16
© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Quand l’urbanisme PLOMBE LES VENTES A Bruxelles, les communes peinent à transmettre à temps les renseignements urbanistiques d’un bien, obligatoires dès l’annonce de sa mise en vente depuis le 1 er août 2014. pp. 4 et 5 REPORTERS / QUINET Portrait P. 3 Depuis deux ans, Emmanuel Malfeyt coordonne le cluster d’entreprises bruxellois Ecobuild.brussels. D.R. Rendez-vous sur WWW.LOGIC-IMMO.BE Conjoncture P. 6 Le Baromètre côtier des notaires est sorti. Retrouvez les prix des appartements commune par commune. En vue P. 3 La rentrée académique se profile aussi pour les professionnels de l’immobilier. Marché P. 7 Plus de choix, des biens plus grands, le tout pour les mêmes mensualités de crédit qu’en 2013. Etude. Annonces PP.8-16 Dans ce supplément, 9 pages d’annonces immobilières pour trouver le bien de votre choix. Supplément à La Libre Belgique - N°296 - Semaine du 27 au 2 septembre 2015

Supllb 20150827 imo full

  • Upload
    sa-ipm

  • View
    249

  • Download
    0

Embed Size (px)

DESCRIPTION

La LIbre Immo du 27 août 2015

Citation preview

Page 1: Supllb 20150827 imo full

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Quand l’urbanismePLOMBE LES VENTESA Bruxelles, les communes peinent à transmettre à tempsles renseignements urbanistiques d’un bien, obligatoiresdès l’annonce de sa mise en vente depuis le 1er août 2014.

pp. 4 et 5

REPO

RTER

S/Q

UINE

T

PortraitP.3Depuis deux ans, EmmanuelMalfeyt coordonne le clusterd’entreprises bruxelloisEcobuild.brussels.

D.R.

Rendez-vous surWWW.LOGIC-IMMO.BE

ConjonctureP.6Le Baromètre côtier desnotaires est sorti. Retrouvezles prix des appartementscommune par commune.

En vueP.3La rentrée académiquese profile aussi pourles professionnels del’immobilier.

MarchéP.7Plus de choix, des biensplus grands, le tout pourles mêmes mensualités decrédit qu’en 2013. Etude.

AnnoncesPP.8-16Dans ce supplément,9 pages d’annoncesimmobilières pour trouverle bien de votre choix.

Supplément à La Libre Belgique - N°296 - Semaine du 27 au 2 septembre 2015

Page 2: Supllb 20150827 imo full

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

2 EN VUE SEMAINE DU 27 AU 2 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO

AgendaConcoursTrophées de l’Agence de l’année 2015.La société Bientôt-Vendu organise, pour la 3e

année consécutive, la remise de ses Trophéesde l’immobilier. Toutes les agences peuventparticiper gratuitement à ce concours, enremettant un dossier d’inscription completavant le 30 août prochain. Après uneprésélection effectuée par Bientôt-Vendu, lesdossiers de candidatures retenus serontexaminés par un jury de professionnels. Al’issue des délibérations, 10 prix seront remisaux courtiers participants, parmi lesquels lesprix de la meilleure agence immobilière de2015 dans chaque province du pays et desprix spéciaux (photo, vitrine, relation client).U Inscriptions via le lien http://pro.bientot­vendu.com/users/sign_up

FormationEscala, spécialiste en formation pourl’administration publique, le secteur nonmarchand et sans but lucratif, propose uneformation consacrée à certains instrumentsdu Code wallon du logement – critères desalubrité et de sécurité, aides, lutte contrel’inoccupation – à destination des employésdes autorités locales et publiques comme dessociétés de logements sociaux. Prérequis :une connaissance de base du Code.UCSC Bouge, Chée de Louvain n°510 à5004 Bouge. Deux sessions de 3h le 28/9(9h30, 12h30 et 15h30); 150 euros.

SalonSecond Home International, le salon de laseconde résidence, se tiendra du 25 au27 septembre au Brussels Expo de Bruxelles.L’entrée (10 €) vaut pour deux personnes. Encas d’enregistrement en ligne, le prix duticket d’entrée est raboté de 50%.Uwww.secondhome­expo.be

Un hôtel où le clientest roi à Versailles

Le château de Versailles accueillerabientôt un hôtel de grand luxeavec vue sur l’Orangerie.

LE CHÂTEAU DE VERSAILLES vient officielle­ment de lancer un appel d’offres pour la transfor­mation en hôtel de luxe d’un ensemble de troisbâtiments longeant le Parterre de l’Orangerie. Unedémarche qui “s’inscrit dans la politique de rénova­tion et valorisation des espaces et d’implantationd’activités économiques dans les monuments histori­ques définie depuis plusieurs années par le ministrede la Culture et le secrétaire d’État au Tourisme”,souligne la direction de l’édifice public français.

