que le développement du marché est dans l'aérien et non dans le

domaine de la défense. Il serait donc possible de croire que les activités du portefeuille d'EADS

seront majoritairement concentrées dans l'aéronautique. Il sera aussi intéressant de voir quel

impact cela aura sur le domaine de la défense. Certains quotidiens pensent que cette annonce

d'EADS est aussi un moyen d'attirer plus, mais surtout les meilleurs, futurs ingénieurs dans leur

boîte. Malgré les quelques crises de pouvoirs qu'il y a eu au sein de cette compagnie durant la

dernière année, elle reste toujours la deuxième plus grande entreprise mondiale dans le

domaine de l'aérospatiale. Effectivement, en fin juin 2013, le carnet de commande d'EADS

totalisait 634.8 milliards d'euros ce qui représente une augmentation de 11% par rapport à la

même période de l'an 2012. Cette dernière information nous porte à croire que EADS peut

arriver à son objectif de 10% de rentabilité en 2015.

Enfin, à l'annonce de cet objectif, quelques syndicats français, interrogés par l'AFP, se disent

heureux de cette nouvelle mais craignent toutefois que cette rentabilité affecte négativement

les conditions des employés. M. Lahoud a tenté de rassurer les syndicats en leur disant qu'il y

aura à la limite une «adaptation légère» du groupe face à ce nouveau but. Chose certaine, c'est

que malgré le fait que M. Lahoud affirme qu'il a besoin de «un petit peu de temps» pour

compléter sa stratégie de fusion/acquisition au niveau des activités de la défense et de

l'espace, il y aura certainement beaucoup de mouvements au sein des rangs du groupe d'EADS

dans les prochains mois.

Résumé par David ST-JACQUES

«La stratégie d'EADS? 10% de rentabilité en 2015... et basta?», dans La Tribune. Publié le

12/09/2013]. Tiré de :

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-

defense/20130912trib000784667/la-strategie-d-eads-10-de-rentabilite-en-2015hellip-et-basta-

.html

Aérospatial et Défense

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Johnson & Johnson pourrait bientôt signer une entente afin de clore le dossier des prothèses

DePuy

Au cours des années 90 et au début des années 2000, la filiale de Johnson & Johnson (J&J),

DePuy Orthopaedics, développe une nouvelle prothèse de remplacement de hanche faite

entièrement en métal. En 2005, la Food & Drug Administration (FDA) donne son approbation à

DePuy pour lancer la prothèse sur le marché américain, sans procéder à des essais cliniques.

En 2010, alors que les prothèses implantées montrent un taux de 12% de défectuosité, J&J

effectue un rappel : 93 000 implants sont rappelés à travers le monde, dont 37 000 aux États-

Unis. Maintenant, J&J fait face à un recours collectif de plus de 11 500 accusations, et un

procès doit débuter le 23 septembre prochain.

Comment est-ce que cette prothèse s’est retrouvée sur le marché? D’abord, il faut savoir qu’il

existe 2 façons d’approuver un instrument médical aux États-Unis : le 510k et le « premarket

approval ». Ce dernier s’adresse aux nouveaux produits, dont on ne retrouve aucun équivalent

sur le marché. On doit alors procéder à de nombreuses études cliniques et inspections par la

FDA, ce qui est extrêmement coûteux. Le 510k est le chemin préféré des compagnies puisqu’il

suffit essentiellement de prouver que son produit est semblable à un autre déjà existant. La

prothèse de DePuy fut approuvée via le chemin du 510k, malgré le fait qu’elle était totalement

constituée de métal, contrairement aux autres prothèses utilisées en 2005. Ainsi, après

implantation, des ions métalliques peuvent être relâchés dans le corps et causer la mort des

tissus mous environnants et atteindre le sang, pouvant par le fait même entraîner des troubles

neurologiques.

Bloomberg a reporté le mois dernier que J&J pourrait signer une entente avec les plaintifs

s’élevant à 3 milliards (environ 300 000 $ par patient affectés) afin de clore le dossier une fois

pour toute. Celle-ci serait de loin la plus grosse concernant les implants médicaux.

Résumé par François MARCOUX

«J&J Said to Weigh $3 Billion Settlement of Its Hip Implant Cases», dans Bloomberg. Publié le

21/8/2013. Tiré de : http://www.bloomberg.com/news/2013-08-21/j-j-said-to-weigh-3-billion-settlement-of-its-hip-implant-

cases.html

«Why was J&J’s latest metal hip liability trial delayed two weeks? », dans

FierceMedicalDevices. Publié le 10/9/2013. Tiré de :

http://www.fiercemedicaldevices.com/story/why-was-jjs-latest-metal-hip-liability-trial-delayed

-two-weeks/2013-09-10

Biotechnologies et Pharmaceutiques

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Bio

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Un autre grand laboratoire en biopharmaceutique s’intéresse à la région lavalloise.

Les laboratoires Servier ont annoncé la semaine passée des investissements importants pour la

mise en place de nouveaux laboratoires à Laval. L’entreprise décide d’investir 16.3 M $ dans un

nouveau centre de recherche sur les maladies cardiovasculaires, cancérologie et

neuropsychiatrie. Le tout vient confirmer 56 emplois et en crée 38.

Consciente de l’importance d’être présente de façon mondiale, l’entreprise française affirme avoir

envisagé s’installer dans des régions de plus en plus convoitées comme la Chine. Malgré que les

chinois possèdent un avantage comparatif, leur main d’oeuvre à bon prix, les laboratoires Servier

ont décidé de miser sur leur 4e plus grande filiale, celle du Canada. Qu’est-ce qui a pesé dans la

balance? La direction du groupe au Canada répond que c’est entre autres l’écosystème présent au

Québec. Par écosystème, le groupe valorise beaucoup la main d’œuvre qualifiée et les incitatifs

financiers importants favorisant la R&D. D’ailleurs, Québec a annoncer une aide de 1 M $ pour

soutenir ce projet.

