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La brique résidentielle

TIENT SALONLa première éditiondu salon Homexpo ouvreses portes aujourd’huisur le site bruxelloisde Tour&Taxis.

pp. 7 à 11

FEDE

RIA/D.R.

PortraitP.3Julien Meyers et RomainDavid ont créé Ozaam,le “Tinder” de l’immobilier.

D.R.

Rendez-vous surWWW.LOGIC-IMMO.BE

En vueP.2Nouveau: une plateformepour surveiller les fluxd’énergie en entreprises.

ZoomPP.14-15

Cette semaine, l’entitéd’Enghien sous la loupe.

AnnoncesPP.16-2813 pages pour trouverle bien de votre choix.

BRUN

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Supplément

à

La

Libre

Belgique

-N°300

-Semaine

du

24

au

30

septembre

2015

Supplément

à

La

Libre

Belgique

-N°300

-Semaine

du

24

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30

septembre

2015

ArchitectureP.4L’architecte Kengo Kumasigne le 1er îlot à énergiepositive à Lyon (France).

Supplément à La Libre Belgique - N°300 - Semaine du 24 au 30 septembre 2015

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2 EN VUE SEMAINE DU 24 AU 30 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO

AgendaSalonCocoon. La 26e édition du salon de ladécoration et de l’aménagement d’intérieurCocoon accueillera cette année près de 200exposants et plus de 75 000 visiteurs venus ydénicher des conseils et de l’inspiration pourdécorer ou relooker leur intérieur. Plusieursthèmes seront abordés au gré des allées deBrussels Expo, déclinés en divers styles(moderne, contemporain, classique, design,rustique, asiatique) : la cuisine, la sallede bains, la chambre à coucher, les objets dedécoration, les feux ouverts, les luminaires,les revêtements de sols et de murs, et lejardin. A noter qu’un nouvel espace, intituléWinter Gift Garden (800 m²), immergera levisiteur dans une ambiance inspirée du stylede vie scandinave, sobre et sans fioriture.Ce jardin d’hiver sera réservé à des artisansbelges. Autre espace spécifique : la Ramblades designers, dédiée aux réalisationsde créateurs et de designers belges.UDu 21 au 29/11 de 11 à 19 h, BrusselsExpo. Ladies’Day le mardi 24/11. Nocturnele vendredi 27/11. Infos : www.cocoon.be

EvénementLe Réseau brabançon pour le droit aulogement organise, ce samedi 26 septembre,un événement mettant à l’honneur l’habitatléger. Au programme, des activités pourpetits et grands (spectacle jeune public,constructions terre-paille, animations,expositions, forum, concerts…) et des visitesde yourtes, roulottes, cabanes, chalets…“L’habitat léger est une solution valable etviable à la crise du logement mais aussi unchangement dans l’art d’habiter”, expliquentles organisateurs de la fête, qui planchenten parallèle sur un travail d’étude pour faireévoluer la situation de l’habitat léger.UTerrain de football de Mont­Saint­André,rue du GrandWarichet à Ramilies, dès 14h.

LA PARUTION DE LA SEMAINEPierre Jammar, intervenant en Centres de formation pour agents immobiliers

de l’IFAPME, expert et agent immobilier, vient de publier le “Guidedu propriétaire bailleur et de ses conseillers” (2e édition), chez Edi.pro. Soitun guide pratique à destination avant tout des propriétaires qui gèrent eux-

mêmes leur patrimoine immobilier, mais également de tous les professionnelsdu secteur qui redoutent de franchir le pas de la gestion locative. Dans

l’ouvrage, l’auteur aborde différentes thématiques telles que l’acquisitiond’un bien rentable, la fixation du loyer, la rédaction d’une annonce pour mettre

le bien en location, la préparation d’un dossier de location (état du bien,entretiens en général…), la recherche d’un locataire, les droits et

les obligations en matière de location de bien, les problèmes que l’on peutrencontrer, les aides que l’on peut obtenir de divers professionnels en matière

de gestion locative, etc.- > 384 pages, format A5, 34 euros. ED

IPRO

L’énergie surveillée enréseau, économies à la clé

Opinum a conçu une plate­formede gestion de la consommationénergétique des entreprises.

LA SOCIÉTÉ WALLONNE OPINUM, basée à Brai­ne­l’Alleud, a annoncé ce lundi le lancementd’une plate­forme destinée à permettre aux en­treprises de mieux gérer leurs consommationsd’eau, de gaz et d’électricité via Internet. Baptisée“opiSense”, elle consiste en un outil de sur­veillance en temps réel des flux énergétiques detout le parc immobilier d’une entreprise.

Le projet part du constat que les bâtiments occu­pent le premier poste de consommation énergéti­que en Europe, loin devant les secteurs du trans­port, de l’industrie et de l’agriculture. En France,par exemple, la brique représente près du quartdes émissions de dioxyde de carbone et de gaz àeffet de serre. Or “les nouvelles contraintes régle­mentaires, notamment celle sur la performance ditedes 3 x 20 à l’horizon 2020, imposent de réduire àmarche forcée les consommations et de diversifier lesressources”, mettent en garde, dans un communi­qué, les responsables d’Opinum, Loïc Bar et Jona­

than Hubeau. “En mettant sur pied un système desuivi des microréseaux de gestion énergétique, opi­Sense donne l’opportunité aux gestionnaires des bâti­ments des entreprises de planifier, optimiser et piloterles consommations en fonction des besoins et des ob­jectifs de réduction de consommation”, ajoutent­ils.