Situés en prolongement de l’aile du Midi, leGrand Contrôle, le Petit Contrôle et le Pavillon despremières cent marches représentent une superfi­cie totale de non moins de 2 800 m² et sont inoc­cupés depuis 2008. L’idée de leur réaffectation enétablissement hôtelier n’est pas neuve, puisqu’unprojet de transformation du Grand Contrôle en“hôtel de charme” de 23 chambres avait déjà étéannoncé en 2010. Une concession pour une durée

de 30 ans avait alors été accordée à une société pri­vée, Ivy International, qui avait finalement re­noncé.

Le groupe AccorHotel est en liceLe projet défini dans l’appel d’offres actuel com­

porte entre autres lignes directrices une évalua­tion du budget nécessaire à pareille opération deréaffectation : la rénovation de la toiture et desmurs des trois vénérables édifices représente uninvestissement évalué entre 4 et 7 millionsd’euros, auquel viendraient s’ajouter 4 millionsd’euros pour l’aménagement intérieur. La conces­sion porte toutefois sur le double de la durée ac­cordée précédemment : 60 ans. A noter encoreque l’accès du futur l’hôtel sera extérieur au parcdu château et se fera via la rue de l’Indépendanceaméricaine. Ce qui n’empêche pas une partie (pri­vilégiée) des chambres d’avoir vue sur l’Orangerie.

Au rang des candidats ayant d’ores et déjà ré­pondu à l’appel d’offres figure le Français Acco­rHotels. “Ce qui serait surprenant, c’est qu’on nefasse pas partie des groupes qui soumettent un projet.A partir du moment où vous êtes numéro un sur unmarché, c’est logique qu’on soit dans la course”, a in­diqué un porte­parole du groupe hôtelier. (AFP)

Dormir à Versailles, un rêve en passe d’être réalité via la réaffectation des bâtimentsdu Grand Contrôle (à gauche) et du Petit Contrôle (à droite, en briques rouges).

PHOT

ONE

WS

LA PARUTION DE LA SEMAINEJulien Cabay, assistant-chercheur au sein de l’Unité de droit économique du

Centre de droit privé de l’Université libre de Bruxelles (ULB), et IsabelleEkierman, avocate, titulaire d’un diplôme d’architecture (Ensaav La Cambre)et spécialisée en droit immobilier, cosignent un ouvrage offrant une analysecomplète de l’un des nouveaux métiers de la construction bouleversant le

schéma classique du trio maître d’ouvrage-architecte-entrepreneur : le“project manager”. Son statut, ses missions ainsi que ses responsabilités sont

identifiés précisément et articulés harmonieusement avec ceux d’autresprofessionnels (architectes et entrepreneurs). Spécialement sur la questiondes responsabilités, l’ouvrage démontre que certains cas de responsabilitétraditionnellement imputés à l’un de ces autres acteurs pourront l’être au

project manager, allant dans le sens d’un régime unifié de responsabilité pourl’ensemble des intervenants.

-> Editions Larcier, 128 pages, 25 euros. ÉDITIONS

LARC

IER

Page 3: Supllb 20150827 imo full

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

2 EN VUE SEMAINE DU 27 AU 2 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO 3EN VUEPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Entremetteur ès construction durableMettre en relation, valoriser, informer et orienter. Voilà les quatre missionsd’Ecobuild.brussels, le réseau des acteurs de la construction et de la rénovationdurables à Bruxelles, dont Emmanuel Malfeyt est le coordinateur depuis 2014.

EMMANUEL MALFEYT en est con­vaincu : la construction durable estl’avenir du secteur. Une certitudeque la plupart des professionnelspartagent aujourd’hui, mais qui, àl’époque où elle s’est ancrée dansl’esprit – et le cœur – du trente­naire était singulière, pour ne pasdire… visionnaire. Telle une révéla­tion, elle s’est imposée à lui dès sa2e année de bachelier en architec­ture à l’Institut Henry Van deVelde, à Anvers. “J’avais choisi l’op­tion ‘construction écologique’, alorspeu prisée, et j’ai été fasciné par le faitqu’un bâtiment n’est autre qu’uneentité vivante, animée par des fluxd’énergie entrants et sortants”, ex­plique­t­il. L’année suivante, il partétudier en Espagne, aux îles Cana­

ries, et y découvre “l’importance del’ancrage d’un bâtiment sur un sitedonné compte tenu de ses caractéris­tiques climatologiques propres. Unecompétence que les Espagnols ont dé­veloppée bien avant nous, tant leurpays est riche et contrasté d’un pointde vue environnemental”.

De retour en Belgique, Emma­nuel Malfeyt poursuit son cursus àBruxelles, où il entame un masteren architecture à Saint­Luc. “Je mesuis alors rendu compte que je préfé­rais les chantiers au travail en amontet j’ai monté une société de construc­tion de maisons durables en ossaturebois avec un ami en 2007.” La petiteentreprise va grandissant et, bien­tôt, le jeune homme décide de s’yconsacrer entièrement.

“Sept ans plus tard, en 2014, nousétions à la tête d’une équipe de septouvriers et étions appelés sur des

chantiers partout dans la capitale etalentours quand j’ai eu l’opportunitéde devenir coordinateur du clusterd’entreprises Ecobuild.brussels, dontj’étais membre par ailleurs.” Unnouveau défi qu’il relève en pleinecroisée des chemins. “La conjonc­ture économique était difficile. Pourdévelopper encore notre société, il fal­lait faire de grands investissements,ce à quoi nous n’étions pas prêts.”

