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DU 18 ET 19 OCTOBRE 2014 N° 175 CHARLIZE THERON JULES WABBES CHARLIE DUPONT & TANIA GARBARSKI MODE DESIGN & © DIOR PARFUMS

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Essentielle Focus du 18 octobre 2014

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DU 18 ET 19

OCTOBRE 2014

N° 175

CHARLIZE THERON JULES WABBES

CHARLIE DUPONT & TANIA GARBARSKI

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> 01.02.2015

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De la beauté des femmes, Stendhal écrivait qu’elle est une promesse de bonheur. Car une femme séduisante, donc une belle femme, c’est celle à laquelle on repense. C’est toujours, quoi qu’on en dise, une femme dont on sent qu’on pourrait l’aimer. Les yeux de Charlize Theron, son sourire, sa silhouette souple et désinvolture trahissent tout cela. Et sa démarche. L’élégance d’une femme qui marche est parfois boulever-sante. Comme le sont ces jeux de silhouette, ces gestes rapides, qui saisissent au cœur. Le geste de clipper une boucle d’oreille, de souffler sur une mèche de cheveux, de tirer sur sa jupe en s’assoyant, de rajuster une bride d’escarpin. Ce qui reste des femmes séduisantes, c’est cela, des gestes, une façon de dire « oui » et cette manière qu’elles ont de nous séduire…sans en avoir l’air vraiment.

—Par Raoul Buyle

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édito

Rédacteur en chef Raoul Buyle / Rédaction : 79 rue des Francs - 1040 Bruxelles - e-mail  : [email protected] / Ont colla boré à ce numéro : Raoul Buyle, Pierre Dragomirov, Céline Pécheux. / Direction artistique et mise en page mpointproduction (Jonathan Prêteux) / Régie Publicitaire IPM Advertising Dominique Flamand - 02 211 31 35 - [email protected] / Marketing et Promotion Delphine Guillaume - 02 211 31 78 [email protected] / Directeur des ventes publicitaires Emmanuel Denis / Impression IPM Press Print / Vice-Président du conseil d’admi-ni stration et du comité permanent Patrice le Hodey/ Direction, Administrateur délégué, éditeur responsable François le Hodey

De la beauté Des femmes

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sOmmAIRe 03 Edito04 Charlize Theron 06 Tania garbarski et Charlie Dupont08 Dominique Rigo 09 Pipistrello10 Future of Fashion 12 Jacky Franco (Strelli Homme) 14 Mode et déco 16 Barbour 18 Jules Wabbes 20 Les insectes 22 Food & Fashion 24 Saint-Mard Design 26 Camille Flammarion28 Marrakech 30 Pêle-Mêle

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dites-nous

Comment votre relation avec la maison Dior a-t-elle évoluée ?Charlize Theron : Depuis plusieurs années, les personnes qui travaillent chez Dior sont très bien-veillantes envers moi et je leur en suis reconnais-sante ! C’est un vrai plaisir d’être associée avec ce nom illustre. Avec ma styliste, Leslie Fremar, nous travaillons en étroite collaboration avec les ateliers pour tous mes looks quand je porte la marque et notre travail est toujours fructueux. Les gens chez Dior m’apportent un soutien, c’est une grande joie de travailler avec eux.Que pensez-vous du travail du styliste belge Raf Simons ? Son travail est magnifi que ! Inspi-rant et innovant, tout en restant beau et élégant. Je suis extrêmement impressionnée par le travail de Raf pour Dior.Comment décririez-vous la femme J’adore ? Pour moi, « J’adore » évoque le sentiment d’une femme forte, à l’aise avec elle-même – sa sen-sualité, son pouvoir, sa beauté, une femme qui célèbre des qualités qui la rendent unique. Je crois que l’assurance de cette femme s’est renfor-