La société mise sur ses nombreux investissements en R&D pour se différencier de ses

compétiteurs. Concrètement, cela représente 26.6 M$ soit 12.8% de son chiffre d’affaires en

comparaison à 8% pour la moyenne des entreprises comparables. N’étant pas cotée en bourse,

elle se dit en mesure d’y consacrer davantage de capital. Ce financement devrait porter fruit et

permettre à Servier Canada de présenter trois nouveaux produits d’ici les trois prochaines années.

Au fil des semaines, on constate que le Québec s’outille pour offrir un environnement profitable

aux entreprises du secteur des biotechnologies et quitte peu à peu la période difficile de 2008. On

n’a qu’à penser aux différents géants déjà présents comme Valeant, les nombreux centres de

recherche dont celui de l’Université Laval qui développent de nouvelles solutions ou encore les

annonces d’investissements en capital de risque avec Sanderling Ventures.

Résumé par Julie CHARRON-LATOUR

«La pharmaceutique Servier investit 16M$ à Laval, crée 38 emplois », dans LesAffaires.com. Publié

le 06/09/2013. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/biotechnologies-et-pharmaceutique/la-

pharmaceutique-servier-investit-16m-a-laval-cree-38-emplois/561227#.UjM0SmTxQ6E

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Les investisseurs britanniques misent sur l’énergie solaire

La Grande-Bretagne, en comparaison avec d’autres pays européens tel que l’Allemagne, a

connu un lent démarrage dans le domaine de l’énergie solaire. Dans l’article Panneaux

Solaires : accords à l’amiable entre Pékin et l’UE (Note Sectorielle – Semaine du 05 Août 2013),

il est mentionné qu’un prix plancher 0.56€ par watt de puissance produite serait imposé aux

panneaux solaires chinois. Ainsi, cette décision prise par la Commission européenne fait revivre

les manufacturiers européens qui redeviennent concurrentiels et, par le fait même, permet à

la technologie photovoltaïque de redevenir plus compétitif sur le marché.

Agrémentez à cela la prise de décision du gouvernement de hausser le plafond de 5 MW sur la

taille des projets éligibles à des subventions et il en résulte une stimulation du secteur de

l’énergie renouvelable. Ainsi, des investissements massifs ont été réalisés ou promis au cours

des derniers mois. Dans un premier temps, il est à noter que la création d’un nouveau fond

pour le solaire a été réalisée par Foresight Group, une firme faisant de la gestion de

portefeuille et dont l’expertise est dans le domaine des infrastructures environnementales et

l’énergie solaire. Foresight prévoit ramasser aux alentours de 320 M $US afin d’effectuer

l’achat de 8 centrales solaires au Royaume-Uni (soit 145.5 MW). En fait, Foresight Group vise à

acquérir les deux centrales solaires les plus imposantes du pays (la première étant déjà

fonctionnelle et la seconde étant approuvé mais n’ayant pas encore connu son baptême de

production d’énergie) et étant chacune en mesure de produire plus de 30 MW.

Cependant, Foresight n’est pas le seul à s’intéresser à ce secteur très énergétique (!) et,

d’ailleurs, il est intéressant de remarquer que l’intérêt des nouveaux investisseurs ne se

restreint pas qu’au solaire. En effet, d’un côté il y a Renewables Infrastructure Group qui

prévoit investir 475M $US pour des centrales solaires et des parcs éoliens; et de l’autre côté,

Greencoat UK qui ramasse 410 M $US pour des projets d’éoliennes.

Actuellement, le pays produit un maigre 2.5 GW grâce à l’énergie solaire; chiffre qui devrait

avoisiner les 3 GW en 2014 selon le Département de l’Énergie et du Changement Climatique.

De plus, selon Jamie Richards, un associé chez Foresight, le gouvernement désirerait atteindre

20 GW d’ici 2020; soit une augmentation de plus de 80% en moins de 7 ans. Toutefois, la

réticence de la population est toujours présente en ce qui concerne la pollution visuelle et la

destruction de grand espace.

Pour conclure, ce qu’il y a à retenir est que la perspective de revenus garantis, l’accessibilité

des grands projets à des subventions ainsi que la baisse du coût des équipements solaires font

de l'énergie solaire une source de plus en plus populaire au Royaume-Uni. Les pièces sont

placées et promettent un bel avenir aux Anglais, il ne dépend plus que d’eux pour accepter la

construction de parcs et centrales.

Résumé par Ivan BELTRAN

Énergie et Environnement

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«UK investors see bright future for solar power – if the nimbys can be won over», dans

TheGuardian. Publié le 05/09/2013. Tiré de :

http://www.theguardian.com/environment/2013/sep/05/solar-power-uk-investors-nimbys

«Foresight plans to raise £200m to buy UK solar farms», dans Financial Times. Publié le

04/09/2013. Tiré de :

http://www.ft.com/intl/cms/s/0/e3bd2712-1571-11e3-b519-00144feabdc0.html#axzz2eoCT6WaJ

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L’union de 9 géants européens de l’énergie devant le Parlement européen pour une même

cause

Dans l’article précédant, l’emphase a été mise sur les opportunités et la croissance des

investissements dans le secteur des énergies renouvelables. Pourtant, en ce moment même au

Parlement européen, des mesures concrètes pour rebâtir l’Europe de l’Énergie, du jamais vu.

Effectivement, alors que ce dernier siège à Strasbourg, neuf géants européens de l’énergie

s’unissent pour tenter d’influencer la politique européenne favorisant le développement des

énergies renouvelables.