Le secteur tertiaire en prioritéLa vague numérique et le déploiement des

compteurs intelligents comme des réseaux hautdébit ont permis une accélération des applicationsdans le domaine des softwares de managementdes bâtiments, expliquent les concepteurs d’opi­Sense, qui ont déjà appliqué leurs expériences surle terrain. Ainsi, ces derniers analysent et régulentla consommation de non moins de 130 bâtimentssur le territoire de Louvain­la­Neuve. Ils sont éga­lement actifs à Herve, Ans ou Mons, où ils mesu­rent la consommation des abattoirs.

A noter qu’Opinum, qui installera bientôt sesbureaux à Charleroi, dans les locaux de la sociétéd’investissement carolorégienne Sambrinvest (en­trée en juillet dernier dans son capital), vise prin­cipalement le secteur tertiaire : les écoles, les bâti­ments communaux, les homes. L’entreprise est ac­tuellement en phase de collecte de fonds.

F.Ma., avec Belga

La plate-forme opiSensepermet de surveiller etréduire la consommationénergétique des bâtiments.

WWW.OPINU

M.COM

/D.R.

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2 EN VUE SEMAINE DU 24 AU 30 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO 3EN VUEPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Ozaam, le “Tinder” de l’immobilierJulien Meyers et Romain David sont les fondateurs de l’application Ozaam,qui permet aux particuliers de choisir un bien et d’entrer en contact avecl’agence en deux coups de pouce sur l’écran de leur smartphone.

A L’ORIGINE, LES DEUX trentenai­res pensaient appeler leur start­up“Sésame”, en référence à la célèbreexpression “Sésame, ouvre­toi”.Après quelques problèmes de dé­pôt de marque, l’application, déjàtéléchargée près de 15 000 fois de­puis son lancement, en juin 2015,est finalement rebaptisée Ozaam.

Bien que le nom ait changé, la ré­férence à l’adage reste d’actualité.L’un des principes fondateurs del’application est, en effet, l’accèsquasi instantané aux informationsrelatives à une vente. Il suffit à l’uti­lisateur de repérer le code Ozaamprésent sur le panneau publicitaireplanté ou accroché sur la propriétéà céder et l’encoder au sein de l’ap­plication pour en obtenir tous les

détails. Une idée qui leur est venuelors d’une situation de tous lesjours. “J’étais en voiture lorsque j’airepéré un panneau immobilier, ex­plique Romain David. Il y avait peud’informations. J’ai voulu appelerl’agence mais personne ne répondaitet je ne parvenais pas à trouver l’an­nonce sur leur site web.”

Si aucun ne se prédestinait à l’im­mobilier – l’un est diplômé en mar­keting, l’autre en sciences écono­miques –, les fondateurs d’Ozaamavaient toujours eu envie de se lan­cer à deux. Ce sera chose faite dèsjanvier 2015. “Je travaillais encorecomme ‘sales specialist’ à temps pleinet devais plancher sur le projet aprèsle boulot et pendant les week­ends”,raconte Julien Meyers. Son com­père avait stoppé sa carrière dansune autre start­up liée aux applica­tions pour se consacrer à Ozaam.

Après plusieurs mois de ré­flexion, l’aventure commence lorsdes premiers contacts avec lescourtiers Trevi, Latour&Petit et So­rimo, qui concluent des partena­riats avec les deux Bruxellois.Aujourd’hui, trois mois après lespremiers pas d’Ozaam, la formuleconvainc de plus en plus d’agenceset de particuliers. “Notre applica­tion est avantageuse pour les deuxparties, note Julien Meyers. L’utili­sateur obtient toutes les informationsnécessaires tout en étant redirigévers l’application de l’agence; la­quelle reçoit les coordonnées du par­ticulier pour pouvoir le contacter.”

L’autre interface proposée parOzaam est basée sur le “swiping”,ce mouvement latéral du poucerendu célèbre par l’application derencontres amoureuses Tinder.“C’est le principe du j’aime/j’aime

pas. Nous sommes les premiers à pro­poser cela pour l’immobilier en Eu­rope, ce type de service étant né auxEtats­Unis il y a quelques mois”, pré­cise Romain David. Même si les cri­tères de recherche sont les mêmesque sur les sites immobiliers classi­ques, l’outil est plus ludique et to­talement adapté aux smartphones.

Autre avantage de l’application,sa base de données élargie et mise àjour instantanément. “Nous propo­sons toutes les offres des agences aveclesquelles nous travaillons, poursuitJulien Meyers. Dès qu’un logementest mis en vente ou est vendu, il appa­raît ou disparaît des propositions.”Le principe est à nouveau la miseen contact facile et rapide entreparticuliers et agences. Une offrequi pourrait se décliner à l’avenirde particulier à particulier.

Bertrand Lodewyckx

PERMIS OBTENU POUR LES TOURS PARISIENNES DE JEAN NOUVELIvanhoé Cambridge, la filiale immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec, a

obtenu auprès de la Ville de Paris le permis de construire pour son projet de tours Duoconçu par l’architecte Jean Nouvel. Situées dans le XIIIe arrondissement de la capitale, enbordure de la Seine et des voies ferrées, ces tours, dont la livraison est attendue en 2020,sont asymétriques : la première mesurera 180 mètres de haut et comprendra 39 étages, laseconde, 122 mètres et 27 étages. Elles seront mixtes, accueillant 96 100 m² de bureaux

mais aussi, sur 12 000 m², un hôtel, un restaurant-bar avec une vue panoramique sur Paris,un auditorium, des commerces, un jardinet des terrasses végétalisées. Les espacesde bureaux seront flexibles, adaptés auxnouveaux modes de travail et offrirontune large gamme de services associés

(conciergerie, fitness…).Choisi en avril 2012 au terme d’une

consultation internationale lancée par laVille de Paris, Ivanhoe Cambridge est

l’investisseur unique de ce vaste projetdont le montant n’est pas divulgué.

La société espère débuter les travaux au2e trimestre 2016, après

commercialisation de la moitié dessurfaces de bureaux. (AFP)

WWW.JENA

NOUV

EL.COM

/D.R.

