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REPO

RTER

S/QU

INET

PortraitP.3Ancienne juriste, AnoukRenard dirige l’agence Aryesavec fermeté et dynamisme.

D.R.

Rendez-vous surWWW.LOGIC-IMMO.BE

ConjonctureP.6Ce dimanche 7 juin auralieu la 1re édition de laJournée de la rénovation.

En vueP.2ImmoCaution permet de nepas immobiliser l’argent dela garantie locative.

ZoomPP.8-9

Cette semaine, la communede Lasne sous la loupe.

AnnoncesPP.10-2011 pages pour trouverle bien de votre choix.

CHRISTOP

HEBO

RTELS

Acheter un bien…ET EN LOUERUN AUTREPlus précisément, devenir propriétaire d’un bien pourle louer et rester locataire d’un autre, que l’on ne peuts’offrir. Une démarche originale, mais intéressante.

pp. 4 et 5

Supplément à La Libre Belgique - N°288 - Semaine du 4 au 10 juin 2015

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2 EN VUE SEMAINE DU 4 AU 10 JUIN 2015 LIBRE IMMO

AgendaConférenceADT. La 5e rencontre mensuelle (sur 10) ducycle de Master Classes organisé autour desgrands enjeux pour la capitale par l’Agence dedéveloppement territorial (ADT) de Bruxelleset la Brussels Academy aura lieu le 15 juinprochain. Elle pose la question suivante :“Quelle trame urbaine pour répondre auxbesoins citadins ?” Le pitch ? Depuis LéopoldII, le “Roi urbaniste”, Bruxelles a connu destransformations marquantes : la Jonctionferroviaire Nord-Midi; les aménagementspour l’Expo 58, qui ont fait la part belle à lavoiture et à une ville fonctionnaliste; lerenversement de tendance, avec un soucimarqué pour la qualité de vie en ville et seshabitants, etc. Mais il reste du chemin àparcourir pour adapter la trame urbanistiquede la ville aux besoins urbains actuels etfuturs. Un point sur lequel se penchera GéryLeloutre, chercheur à l’Université libre deBruxelles. La conférence, ouverte au grandpublic, sera suivie, le mardi 16 juin, d’unséminaire de travail sur la question, àdestinations des seuls professionnels.ULundi 15 juin, de 18 à 20h, au BIP (salleZinneke), 2­4 rue Royale à 1000 Bruxelles.Accès gratuit. Pas d’inscription nécessaire.

La sécurité et la garantielocatives en primeLA SOCIÉTÉ LUXEMBOURGEOISE de cour­tage en assurance EuroCaution, créée et ad­ministrée par Alessandro Rizzo, entend déve­lopper, chez nous, la commercialisation d’unproduit d’assurance­caution de garantie loca­tive baptisé ImmoCaution. Lancé l’année pas­sée conjointement sur les sols belge et luxem­bourgeois, celui­ci est né d’un partenariat en­tre EuroCaution et le groupeAtradius, via unede ses divisions, Atradius Instalment CreditProtection (ICP). Ce faisant, la société d’Ales­sandroRizzo bénéficie de l’expérience de l’as­sureur­crédit dans la couverture et la gestionde risques d’impayés à moyen et long terme,longuede plus de 60 ans. Soit unproduit qui aconvaincu les professionnels de l’immobilier,puisque le Syndicat national des propriétaireset des copropriétaires (SNPC) et Federia, lenouveau représentant des courtiers et syn­dics, le recommandent à leursmembres.

À qui s’adresse le produit ImmoCaution ?Àdes locataires ou futurs locataires désireuxdene pas immobiliser, à titre de garantie locative,l’équivalent de deux à trois mois de loyer viaun dépôt bancaire ou des bons d’assurance. Ensouscrivant à l’assurance­caution de garantielocative ImmoCaution (avant ou en cours debail, récupération de la garantie à la clé), il leursuffit de s’acquitter d’uneprime annuelle équi­valant à 5 % dumontant de la garantie due. Leséventuelles dettes qu’ils pourraient contracterdurant toute la durée de leur contrat de bail telqueprévupar la loi – undéfaut depaiement duloyer, des dégradations occasionnées au bienloué… – seront couvertes par notre partenaireAtradius. En lamatière, notre philosophie est la

suivante : nous couvrons tous les risques, saufceux qui sont exclus et listés comme tels dansnotre contrat.

Quid des propriétaires-bailleurs ?Ils sont eux aussi bénéficiaires, indirectement.Et ce, parce qu’Atradius se porte garant des lo­cataires et pare de facto à tous les manque­ments partiels ou totaux de leurs obligationstelles que stipulées dans le contrat de bail. Maisaussi, et surtout, parce que notre partenaireprocède, en amont, à une analyse du profil derisque de nos clients. Il faut savoir qu’Atradiusoffre par ailleurs une panoplie de produits,parmi lesquels le crédit à la consommation, lalocation­financement, le leasing opérationnel,etc. Cette multiplicité de crédits différrents luipermet d’évaluer, quand ils sont contractés parun de nos clients, sa capacité de rembourse­ment et son comportement de paiement. Dèslors, disposer d’une assurance­caution Immo­Caution, c’est, pour un locataire, envoyer unmessage de confiance et de sécurité au bailleur.Quand on sait que la bête noire des propriétai­res de biens locatifs est la solvabilité des loca­taires – l’explosion de la fraude aux fiches desalaire est d’ailleurs éloquente en la matière –,on enmesure toute l’importance.