Ainsi, les PDG de GDF Suez (France) et de l’E.N.I (Italie) ont fait connaître, devant le Parlement

européen, leur désir de voir l’Europe freiner le soutien public en faveur au développement des

énergies renouvelables. Cette réclamation n’est pas une demande isolée puisqu’elle est

appuyée par les 7 autres groupes énergétiques que sont : E.N.E.L (Italie), E.O.N et R.W.E

(Allemagne), Gas Natural Fenosa et Iberdrola (Espagne), Gas Terra (Pays-Bas) et Vattenfall

(Suède). Selon eux, le soutien de l’UE dans ce domaine, en d’autres mots les subventions

surélevées pour les énergies renouvelables, est néfaste au développement énergétique

européen. Dans un premier temps, des subventions de ce type entravent et dissuadent les

investissements dans les énergies traditionnelles. Par causalité, cela diminue la rentabilité des

centrales électriques conventionnelles et, de ce fait même, amoindri la sécurité

d’approvisionnement énergétique européenne. Il est à noter que la concurrence des énergies

renouvelables et la crise économique ont eu des effets dévastateurs, causant la fermeture de

nombreuses centrales thermiques; qu’arrivera-t-il à leur industrie si les subventions continuent

à grimper et à favoriser ce nouveau type d’énergie?

Dans un autre ordre d’idée, ces neufs géants font part de leur inquiétude à l’égard du risque

d’un black-out énergétique en Europe. Effectivement, le réseau de distribution énergétique

européen a été créé pour répondre à la demande d’énergie créer par des centrales

conventionnelles. Aussi, la production énergétique générée par les énergies renouvelables a

pour caractéristique de créer des flux massifs de nature intermittente; ce à quoi le réseau

actuel ne peut répondre. Par conséquent, le réseau européen est à risque et voit « ses marges

de sécurité réduites ». Ainsi, dans la situation actuelle où les investissements européens pour

le développement des énergies conventionnelles ont connu une nette diminution, la réponse

au risque de black-out est fortement corrélée aux conditions météorologiques hivernales à

venir. En effet, si le continent connaît une vague de froid accompagné d’une absence de vent

et de soleil, la diminution de la production énergétique par les centrales thermiques se fera

nettement sentir : le black-out…

Résumé par Ivan BELTRAN

Énergie et Environnement

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«Les géants européens de l’énergie alertent sur un risque de black-out», dans L’Expansion. Publié

le 11/09/2013. Tiré de :

http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/les-geants-europeens-de-l-energie-alertent-sur-un-risque-

de-black-out_400806.html

«Énergie : neufs énergéticiens européens proposent des mesures pour bâtir l’Europe de l’énergie»,

dans Boursier.com. Publié le 10/09/2013. Tiré de :

http://www.boursier.com/actions/actualites/news/energie-neuf-energeticiens-europeens-

proposent-des-mesures-pour-batir-l-europe-de-l-energie-545423.html

«Énergie : le risque de blackout est-il réel?», dans francetvinfo.fr. Publié le 13/09/2013. Tiré de :

http://www.francetvinfo.fr/economie/energie-le-risque-de-blackout-est-il-reel_409015.html

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Le Brésil fera finalement une place au solaire

Au Brésil, vu l’augmentation incessante de la demande d’électricité, le secteur est en

constante évolution, en particulier à travers le système national d’enchère. Pour suivre la

croissance nationale, ce n’est pas moins de 6 000 MW qui doivent être installés chaque année.

Comme le Québec, le Brésil est largement dominé par l’hydroélectricité, toutefois, la saison

sèche limite son utilisation pendant une partie de l’année, dure réalité à laquelle le Brésil a dû

faire face au début des années 2000. Depuis, la nouvelle stratégie intègre l’éolien, qui connait

justement ses sommets pendant la saison sèche. Par contre, le nouvel engouement autour du

solaire et ses prix plus compétitifs ont poussé les autorités du pays à maintenant l’inclure dans

les enchères, à commencer par celle de décembre 2013 (nommé A-5). C’est-à-dire qu’il y aura

une catégorie réservée au solaire, au même titre qu’il y avait des enchères expressément pour

l’éolien dans le passé.

Pour les enchères de novembre (A-3), la société d’État en charge, Empresa de Pesquisa

Energetica (EPE), a reçu des demandes de participation pour 15 042 MW d’éolien, réparties en

629 projets différents. À cela s’ajoute des petits projets hydroélectriques, de biomasse et de

gaz naturel et un impressionnant total de 3 019 MW pour le solaire. Ces projets doivent être

reliés au réseau en 2018.

Le fonctionnement de ces enchères est simple, les promoteurs intéressés soumettent des

propositions techniques, qui si acceptées, sont suivies par des projets plus élaborés. Les

projets offrant les coûts d’électricité les plus bas aux consommateurs seront choisis, s’ils

répondent à tous les critères établis par l’enchère. En leur souhaitant que le principe du plus

bas soumissionnaire soit plus concurrentiel au Brésil qu’ici.

À noter que le pays possède toujours un grand potentiel hydroélectrique, de l’ordre de 180

000 MW, mais la moitié se trouve en zone protégée et le Brésil vise justement une

diversification des sources de production.

Résumé par Benoit THIBAULT

«Brazilian Lessons In Football And Clean Energy», dans Clean Technica. Publié le 12/09/2013.

Tiré de :

http://cleantechnica.com/2013/09/12/brazilian-lessons-in-football-and-clean-energy/

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«Brazil welcomes solar to major energy auction », dans PV magazine. Publié le 12/09/2013.