UN PACTE POUR DES MAISONSÉCONOMES EN ÉNERGIE EN FLANDRE D’ICI 2050

Concluant un “Pacte de rénovation”, le gouvernement flamand etle secteur de la construction se sont accordés sur l’objectif de rendre

les habitations implantées en Flandre économes en énergie d’ici 2050,réforme des primes énergie-logement à la clé, rapportent nos confrères

du “Laatste Nieuws” et du “Morgen”. Cela signifie qu’en 2050, toutehabitation, neuve ou ancienne, sera censée se conformer à la norme E60

actuellement de mise en Flandre pour les nouvelles constructions etrelative à la consommation d’énergie totale d’une maison (éclairage,

chauffage, eau chaude). Pour la rénovation, en plus du certificatde performance énergétique des bâtiments (PEB), le nouveau propriétairerecevra désormais un aperçu de l’état du bâtiment et un plan par étapes

pour l’aider à le rénover. Aucune sanction n’est toutefois prévue sila norme n’est pas atteinte, mais les primes énergie-logement seront

revues en fonction. L’association environnementale Bond Beter Leefmilieus’est réjouie de cette “chance historique” de réduire les dépensesd’énergie et les émissions de CO2. Le secteur de la construction

(Bouwunie) applaudit également, même s’il juge la norme E60 “tropambitieuse”. A noter que plus de la moitié des maisons de Flandre ont été

construites avant 1970 et une grande partie d’entre elles n’a pasd’isolation du toit ni de doubles vitrages. (Belga)

CHRISTOP

HEBO

RTELS

D.R.

110 000POPULARITÉ DE LA CÔTE D’OPALE AUPRÈS DES BELGES

Cela fait 5 ans que la branche française du promoteur immobilier flamand Twin Propertiesreçoit plus de demandes d’information relatives à l’immobilier de la Côte d’Opale émanantde Belges. Une popularité due notamment au récent (juin) arrêt de la Cour d’appel d’Anversdécrétant que toute personne qui possède une habitation en France ne doit pas déclarer sesrevenus locatifs réels. La valeur locative (notre revenu cadastral) suffit. Autre plus, le régimefiscal particulier des loueurs de logement meublé non professionnels (LMNP), qui permet de

récupérer la totalité de la TVA sur son achat. Enfin, le prix doux des biens sis le long de laCôte d’Opale n’est pas non plus étranger à leur succès. A titre d’exemple, un appartementvue sur mer se négocie à partir de 110 000 euros à Bray-Dunes, à un jet de pierre de La

Panne. “C’est le prix payé à la Côte belge il y a 15 ans”, ponctueTwin Properties, dans un communiqué.

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4 ARCHITECTURE SEMAINE DU 24 AU 30 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO

Le premier îlot à énergiepositive en France est à LyonIl est l’œuvre de l’architectejaponais Kengo Kuma, qui étaiten visite à Bruxelles ce lundi.

ALORS QUE L’ARCHITECTE JAPONAIS KengoKuma était ce lundi de passage à Bruxelles dans lecadre de la première édition de “Lunch with an ar­chitect”, rencontre organisée par Nathalie Zalc­man et Kathleen Iweins (par ailleurs à l’origine ducycle de séminaires Greenbuild), l’une de ses der­nières réalisations était inaugurée quelques joursauparavant, à Lyon. Soit un petit morceau de ville àfort accent japonais baptisé Hikari (“lumière” enjaponais), où a été concentré le nec plus ultra destechnologies vertes avec pour ambition de repous­ser encore les limites en matière de consommationd’énergie.

C’est le “premier îlot à énergie positive en France”,se targue son constructeur, Bouygues Immobilier.En d’autres termes : Hikari produit plus d’énergiequ’il n’en consomme. Un exploit technologiquequi se banalise pour des bâtiments isolés*, maisréalisé pour la première fois à l’échelle d’un en­semble urbain à usage diversifié.

Des fonctions et des besoins qui différentHikari compte trois bâtiments (12 800 m² au to­

tal) portant chacun le nom japonais de points car­dinaux. Ils abritent 7 500 m² de bureaux (loués aucabinet d’expertise comptable Deloitte), 4 000 m²de logements (32 unités dans un bâtiment et 4 ‘vil­las’ en duplex au sommet d’un autre), 1 000 m² decommerces et un parking de 88 places. “On s’y re­trouve en mêlant bureaux et logements car on n’a pasles mêmes cycles d’utilisation de l’énergie, souligneBenoît Bardet, directeur adjoint de la société publi­que chargée d’aménager le nouveau quartier de laConfluence. Les bureaux sont désertés la nuit quandl’occupation des logements est maximale.”

L’ensemble consomme 50 % à 60 % de moins quela réglementation thermique française actuelle,pourtant récemment durcie, et produit 0,2 %d’énergie en plus. Pour y arriver, toutesles recettes de l’architecture bioclimati­que ont été mises en œuvre, faisant lapart belle à la lumière et à la ventilationnaturelle. Les toits des bâtiments et unedes façades sont bardés de cellules pho­tovoltaïques, la géothermie est mise àcontribution pour la production defroid et l’énergie excédentaire est stoc­kée et restituée grâce à une pile à com­bustible.

L’ensemble est tapissé de capteurs etautres gadgets “made in Japan”, qui per­mettent, par exemple, aux stores de se releverautomatiquement lorsqu’on pénètre dans son bu­reau. Le tout piloté de manière centralisé pour cal­

culer en temps réel et au plus juste la productiond’énergie nécessaire. Avec ceci que bâtiment àénergie positive ne veut pas pour autant dire auto­

nome en énergie : une partie des be­soins est couverte par une petite cen­trale à cogénération fonctionnant àl’huile de colza.