Sous son impulsion, le clusterouvre ses portes aux entreprises enconstruction non plus seulementécologique, mais durable. “Outrel’emploi de matériaux et techniquesrespectueux de l’environnement, lesaspects économiques et sociaux sontdésormais aussi pris en compte”,précise Emmanuel Malfeyt. Autreévolution, l’accueil de grandes en­treprises en sus de la majorité dePME qui compose les 145 mem­

bres d’Ecobuild.brussels. Une co­habitation bénéfique pour les unscomme les autres, la plateforme lesincitant à échanger savoir­faire etcompétences, développés à grandeéchelle ou de manière spécialisée.“Cette collaboration leur permetd’accéder à de nouveauxmarchés.”

Soutenu par ses membres qui enapprécient l’intermédiaire, le clus­ter s’est imposé au fil des anscomme un partenaire régional, na­tional et international incontour­nable. Un succès qu’EmmanuelMalfeyt attribue au secteur vers le­quel convergent ses efforts. “Le brioavec lequel les entreprises ont relevéle défi de la nouvelle réglementationPEB 2015 à Bruxelles a placé la capi­tale sur la carte internationale entant que pionnière de la constructiondurable”, conclut­il fièrement.

Frédérique Masquelier

UNE MISSION D’URBANISMED’ÉTUDE POUR LE SITE DE L’OTAN

L’Agence de Développement Territorial (ADT) de la Régionbruxelloise lance un appel à intérêt pour une mission

d’étude portant sur l’actuel site de l’Otan, sur le boulevardLéopold III, sur les communes d’Evere et de Haren.

Pour rappel, les quartiers de l’Alliance transatlantique fontpartie d’un ensemble foncier de 90 ha appartenant à la

Défense Nationale, dont 40 ha sont situés en Régionbruxelloise. Suite au déménagement de l’Otan vers sonnouveau siège, de l’autre côté du boulevard, la Ville deBruxelles et Evere élaborent depuis 2012 un PPAS (Planparticulier d’affectation du sol, dit “Da Vinci”) sur desterrains appartenant à Citydev.brussels et à la Défense

Nationale. De son côté, cette dernière entend élaborer unestratégie de développement de ses propres terrains.

Le marché proposé par l’ADT comprend donc deux missionsdistinctes : une mission d’étude pour identifier et évaluerles potentialités programmatiques et urbaines du site; etune autre de suivi pour veiller à leur bonne transposition

dans le PPAS Da Vinci. Le budget de la mission nedépassera pas 85 000 euros et le marché sera attribué à

l’issue d’une procédure négociée sans publicité.PHOT

ONEW

S

243 000BAISSE DE L’IMMOBILIER DANS LE PATRIMOINE DES MÉNAGES

D’après le dernier “Focus” financier publié par les analystes de la Banque ING, le patrimoineimmobilier du ménage belge moyen s’élevait, fin 2014, à 243 000 euros. Le patrimoine

financier atteignait, lui, 246 400 euros au début de l’année en cours (des études indiquenttoutefois que la plupart des ménages du pays n’en possèdent en moyenne que le dixième,

soit un peu moins de 25 000 euros). A l’échelle de la Belgique, les actifs immobiliers de noscompatriotes pèsent, fin 2014, 1 176 milliards d’euros, contre près de 2 400 milliards pour

le patrimoine total. “On constate qu’avec la faiblesse de la croissance des prix immobiliers(0,8 % en 2014) et la forte contribution des effets de valeurs sur le reste du patrimoine, le

patrimoine financier des Belges a légèrement plus progressé quel’immobilier : la part de ce dernier continue donc de baisser

légèrement”, concluent les auteurs du “Focus”.

L’IMMOBILIER AUSSI FAIT SA RENTRÉE DES CLASSESIl n’y a pas que les têtes blondes qui s’apprêtent à reprendre le chemin dessalles de classe et des auditoires; la cloche sonnera également bientôt pourles professionnels de l’immobilier. La Solvay Business School, qui organise

un Executive Programme en Immobilier (en un an) depuis 2001, etl’Université Saint-Louis, dont l’Executive Master en Immobilier (en deux ans)est dispensé depuis 2010, entrent toutes deux dans les starting-blocks. Ellesne vont, en effet, pas tarder à clore les dernières inscriptions aux cours, qui

peuvent encore s’effectuer jusqu’en septembre, malgré le fait qu’unepremière sélection des dossiers de candidatures soit d’ores et déjà en cours.Solvay est la première à entamer l’année académique nouvelle. Elle a choisi

de marquer le début des festivités en grande pompe en conviant YvanMayeur, bourgmestre de Bruxelles, à s’exprimer sur les politiques

immobilières et de mobilité de sa ville à l’occasion d’une leçon inauguraleprévue le jeudi 24 septembre prochain (dès 18h30, hôtel de ville, Grand-

Place, Bruxelles. Inscriptions avant le 18/9). Saint-Louis lui emboîte le pasdeux mois plus tard, le 19 novembre 2015. Si la date est arrêtée, il n’en estpas encore de même pour le choix de l’orateur et du sujet. A noter que lesamoureux de la langue de Vondel sont eux aussi à l’aube d’une nouvelle

année académique, deux masters en immobilier étant prévus dans les cursusproposés par la KUL (Leuven) et l’UAntwerp (Anvers).