En pratique, comment souscrire à ImmoCaution ?Il suffit d’en faire la demande en ligne, via lesite Internet d’un de nos intermédiaires(agents immobiliers, SNPC, Federia…) ou le nô­tre : www.immocaution.eu. C’est chose faite en24h.

Frédérique Masquelier

D.R.

ALESSANDRO RIZZOCEO de la société luxembourgeoise EuroCaution.

Interview express

8%LA CONSTRUCTION BOIS GAGNE DU TERRAINCes 10 dernières années, la construction bois a connu uneexpansion importante, jusqu’à concerner non moins de 8 % despermis de bâtir pour des logements neufs. Par ailleurs, la partdes rénovations et extensions en bois s’accroît également. LaConfédération Construction, qui rend compte de ce chiffre dansun communiqué, avance les raisons suivantes à son succès : sapréfabrication en atelier et les rapidités d’assemblage, son faiblepoids, qui sied aux sols à plus faibles portances, son adéquationaux nouvelles tendances architecturales, la performance del’isolation thermique qui la caractérise et le caractèrerenouvelable et local du bois. Autant d’atouts qui ont poussé laConfédération à lui dédier, fin 2014, une plateforme spécifique.

38DE SIR EN SIRLa société immobilièreréglementée (SIR) Home Investa acquis 38 appartements avecparkings et caves dansl’immeuble Livingstone I, situéau n°6 de l’Avenue Livingstone,à Bruxelles, au cœur du quartiereuropéen. Soit des logementsfruits d’une reconversion d’unancien immeuble de bureauxmenée par Cofinimmo. Ou quandune SIR achète à une autre SIR…

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2 EN VUE SEMAINE DU 4 AU 10 JUIN 2015 LIBRE IMMO 3EN VUEPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Une ascension maîtriséeForte d’une expérience atypique dans le domaine juridique, Anouk Renards’est reconvertie dans l’immobilier. Pari gagnant puisque son agence, Aryes,créée en 2013, est devenue une référence dans le Brabant wallon.

“J’AI HÉSITÉ ENTRE LE VIN et l’im­mobilier, confie, tout sourire,Anouk Renard, interrogée sur sonparcours professionnel. J’ai fini parchoisir le second domaine, qui mesemblait plus stable.”Si la question s’est posée, c’est

parce que, initialement, la cour­tière a entamé sa carrière en tantque juriste. Diplômée en droit àl’UCL, elle travaille tout d’abord àWashingtonDC pendant un an. Deretour de la capitale américaine,elle opte ensuite pour un emploidans l’audit bancaire, auprès deKPMG. Elle y restera trois ans. Cesont les portes de la Commissioneuropéenne qui s’ouvrent alors àelle. Installée au service juridique,elle gère la codification de l’acquis

communautaire; ce qui restera“une expérience internationale enri­chissante”.Son CDD à la Commission euro­

péenne se termine fin2006.AnoukRenard doit alors se réorienter etchoisit l’immobilier “par passion,même si c’est un domaine très com­patible avec le juridique, qui consti­tue un outil clé dans un monde deplus en plus régulé”. Elle débutechez un grand nom de l’immobi­lier àNamur en2007, avant d’avoirl’opportunité d’ouvrir et de gérer,quatre années durant, une desagences du groupe àWavre.En2013, ayant décidéde voler de

ses propres ailes, elle crée sa propreagence, Aryes. “Je ressentais le mo­teur entrepreneurial et une envie deme différencier. J’ai regardé ce quiexistait déjà puis j’ai décidé de créerune agence de proximité, avec la vo­

lonté qu’elle reste unique, sans suc­cursale, et soit dotée d’une puissancede rayonnement.” Son entreprise,basée àWavre, emploie 16 person­nes au sein d’unmême bâtiment.Toutes ces démarches entraînent

des responsabilités qui ont un coûtpour Anouk Renard, celui d’uneorganisation méticuleuse. “Profes­sionnellement, la gestion de la boîteprend 20 % de mon temps. Le reste, jele passe sur le terrain parce que jesouhaite montrer le bon exemple àmes employés et collaborateurs, in­siste la gérante, mère de trois en­fants. Sur le plan familial aussi toutest extrêmement coordonné, avecl’aide de mon mari, juriste de forma­tion. Je parviens même à continuer lesport, trois fois par semaine.”En deux ans, Aryes – qui fait éty­

mologiquement référence à une“machine de guerre” – s’est forgé un

nom sur le marché brabançon­wallon en mettant l’accent sur lecourtage de biens neufs, le déve­loppement de projets et la gestionlocative. “Les gens pensent souventque nous existons depuis 10 ans; c’estça la force de frappe du bouche­à­oreille”, se réjouit Anouk Renard.La courtière doit aussi sa réussite

à ses collaborateurs, triés sur le vo­let. “Je cherche des profils bien spéci­fiques de personnes capables de maî­triser la technicité du métier danstous ses aspects, juridique entreautres, explique­t­elle. Aryes va en­core s’agrandir. Mais malgré cettecroissance, l’agence gardera toujoursson caractère familial et son siègeunique, c’est ce qui fait sa force.” Cequi ne l’empêchepasd’étendre soninfluence, visant, après le Brabantwallon, Namur et Bruxelles.