cée ces dix dernières années. Aujourd’hui elle est vraiment elle-même et elle est consciente de ce qu’elle représente. J’aime à penser que moi aussi je suis bien dans ma peau, que j’assume mes points forts et les qualités qui me rendent belle.Vous avez récemment produit davantage de fi lms et moins tourné en tant qu’actrice. Pourquoi ce changement ? Je produis depuis plusieurs années maintenant et j’ai toujours été intéressée par le processus créatif qui préside à la réalisation de fi lms pour le cinéma et la télévision. J’adore raconter de bonnes histoires et explorer des pistes intéressantes. Pour moi, ce serait res-trictif de me limiter à une approche d’un point de vue d’actrice uniquement. J’adore jouer mais être derrière la caméra et aborder l’histoire de ce point de vue est aussi une expérience gratifi ante.Si les choses s’étaient passées différem-ment, pourriez-vous imaginer une autre carrière ? J’ai longtemps été danseuse avant de devenir actrice. Avant ma blessure, c’était mon rêve. Par chance, les choses ont bien tourné pour moi mais j’ai toujours adoré danser !

20 m de mousseline de soie, 20 m de tulle, 4 m d’organza, 250 h de travail : une robe de Raf Simons pour Dior Haute Couture

J’adore Dior 1999. Un nouveau siècle s’annonce et Dior dévoile un parfum inattendu. Une brassée de fl eurs – jasmin d’Inde, ylang ylang des Comores, fl eur d’oranger de Tunisie, rose turque, tubéreuse – passionnément baptisée « J’adore ». Succès ! Élu par les femmes du monde entier, J’adore est aujourd’hui le parfum préféré des Belges et des Fran-çaises. Du « bain d’or » des origines, J’adore s’ouvre puissamment au monde. Dior se tourne vers de nouveaux horizons. J’adore existe en 5 déclinaisons : Eau de Parfum, Eau de Toilette, L’Absolu, L’Or, Voile de Parfum.

Secrets de beauté Fleurs préférées ? Les orchidées et le jasminUn conseil beauté ? Faites du sport. Si le corps est en bonne santé, le visage est lumineux. Sports préférés ? Le spinning et le yogaJ’Adore mis à part, quels sont vos produits Dior préférés ? Les soins Dior Dreamskin et la gamme de lipsticks Rouge Dior.Le meilleur aliment beauté ? L’eau !La vraie beauté, selon vous ? Etre authentique et avoir confi ance en soi.Détente parfaite ? Une journée à la plage.Un parfum, sur une femme, c’est… Sexy !

BelleASSURÉMENT

Elle adore Dior. Elle éclipse toutes les autres on the red carpet. Crâne rasé, elle est impératrice dans le nouveau Mad Max (Fury Road). Elle est une maman formidable. Charlize Theron n’en est pas à une contradiction près ! Entretien. —Par Raoul Buyle

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A la ville comme à la scène, ces deux-là s’aiment. Irrésistibles dans la pièce « Tuyauterie », Tania Gabarski et Charlie Dupont partagent comédie et vie de famille. Et si c’était ça, la recette du bonheur ? Interview croisée. —Par Céline Pécheux

« Tuyauterie ». Le pitchAppelé en urgence pour déboucher l’évacuation de la douche, un plom-bier se fait draguer par sa cliente un rien nympho. Avant d’accepter ce paiement « en nature », il a une exigence : que cette femme lui explique pourquoi ? Pourquoi lui ? Pourquoi toujours le plombier ? Pourquoi ce besoin irrépressible de sexe sans amour ? S’en suit un dialogue très relevé sur Dieu, les fantasmes, le désir d’enfant, les échecs de la vie… On rit beaucoup.

Jouer des couples que tout oppose… Les comédiens Tania Garbarski et Charlie Dupont semblent y prendre goût puisqu’ils se sont déjà frottés à l’exercice dans « Promenade de santé », la pièce « fêlée » de Nicolas Bedos. Complice à la ville comme à la scène, le duo fait équipe à nouveau dans « Tuyauterie » de Philippe Blas-band, une comédie sensuelle et jubilatoire à voir au théâtre Le Public.Jouer à deux, une gageure ? Tania Gabarski : Jouer la comédie, c’est notre vie. C’est aussi la meilleure des thérapies de couple. L’adrénaline que nous procure la scène est extraordinaire. Alors pouvoir partager cette sensation avec celui qu’on aime, c’est magique ! Charlie Dupont : Tous les thérapeutes de couple vous le diront : faire des jeux de rôle, c’est le meil-leur moyen de raviver la flamme. On a la chance d’en avoir fait notre métier. C’est quand même formidable de pouvoir tromper sa femme avec elle-même et de l’embrasser pour la première fois tous les soirs (rire).