“Un certain nombre d’innovations déve­loppées par Hikari pourraient devenir lanorme en France”, conclut Benoît Bar­det, en pointant, en face, le chantierd’un nouveau quartier où les usages del’énergie seront aussi mutualisés. (AFP)

*On dénombre 333 édifices à énergie po­sitive construits ou sur le point d’être livrés

en France, dont beaucoup de maisons individuelles,d’écoles et de plus en plus de bureaux, mais aucun en­semble associant bureaux, commerces et habitations.

D’après les observateurs du marché, le trio d’édifices Hikari estle premier d’une longue lignée d’îlots mixtes à énergie positive.

AFP

KENGO KUMA

ERIK

LEYM

ANSTUD

IODA

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En bref

UrbanismeAmnistie. Le groupe cdH duparlement wallon a déposé uneproposition de décret cosignée parle groupe PS qui vise à régulariserles infractions urbanistiquescommises avant 1998.Dès lors que les actes et travauxvisés sont conformes au plan desecteur, l’administration doitdélivrer un certificat de conformitéurbanistique. Les infractionscommises avant le 1er mars 1998 etqui n’ont pas fait l’objet d’un procès-verbal de constat d’infractionpeuvent être considérées comme necompromettant pas le bonaménagement des lieux et neportant pas atteinte à

l’environnement. A noter qu’il s’agitd’infractions mineures. Une maisonconstruite en zone forestière nepourrait prétendre à recevoir lecertificat. L’opération constitueraitune véritable simplificationadministrative, estime le cdH. Ellecontribuerait aussi à résoudre leproblème d’héritiers qui doiventrenoncer à un bien immobilier parcequ’il serait affecté par une infractionurbanistique. (Belga)

ConstructionPréavis. La Cour constitutionnellea reconnu que les travailleurs dusecteur de la construction avaientdroit à une période de préavis pluslongue. Pour rappel, un recours

avait été introduit auprès del’instance de justice pour dénoncerune “discrimination persistante”dont sont victimes les ouvriers de laconstruction en cas de licenciementdepuis l’instauration du statutunique en janvier 2014. Cette loi,harmonisant entre autres lespériodes de préavis des employés etdes ouvriers, incluait deuxexceptions pour le secteur de laconstruction. L’une d’elles spécifiaitque les travailleurs n’ayant pas delieu fixe de travail et accomplissanthabituellement leurs activités dansdes lieux de travail temporaires oumobiles (chantiers) auraient undélai de préavis plus court.“Nous déplorons vivement cettedécision extrêmement préjudiciable

au secteur de la construction dans legrave contexte de dumping social, deconcurrence étrangère et de pertesmassives d’emplois auquel il estconfronté”, a réagi la ConfédérationConstruction. Selon elle, cetteexception visait à compenser le faitque “le contrat à durée indéterminéeest encore la norme dans laconstruction alors même que leschantiers de construction sont pardéfinition des activités à duréedéterminée”. “Grâce aux délais depréavis courts dans le secteur,l’employeur ne craint pas des’engager sur le long terme”, avancela fédération, estimant à 17 000 lenombre d’emplois perdus au profitdes “travailleurs étrangers bonmarché” et plus flexibles. (Belga)

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4 ARCHITECTURE SEMAINE DU 24 AU 30 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO 5MARCHÉPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Les grands malls à l’américaine font recette en IranLes sanctions internationales onteu pour effet de concentrer lesinvestissements dans le commerce.

EN CINQ ANS, QUELQUE 400 CENTRES commer­ciaux ultramodernes de plusieurs étages ont faitleur apparition à travers l’Iran, dont 65 dans laseule capitale de 13 millions d’habitants, Téhéran.Tandis que deux complexes en particulier, l’un àIspahan (centre) et l’autre à Chiraz (Sud), se clas­sent parmi les dix plus importants au monde entermes de surface commerciale, derrière les géantsdu genre en Chine mais devant ceux de Dubaï, se­lon un classement publié en août par la revue “Bu­siness Benchmark Middle East”.

Si le concept de centre commercial couvertprend sa source au Moyen­Orient avec les bazars àl’image du Grand Bazar de Téhéran, c’est auxEtats­Unis que sont nés, dans les années 50, les“malls”, ces complexes modernes à la périphériedes villes. Lesquels ont essaimé en Iran, aidés, pa­radoxalement, par les sanctions internationales,imposées depuis 2006 au pays pour éviter qu’il nese dote de l’arme nucléaire. Ces restrictions ayantrendu difficile de miser sur d’autres secteurs telsle logement, les plus gros investisseurs iraniens,dont les banques, se sont tournés vers les centrescommerciaux, explique l’économiste MohammadGholi Yousefi, de l’université de Téhéran.

Vers un boom commercialEt la fréquentation a suivi, les Iraniens, attirés

par la nouveauté et la diversité, adoptant ainsi denouveaux modes de consommation. L’Iran –79 millions d’habitants dont de nombreux jeunes– “a une population éduquée avec une soif inassouviepour les produits de consommation de marque étran­gère”, notait récemment le cabinet d’audit améri­cain PricewaterhouseCoopers (PwC).

“Quand les sanctions vont être levées et que davan­

tage d’investisseurs entreront sur le marché, on s’at­tend à ce que l’Iran devienne le centre commercial dela région”, prédit M. Gholi Yousefi. Un accord con­clu en juillet entre l’Iran et les grandes puissancesdoit garantir la nature strictement civile du pro­gramme nucléaire iranien en échange d’une levéedes sanctions. Les nouveaux produits occidentauxdevraient alors être plus facilement commerciali­sés dans ces complexes.