Thibault Balthazar

APPEL À CANDIDATURES POUR LE SITE CITROËN À BRUXELLESVoici deux mois, la Région bruxelloise annonçait avoir acquis les bâtiments deCitroën, place de l’Yser à Bruxelles. Et ce, avec l’objectif de donner au site un

rayonnement d’ampleur suprarégionale, en y installant notamment un musée d’artmoderne et contemporain. Outre cette piste, d’autres usages sont possibles et doivent

être examinés de la manière la plus large possible, dans le cadre d’une étudespécifique. Celle-ci devra identifier différents scénarios de réaffectation et les évaluer

d’un point de vue technique, économique, opérationnel et environnemental. Lemaître d’ouvrage, la Société d’acquisition foncière (SAF), est à la recherche d’une

équipe multidisciplinaire pour cette mission et publie un appel à candidatures en cesens, indique, dans sa

newsletter, leBouwmeester de la

Région de Bruxelles-Capitale. Celui-ci

accompagne le processuset assistera au comitéd’avis pour la sélectionet l’attribution. A noterque la date limite de

réception des demandesde participation est le

29 juin prochain.

ADT-AT

O/D.R.

75 000SUCCÈS POUR LA JOURNÉE CHANTIERS OUVERTS

Plus de 75 000 personnes ont participé, dimanche dernier, à la 9e édition de laJournée chantiers ouverts, organisée par la Confédération Construction. C’est plus que

l’année dernière, où les curieux étaient environ 72 000. La version 2015 de cesportes ouvertes du bâtiment était axée sur l’aspect high-tech de la construction. Un

thème porteur, l’intérêt du Belge pour les habitations modernes, économiques et peuénergivores restant entier malgré la mauvaise santé de la construction de logementspar des particuliers. Parmi les 170 chantiers ouverts au public, certains ont éveillé un

intérêt particulier : dans la capitale, le chantier de la rénovation de la piscine deMolenbeek, ou encore, en Wallonie, la transformation de

conteneurs maritimes en logements à Visé et lacaserne des pompiers de Charleroi. (Belga)

“En Espagne, la période des affaires en or sembletout doucement révolue.”

PAR RAPPORT À 2013, LES PRIX ONT AUGMENTÉ DE 25%Le courtier Azull, grand acteur belge de l’immobilier espagnol, a analysé les tarifs

pratiqués sur ce marché. Et de constater que “c’est presque la fin des bonnes affaires,notamment sur les Costa espagnoles qui ont la cote”. Les prix demeurent bas par

rapport à ceux qui sont pratiqués en Belgique, mais sont néanmoins à la hausse. En2012, comme en 2011 d’ailleurs, les Belges dépensaient en moyenne 170 000 eurospour une villégiature en Espagne. En 2013, ce montant a grimpé à 190 000 euros enmoyenne. Mais en 2014, il est passé à 240 000 euros (+26 %). Et ce, bien que dans

leurs rêves les plus secrets, les amateurs se donnent toujours un budget de…180 000 euros. “Une fois que les projets prennent forme, indique Azull, force est de

constater que celui-ci ne suffit pas. Jusqu’à présent, cela ne semble pas poser deproblème aux Belges.” Bien entendu, avec un budget de 240 000 euros, tout n’est pas

permis : “Un bien plus spacieux et moderne à un jet de pierre des plages de régionsmoins connues comme la Costa Calida, mais seulement une habitation existante ou un

appartement compact à quelques kilomètres des plages de la Costa Del Sol ou de laCosta Blanca.” L’intérêt des Belges ne faiblit toutefois pas : en 2014, nos compatriotesont acquis 747 secondes résidences en Espagne, mais… 815 rien qu’au 1er trimestre de

l’année 2015 ! Ils sont devancés par les seuls Britanniques, Français et Allemands.

REPO

RTER

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ESIGNPICS

D.R.

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4 DOSSIER SEMAINE DU 4 AU 10 JUIN 2015 LIBRE IMMO

Pourquoi le Belge devrait-il abs olument vivre dans ses murs ?Acheter un bien pour le louer à untiers, tout en restant locataire de sarésidence principale : un bon calcul.

Analyse Frédérique Masquelier

VOUS ÊTES JEUNE ET VOUS TRAVAILLEZ depuisquelques années. Vous louez un logement dans unquartier qui vous plaît, non loin de votre lieu detravail, proche des commerces, riche en vie noc­turne et en sorties culturelles ou autres. Bref, l’en­droit rêvé,mais… impayable. Faut­il vous résoudreà être simple locataire en attendant des joursmeilleurs ? Pas nécessairement. Car, comme votreentourage et tous les observateurs dumarché im­mobilier belge s’accordent à le dire : il est tempsdemettre le pied à l’étrier de la propriété. Un pas im­portant à franchir, d’autant plus qu’il s’effectueraa priori loin de votre quartier de prédilection…voire carrément dans d’autres villes et communesque la vôtre. La solution ? Investir dans un bienimmobilier choisi non pas pour sa situation, maispour son prix d’acquisition alléchant et son bonrendement; le louer à un tiers; et… continuer àlouer un bien dans un environnement que vousne désirez pas quitter pour le moment. Soit unscénario qui n’est pas dénué de bon sens, à condi­tion, toutefois, qu’il soit bien réfléchi et fondé surun budgetminutieusement calculé.“La Libre Immo” s’est prêtée à l’exercice, en in­

terrogeant trois experts sur la question : RenaudGrégoire, notaire à Wanze et chargé de la cellulecommunication de la Fédération royale du nota­riat belge (FRNB)pour la provincedeLiège,OlivierHamal, président du Syndicat national des pro­priétaires et copropriétaires (SNPC), et Pascal Las­serre, administrateur délégué d’Excel&Co et pré­sident de l’Association professionnelle des cour­tiers de crédit (APCC).