REPO

RTER

S

D.R.

Page 4: Supllb 20150827 imo full

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

4 DOSSIER SEMAINE DU 27 AU 2 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO

Les renseignements urbanistiques tardent, vendeurs et acquéreurs s’en passentPressés par leurs clients,les notaires élaborent des solutionspour pallier les retardsdes communes bruxelloises.Les informations urbanistiques,obligatoires dès la publicitéde la vente, ne sont parfois mêmeplus consultées avant d’acheter.

Dossier Yvan de Smet

UN BUT LOUABLE MAIS UNE MISE EN PLACEdésastreuse. Le message des professionnels del’immobilier est unanime, la modification duCode bruxellois de l’aménagement du terri­toire (CoBAT) qui impose au vendeur d’un bienimmobilier de disposer des informations urba­nistiques le concernant dès l’annonce de samise en vente est une bonne chose. Quoi demieux en effet pour le futur acquéreur qued’avoir toutes les cartes en main pour se déci­der ?

C’est néanmoins sans compter, dans les faits,sur une mise en place chaotique. Là encore, no­taires et agents immobiliers se rejoignent : ca­tastrophique, voire dramatique, il n’y a pas demots assez forts pour qualifier les conséquen­ces de la mesure sur le marché. Depuis son en­trée en vigueur, le 1er août 2014, les communesde la capitale censées délivrer les précieusesdonnées endéans les 30 jours accusent un cer­tain retard. “La plupart des communes bruxelloi­ses ne respectent pas le délai imparti,mais la situa­tion est spécialement délicate à Bruxelles­Ville. Ona enfin récupéré il y a quelques jours des docu­ments dont on avait fait la demande en… janvierdernier”, précise Gaétan Bleeckx, notaire àSaint­Gilles.

C’est le notaire qui s’y colleD’après le CoBAT, les renseignements urba­

nistiques doivent être disponibles dès la publi­cité de la vente. Mais, dans la pratique, ce sontsouvent les notaires, qui interviennent plustard dans la transaction, au moment de la si­gnature du compromis de vente, qui font officede relais auprès des services urbanistiques descommunes. Et ce, soit parce que le particuliervend lui­même sa maison et n’est pas au cou­rant de la démarche, soit parce que l’agent im­mobilier propose de s’en occuper pour décro­cher le mandat de vente… et s’empresse ensuited’en transmettre la charge à un notaire.

“Nous nous occupons nous­mêmes d’obtenir lesrenseignements urbanistiques nécessaires, mais jecomprends ceux qui refilent la patate chaude, sou­ligne Aymeric Francqui, agent immobilier res­ponsable des ventes chez Latour&Petit. C’est untravail à risque : les ventes ne sont pas assurées,donc les heures sont parfois perdues. Sans compterl’accès difficile au cadastre.” Les notaires possè­dent, en effet, un accès direct pour introduireleurs demandes de relevé cadastral. “Dans cer­taines communes, on peut s’enquérir des rensei­gnements urbanistiques sans ce relevé, expliqueGaétan Bleeckx. Sinon, il faut compter jusqu’àtrois semaines pour l’obtenir, auxquelles on ajouteau minimum un mois pour réunir le reste des in­formations.” Là encore, chaque entité commu­nale a son mode d’emploi. “Certaines utilisentun document­type, d’autres ont leur propre ver­

sion. Pour le paiement, c’est aussi au cas par cas,préalablement ou à la réception. Il y a parfois lapossibilité d’introduire des demandes urgentes,mais les prix grimpent jusqu’à 450 euros… pour fi­nalement respecter le délai légal”, dénonce Ay­meric Francqui.

Pas d’attente indéfinieEn pratique, le notaire contacte donc les ser­

vices urbanistiques des communes au momentde la signature du compromis de vente et… at­tend parfois encore leur retour à celle de l’acteauthentique. Que faire lorsque les précieuxrenseignements n’arrivent pas ? “Passé le délaide 30 jours, si la commune n’a pas répondu et queles deux parties sont d’accord, on peut obtempé­rer”, nuance Maître Bleeckx. Et d’ajouter que“la transaction immobilière modifie une exis­tence : on ne peut pas suspendre des vies indéfini­ment”. “Les acheteurs ont des conditions de créditslimitées dans le temps. Ils ne veulent pas payer pluspendant 20 ans à cause d’un retard de la com­mune”, complète son confrère Olivier Dubuis­son, notaire à Ixelles.