(AFP)

Maison |VilvordeLe 16 juin dernier, une maison sise Olmstraatn°356 à Vivorde, en province de Brabantflamand, a changé de mains pour250 001 euros, après avoir atteint la sommede 216 200 euros lors d’une précédente séancede vente publique avec faculté de surenchère.Le bien, construit en 1994, se compose d’unhall, un W.-C., une salle à manger et une cuisineau rez-de-chaussée; trois chambres, une sallede bain et un W.-C. au 1er étage; et un greniersous les toits, accessible via une trappe. Il estassorti d’un garage et d’un jardin avec terrasse.Superficie du bien et du terrain : 2 a 19 ca. PEB :134 kWh/m². Revenu cadastral : 1 085 euros.UVente réalisée par Frederika Lens et JoAbbeloos, notaires associés à Vilvorde.

250 001 euros

NVN-FEDN

OT

Maison |AnderlechtLe 17 juin dernier, le marteau est tombé à375 000 euros pour une maison située avenuedes Crocus n°7 à Anderlecht (Bruxelles). C’estquelque 40 000 euros de plus que la sommeobtenue lors d’une précédente séance de venteavec faculté de surenchère : 336 200 euros.Le bien se compose d’un hall, un vestiaire,un W.-C., une chambre, une salle de bain,un salon, une salle à manger et une cuisineau rez-de-chaussée; trois chambres et un W.-C.au 1er étage; et un grenier sous les toits. Il estassorti de caves, un garage 2 voitures et unjardin. Superficie au sol : 7 a 12 ca. PEB : G. CO2 :104 kg/m²/an. Revenu cadastral : 3 174 euros.UVente réalisée par Gaétan Bleeckx, notaireà Bruxelles (1060).

375 000 euros

NVN-FEDN

OT

Maison |WavreLe 17 juin dernier, une maison située avenue deFroidmont n°13 à Wavre (Brabant wallon) a étéadjugée à 285 000 euros après avoir atteint lasomme de 206 200 euros lors d’une précédenteséance de vente avec faculté de surenchère.Le bien, construit en 1966, comprend un hall,un W.-C., un débarras, une buanderie, uneréserve, une cuisine, un salon-salle à mangeravec poêle à bois et un studio 1 chambre au rez-de-chaussée; deux salles de bain, un W.-C., unechambre avec dressing et un studio 2 chambres(accès par l’extérieur). Il est assorti d’un jardin,un garage, deux dépendances. Superficie : 29 a81 ca. PEB : G. Revenu cadastral : 4 682 euros.UVente réalisée par JacquesWathelet, notaireàWavre.

285 000

NVN-FEDN

OT

Libre Immo - Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: FrédériqueMasquelier. - 02/211.28.28 - frederique.masquelier@lalibre.be Illustrations: Etienne Scholasse.Réalisation: IPM Press Print. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Francis Van deWoestyne. Rédacteurs en chef adjoints:Xavier Ducarme et Gilles Milecan. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique). Publicité: Véronique Le Clercq - +322/211.27.64 - vero.leclercq@ipmimmo.be

AFP

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7DOSSIERPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Homexpo s’installe à BruxellesHomexpo, le salon de l’immobilierrésidentiel en Belgique, prend sesquartiers ce week­end à Bruxelles,sur le site de Tour&Taxis.

Dossier Yvan de Smet, Frédérique Masquelieret Charlotte Mikolajczak

ORGANISER UN SALON centré sur la brique rési­dentielle, à destination d’un public de particuliersqui plus est (et non de professionnels, à l’image,par exemple, d’un Realty), n’est pas simple en Bel­gique.

Le concept fonctionne très bien, il est vrai, quandil est question de secondes résidences, comme leprouve l’exemple de Second Home International(prévu également ce week­end, sur le site de Brus­sels Expo du 25 au 27 septembre), qui rassembledans ses allées des agences et des professionnels del’immobilier venus des quatre coins du monde. Unrendez­vous qui a l’avantage de concentrer,moyennant un unique (et relativement court) dé­placement, un bon aperçu de l’offre en matière debiens de villégiature à l’étranger et des opportuni­tés de contacts de référence pour réussir une tran­saction sans connaissance particulière du marchéciblé.

Autre succès, celui, de longue date, de Batibouw,le salon de la construction, de la rénovation, et del’aménagement intérieur. La grand­messe au logoà la tortue rouge a ceci d’intéressant qu’elle per­met aux visiteurs de découvrir différentes techni­ques et innovations, mais aussi d’obtenir conseils,voire devis, auprès d’une multiplicité de profes­sionnels sans devoir, pour ce faire, parcourir le

pays en tous sens, de showroom en showroom.Mais comment implanter durablement, chez

nous, un salon dont la raison d’être est la vente etl’achat de biens, en ce compris les différents servi­ces et professions satellites ? Ne sont­ce pas là, paressence, des activités qui se pratiquent locale­ment, directement sur le terrain, et non au gré desdifférents stands d’un salon bruxellois ? Ou carré­ment en ligne, en surfant sur des sites Internet depetites annonces immobilières ?

Richard Benlolo, à l’origine de l’initiative cheznous, mais aussi en France et en Suisse, défendaitson projet en nos pages voici une bonne année(lire son portrait dans LLI du 19/6/14), alors enplein préparatifs de la première édition – avortée –du salon sur le sol belge. “Homexpo met en relationune centaine d’exposants, parmi lesquels des agentsimmobiliers, des promoteurs, des constructeurs demaisons individuelles, des marchands de biens, maisaussi des représentants d’organismes financiers, desconsultants, des avocats, des notaires, etc., avec des vi­siteurs qualifiés.” Soit des visiteurs en situation derecherche qu’il désigne comme étant “effective”.“Ils ont parcouru les offres sur Internet, se sont rendusdans une agence ou deux, se sont renseignés auprèsd’un notaire, ont interrogé leur banquier”, détaille­t­il. La raison de leur venue au salon serait donc lafinalisation, voire la formalisation de leur décisiond’acquisition immobilière. “Homexpo s’apparentepresque à une plateforme transactionnelle. C’estd’autant plus nécessaire que l’immobilier devient pluscomplexe et que les conditions objectives du marchésont plus difficiles”, assure encore M. Benlolo.