Voici leurs recommandations.

1 Acheter, oui, mais pas nécessairement pourvivredans sonbien. “Le fait de vouloir être pro­

priétaire de sa propre habitation est un état d’esprittrès bourgeois et belgo­belge, argue Renaud Gré­goire. À tel point que les candidats­acquéreurs onttendance, pour s’assurer un confort de vie maximum,à viser des biens au­dessus de leurs moyens, en se ser­rant la ceinture à l’extrême.” L’investissement im­mobilier pur et dur est aux antipodes de cet atta­chement presque viscéral du Belge à la – sa – bri­que. “Tous ne sont pas capables de faire la part deschoses, poursuit le notaire. On en voit, mais ils sontencore rares.”

2 Prendre en considération les avantages dela location. Outre le fait de pouvoir résider

dans des quartiers où la propriété est hors de por­tée du portefeuille d’un jeune candidat­acqué­reur, louer son lieu de vie est synonyme de… mo­bilité. Une qualité essentielle sur le marché del’emploi, et plus encore à l’aube d’une carrièreprofessionnelle. “Pourquoi s’enraciner quelque part,alors que l’on sera peut­être amené à changer de jobdans un futur proche ?, s’interroge Renaud Gré­goire. Multiplier les kilomètres pour aller travaillerest éreintant et cher, tout comme revendre un bienpeu de temps après l’avoir acheté est rarement uneopération profitable. Mieux vaut ne pas avoir d’atta­ches, du moins dans un premier temps.” Et OlivierHamal de surenchérir : “C’est encore plus vrai dansun contexte européen, où les opportunités d’emploitraversent les frontières.” Sans oublier que lamobi­lité est aussi un atout dans sa vie personnelle, augré des rencontres ou des heureux événements…

3 Choisir le bon bien, à un bon prix.Deux pa­ramètres sont à prendre en compte : le revenu

locatif et la plus­value à la revente. En ce qui con­cerne le premier, le montant moyen des loyers sesitue à peu près dans le même ratio où que l’on

soit en Belgique – Liège, Namur, Mons, Charleroi…–, tout en étant plus élevé à Bruxelles. Les prixd’achat des biens, eux, varient du simple au dou­ble entre les grandes villeswallonnes et la capitale.De quoi s’assurer un excellent rendement si l’onchoisit de placer son argent dans la brique provin­ciale. À l’inverse, en matière de plus­value à la re­vente, c’est à Bruxelles que le retour sur investis­sement est le meilleur, les prix y grimpant (beau­coup) plus rapidement qu’ailleurs. Ce qui ne veutpas dire qu’il n’est pas possible de réaliser unebelle opération dans les grandes villes wallonnes,voire dans certains quartiers bruxellois plus diffi­ciles. Dénicher les quartiers et communes bonmarché mais porteurs est un art que tout bon in­vestisseur doit apprendre àmaîtriser.

4 Présenter un bon dossier à son organismecréditeur. S’il n’est déjà pas évident pour un

jeunede contracter un crédit pour acheter unbienen vue d’y résider, que dire d’un bien dont lacharge d’emprunt mensuelle s’ajoutera à celled’un loyer ? “Les préteurs traditionnels préfèrent lescandidats qui achètent leur résidence principale. Cesont des crédits pour lesquels ils vont essayer d’être lesplus concurrentiels possible, en faisant des effortspour capter puis fidéliser leurs clients, reconnaît Pas­cal Lasserre.Toutefois, les biens d’investissement sontdes produits qui fonctionnent aussi. Deux aspects re­tiennent l’attention des organismes de crédits : le rap­port charges­revenu, et celui du montant de l’em­prunt et du prix du bien.” Le courtier en créditspointe également la situation locative du bienconvoité. “Un bien déjà loué est un gage de sécuritéfinancière pour les banques. En effet, entre le momentoù l’on achète le bien et celui où on le met en location,il faut se préparer à une période intermédiaire de 3 à6 mois. Soit le temps de faire quelques travaux, maisaussi et surtout de trouver un locataire. Pendant cettepériode, le bailleur ne peut pas compter sur des reve­nus locatifs, et donc, sur une aide pour le rembourse­ment de son emprunt.” Pascal Lasserre conseille

3 Questions à

1Existe­t­il des avantages fiscaux pour un primo acquérant quimettrait son bien en location ?

Si vous souhaitez acquérir un bien que vous n’occuperez pas personnelle­ment, vous disposerez de la possibilité de déduire vos intérêts hypothécai­res (sous la forme d’une réduction d’intérêt à concurrence des revenusimmobiliers imposables) de sorte que la détention de ce bien ne devraitpas (ou peu) impacter votre imposition en personnes physiques pendantles premières années de remboursement de l’emprunt. Cette situationchangera au fur et à mesure que le paiement des intérêts diminuera auprofit du remboursement du capital. Car, lorsque l’on rembourse un prêt,la quote­part de la mensualité est principalement composée d’intérêt etminoritairement de capital en début de cycle, et l’inverse en fin de cycle.