Jamais la moindre jalousie ? Charlie : Partir trois mois en tournage, loin de sa famille, forcément c’est un peu difficile à vivre. La jalousie se gère plus facilement quand on est tous les deux comédiens. Quand on comprend les règles du jeu.Tania : J’avoue, j’ai tendance à être un peu plus jalouse que lui. Quand il tourne à Paris dans la série « Hard » (Canal +), j’essaie de le rejoindre le plus souvent possible. Je le laisse vivre son truc mais je reste vigilante (rire). C’est important de participer à ce que l’autre vit…même s’il est loin. Et la passion dans tout ça ? Charlie : La passion, c’est bien. Mais la partager, c’est mieux ! Ça faisait un moment qu’on cher-chait une pièce qui nous réunirait. On se connaît depuis plus de 14 ans et, jusqu’à il y a 3 ans, on n’avait jamais joué ensemble. La rencontre avec Nicolas Bedos a été le déclic. Ensuite, on a eu la chance de travailler avec Philippe Blasband et de tourner une comédie romantique pour la télévision.

Etes-vous complémentaires ? Charlie : Sur scène, Tania est une extraordinaire technicienne, un peu comme un chef d’orchestre philarmonique alors que, moi, je suis plutôt un jazz-man qui fonctionne à l’instinct. On arrive finalement au même endroit, mais par des chemins différents.Une place pour la vie de famille ? Tania : Il n’y a rien qui passe avant la famille. Après, tout est possible. Si on doit aller jouer à Marseille ou à Paris pendant six mois, on reste groupé, quoi qu’il arrive ! Quitte à mettre nos deux filles à l’école là-bas…Votre secret de bonheur ? Charlie : Les trois piliers : le rire, le sexe, la com-munication. Si l’un des trois pose problème, les deux autres sont là pour débloquer la situation.Tania : La nuisette, la combinaison de plombier et le texte de la pièce « Tuyauterie ». Un remède imparable contre l’ennui !

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Happiness tHerapy

« Tuyauterie » de Philippe Blasband, au Théâtre Le Public. Prolongation exceptionnelle les 19, 21 et 22 octobre prochains - www.theatrelepublic.be

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Sa conception sobre et intemporelle du design, sans être minima-liste, triomphe. Alors que beaucoup de ses confrères ont disparu au fil du temps ; depuis 40 ans, lui, a traversé les changements de société sans faiblir. Lignes pures, meubles bien dessinés, matériaux les plus nobles, Dominique rigo a le goût du mobilier d’auteur et des « classiques » du XXe siècle. Portrait. —Par raoul Buyle

Passion design

Dominique Rigo et ses filles Charlotte

et Mélanie ; Canapé « Bocca » de Gufram ;