Tiré de :

http://www.pv-magazine.com/news/details/beitrag/brazil-welcomes-solar-to-major-energy-

auction--_100012718/#axzz2ejTHxP2a

«Contracting: Regulated Market», dans Brasil.gov.br. Tiré de :

http://www.brasil.gov.br/energia-en/power-sector/contracting-regulated-market/br_model1?

set_language=en

Énergie et Environnement

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Disney projette le rachat de 8 milliards de ses actions

Après des mois d’acquisitions et d’investissements au sein de la compagnie, le directeur

financier Jay Rasulo a annoncé que le groupe veut racheter de 6 à 8 milliards de dollars de ses

actions d’ici la fin de l’année fiscale de 2014. Au courant des dernières années, la compagnie a

déjà fait le rachat d’environ 4 milliards de dollars de ses titres. Jeudi dernier, l’action de Disney

a terminé en hausse de 2,4% pour atteindre une valeur de 65.49$. Cette tendance s’inscrit

dans la progression impressionnante de la valeur des titres de 32% cette année. Dans le passé,

le fabricant de jouet américain a investi chaque année 20% de ses revenus en rachats

d’actions et paiements de dividendes, 20% en acquisitions et 60% en investissements

organiques. Effectivement, cette année Disney a amorcé de gros projets, comme l’ouverture

d’un nouveau parc d’attractions Disneyland à Shanghai ainsi que la production d’un nouveau

film Star Wars dont la sortie est prévue pour 2015. Ces projets sont le résultat des acquisitions

de Marvel Entertainment et Lucasfilm Ltd. pour 4 milliards de dollars chacun. La compagnie a

déjà investi près de 2 milliards de dollars dans l’ouverture de Disneyland Shanghai, dont elle

détient 43% des parts en plus de la construction de 2 nouveaux bateaux de croisière pour 1

milliard de dollars chacun. M. Rasulo ne rejette d’ailleurs pas l’idée de faire d’autres

acquisitions dans le futur si l’occasion se présente. À la fin du troisième trimestre, la

compagnie annonçait un chiffre d’affaires de 11,58 milliards de dollars en hausse de 4% ainsi

qu’une augmentation du bénéficie net de 1%, qui se soldait à 1.8 milliards de dollars.

Résumé par Marie-Pier DUFORT

«Disney veut racheter jusqu’à 8 milliars de ses actions» dans La Presse Affaires. Publié le

12/09/2013. Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201309/12/01-4688748-disney-veut-

racheter-jusqua-8-milliards-de-ses-actions.php?

utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98

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«Disney Did the Big Deals. Now it’s Time to Reap the Spoils » dans Wall Street Journal Publié le

12/09/2013. Tiré de :

http://blogs.wsj.com/corporate-intelligence/2013/09/12/disney-did-the-big-deals-now-its-time

-to-reap-the-spoils/

Manufacturier et services

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Chrysler entrera en bourse en 2014 malgré l’opposition de Fiat

Le constructeur américain Chrysler pourrait bien entrer en bourse l’année prochaine. Le fond

syndical United Auto Worker souhaite vendre ses parts de la compagnie grâce à un appel

publique à l’épargne. Le fond détient 41.5% des parts de Chrysler, les 58.5% appartenant à Fiat.

Sergio Marchionne, PDG de Fiat, gère déjà les deux compagnies, mais la possession pleine et

entière de Chrysler serait un atout stratégique pour Fiat afin de faire face à la concurrence de

Toyota et de GM en ayant une intégration totale avec ses marques Fiat, Chrysler, Maserati, Ferrari

et Jeep. Depuis quatre ans déjà, Marchionne tente de fusionner Chrysler avec le reste du groupe

mais les négociations avec le fond syndical n’aboutissent pas. Le fond souhaite obtenir le

maximum de ses parts mais le PDG estime que les attentes du fond sont irréalistes, à la mention

du chiffre de 5 milliard de dollars il a déclaré « Ils devraient acheter un billet de Loto. ».

En l’absence de consensus sur le prix, le fond est décidé à vendre ses parts en bourse. Selon les

analystes, l’acquisition de Chrysler par Fiat serait moins profitable pour le constructeur italien si

cela se produisait après l’appel public à l’épargne. Suite aux déclarations du PDG sur l’entente

difficile entre les deux parties, l’action de Fiat a baissé de 3.4% à 6.03€ vendredi 13 septembre.

Résumé par Matthieu DE NADAI

«Fiat CEO Marchionne Says Chrysler IPO Would Delay Merger» dans Bloomerg Publié le

13/09/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-09-13/fiat-ceo-marchionne-says-chrysler-ipo-would-

delay-merger.html

«Fiat CEO says still far apart from Veba on Chrysler buyout» dans Reuters Publié le 13/09/2013.

Tiré de :

http://www.reuters.com/article/2013/09/13/us-fiat-veba-idUSBRE98C0GT20130913

«Chrysler pourrait entrer en Bourse en 2014» dans Les Affaires Publié le 13/09/2013. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/transport-et-produits-industriels/chrysler-pourrait

-entrer-en-bourse-en-2014/561429#.UjN3xz9r0Vc

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Le groupe Lafarge : dans une dynamique de diversification et d’internationalisation

Comme présenté dans la note sectorielle précédente, face à la crise économique les

entreprises européennes doivent miser sur l’international et sur une diversification de leurs

activités.