Les agents immobiliers ont, quant à eux, unepetite astuce pour éviter un allongement desdélais risquant de mettre la vente en péril. “Onsuggère d’insérer une clause spécifique dans l’actede vente stipulant que la transaction est concluepour autant que les renseignements urbanistiquescorrespondent à la réalité, explique AymericFrancqui. Mais certains notaires ne l’acceptentpas toujours.” En effet, la validité d’une tellecondition suspensive n’est pas avérée. En cas deconflit, les parties n’ont d’autre choix que d’as­sumer d’être passées outre. “Tout recours contrela commune semble illusoire, notamment en rai­son du devoir de conseil des notaires, insiste Oli­vier Dubuisson. Nous attirons toujours l’atten­tion de l’acquéreur sur l’intérêt de se renseignerauprès de la commune. D’autant que seul l’acqué­reur a visité le bien et peut attester de sa confor­mité réelle. Le notaire ne découvre l’appartementou la maison que sur papier.”

Les renseignements urbanistiques ne sontd’ailleurs pas tous de grande valeur. Aucunemention d’infraction n’y figure si la communen’est pas au courant. “Dans 90 % des cas, ces ren­seignements ne sont pas déterminants”, déclareencore le notaire ixellois.

Alors pourquoi avoir changé la législation ?Selon Paul Houtart, “il n’y avait pas de demandedu marché”. Pour le vice­président de l’Institutprofessionnel des agents immobiliers (IPI), “lestransactions litigieuses n’étaient pas plus nom­breuses, ce sont les mœurs qui ont changé. Les ac­quéreurs sont plus exigeants et acceptent moinsl’incertitude qu’avant. La situation actuelle résultede deux niveaux de pouvoirs qui ne discutent pas.La Région bruxelloise a imposé sa décision,mais cesont les communes qui doivent l’appliquer.”

Et ailleurs ?A noter qu’au Nord du pays, le même type de

règlement est de mise, et ne souffre d’aucun dé­lai. Les demandes d’informations urbanistiquessont introduites en ligne et généralement obte­nues dans les deux semaines.

En Wallonie, a contrario, point encore d’obli­gation de renseignements urbanistiques. Lesnotaires font les vérifications nécessaires àtemps pour la signature de l’acte, comme aupa­ravant dans la capitale. Avec ceci que le pro­chain Code du développement territorial(CoDT), l’équivalent wallon du CoBAT, devraitmême permettre de passer outre lorsque lacommune ne respecte pas le délai légal.

Page 5: Supllb 20150827 imo full

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

4 DOSSIER SEMAINE DU 27 AU 2 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO 5DOSSIERPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Les renseignements urbanistiques tardent, vendeurs et acquéreurs s’en passent

REPO

RTER

S/QU

INET

Quels secrets livrentles renseignementsurbanistiques ?Des précisions historiques s’ajoutent aux donnéesfactuelles délivrées par les communes.

Pourquoi des informations, déjàrequises lors de la signature d’unacte authentique depuis de nom­breuses années, créent de tels re­tards au sein des communes ?

De un, le changement de calen­drier prévu par le Code bruxelloisde l’aménagement du territoire(CoBAT), soit la communicationdes renseignements urbanisti­ques dès la publicité de la venteplutôt qu’à la signature de l’acte,provoque parfois plusieurs de­mandes pour un même bien. Cha­que agence mandatée – ou le no­taire avec lequel elle a l’habitudede travailler – introduit donc sonpropre dossier auprès des servicescommunaux.

De deux, outre l’augmentationdes demandes, c’est leur contenuqui gonflent. Si la destination dubien, les conditions de soumis­sion d’un permis de constructionet l’existence de plan d’expropria­tion ou de classement sont desdonnées transmises de longuedate, l’information urbanistiqueinclut désormais l’existence éven­tuelle d’un plan d’alignement. Dequoi déterminer obligatoirement

l’implantation du bâtiment oul’emplacement d’une haie parrapport au domaine public. La lé­gislation en vigueur ajoute tousles renseignements sur les permiset sur les certificats d’urbanisme.Même les refus sont concernés. Letravail de recherche est dès lorsforcément fastidieux, mais l’in­formation sur les autorisationss’en trouve enrichie.

Les différentes affectations etutilisations du bien complètentles indications délivrées par lacommune. L’acquéreur attentifretiendra que cette affectation estpurement indicative si une modi­fication a eu lieu avant que ce nesoit soumis à une réglementation.

Les constats d’infractions urba­nistiques sont également joints audossier. Attention, dans la majo­rité des cas, les infractions n’ontjamais fait l’objet de procès­ver­bal et sont donc inconnues de lacommune. “Les renseignements ur­banistiques ne reflètent pas forcé­ment la réalité. Ils ne sont que la facejuridique d’un bien”, rappelle Gaé­tan Bleeckx, notaire à Saint­Gilles.

YdS

130,57 €EN MOYENNEPour obtenir les renseignementsurbanistiques dans les communesde la capitale, il faut en moyennedébourser quelque 130 euros.Dans la pratique, l’addition variedu simple au quintuple selon quele bien se situe à Saint-Josse-ten-Noode ou à Bruxelles-Ville.