2Qu’en est­il dans le cas d’une habitation propre et unique ?Si vous occupez personnellement le bien et que c’est votre unique

habitation, vous disposerez alors d’une réduction d’impôt communément

appelée “bonus logement”. Votre habitation propre peut également béné­ficier de la réduction pour intérêt ordinaire et la réduction pour intérêtcomplémentaire. Concrètement, cela signifie que, d’une part, les différen­tes Régions (puisqu’il s’agit maintenant d’une compétence régionale)vous aident à l’acquisition en réduisant votre impôt, et que, d’autre part,cette acquisition n’est pas taxée à l’impôt des personnes physiques (vousne devez pas la déclarer). A Bruxelles, le taux de réduction de l’impôt estégal à 45 %, plafonné à unmontant de 2 290 euros. EnWallonie, il estégal à 40 %, plafonné aumêmemontant de 2 290 euros. En Flandre, letaux est aussi de 40 %, mais le montant maximal de la réduction d’impôtest plus bas : 1 520 euros. A noter que dans les trois Régions du pays, cesmontants peuvent être majorés de 760 euros durant les dix premièrespériodes imposables et 80 euros lorsque le contribuable a trois ou plus detrois enfants à charge au 1er janvier de l’année qui suit celle de la passa­tion de l’acte authentique d’emprunt.

3Sachant cela, quel est votre conseil ?Mon conseil est simple. Il ne suffit pas de disposer d’un avantage fiscal

pour transformer une opération patrimoniale en une opération pratica­ble en toutes circonstances. Si un jeune souhaite investir et développerson patrimoine, il a raison, mais il ne doit pas oublier qu’il devra financerl’opération tout au long de l’emprunt. Donc, s’il y a un décalage entre lesrevenus nets des loyers et le financement lui­même alourdi ou allégé parla fiscalité, il devra combler cette différence. Mais c’est un inconvénientlargement compensé par l’avantage patrimonial qu’il produit. Pourautant que ce jeune puisse exposer ses revenus à ce déficit, alors il peut yaller. Pour faire bref : faites le calcul, et ne décidez pas sur des principes !

EMMANUEL DEGRÈVEFiscaliste, fondateur du cabinet Deg&Partners.D.

R.

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4 DOSSIER SEMAINE DU 4 AU 10 JUIN 2015 LIBRE IMMO 5DOSSIERPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Pourquoi le Belge devrait-il abs olument vivre dans ses murs ?donc aux candidats­acquéreurs de prévoir en ré­serve une somme correspondant à 6 mois deremboursement de l’emprunt afin de parer àtoute éventualité. De même, mieux vaut avoir dequoi pourvoir aux petites réparations et autrestravaux inhérents à la vie d’un bien : dégâts deseaux, remplacement de la chaudière, réfection dela toiture ou de l’ascenseur dans le cas d’un ap­partement acquis en copropriété… Tandis que, demanière générale, le courtier en crédits recom­mande le choix d’un bien dont le rendement lo­catif et la charge d’emprunt s’équilibrent, afin deréaliser un investissement quasi autofinancé.

5 Envisager tous les types de biens. Il existeune multiplicité de types de biens propices à

l’investissement, qui sont autant de produits dif­férents en termes de rendement comme de con­traintes. L’appartement (1 et 2­chambres) en estun, la petite maison mitoyenne de ville égale­ment, mais le kot étudiant et le garage font aussipartie des plans intéressants pour son épargne. Ànoter que dans le dernier cas, l’investissement estplutôt tranquille car il ne génère (presque) aucunfrais et se caractérise par une charge de gestiontrès légère.

JEAN

LUCFLÉM

AL

Acheter jeuneEt de préférence… célibataire.

Les trois experts interrogés sont unanimes :il faut passer le cap de la propriété le plus tôtpossible. “On ne sait pas de quoi demain serafait, met en garde Olivier Hamal (SNPC). Ilest important d’assurer ses arrières.” Et le no­taire Renaud Grégoire d’ajouter que, “si l’ontraîne trop, il est impossible – à tout le moins,beaucoup plus difficile – de faire son entrée surle marché immobilier”. Un avis que partagePascal Lasserre (APCC), qui précise que “lepremier achat sert souvent de marchepiedpour accéder à un second achat, de taille et fac­ture plus importantes, et donc, plus onéreux”.Leur empressement est tel qu’ils précisent

qu’il ne faut pas attendre d’être… deux pourse lancer. Car c’est souvent ce qui retient unjeune de céder aux sirènes de la propriété.Et à juste titre, un double salaire étant gagede remboursement plus aisé d’un emprunt,comme de filet de sécurité plus large en casde pépin. “Pourtant, les meilleures affairessont souvent l’apanage des célibataires, souritRenaud Grégoire. Quand on est deux, les exi­gences sont doubles et l’influence sociale estplus forte. On achète en écoutant son cœur, passa tête. Une personne seule est dans une autreoptique; surtout si elle se décide tôt, en com­mençant à travailler. Au sortir des études, sesannées de colocation étudiante et de vie plusfrugale n’étant pas loin, elle a moins d’attenteset est prête à plus de concessions.” Or, en affai­res, mieux vaut garder la tête froide et viserla seule rentabilité de son investissement…Conclusion ? Les indicateurs (taux d’inté­

rêts hypothécaires, offre, prix…) sont dans levert, boom démographique et pic du nom­bre de ménages monoparentaux et de per­sonnes isolées à la clé : jeunes, lancez­vous !