Quatre villages thématiquesSi les débuts du salon ont été laborieux en Belgi­

que, la première édition ayant été reportée d’uneannée, la formule rencontre un certain succès en

France, où les salons spécialisés sont légion. Maisaussi en Suisse, où Richard Benlolo a testé une pre­mière mouture européenne de son projet dès2005. Forte de ces expériences heureuses et de cenouveau départ bruxellois, l’édition “made in Bel­gium” d’Homexpo renaît de ses cendres tel unphœnix, son concept de vitrine grand public de labrique résidentielle nationale ayant été boosté parcertaines nouveautés.

Ainsi, sa portée est élargie à la rénovation, auxéconomies d’énergie, à la mobilité douce et à la co­propriété; des thèmes on ne peut plus actuels, dé­clinés en autant de “villages” spécifiques et de cy­cles de conférences assortis. De quoi offrir unmaximum d’informations aux candidats­acqué­reurs, mais aussi un choix d’interlocuteurs profes­sionnels à la fois beaucoup plus large et ciblé quedans les salons généralistes.

F.Ma.

UDu 24 au 27 septembre à Tour&Taxis, avenue duPort 86c, à 1 000 Bruxelles. Entrée gratuite.Infos : www.homexpo.be

FEDE

RIA/D.R.

15 000VISITEURS ATTENDUSRichard Benlolo tablait sur 10 000 entrées l’annéepassée, lors de la première tentative d’organisationdu salon de l’immobilier résidentiel Homexpo.Après une plus mûre préparation de l’événement,il est désormais question de prévisions grimpantà 15 000 visiteurs. Bilan la semaine prochaine.

La brique résidentielle sera au menu de cette premièreédition du salon Homexpo, mais pas seulement. Seront aussi

de la partie les thèmes de la rénovation, des économiesd’énergie, de la mobilité et de la copropriété exemplaire.

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8 DOSSIER SEMAINE DU 24 AU 30 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO

Etre copropriétaire ? Oui, mais attentif !

Processus mal compris.

La copropriété, c’est facile si l’on en connaîtles codes. Le syndic, sa mission et ses obliga­tions, mais aussi la fonction de commissaireaux comptes, sont autant de métiers et de rô­les peu présents dans les salons consacrés àl’immobilier. C’est pourquoi Homexpo achoisi de les expliquer lors de cette premièreédition. “Les gens ne comprennent pas le pro­cessus d’une copropriété, quand bien même il y aun gros effort des syndics à ce sujet, expliqueJean­Pierre Lannoy, administrateur de Fede­ria, l’association professionnelle des agentsimmobiliers. Le copropriétaire est demandeurde plus de transparence, mais il ne va pas pourautant consulter les professionnels auprès des­quels il pourrait obtenir des informations. Les si­tes Internet des syndics intègrent de plus en plus

de chiffres relatifs à leur gestion (comptes, de­vis…) mais les indices de fréquentation de cesplateformes web sont très faibles.”

Formation continue.

Au menu de Homexpo sont prévues 15conférences pour mieux décortiquer le fonc­tionnement de la copropriété. De l’entretiendes espaces verts à la sécurisation de l’im­meuble, en passant par la simple compréhen­sion des charges, tous les aspects de la for­mule seront parcourus. Les professionnels nesont pas oubliés. “Le métier de syndic a évolué.Nous reviendrons sur ces changements et surl’importance de se former continuellement”,conclut Jean­Pierre Lannoy.

YdS

3 Questions à

1Pourquoi se rendre dans un salon pouracheter un appartement ou unemai­

son ?L’acte d’achat ou même de vente d’un bienimmobilier génère beaucoup de questions.Homexpo apporte directement des réponsesgrâce aux conférences et aux exposants.Certains pourraient d’ailleurs proposer desconditions particulières. C’est aussi l’occa­sion de découvrir une multitude d’acteursen une seule fois, des agences pour les can­didats acheteurs, des fournisseurs pour lescopropriétés ou encore des assureurs spécia­lisés. Homexpo se veut une vitrine nationalemais aussi internationale. Des exposantsviennent d’autres pays pour attirer desinvestisseurs belges dans des briques étran­gères : le Luxembourg, la France mais aussil’Espagne et le Portugal, jusqu’à l’île Mau­rice ! Et on attend également des étrangersdésireux d’investir en Belgique.

2Unnouveau rendez­vous à l’agenda,quoi de plus par rapport à Batibouw ?

Nous sommes plus concrets. Homexpo sesitue entre Batibouw, qui donne des idéesaux particuliers et leur permet de rêver, etRealty, l’événement réservé aux profession­nels et plutôt centré sur la constitution d’unréseau. Le salon touche les deux clientèlesde manière plus pratique. Grâce à ses expo­sants, bien sûr, mais aussi avec ses confé­rences, Homexpo assiste l’investissementen immobilier. Près de 50 ateliers animentle salon, dédiés à des questions pointuescomme larges, pour l’expert et le néophyte.Deux escapades sont aussi organisées horsdes murs du salon. La visite d’un chantierd’un bâtiment exemplaire, donc optimisé auniveau énergétique, avec peu d’impact surl’environnement, et réunissant une bonnequalité et un faible coût de construction, etla découverte du bâtiment de BruxellesEnvironnement, le plus grand bureau passifde Belgique.