A noter que plusieurs entitésproposent des tarifs d’urgence.Le vendeur pressé en est quittepour 120 euros à Auderghemmais doit débourser 400 euros àForest. Le délai annoncé oscillealors entre cinq et sept jours.Gageons qu’il soit respecté…

Particularité etterbeekoise :la commune propose des petits(69,5 €) et des grands (139,5 €)renseignements urbanistiques,mais les deux types sont toutefoisnécessaires lors de la mise envente d’un bien. (YdS)

Page 6: Supllb 20150827 imo full

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

6 CONJONCTURE SEMAINE DU 27 AU 2 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO

Une brique côtière vieillotte,mais dont la valeur remonteLes notaires publient leur dernierBaromètre côtier. Bilan ? Le nombrede transactions et les prix sont en hausse.

ALORS QUE L’ÉTÉ TOUCHE DOUCEMENT à sa fin, la Fédé­ration royale du notariat belge s’est attardée sur l’horizoncôtier et plus particulièrement sur son parc immobilier, afind’en délivrer les récentes statistiques en matière de transac­tions et de prix de vente.

En ce qui concerne les premières, le bilan est plutôt posi­tif. Les notaires constatent une hausse de 4,8 % de l’activitéimmobilière entre le semestre écoulé et le 1er semestre del’année 2014. Une “performance” qui doit toutefois être re­lativisée. “Par rapport à la moyenne nationale, le littoral a en­registré... 5,7 % de transactions immobilières en moins tout demême, nuancent les auteurs du Baromètre côtier notarial.Cela signifie que la Côte n’a su tirer profit que dans une moin­dre mesure de la forte augmentation des transactions immobi­lières constatée à l’échelle du pays depuis la seconde moitié de2014.” L’une des raisons avancées par les notaires pour ex­pliquer ces résultats en décalage est peut­être le nombreélevé d’appartements plus anciens mis sur le marché ausein des 10 communes côtières au cours de la période ana­lysée. “De nombreux candidats­acquéreurs privilégient lesnouvelles constructions ou les biens récents”, arguent­ils.

Quid des prix ? Après une “assez longue” période de baisse,courant sur les années 2012 et 2013, les tarifs des apparte­ments “reprennent des couleurs” le long de la mer du Nord :+2,9 % pour les biens sis en 1re ligne (en bordure de la digue),à 320 000 euros en moyenne, et +3,6 % pour les lignes sui­vantes, à 264 500 euros. Les biens les plus coûteux se re­trouvent, sans surprise, à Knokke, Heist­aan­zee et Coxyde,où il faut compter respectivement 397 500, 290 000, et255 000 euros pour un appartement. Des valeurs qui attei­gnent des sommets lorsqu’il est question de la digue kno­kkoise : 675 000 euros… en moyenne toujours.

F.Ma.

En bref

AmbitionsLe site VendreDirect.com et sonpendant flamandDirectVerkoop.com, réseauximmobiliers sans commissionlancés fin 2013, annoncent avoirfranchi, en juillet dernier, le capdes 400 particuliers ayant venduun bien en direct donc sansintermédiaire si ce n’est celui dusite. “La moitié des adhérents ontvendu en moins de 15 jours, précisele responsable de la plateforme,pour un délai moyen de vente de 34jours.” Quotidiennement, les deuxsites sont visités par plus de 500candidats-acquéreurs, avec unepointe record de 2 000 visiteurssur une journée. Soit, au total, plusde 250 000 visiteurs. L’entreprisebelge (18 collaborateurs) arécemment levé 1,25 million

d’euros de capitauxsupplémentaires via desinvestisseurs de capital-risque, cequi porte le montant total levé àl’heure actuelle en deux rondes etplusieurs “business angels” à2,10 millions. Jusqu’à présent,VendreDirect a essentiellementinvesti dans la technologie. Placedésormais aux investissementsdans le marketing et lacommunication.

FréquentationAu cours du deuxième trimestrede cette année, un peu plus de20 millions de personnes(20 866 791 très exactement) ontfoulé les allées des 15 plus grandscentres commerciaux du pays (duWijnegem anversois au M2 deMaasmechelen en passant entre

autres par l’Esplanade à LLN, leCity 2 bruxellois, la Médiacitéliégeoise, le Waasland à Sint-Niklaas, le Woluwe à Bruxelles, lesGaleries Saint-Lambert àLiège, etc.). Ce chiffre defréquentation, annoncé par le BLSC(Belgian Luxembourg Council ofShopping Centers) est en recul de0,89 % par rapport au mêmetrimestre de 2014, mais de 2,10 %par rapport à celui de 2013.

AcquisitionsLe portefeuille de Qrf, sociétéimmobilière réglementée (SIR), adépassé, au cours du premiersemestre 2015, les 150 millionsd’euros (+7,9 % par rapport au30 décembre 2014). Notammentgrâce à l’acquisition d’immeublescommerciaux dans les centres-

villes – puisque tel est le cœur decible de la SIR – de Gand, Namur,Anvers et Oudenaarde (4 unités decommerce et 3 unitésrésidentielles). Le tauxd’occupation du portefeuille (129unités sur 39 sites) est de 99,04 %(96,20 % hors garanties locativessur les biens vacants). A noter quele résultat net courant a augmentéau cours de ce premier semestre de17,9 % à 2,52 millions d’euros.