Reine du rendement immobilier, la ville deCharleroi cumule des prix d’acquisition plusqu’attractifs avec un niveau de loyersintéressant. Rien d’étonnant, dès lors, à cequ’elle soit la cible de nombreuxinvestissements ces dernières années.

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6 CONJONCTURE SEMAINE DU 4 AU 10 JUIN 2015 LIBRE IMMO

Après la construction,la rénovation s’ouvre au publicLa 1re édition de la Journée dela rénovation a lieu ce dimanche,visites de 60 projets et rencontresavec les architectes à la clé.

CE DIMANCHE 7 JUIN, DE 10 H À 18 H, à l’occa­sionde la 1re éditionde la Journéede la rénovation,des architectes ouvrent les portes de plus de 60projets de rénovation en Wallonie et à Bruxelles.L’occasion, pour ceux qui envisagent de se lancerdans pareils travaux, d’avoir une idée du marchéet la connaissance des techniques actuelles. Àl’initiative de cet événement, le rédacteur en chefdu magazine “Je vais construire et rénover”, ÉricCloes, rappelle que “s’il est une chose qui ne par­donne pas en rénovation, c’est bien l’improvisation”.Il encourage dès lors le public à prendre conseilsauprès de professionnels.Parmi ceux­ci, l’architecte Nathalie Strapart, de

l’Atelier des 2Maisons, fera visiter un projet de ré­novation, extension et rehausse d’unemaisonmi­toyenne à Woluwe­Saint­Lambert. Sa particula­rité ? Le puits de lumière qui baigne les trois étagesdu triplex de 4 chambres. “L’immeuble comptant20 m de profondeur, le défi majeur était de faire péné­trer la lumière au centre des logements, détaille l’ar­chitecte. La façade arrière largement vitrée sur laterrasse et la verrière guident profondément la lu­mière naturelle à l’intérieur du séjour. Le parti pris aété de situer le séjour sous les combles. Un plancher vi­tré diffuse de la lumière naturelle à l’étage inférieur,au niveau des chambres.” Elle se réjouit de donnerplus de renseignements aux visiteurs qui vien­dront découvrir son projet. “En tant qu’architecte,on n’a pas souvent l’opportunité de présenter son tra­vail. Or, j’ai déjà participé au Week­end Maisons&Ar­chitectes, pendant lequel les architectes présententautant des constructions neuves que des rénovations,et le contact avec le public avait été très enrichissant.”Sans compter que pareille journée thématique est

aussi l’occasion d’échanger quelques cartes de vi­site. “Si les rencontres débouchent sur du concret,nous en sommes ravis”, confirme Guillaume An­ciaux, responsable de l’organisation de la Journéede la rénovation.

Sur inscription préalableA noter que le public doit veiller à s’inscrire sur

Internet pour participer à l’événement. “Nousavons créé une plateforme en ligne pour que les genspuissent découvrir un panel de projets qui pourraientles intéresser en fonction de certains critères : entreautres, l’installation d’une chaudière, un toit vert, unchauffage aux pellets, de panneaux solaires… Ils peu­vent visiter plusieurs biens pour se faire une idée de cequ’ils veulent”, explique Guillaume Anciaux.La plateforme web répertorie 19 biens à Bruxel­

les et 42 enWallonie. Il s’agit de biens rénovés de­

puis moins de 5 ans, autant des studios, que desappartements, des maisons, des anciennes fermeset écoles. Parfois, certains architectes demandentà n’avoir qu’un nombre limité de visiteurs, ou res­treignent les horaires. “En fait chacun fait un peucomme il veut, explique Guillaume Anciaux. Lesuns vont laisser les gens déambuler à leur guise,d’autres vont faire des visites guidées ou encore orga­niser un parcours fléché et détaillé.”En plus de la journée du 7 juin, deux séances

d’information sur les primes à la rénovation sontprévues, à Bruxelles et en Wallonie. Ces allocu­tions sont suivies, à chaque fois, d’une interven­tion de l’Ordre des architectes pour expliquer letravail de leursmembres.

Baptiste Erpicum

Uwww.journeedelarenovation.be

ÀWoluwe-Saint-Lambert, un immeublea été divisé en un appartement d’unechambre et un triplex de quatre chambres.Un projet mené par le bureau d’architecturede l’Atelier des 2 Maisons, qui fera visiterles lieux au public ce dimanche.

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NS

En bref

Première pierreGreenwal. La 1re pierre symboliquedu futur centre de formation pour laconstruction durable “Greenwal” aété posée vendredi dernier au parcscientifique Créalys, aux Isnes, prèsde Gembloux. Greenwal, qui associe“bâtiment vert” (green) et Wallonie,est un exemple de développementdurable, ce qui lui a d’ailleurspermis de s’illustrer lors duconcours “Bâtiment exemplaireWallonie”. Le complexe est uneinitiative de l’IFAPME, qui le financeen partie avec l’aide du Fonds deformation professionnelle de laconstruction (FFC) et des fondseuropéens FEDER, pour un totald’environ 10 millions d’euros. Il sera

destiné à la formation desprofessionnels de la construction, enmettant l’accent sur l’information, lasensibilisation et la formation auxinnovations technologiques, et auxinteractions entre les corps demétier de la construction sur desthématiques ciblées (ventilation,éclairage, acoustique, énergiesrenouvelables, etc.). Le bâtiment,d’environ 4 500m², est désormaisen phase de gros œuvre et seraterminé fin 2015. (Belga)