Le leader mondial des matériaux de construction l’a bien compris : il vient de prendre un tournant stratégique majeur en se positionnant sur le marché de la construction et des services. Il outrepasse désormais son rôle de fournisseur de matériaux grâce à une offre commerciale sur la maison individuelle, la maison PRO-eco Patio, une maison moyen-haut de gamme à énergie positive, et à une série de services « inédits dans son histoire » tels que l'accompagnement des particuliers dans leur projet de construction (recherche du terrain, financement, choix du constructeur), la garantie des délais et des prix fixés lors de la signature du contrat, le service après-vente, la promotion de l'offre et la mise en relation entre particuliers et constructeurs via un site internet spécifique. Un réseau de constructeurs de maisons individuelles partenaires est en cours de constitution, ces derniers s'engagent à construire « au moins deux maisons par an dans chaque département couvert et à construire avec des bétons issus de la filière française », libre à eux de choisir les matériaux, les finitions et les circuits d'approvisionnement. Le groupe fait appel à une stratégie de différenciation, l’objectif étant de viser une consommation en énergie primaire inférieure de 10% aux exigences de la norme RT 2012 en ayant toutefois des maisons belles et confortables. Cela vient également améliorer son image d’un point de vue développement durable, puisque le groupe est apparu ce jeudi dans le top 50 des groupes côtés en bourse les plus pollueurs de la planète et qu’il est le deuxième émetteur de CO2 français avec 106.3 millions de tonnes, selon un rapport du CDP, l'ex-Carbon Disclosure Project, une organisation indépendante spécialisée dans les émissions des sociétés.

Du côté international, après d’importants investissements réalisés en Inde au moi de mai dus à

la forte urbanisation du pays, c’est au tour du Brésil d’être dans la ligne de mire du groupe

français. Le Brésil est en effet encore en développement avec d’importants besoins en

infrastructures, logements, hôpitaux et écoles. Le groupe a d’ailleurs prévu une croissance de 3

à 5% par an du marché brésilien du ciment au cours des cinq prochaines années et prévoit

d’investir 66 millions d’euros afin d’augmenter ses capacités de production. Le brésil est donc

un pays prometteur pour le groupe qui se place en troisième position sur le marché brésilien

du ciment; selon le quotidien économique Valor, la prévision des ventes pour cette année

devrait avoisiner les 72 millions de tonnes.

Résumé par Léa FAGGIO

« Lafarge crée son offre de maison individuelle ». Dans LeMoniteur. Publié le 12/09/2013. Tiré de : http://www.lemoniteur.fr/141-industrie-negoce/article/actualite/22343164-lafarge-cree-son-offre-de-maison-individuelle

« Le Brésil en ligne de mire du cimentier Lafarge ». Dans Batiactu. Publié le 12/09/2013. Tiré de : http://www.batiactu.com/edito/le-bresil-en-ligne-de-mire-du-cimentier-lafarge-36083.php

Matériaux et Construction

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Rebondissement douloureux pour Gabriel Resources

La saga se poursuit pour Gabriel Resources en Roumanie. Après d’immenses manifestations regroupant

entre 9000 et 12 000 personnes dans plusieurs villes du pays dimanche et le recul apparent du

gouvernement sur son projet de loi, la minière torontoise parle maintenant d’intenter des poursuites

contre le gouvernement.

L’entreprise a en effet du faire face a un retournement surprise de la situation en début de semaine

dernière, elle qui voyait finalement la fin de ses problèmes en Transylvanie. Rappelons que la firme

détient depuis 2000 une licence d’exploitation dans la région, mais les enjeux politiques ont jusqu’ici

bloqué tout développement du projet.

Elle n’avait pas prévu la descente massive des Roumains dans les rues, préoccupés par l’utilisation de

plus de 12 000 tonnes de cyanure par jour pour l’extraction ainsi que par la destruction de sites

archéologiques romains et de plusieurs montagnes sur le site qu’elle convoite. Plusieurs manifestants

arguaient aussi que le pays cédait ses richesses à la minière canadienne sans bénéfices conséquents.

Elle n’avait pas prévu non plus le retournement du premier ministre de gauche, Victor Ponta, qui avait

donné son aval au projet de loi facilitant les expropriations et l’obtention de permis et qui devait

déboucher sur l’ouverture de la mine. Ce n’est toutefois pas la première fois que celui-ci se retourne

sur sa position, puisqu’il avait promis en campagne électorale qu’il se positionnerait contre

l’exploitation à Rosia Montana.

Suite à cette nouvelle, Gabriel Resources a vu son action chuter de plus de 50% lundi, s’échangeant à 41

cents (le plus bas dans les 52 dernières semaines était de 1,11$ avant cela). L’entreprise menace

maintenant le gouvernement d’une poursuite de plus de 4 milliards en dommages et intérêts,

invoquant la violation des traités sur les investissements internationaux.

Le ministère de l’Environnement doit maintenant émettre un avis très attendu qui déterminera si oui

ou non le projet sera autorisé à passer devant le Parlement.

Résumé par Camille MATTE

«La Roumanie fait plonger l’action de Gabriel Resources», dans La Presse. Publié le 9 septembre 2013,

tiré de: http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201309/09/01-4687355-la-

roumanie-fait-plonger-laction-de-gabriel-resources.php

«Roumanie: Gabriel Resources menace de réclamer 4 milliards», dans La Presse. Publié le 11 septembre

2013, tiré de: http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201309/11/01-4688139-

roumanie-gabriel-resources-menace-de-reclamer-4-milliards.php

«Gabriel Resources Romanian gold min in jeopardy», dans CBC News. Publié le 9 septembre 2013, tiré

de: http://www.cbc.ca/news/business/story/2013/09/09/business-romania-gabriel-resources.html

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Les mineurs sud-africains de retour au travail

Dans la note sectorielle du 2 septembre, nous vous parlions d’une menace de grève dans les

mines d’or en Afrique du Sud. Après une grève de 4 jours, les mineurs ont accepté une hausse de

salaire de 7.5% à 8%. Les syndicats s’étaient opposés à une hausse des salaires indexée sur l’infla-

tion de 6.5% proposée par les minières. Ils demandaient des hausses de 60% à 150%.