NominationMatexi, groupe de construction-promotion connu notamment pourses développements de quartiers,renforce son conseild’administration avec un 5e

membre externe : Bernard Delvaux,l’administrateur délégué du SonacaGroup.

Page 7: Supllb 20150827 imo full

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

6 CONJONCTURE SEMAINE DU 27 AU 2 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO 7MARCHÉPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Maison|Berchem-Sainte-AgatheLe 19 mai dernier, lors d’une séance de ventepublique unique, le marteau est tombé à215 000 euros pour une maison d’habitationsise rue Egide Winteroy n°56 à Berchem-Sainte-Agathe (Bruxelles). Le bien, construit en 1950 etlibre d’occupation au moment de la vente,comprend deux chambres, un salon, une salle àmanger, une cuisine et une salle de bain,répartis sur un rez-de-chaussée et 2 étages. Letout est assorti d’un jardin. Superficie au sol dubien et du terrain : 97 ca. PEB : catégorie F. CO2 :66 kg/m²/an. Revenu cadastral : 1 222 euros.UVente réalisée par Matthieu Derynck etDanielle Duhen, notaires à Bruxelles(respectivement 1000 et 1082).

215 000 euros

NVN-FEDN

OT

Bureau |BruxellesLe 28 mai dernier, une surface de bureauinscrite dans la Résidence des Académies, auxn°s20-22 de la rue Belliard, à Bruxelles, a trouvéacquéreur à 201 200 euros. Soit une sommeidentique à celle atteinte lors d’une précédenteséance de vente avec faculté de surenchère.Le bureau, d’une superficie de quelque 145 m²,est inscrit au 2e étage de l’immeuble. Il estassorti d’un emplacement de parking au rez-de-chaussée. Le lot était occupé par son ancienpropriétaire au moment de la vente. Superficieau sol de l’immeuble : 4 a 06 ca. PEB : pasd’application. Revenu cadastral : 4 033 euros.UVente réalisée par Gérard Indekeu et DimitriCleenewerck de Crayencour, notaires associésà Bruxelles (1050).

201 200 euros

NVN-FEDN

OT

Immeuble de rapport |BruxellesLe 1er juin dernier, un immeuble de rapport sisrue Lebeau n°s 77-79, à l’angle de la place duGrand Sablon, en plein cœur de Bruxelles, achangé de mains pour… 2,48 millions d’euroslors d’une séance de vente publique unique.Il compte un rez commercial de 44 m² et 184 m²de logements, ventilés en 4 appartements du1er au 4e étage. Tous sont loués (570 à 680 eurosmensuels pour les logements, 5 333 euros pourle rez commercial). A noter que la régularitéurbanistique du nombre de logements n’est pasgarantie. Superficie au sol : 56 ca. PEB noncommuniqué. Revenu cadastral : 2244 euros.UVente réalisée par Robert Langhendries,notaire à Bruxelles (1180).

2,48 millions d’euros

NVN-FEDN

OT

Libre Immo - Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: FrédériqueMasquelier. - 02/211.28.28 - [email protected] Illustrations: Etienne Scholasse.Réalisation: IPM Press Print. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Francis Van deWoestyne. Rédacteurs en chef adjoints:Xavier Ducarme et Gilles Milecan. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique). Publicité: Véronique Le Clercq - +322/211.27.64 - [email protected]

“Lesménagesbelges disposentd’une superficie

supérieure et d’unplus grand choixde biens pour desmensualités de

crédit identiques àcelles payées il y a

deux ans.”JOHN ROMAIN,

DIRECTEURD’IMMOTHEKER

Le conseiller indépendant Immotheker, spécialisé dans les avis sur les crédits d’habitation et laconstitution de capital, publie les résultats d’une analyse de 300 000 simulations de calcul d’emprunthypothécaire effectuées au cours des deux dernières années par les candidats à l’acquisition sur sonsite Internet. Bilan ? En comparant le 1er semestre de 2015 à celui de 2013, il s’avère que le prix d’unbien a gonflé de 10 000 euros en moyenne, passant de 240 000 à 250 000 euros. Soit un bond de+4,2 %, contre +5 % les années précédentes. A l’inverse, les taux d’intérêts (pour un emprunt sur 25

ans) ont, eux, diminué, dégringolant de 3,9 à 2,57 %, en moyenne toujours. Ce qui revient à direqu’avec la charge mensuelle (1 120 euros) d’un ménage moyen, le Belge peut désormais emprunter…33 000 euros de plus sur 25 ans, soit 249 000 euros, contre 216 000 voici deux ans. Conséquence,les acquéreurs ont accès à un panel de biens plus large qu’avant, équivalent à 54 % de l’offre, contre

44 % voici deux ans. Rien d’étonnant, dès lors, à ce que le nombre de demandes de crédit se soitenvolé au cours du 1er semestre de l’année : +8,27 % par rapport à pareille époque en 2013. Cette

demande en masse est aussi le fait de l’arrivée sur le marché acquisitif de ménages aux revenus moinsélevés, qui, attirés par les taux bas, tentent leur chance auprès de leur organisme de crédit. Lequel doit

malheureusement les refouler en raison d’un manque de fonds propres disponibles.