3Lamobilité figure au rang des thèmesd’Homexpo. Quel est le lien avec l’im­

mobilier ?C’est toute la question de la localisation del’appartement ou de la maison. Le jour oùon choisit un bien, le temps pour y accéderet se rendre à ses occupations est primor­dial. Perdre une ou deux heures en s’instal­lant en dehors de la ville ne plaît plus à toutle monde. Pour autant, si un bien vousintéresse mais qu’il n’est pas bien situé parrapport à vos activités, nous allons vousaider à réfléchir à d’autres formes de trans­port pour ne pas forcément l’exclure. L’accèsau bien est une véritable réflexion et déter­mine aussi sa valeur.YdS

DIDIER HERMANSAdministrateur de la société Green Picture,spécialisée dans la réalisation de foires etde salons, organisateur du salon de l’énergie

et exhibition manager de Homexpo.

D.R.

Le thème de la copropriété, qui concernepourtant des milliers de propriétairesd’appartements en Belgique, est souventabsent des salons de l’immobilier, à toutle moins peu mis en avant.

Ils seront présents au salon

FEDE

RIA/D.R.

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10 DOSSIER SEMAINE DU 24 AU 30 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO

PrécédentImmoB. Techniquement,Homexpo n’est pas le premiersalon de l’immobilier résidentielen Belgique. On retrouve unepremière occurence d’un Salonde l’immobilier à Bruxellesprenant ses quartiers auxPyramides, place Rogier, en...1993. Baptisé Immo-Expo, iln’est pas explicitement consacréà la brique résidentielle.Toutefois, bien avant que ne soitmême organisé l’équivalent deHomexpo en Suisse (2005), unrendez-vous analogue étaitdonné aux candidats-acquéreursbelges : ImmoB. Ce premieropus résidentiel s’est tenuà l’hippodrome de Watermael-Boitsfort du 15 au 17 novembrede l’année… 2003. Son objectif ?Répondre aux questions que seposent les candidats locatairesou propriétaires en leurpermettant de rencontrer lesintermédiaires et lesprofessionnels du secteur.Y étaient présents, entre autres,des sociétés et des agencesimmobilières, des banques etdes sociétés de créditshypothécaires, ainsi que desnotaires, des géomètres ouencore des sociétés de gestionimmobilière. Les institutionspubliques étaient, elles aussi,de la partie, afin de présenterles différents incitants etconditions d’investissement.“Nous sommes un saloncomplémentaire à Batibouw,déclarait à l’époquele responsable d’ImmoB,Claude Orneel. Il n’y a pas deconcurrence.” A noter qu’unecinquantaine d’exposantsétaient attendus, dont deux tiersen provenance de Bruxelles etdu Brabant, et quelque 4000 à5 000 visiteurs. (F.Ma.)

NeufPromoteurs et investisseurs.Voilà deux publics amenés à serencontrer sur le site deTour&Taxis ce week-end.Les premiers sont nombreuxà faire le déplacement en tantqu’exposants (JM Construction,MJ Développement, Jumatt,VProject...), dont desdéveloppeurs de lotissements etautres ensembles d’habitationsclé-sur-porte (Matexi, MaisonsBlavier...). Les seconds sontexpressément attendus dans lesrangs des visiteurs. Il faut direque pareil événement sied à cetype de rencontre, un candidat àl’investissement étant plussusceptible de signer une ventesur papier (calcul du rendementà la clé) qu’un candidatà l’acquisition de sa résidenceprincipale. (F.Ma.)

Epinglé

“Leur éviter les mauvaises surprises”“On est chaque jour davantage dans un marché d’in­vestisseurs”, confirme Julien Dessauny, cofonda­teur et gérant de l’agence Property Hunter (lire àce sujet son portrait, LLI du 23/1/14). Une agenceun peu particulière puisqu’elle chasse les bienspour le compte de candidats­acquéreurs. Dontpas mal d’investisseurs, à qui elle propose aussison service de gestion patrimoniale et pour les­quels l’heure est particulièrement porteuse. “Lafiscalité belge est toujours aussi intéressante puisquela taxation est basée sur le revenu cadastral et nonsur les loyers réels. Ce qui compense largement lalourdeur des droits d’enregistrement, dit­il. Et les lo­cataires sont de qualité. Il y a toujours les travailleursde l’Europe mais, depuis 2008, ilssont rattrapés par de jeunes tra­vailleurs belges qui pensaient ache­ter mais ont été refoulés par desbanques devenues frileuses et exi­geant davantage de fonds propres.”

Sa présence à Homexpo, où lesagences immobilières ne brillentpas, du moins en nombre, s’expli­que sans doute par la particularitéde ses services. “Parce qu’on est de­venu un acteur important dans unmétier de niche et que notre accom­pagnement débute toujours par uneprise de contact, une écoute, des con­seils, qui peuvent se faire dans le ca­dre d’un salon, confirme­t­il. Etpuis, c’est nouveau. Pourquoi ne pasle tester ?” Mais aussi parce que Ju­

lien Dessauny est français, qu’il connaît HomexpoFrance, que sa clientèle d’investisseurs est pourmoitié belge, pour moitié étrangère et qu’il seconcentre exclusivement sur la place bruxelloiseoù s’est domicilié Homexpo. “La majorité opte pourdes appartements entre 150 000 et 300 000 euros,d’autres pour des maisons de rapport, de 400 000 à700 000 euros, poursuit­il. Ils visent prioritaire­ment des locataires ‘classiques’, dans le cadre de bauxde résidence principale, mais certains visent les étu­diants, les colocataires, voire les touristes en Airbnb(voir par ailleurs)”.