Le secteur de l’or a un poids très important en Afrique du Sud. Il représente 10% des revenus à

l’exportation et 3% du PIB. Le secteur emploie 140,000 personnes en Afrique du Sud.

L’Afrique du Sud est le cinquième plus grand producteur d’or au monde après la Chine (13%),

l’Australie (10%), les États-Unis (9%) et la Russie (7.4%). En 2011, l’Afrique du Sud a produit 7% de

la production mondiale d’or.

Résumé par Guillaume VERGNE

«South Africa union ends building strike with 12 percent wage deal», dans Reuters. Publié le

13/09/2013. Tiré de :

http://uk.reuters.com/article/2013/09/13/uk-safrica-strike-idUKBRE98C06420130913

«Afrique du Sud: fin des grèves dans l'ensemble des mines d'or», dans La Presse. Publié le

08/09/2013. Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201309/08/01-4687212-afrique-du-sud-fin-des-greves-dans-lensemble-des-mines-dor.php

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L’or continue sa chute

Le prix de l’or n’a pas profité de la [courte] grève en Afrique du Sud en signant sa cinquième

semaine de baisse consécutive à $1,310 l’once.

Selon les analystes, le retour de la croissance aux États-Unis et la croissance hésitante des pays

en développement (principalement l’Inde et la Chine) conduisent les investisseurs à se

détourner de l’or. Le directeur de la réserve fédérale, Ben Bernanke, a indiqué en juillet qu’il

analysait la chute des cours de l’or comme le fait que les investisseurs éprouvent moins de

besoins à s’assurer contre des désastres potentiels.

Le directeur de la recherche sur les commodités de Goldman Sachs, Jeffrey Currie, prévoit une

chute jusqu’aux environs de $1,050 l’once au cours de l’année 2014. Il prévient également qu’il

existe un risque que l’or descende en dessous de la barre symbolique de $1,000.

Résumé par Guillaume VERGNE

«Goldman Sees Risk of Gold Below $1,000 on U.S. Economy», dans Bloomberg. Publié le

13/09/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-09-13/goldman-sees-risk-of-gold-below-1-000-as-u-s-

economy-gains-1-.html

«Gold price drops to 5-week low. Goldman sees short term sub-$1,000 risk», dans Mining.

Publié le 13/09/2013. Tiré de :

http://www.mining.com/gold-price-drops-to-5-week-low-goldman-sees-short-term-sub-1000-

risk-48165/?gce_var=lower-comments&utm_expid=17625373-

0.wR1isPasQ6GSvnWKGYTdqA.1&utm_referrer=http%3A%2F%2Fwww.mining.com%2F

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Exploration de pétrole et gaz: de nouvelles techniques en développement pour augmenter

l’efficacité de la détection et l’évaluation de gisements

Les résultats de deux programmes de recherche ont récemment fait l’actualité et justifient

l’intérêt porté dans cette note au secteur de l’exploration : en fin août dernier, un partenariat

international de chercheurs américains et chinois annonçait la mise au point d’une technique

d’identification de gisements basée sur le calcul d’un index moléculaire de molécules de

carbazole. Plus récemment, le 12 septembre dernier, c’est un groupe de recherche de la

China University of Petroleum qui publiait des résultats de l’application de la technique de

spectroscopie haute fréquence à l’évaluation des gisements de kérogène.

Donc, deux nouvelles techniques à la une de la recherche : la détection de gisement par

analyse d’index moléculaire de carbazole, et l’évaluation de gisement par spectroscopie

temporelle haute fréquence. Afin de mieux cerner l’impact de ces avancées, un retour rapide

sur les processus de formation et de détection de gisement s’impose. Selon la théorie

biogénique, la formation de pétrole ou de gaz passe par plusieurs étapes : i) accumulation,

sédimentation et transformation chimique de déchets organiques conduisant à la formation

de kérogène dans une roche mère ; ii) transformation du kérogène en charbon, pétrole ou gaz

dans la roche mère par suite d’activité géologique sous température et pression élevées ; iii)

fracturation de la roche mère et libération des hydrocarbures, qui peuvent soit restés captifs

dans des gisements, ou remonter à la surface. Il s’agit de la phase de migrations secondaires.

À noter que le pétrole resté dans la roche mère (avant fracturation) est le pétrole de schiste.

Lors de l’exploration, les gisements de pétrole potentiels peuvent être détectés soit

visuellement, soit par des méthodes gravimétriques, magnétiques ou sismiques permettant

de reproduire une cartographie du sol en profondeur. Les méthodes sismiques qui sont les

plus utilisées impliquent notamment l’utilisation de camions vibreurs, de masses importantes

ou d’explosifs pour générer des ondes sonores dont l’écho permet de réaliser la cartographie.

Une fois les gisements potentiels détectés, la confirmation de l’existence d’un gisement se fait

ensuite après creusage d’un puits.

L’analyse d’index moléculaire de molécules de carbazole permet de prédire la direction, le

chemin et la distance des gisements relativement à une roche mère identifiée. Son efficacité

réside dans le fait que la concentration des molécules de carbazole est presque exclusivement

altérée par leur absorption lors de la migration des hydrocarbures. La spectroscopie

temporelle haute fréquence permet d’analyser la composition, la qualité et la maturité du

kérogène dans une roche mère, et de prévoir la qualité du pétrole qui en sera obtenu après

fracturation. Les deux techniques sont non-invasives.

Advenant qu’elles atteignent le stade de maturité commerciale, ces techniques pourraient

résulter en des économies de coût substantielles au niveau de l’exploration et de la

prospection. Considérant que les coûts de prospection typiques sont estimés aller de 10 à 30

millions de dollars pour les petits puits, et jusqu’à 100 millions pour les plus importants,

chaque nouvelle avancée en efficacité est à surveiller de près.