HausseFebelfin. Le nombre de créditshypothécaires octroyés a augmentéde 59,6 % au mois d’avril parrapport à avril 2014. Le montant

correspondant a lui aussi fortementaugmenté (+58,4 %), indiqueFebelfin, citant des chiffres del’Union professionnelle du crédit. Leniveau des demandes de crédit enavril dernier a encore été largementsupérieur au niveau d’avril de l’anpassé, tant en nombre (+48%),qu’en montant (+44,3 %). Commeles mois précédents, ces chiffressont toujours fortement influencéspar les refinancements. Uneévolution importante est à noter :une nette hausse des crédits derénovation octroyés (+52 %) et pourl’achat avec rénovation (+33 %), quipeut s’expliquer par la modificationde la TVA à dater du 1er janvier 2016.A partir de cette date, seules lesmaisons datant de 10 ans ou plus

pourront bénéficier d’unabaissement de la TVA à 6%, larègle valant aujourd’hui pour lesmaisons de 5 ans ou plus. (Belga)

ConsommationCiment. Avec une consommation deciment de 6 123 118 tonnes en 2014,le secteur a renoué avec une légèrecroissance d’1,4 %, indiqueFebelcem, la Fédération del’industrie cimentière belge. Et ce,alors qu’il connaît, depuis 2008, età l’échelle européenne, une baissemoyenne de 37,5 %. La Belgique faitdonc de la résistance, affichant unestabilité déroutante en raison,notamment, d’investissementsimportants dans l’industrie. (Belga)

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6 CONJONCTURE SEMAINE DU 4 AU 10 JUIN 2015 LIBRE IMMO 7MARCHÉPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Maison | JetteLe 31 mars dernier, une maison sise avenue deLevis Mirepoix n°10 à Jette (Bruxelles) a changéde mains pour 249 100 euros. C’est plus de30 000 euros de plus que la somme atteinte lorsd’une précédente séance de vente avec facultéde surenchère : 216 200 euros. Le bien,construit en 1932, compte quatre chambres,distribuées sur deux étages. Il est assorti d’unecour et d’un jardin, et est équipé de caves. Iln’est pas classé et ne se situe pas dans unpérimètre de droit de préemption, précisel’annonce notariale. Superficie au sol du bien etde son terrain : 1 a 38 ca. PEB : E. CO2 :50 kg/m²/an. Revenu cadastral : 1 442 euros.UVente réalisée par les notaires associésV. Bonehill et L. Wets, et le notaire P.­E. Notéris.

249 100 euros

NVN-FEDN

OT

Penthouse | JetteLe 31 mars dernier, un appartement de typepenthouse, inscrit au dernier (5e) étage d’unimmeuble à appartements bordant l’avenue JeanPalfijn (n°98), à Jette (Bruxelles), a été adjugé à220 000 euros lors d’une séance de ventepublique unique. Le bien, à rénover (électriciténon conforme), compte deux chambres et deuxsalles de bain. Il est assorti de deux terrasses,avant et arrière, et équipé de caves et d’ungarage privatif en sous-sol. L’immeuble possèdeun ascenseur. Les charges de copropriétés’élèvent à 850 euros/mois. Superficie noncommuniquée dans l’annonce. PEB : G. CO2 :164 kg/m²/an. Revenu cadastral : 1 923 euros.UVente réalisée par Jean­François Poelman,notaire à Bruxelles (1030).

220 000 euros

NVN-FEDN

OT

Maison |VilvoordeLe 31 mars dernier, le marteau est tombé à255 000 euros pour une maison situéeMercatorstraat n°5 à Vilvoorde, en province deBrabant flamand. C’est plus que la sommeobtenue lors d’une précédente séance de venteavec faculté de surenchère : 214 200 euros. Lebien se compose d’un garage, une buanderie,une pièce et un W.-C. au rez-de-chaussée, unsalon avec feu ouvert et une cuisine au 1er étage;trois chambres, une salle de bain et une cuisineau 2e étage; et une chambre sous les toits. Letout est assorti d’un jardin et d’un emplacementde parking en façade. Superficie au sol : 240 m²(170 m² habitables). PEB : 243 kg/m²/an.UVente réalisée par Bernard van der Beek,notaire à Bruxelles (1030).

255 000 euros

NVN-FEDN

OT

Libre Immo - Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: FrédériqueMasquelier. - 02/211.28.28 - frederique.masquelier@lalibre.be Illustrations: Etienne Scholasse.Réalisation: IPM Press Print. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Francis Van deWoestyne. Rédacteurs en chef adjoints:Xavier Ducarme et Gilles Milecan. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique). Publicité: Véronique Le Clercq - +322/211.27.64 - vero.leclercq@ipmimmo.be