REPO

RTER

S/FA

CETO

FACE

15HÔTELS AUTOROUTIERS EN BELGIQUE

D’après le site Internet néerlandais LangsDeSnelweg.eu, quiréférence les “meilleurs arrêts en bord de route en Europe”,qu’il s’agisse d’hôtels, restaurants, pompes à essence, etc.,

l’offre belge d’hébergements autoroutiers estparticulièrement pauvre. Non pas tant au Sud du pays, la

Wallonie étant relativement bien couverte (10établissements) en la matière, mais au Nord. La Flandre necompte en effet qu’une poignée d’hôtels (5 établissements)le long de ses voies rapides, la plupart bordant la E40 et laE17. Une faiblesse sur laquelle De Vastgoedgids, un réseau

belge de promoteurs et de groupes hôteliers (dont fontpartie, entre autres, Ibis, Accor, Industrie Hôtelière,

Radisson Blu, Hollyday Inn, Bricks&Leisure, etc.) basé àGand, attire l’attention, invoquant le fait que, selon une

enquête réalisée par ses soins, la rentabilité desétablissements hôteliers croît pourtant dans les zones

traversées par plus de 20 000 véhicules par jour. A ce titre,la Belgique représente un marché intéressant, pointe leréseau De Vastgoedgids, de par sa situation centrale en

Europe et donc, sa qualité de pays de transit. Et ce, tant àdestination des touristes que des hommes d’affaires ou des

chauffeurs de poids lourds. Fort de ce constat, ledéveloppeur flamand (Flandre occidentale) spécialisé dansl’immobilier de loisirs Bricks&Leisure annonce la mise enchantier d’un nouvel hôtel Ibis Budget de 80 chambres à

côté de la E40, à Jabbeke (plus de 50 000 véhiculesquotidiens), en périphérie de Bruges et à 15 minutes

d’Ostende. La livraison est prévue pour fin 2017.Les candidats à l’investissement peuvent d’ores et déjà

acquérir une chambre, à partir de 100 095 euros, bénéficesgénérés par la totalité de l’activité de l’hôtel à la clé.

Page 8: Supllb 20150827 imo full

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 9: Supllb 20150827 imo full

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

9ANNONCESPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Page 10: Supllb 20150827 imo full

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

10 ANNONCES SEMAINE DU 27 AU 2 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO

Page 11: Supllb 20150827 imo full

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Page 12: Supllb 20150827 imo full

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

12 ANNONCES SEMAINE DU 27 AU 2 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO

à vendre

MAISONS250.000à500.000€

21-102121902-02

21-111863407-07

21-111863401-01

à vendre

MAISONS>500.000€

21-111857104-04

21-111863105-05

21-111863109-09

21-111858602-02

21-111858601-01

21-111863102-02

21-111857107-07

21-111857108-08

21-111863106-06

21-111864409-09

Page 13: Supllb 20150827 imo full

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

13ANNONCESPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Page 14: Supllb 20150827 imo full

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

14 ANNONCES SEMAINE DU 27 AU 2 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO

21-111863104-04

21-111858607-07

21-111863107-07

21-111863404-04

21-111857105-05

21-111863108-08

21-111863202-02

21-111863103-03

à vendre

MAISONSnonprécisé

21-111857106-06

21-111856704-04

à vendre

APPARTEMENTS<250.000€

21-111709602-02

21-111864406-06

21-111709601-01

21-111864408-08

à vendre

APPARTEMENTS250.000à500.000€

21-102121901-01

21-111857103-03

21-111864407-07

21-111857101-01

21-106137902-02

21-111864402-02

21-111864404-04

21-111858605-05

21-111864401-01

21-111863110-10

21-111864405-05

21-111864410-10

21-111863101-01

à vendre

APPARTEMENTS>500.000€

21-111863406-06

21-111863403-03

21-111858610-10

21-111858609-09

21-111857102-02

21-111858608-08

21-111864403-03

21-111858603-03

21-111858604-04

Page 15: Supllb 20150827 imo full

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

15ANNONCESPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

salle de ventes

BRUXELLES

21-111817801-01

ventes par notaires

BRABANT

21-111806801-01

21-111858606-06

21-111863405-05

à vendre

APPARTEMENTSnonprécisé

21-111856703-03

21-111857901-01

21-111856701-01

21-111856702-02

VIAGER

21-109768901-01

21-102311601-01

21-102311602-02

IMMEUBLESDE RAPPORT

21-111863402-02

21-111857902-02

à louer

APPARTEMENTS

21-111709604-04

21-111709603-03

à louer

LITTORAL

21-110163701-01

21-110008701-01

SENIORIES

21-111863201-01

Page 16: Supllb 20150827 imo full

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.