Résumé par Isabelle FOTSING

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«Terahertz time-domain spectroscopy for oil and gas detection», dans R&D. Publié le 12/09/2013.

Tiré de :

http://www.rdmag.com/news/2013/09/terahertz-time-domain-spectroscopy-oil-and-gas-

detection

«A novel molecular index for secondary oil migration distance», dans Scientific Reports. Publié le

22/08/2013. Tiré de :

http://www.nature.com/srep/2013/130822/srep02487/full/srep02487.html

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Québec : des projets d’oléoducs toujours en attente

Deux projets dont l’objectif est d’acheminer du pétrole brut issu de l’exploitation des sables

bitumineux en Alberta vers le Québec attendent le feu vert des autorités.

D’un côté, Enbridge propose d’inverser le flux d’un pipeline déjà existant -la ligne 9B- construit

en 1975. Ce projet nécessitera que « peu » d’investissements (environ 110 millions de dollars)

puisqu’il s’agit de la modification d’infrastructures existantes et pourrait être opérationnel dès

2014. Al Monaco, le PDG d’Enbridge, a défendu son projet à la Chambre de Commerce du

Montréal Métropolitain en expliquant qu’il permettra aux raffineries québécoises de conserver

leur compétitivité, puisqu’elles doivent aujourd’hui importer du pétrole brut à un tarif plus

élevé que le pétrole canadien que son projet pourrait acheminer.

De son côté, le projet Energie Est de TransCanada suggère la construction d’un tout nouvel

oléoduc reliant le Québec ainsi que le Nouveau Brunswick à l’Alberta. Cependant, cette

installation serait beaucoup plus onéreuse puisque son coût est estimé à 12 milliards de dollars

canadiens et les travaux associés s’étaleraient sur six ans.

Les opposants au projet d’Enbridge émettent des doutes quand aux retombées économiques

réelles du projet mais s’interrogent également sur la sûreté de telles installations. Un pipeline

d’Enbridge au Michigan avait en effet causé un déversement majeur en 2010 et l’utilisation

d’une ligne déjà âgée de 38 ans constitue un risque selon ses opposants. Concernant le projet

de TransCanada, des protestations sont émises par certaines communautés au sujet du tracé

de l’oléoduc et bien sûr des risques de déversements associés.

Face à ces attaques, Al Monaco explique que son entreprise a tiré de nombreux enseignements

de ce grave incident et précise que les ressources dédiées au contrôle et à l’entretien des

installations ont été doublées. « Cela a fait de nous une meilleure entreprise», ajoute-t-il. Par

ailleurs, ce projet soutenu par les raffineurs Suncor et Ultramar, leurs syndicats respectifs mais

aussi la Caisse des Dépôt et Placement, devrait assurer la pérennité des raffineries québécoises

pour les années à venir. Une analyse réalisée par Deloitte & Touche, mandaté par TransCanada,

explique que le projet Energie Est devrait créer près de 7300 emplois directs et indirects au

Québec et injecter dans l’économie canadienne quelques 45 milliards de dollars.

Résumé par Lucas PICCI

«Le PDG d'Enbridge vante son projet d'oléoduc», dans La Presse. Publié le 10/09/2013. Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201309/10/01-4687965-le-pdg-

denbridge-vante-son-projet-doleoduc.php

«Main-d'oeuvre: le Québec profiterait du projet d'oléoduc de TransCanada», dans Les Affaires.

Publié le 10/09/2013. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/energie/main-d-oeuvre-le-quebec-profiterait-

du-projet-d-oleoduc-de-transcanada/561304#.UjMi5mRvy70

Pétrole et ressources naturellles

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Le plus vaste gisement découvert dans le monde depuis 50 ans démarre enfin !

En effet, après une décennie de retard due aux différents défis reliés au développement de l’un

des plus grands projets énergétiques au monde, la production du géant champ pétrolier de

Kashagan, au Kazakhstan, a enfin démarré. La North Caspian Operating Company a déclaré ce

mercredi dans un communiqué que « Le premier puits a été ouvert aujourd'hui (11 Septembre

2013), et les premiers volumes de brut sont en cours de production»

Découvert en 2000, le champ de Kashagan s’est heurté à quatre principaux défis; lesquels sont

d’ordre logistiques, techniques et aussi environnementaux. Relever ces défis a causé un retard

dans le lancement du projet mais aussi une hausse des coûts totaux de développement (passant

de 10 à 40 milliards de dollars).

Kashagan et les gisements voisins du nord de la mer Caspienne contiennent des réserves estimées

de quelques 35 milliards de barils de pétrole dont entre 9 et 13 milliards sont exploitables.

Le projet Kashagan est opéré par la société opératrice North Caspian Operating Company (NCOC)

pour le compte du consortium du North Caspian Sea Production Sharing Agreement. Les

compagnies française Total, italienne ENI, américaine ExxonMobil et la Royal Dutch Shell

possèdent chacune une part de 16.81% dans Kashagan. La Japonaise Inpex en détient 7.56% et

l’américaine ConocoPhillips en détient 8.40%.

Cependant, depuis ce Samedi, la China National Petroleum Corp (CNPC) a pu acquérir la part de

ConocoPhillips qui souhaite réduire son portefeuille d’actifs dans le monde. Ayant utilisé son droit

de préemption, les autorités kazakhes ont donc bloqué la transaction prévue auparavant avec

l’Inde au profit de la Chine.

En analysant les cours boursiers de ces entreprises en date du 11 Septembre, on peut affirmer que

le démarrage très attendu de cette production a eu un impact positif sur les actions de celles-ci.