EMPEREURArchitectesassoc. – Bruxelles

Là où, hier, se tenait, au n°34du boulevard de l’Empereur, enplein cœur de la capitale, unbanal immeuble de bureaux desannées 70, se dresse,aujourd’hui, un édificecontemporain mixte (6-7appartements, des surfacescommerciales et de bureaux),qui attire désormais tout autantl’attention des passants que sonillustre voisine, la tour Annesseens. Dessiné par le bureau d’architecture bruxelloisArchitectesassoc et développé par le groupe flamand Denys, l’immeuble offre unpendant résolument moderne et aérien, tout de verre et de métal blanc vêtu, auxvestiges massifs de la portion d’enceinte de la Ville de Bruxelles, dont les racinesremontent au XIIIe siècle. Soit une cohabitation que les concepteurs de“l’Empereur” ont voulue la plus harmonieuse et respectueuse possible, allantjusqu’à réduire la superficie (1 500 m²) de leur projet par rapport au bâtimentinitial pour désenclaver la tour et aménager une respiration entre les deux édifices.L’idée étant, indique Marc Latour, cofondateur (avec Sabine Leribaux)d’Architectesassoc, “que cet espace vide nouvellement créé soit accessible au public”.Élevé à partir d’une structure à ossature béton (colonnes et dalles), l’Empereur esthaut de 7 étages, qui se succèdent sans se ressembler. C’est d’ailleurs là toute sonoriginalité : un jeu sur la plastique du bâtiment, dont l’enveloppe, comme plissée,est composée de volumes entrants et sortants. À l’image, d’ailleurs, de la lumière,qui baigne généreusement l’intérieur de l’immeuble, comme des vues. “Toutes les

baies percées dans l’enveloppe de l’Empereur donnent sur l’enceinte, la ville ou l’écolevoisine, précise Marc Latour. Cela découle de notre volonté d’ouvrir l’immeuble sur sonenvironnement.” Une ouverture qui s’envisage dans un sens comme dans l’autre,puisque, grâce à la démolition de hauts murs mitoyens datant de l’ancien bâtiment,l’école bénéficie d’une vue sur le nouvel édifice, comme sur la tour Annesseens.C’est que l’environnement est un des piliers de la philosophie de travail du bureauArchitectesassoc, entendu au sens large. L’Empereur est ainsi un édifice durable àde multiples égards : façades préfabriquées mixtes bois-aluminium, système deventilation optimisé, isolation poussée…, mais aussi, possibilité, si le besoin seprésente dans l’histoire du bâtiment, d’en changer entièrement la façade, non-portante, sans devoir pour autant le détruire. “Prévoir une transformation ou unchangement d’affectation de l’immeuble dans un temps futur, c’est aussi construiredurablement.” Après quelque 4 années de travail (dont 18 mois de chantier),l’Empereur a été livré voici 6 mois. Aux mains d’un propriétaire privé unique, il estentièrement loué. (F.Ma.)

D.R.

Le projetde la semaine

D.R.

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8 ZOOM SUR SEMAINE DU 04 AU 10 JUIN 2015 LIBRE IMMO

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8 ZOOM SUR SEMAINE DU 04 AU 10 JUIN 2015 LIBRE IMMO 9OHAIN/LASNEPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

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10 SÉLECTION DELA SEMAINE

SEMAINE DU 4 AU 10 JUIN 2015 LIBRE IMMO

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12 ANNONCES SEMAINE DU 4 AU 10 JUIN 2015 LIBRE IMMO

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13ANNONCESPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

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14 ANNONCES SEMAINE DU 4 AU 10 JUIN 2015 LIBRE IMMO

à vendre

MAISONS250.000à500.000€

21-102121902-02

21-111180308-08

21-111180301-01

21-111187209-09

à vendre

MAISONS>500.000€

21-111176701-01

21-111180507-07

21-111176702-02

21-111185707-07

21-111180310-10

21-111180309-09

21-111187206-06

21-111176705-05

21-111180307-07

21-111185704-04

21-111185703-03

à vendre

MAISONSnonprécisé

21-111174701-01

21-111174705-05

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16 ANNONCES SEMAINE DU 4 AU 10 JUIN 2015 LIBRE IMMO

21-111174704-04

à vendre

APPARTEMENTS<250.000€

21-111175402-02

21-111175401-01

21-111187210-10

à vendre

APPARTEMENTS250.000à500.000€

21-111180505-05

21-102121901-01

21-106137902-02

21-111185701-01

21-111187201-01

21-111187203-03

21-111180306-06

21-111180304-04

21-111176707-07

21-111176708-08

21-111187207-07

21-111180302-02

21-111187208-08

21-111176706-06

21-111176709-09

à vendre

APPARTEMENTS>500.000€

21-111176703-03

21-111185702-02

21-111185705-05

21-111180305-05

21-111185706-06

21-111187204-04

21-111187205-05

21-111187202-02

21-111176704-04

21-111180506-06

21-111180504-04

21-111180503-03

21-111180502-02

21-111180303-03

21-111180501-01

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17ANNONCESPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

salle de ventes

BRUXELLES

21-111165201-01

21-111165202-02

21-111139803-03

21-111139501-01

21-111176710-10

à vendre

APPARTEMENTSnonprécisé

21-111174703-03

21-111174702-02

VIAGER

21-102311601-01

21-109768901-01

21-102311602-02

à louer

MEUBLÉS

21-111175601-01

IMMEUBLESDE RAPPORT

21-111180508-08

SENIORIES

21-111093901-01

à louer

LITTORAL

21-110163701-01

21-110008701-01

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18 ANNONCES SEMAINE DU 4 AU 10 JUIN 2015 LIBRE IMMO

21-111139801-01

21-111139301-01

ventes par notaires

BRABANT

21-111078601-01

21-111094101-01

VENTES DE GRÉ À GRÉ

21-111073201-01

FACULTÉ DE SURENCHÈRE

21-111165212-12

21-111187401-01

21-111165206-06

21-111144601-01

21-111165210-10

21-111165208-08

21-111174501-01

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