Bibliothèque « Ran-dom » de MDF Italia

Au début des années 1970, Dominique rigo décidait de se consacrer au design, surtout d’origine italienne, belge ou scandinave, et aux intérieurs contemporains. Avec raison, puisqu’il célèbre aujourd’hui les quatre décennies de son entreprise ! une passion transmise de père en filles, charlotte et Mélanie, devenues garantes de la pérennité de son œuvre.Une idée de ce qui fait votre succès ? Dominique Rigo : ce qui fait notre différence, et notre force, c’est le choix. impossible de ne pas dénicher ici ce qui s’intègrera parfaitement chez vous. J’ai toujours opté pour la modernité, mais uniquement celle qui est synonyme de confort, de fonctionnalité, de durabilité. Qu’est-ce qui vous fascine dans la moder-nité ? Paradoxalement j’aime le classicisme, mais un classique réinventé et en cela très actuel. certains meubles d’auteur n’ont jamais quitté mon showroom comme la « Lounge chair » de charles eames (1956) rééditée par Vitra ou le canapé « togo » de Ligne roset (1971). Décrivez-nous l’esprit de votre entreprise ? De la diversité, de la qualité, de la créativité. et je reste persuadé qu’austérité et intemporalité valent mieux qu’opulence mal maîtrisée.Pourquoi avoir choisi le « design », et ne pas être devenu antiquaire par exemple ? Par hasard. J’ai grandi dans un environnement très bcbg. Puis j’ai étudié l’architecture à Saint-Luc et, lors d’un premier projet, j’ai rencontré les diri-geants de Knoll… un vrai coup de foudre ! Vous savez, il existe des similitudes entre un très beau fauteuil design et une bergère Louis XVi. En 40 ans, qu’est-ce qui a le plus évolué dans le design ? La qualité. Beaucoup de marques transigent avec la qualité. ce n’était pas le cas avant. Quand j’ai commencé mon métier, un meuble de bonne facture durait toute une vie. ce n’est plus le cas aujourd’hui… Un exemple d’objet moderne à vie ? Le fau-teuil « Lc2 » du corbusier (cassina), l’alliance parfaite de l’acier et du cuir ; la lampe « tizio » de richard Sapper (Artemide) ; la lampe « Pipis-trello » de Gae Aulenti (Martinelli Luce)… Quel est, à vos yeux, le plus grand designer ? Plus que le designer lui-même, c’est la collabo-ration entre le fabricant et le créateur qui est essentielle. A ce titre, Philippe Starck est remar-quable…même si mon goût va plutôt vers Le corbusier. J’aime aussi la folie douce de Borek Sipek et la poésie lumineuse de ingo Maurer. Dans la maison, où vous tenez-vous le plus volontiers ? Dans la cuisine, au carrefour de toutes les compétences en matière de design, technologie, fonctionnalité et esthétisme. Je tra-vaille actuellement avec l’architecte Bruno erpi-cum pour une intégration la plus parfaite, la plus pure possible du mobilier dans l’architecture, notamment dans la cuisine. L’environnement idéal pour la maison de vos rêves ? un loft de ville….mais avec une vue incroyable sur la nature. J’aime aussi les contrastes, mélange le style « Louis machin » avec un grand « classique » du XXe siècle ! Quelle est à vos yeux le plus grave défaut d’une maison, à ne pas commettre ? Le manque de « circulation », trop de cloisonne-ments. Votre actualité ? L’aménagement d’un espace-bureau en collaboration avec l’architecte Marc corbiau ; l’ouverture d’un Pop-up Store au Sablon qu’avec des rééditions de mobilier créé avant 1974. 40 ans obligent !

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MODERNEà vieExposée dans les plus grands musées du monde, la lampe Pipistrello de l’architecte Gae Aulenti est devenue culte. On l’a aimée hier, on l’aime toujours aujourd’hui. Un classique réédité. —Par Pierre Dragomirov

Aussi à l’aise sur une table en kit dans un loft new-yorkais que sur un guéridon Boulle dans un duplex bruxellois, la lampe Pipistrello a tra-versé le XXe siècle sans prendre une ride. Du haut de son insolente beauté, bien roulée, par-faitement proportionnée, féminine, intemporelle, cette lampe de table (souvent utilisée comme lampe de sol) a été créée en 1964, à Milan, par l’architecte/designer Gae Aulenti. Une femme, ce qui est suffi samment rare à l’époque pour le signaler. Elle doit son immense succès à la forme originale de son diffuseur qui ressemble (vaguement) aux ailes d’une chauve-souris, d’où son nom « pipistrello » en italien. Elle aurait pu s’appeler « cactus » ou « palmito » Réalisée à l’origine en méthacrylate blanc avec piétement télescopique en acier, inox et laque « tête-de-nègre », elle surfe sur la tendance organique, elle-même héritière du style Art nouveau, (re)mis en vogue à l’époque par Alvaro Aalto.

PIONNIÈRE DU DESIGNExceptionnellement douée, Gae Aulenti est une créatrice volontaire, sans fards ni fi oritures ves-timentaires, le cheveu court, le visage grave, un rien mélancolique mais capable, soudain, de s’il-luminer et de rayonner. Les plus grandes socié-tés se sont disputés ses services (fi rmes auto-mobiles comme Fiat ou de grandes maisons du luxe comme Dior ou Rochas, mais aussi Prisunic, Olivetti, Knoll). Elle a créé des meubles, des amé-nagements divers, des jardins, des logements sociaux, des hôtels, des magasins, des fl acons de parfum. Et atteint une renommée internatio-nale dans les années 80 en étant nommée chef du projet de réhabilitation et de transformation en musée de la Gare d’Orsay à Paris. Parmi la génération de femmes architectes apparue au cours de la seconde moitié du 20e siècle, Gae Aulenti fait fi gure de pionnière, accumulant les titres naguère réservés aux hommes. Rappelons que, lors de sa formation, elle a eu pour « maître » Gio Ponti, lui-même disciple de Le Corbusier. Une fi liation que Gae Aulenti n’a jamais reniée. La lampe Pipistrello est toujours produite par la société Martinelli Luce. Différentes versions ont été produites, dont récemment une version mini. Aujourd’hui le catalogue propose aussi une nou-velle version chromée. Le mythe mute.