“Notre but est bien entendu de trouver un bien,mais surtout d’accompagner les candidats, de leur

éviter de mauvaises surprises, de faireen sorte qu’ils ne fassent pas de bêtiseen achetant, reprend Julien Des­sauny. La cerise sur le gâteau, le bo­nus en quelque sorte, c’est de leur don­ner l’opportunité de faire une bonneaffaire.” Depuis 7 ans que l’agenceexiste (avec aujourd’hui quatreadresses, deux à Bruxelles, une àWaterloo et une à Luxembourg,que se partagent une dizaine depersonnes), elle a affûté ses sour­ces : les agences classiques, dontcertaines lui offrent des primeurs,et les sites immobiliers; “mais, sur­tout, un grand réseau d’experts, demarchands de biens… qui nous per­met de trouver le bien hors marché”.

C.M.

JULIEN DESSAUNYGérant de l’agenceProperty Hunter.

D.R./PRO

PERT

YHU

NTER

Ils seront présents au salon

FEDE

RIA/D.R.

Dans les rangs des candidats à l’acquisition surle segment de l’immobilier résidentiel figurentbon nombre d’investisseurs, qui ciblent avanttout les appartements et les grandes villes.

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11DOSSIERPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

“Adapter l’expertise aux nouveaux outils”Expertym. Le nom de leur jeune société,créée il y a 6 mois, dit bien ce qu’ils font : del’expertise immobilière, à savoir des conseilsaux investisseurs et régisseurs, des états deslieux d’entrée et de sortie, des évaluations etaméliorations de patrimoine… Mais elle ne ditmot de leur valeur ajoutée, qui les amène àparticiper à Homexpo, salon de l’immobilierrésidentiel, comme ils ont participé, il y aquelques mois, à Realty, salon de l’immobi­lier professionnel. “Le métier d’expert estsomme toute très traditionnel, explique OlivierDevaux, un des deux cofondateurs d’Exper­tym. Nous avons voulu le moderniser, y décelerles nombreuses facettes qu’il comporte, apporterdes réponses caractéristiques à des questionsspécifiques et l’adapter aux nouveaux outils queporte le monde digital et virtuel.”

Dont un qui se nomme “Immopad”, com­mercialisé par la société franco­canadienneImmosquare, et dont Expertym a la distribu­tion en exclusivité pour la Belgique. “Il permetde mieux gérer un patrimoine, quel qu’il soit, ap­partenant à un institutionnel, à une société delogements sociaux, à une société patrimoniale…Et ce, d’un point de vue administratif jusquedans ses relations aux locataires­clients, en pas­

sant par les états des lieux, la gestion locative, lesfactures, les lettres de confirmation, l’agenda…”Pour l’heure, il est utilisé par une trentaine declients et est en phase de test chez une poi­gnée d’autres.

“Mais notre objectif est moins de vendre des li­cences à tire­larigot avec une batterie de com­merciaux que d’être une interface, un service enback up, ajoute Olivier Devaux. Mieux, de ren­dre l’outil plus performant et de lui associer desapplications périphériques et autres ERP (En­terprise Resource Planning – progiciels degestion intégrée, NdlR) afin de toujours mieuxgérer un patrimoine immobilier et les informa­tions diverses qu’il combine. On travaille maindans la main avec Immosquare. Ils développentl’application, c’est leur métier; et nous les con­seillons pour mieux coller à la réalité de l’exper­tise.”

Leur présence à Homexpo jouera sur cesdeux tableaux complémentaires : démarcherde nouveaux clients en expertise et parler dessoftwares qu’ils ont en portefeuille liés à cemétier. “En attendant que le marché soit mûrpour accueillir de manière plus systématique cegenre d’outil”, sourit­il.

C.M.OLIVIER DEVAUX

Cofondateur de la société Expertym.

D.R./EXP

ERTYM

Ils seront présents au salon

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14 ZOOM SEMAINE DU JJMMAAAA LIBRE IMMO

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14 ZOOM SEMAINE DU JJMMAAAA LIBRE IMMO 15ENGHIENPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

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18 ANNONCES SEMAINE DU 24 AU 30 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO

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20 ANNONCES SEMAINE DU 24 AU 30 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO

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22 ANNONCES SEMAINE DU 24 AU 30 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO

à vendre

MAISONS250.000à500.000€

21-102121902-02

21-112074004-04

21-112114410-10

21-112110402-02

21-112113803-03

à vendre

MAISONS>500.000€

21-112110401-01

21-112114404-04

21-112114408-08

21-112113808-08

21-112114403-03

21-112074009-09

21-112113805-05

21-112074006-06

à vendre

MAISONSnonprécisé

21-112109302-02

21-112109303-03

21-112109304-04

21-112113801-01

à vendre

APPARTEMENTS<250.000€

21-112113810-10

à vendre

APPARTEMENTS250.000à500.000€

21-102121901-01

21-112074005-05

21-112110404-04

21-106137902-02

21-112109802-02

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23ANNONCESPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

21-112109808-08

21-112109809-09

21-112113807-07

21-112110407-07

21-112113806-06

21-112074008-08

21-112074010-10

21-112113802-02

21-112114402-02

21-112074002-02

21-112114409-09

21-112114405-05

21-112110405-05

à vendre

APPARTEMENTS>500.000€

21-112110403-03

21-112109806-06

21-112114401-01

21-112113809-09

21-112109807-07

21-112048702-02

21-112114406-06

21-112109801-01

21-112109803-03

21-112109804-04

21-112114407-07

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24 ANNONCES SEMAINE DU 24 AU 30 SEPTEMBRE 2015 LIBRE IMMO

21-112109805-05

21-112074003-03

21-112074001-01

21-112113804-04

21-112110406-06

21-112074007-07

à vendre

APPARTEMENTSnonprécisé

21-109768901-01

21-112109502-02

21-112109301-01

21-112109501-01

VIAGER

21-102311601-01

21-102311602-02

à louer

MAISONS

21-112074101-01

à louer

LITTORAL

21-110163701-01

21-110008701-01

salle de ventes

BRUXELLES

21-112108701-01

ventes par notaires

BRABANT

21-112023801-01

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