Résumé par Alexandre JUMELLE-KOUAKOU

«TOTAL : Le champ pétrolier de Kashagan, au Kazakhstan, est entré en production», dans Les

Echos. Publié le 11/09/2013. Tiré de : http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/infos-

conseils-valeurs/infos/le-champ-petrolier-de-kashagan-au-kazakhstan-est-entre-en-production-

911521.php

«Total et ses partenaires démarrent le champ de Kashagan au Kazakhstan», dans Total. Publié le

11/09/2013. Tiré de : http://total.com/fr/medias/actualite/actualites/Total-et-ses-partenaires-

demarrent-le-champ-de-Kashagan-au-Kazakhstan

«La Chine achète 8,33% du gisement pétrolier kazakh de Kashagan», dans Capital. Publié le

07/09/2013. Tiré de : http://www.capital.fr/bourse/actualites/la-chine-achete-8-33-du-gisement-

petrolier-kazakh-de-kashagan-869684

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Twitter annonce sa volonté d’introduction en bourse

C’est par un tweet que le site de microblogging Twitter Inc. a annoncé ce jeudi avoir déposé un

dossier auprès de la Security Exchange Commission (institution en charge de veiller à la bonne

application des règles qui régissent le marché boursier des États-Unis) afin de pouvoir

introduire prochainement la compagnie en bourse.

Cette introduction va être la plus attendue depuis l’introduction l’an dernier de Facebook Inc.

(FB). Cependant, la compagnie de San Francisco espère avoir appris des échecs de son rival. Le

directeur général de Twitter, Dick Costolo, a des années durant écarté toutes idées

d'introduction en Bourse, d'autant que l'IPO ratée de Facebook, et le plongeon du titre qui

avait suivi, avaient refroidi les envies des sociétés technologiques. Mais depuis, Facebook est

revenu vers son prix d'IPO (38 dollars) en juillet et l'action est à un nouveau record après avoir

inscrit 45 dollars cette semaine.

L’introduction de l’entreprise californienne fait suite à l’annonce par celle-ci d’être rentable

depuis décembre dernier et d’annoncer une croissance de son chiffre d’affaire de près de 40%.

Aucun chiffre n’a cependant encore circulé sur la valorisation de l’entreprise. En début

d’année, l’achat d’une participation dans Twitter par Blackrock, numéro un mondial de la

gestion d’actifs, valorisait l’entreprise à plus de neuf milliards de dollars. On parle également

d’une valorisation pouvant atteindre 16 milliards de dollars. Le chiffre d’affaires de Tweeter est

basé presque exclusivement sur les publicités in-stream, ressemblant à des messages habituels

d'usagers, initiative dont le succès est tel qu'elle a poussé Facebook à l'imiter l'an passé avec

son produit baptisé Sponsored Stories.

Par ailleurs, le réseau social espère prouver aux investisseurs le bien fondé d’investir dans

Twitter, en prouvant que l’entreprise peut générer des profits. Dans cette optique, l’acquisition

de MoPub, start-up spécialisée dans la publicité sur mobile, annoncée lundi, répond à cette

stratégie. MoPub a développé l’une des plates-formes d’échange publicitaire les plus

perfectionnées du marché. Aujourd’hui, les annonceurs utilisant Twitter doivent composer

avec un système relativement archaïque. Ils doivent régler manuellement toute une série de

paramètres (mots clefs, âge de la population cible, etc.) pour cibler leurs annonces sur le

réseau social, ce qui représente un handicap pour attirer les grands annonceurs.

Les banques d’affaires se bousculent auprès de Tweeter pour avoir la chance de s’occuper de

cette introduction. Ce serait d’ailleurs la banque Goldman Sachs Group Inc. (GS) qui serait en

pôle position sur ce dossier. En effet, les débuts boursiers de Twitter, quoique plus modestes

que ceux de Facebook, sont synonymes de dizaines de millions de dollars de commissions pour

le seul mandat de placement. En supposant que Twitter place 10% environ de ses titres, soit un

milliard de dollars, c'est entre 40 et 50 millions de dollars que le syndicat d'émission pourrait

se partager, en prenant pour hypothèse une commission globale de 4% à 5%, selon Freeman &

Co.

Résumé par Arthur CLAIRE

Technologies de l’information

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«Twitter lance les démarches en vue d'une introduction en Bourse», dans Les Echos. Publié le

13/09/2013. Tiré de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/reuters-00549199-twitter-lance-les

-demarches-en-vue-d-une-introduction-en-bourse-604865.php

«Twitter Seeks to Avoid Facebook’s IPO Stumble», dans Bloomberg. Publié le 13/09/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-09-13/twitter-seeks-to-avoid-facebook-s-ipo-

stumble.html

«Twitter annonce sa prochaine introduction en Bourse», dans Les Echos. Publié le 13/09/2013.

Tiré de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0203003506898-twitter-annonce-

sa-prochaine-introduction-en-bourse-604834.php

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Aérospatiale et Défense :

Caroline DIETRICH

David ST-JACQUES

Biotechnologies et Pharmaceutiques :

François MARCOUX

Julie CHARRON-LATOUR

Energie et Environnement :

Benoit THIBAULT

Ilias TIHANI

Ivan BELTRAN

Manufacturier et Services :

Marie-Pier DUFORT

Matthieu DE NADAI

Matériaux et Construction :

Léa FAGGIO

Yahya DIALLO

Minier :

Camille MATTE

Guillaume VERGNE

Pétrole et Ressources Naturelles :

Alexandre JUMELLE-KOUAKOU

Isabelle FOTSING

Lucas PICCI

Technologies de l’Information :

Arthur CLAIRE

Ludovic DEUMAGA

Réalisation

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arte

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Le comité est fier de remercier ses

partenaires !

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Adresse postale

Case postale 6079, succursale Centre-ville

Montréal, Québec, H3C 3A7

Courriel

[email protected]

Site web

www.polyfinances.ca