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Concept : Glam Cult Studio

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tendance

BiotechnologieDirectrice du Centre de recherche sur les textiles du futur au Sint Martins College of Arts de Londres, Carole Collet s’inspire de la nature pour innover. Exemple : elle a réussi à produire une dentelle noire à partir des racines d’un type de fraisier par-ticulier ; un tissu – déjà sollicité par Lady Gaga – créé à partir d’orga-nismes vivants, entièrement non polluant et recyclable à l’infini.

Tissus qui soignent Il existe des tissus qui atténuent la douleur et relaxent, en diffusant des actifs (vitamines, antidouleurs, huiles essentielles) via des micro-capsules au contact de la peau. Sensoree, marque de prêt-à-porter high-tech, a même créé des « Mood Sweater » qui changent de couleurs en fonctions des émotions.

Imprimante 3D Les techniques d’impression 3D limitent les choix concernant le matériau d’impression. C’est sans compter sur la Sneakerbot II : une nouvelle imprimante 3D capable d’imprimer des baskets dans l’esprit des fameuses chaussures de Marty Mc Fly (du film « Retour vers le Futur 2 »), dans un tout nouveau maté-riau souple et résistant, le Filaflex 1.75mm. A « imprimer » chez soi.

Une silhouette 3D griffée Iris Van Herpen

L’univers fashion est en pleine mutation. Avons-nous vraiment besoin d’une nouvelle garde-robe tous les six mois ou devons-nous envisager des solutions plus durables ? La coupe d’une robe répond-elle à un idéal de beauté indétrônable ou est-il possible d’inventer de nouveaux standards ? et quel est le rôle de la mode à l’approche de la « wearable technology » ? C’est, en substance, les grandes questions que s’est posé le Musée Boi-jmans Van Beuningen, à Rotterdam, en exposant les nouvelles visions de 50 créateurs de mode venus du monde entier. Des noms renommés comme Viktor & Rolf, Hussein Chalayan, Chris-tophe Coppens et Rick owens, mais aussi des talents émergents comme Craig Green et Rejina Pyo. Cette nouvelle génération cherche à faire évoluer le concept-même de la mode, posant un regard alternatif au classicisme moderne. exemples : Wang Lei propose des costumes tra-ditionnels chinois réalisés en papier toilette. Tandis que l’anglaise Carole Collet recherche des matières durables dans des expérimentations de modèles de dentelles qui poussent comme une plante au milieu des fraisiers. Les créations tricotées à la main de la japonaise Pyuupiru offrent une nouvelle identité à celui qui les porte, libérées des contraintes du corps humain. Il y a aussi ce manteau du « Wearable solar

Project » de Pauline Van Dongen qui permet de recharger son smartphone.Véritable précurseur en la matière, formé au Cen-tral saint Martins College de Londres, Hussein Chalayan déclare : « La mode se renouvellera d’elle-même, à travers de nouvelles fibres, des façons moins polluantes de fabriquer des vêtements ». ses collections visionnaires, qui « marient la mode, le corps humaine et les technologies de pointe » séduisent, dont la « Remote Control Dress », une robe fabriquée avec des matériaux issus de l’aéro-nautique qui change de forme grâce à une télécom-mande. Plus expérimentale encore la hollandaise Iris Van Herpen est la première styliste à avoir introduit l’impression 3D en haute-couture. ses collections sont conçues grâce à des logiciels, les différentes parties des vêtements (qui sont ensuite assemblés à la main couche par couche) sont imprimées en 3D. Résultat : des robes-sculptures mouvantes et futu-ristes, mais tout à fait portables. Dans sa collection « Voltage », les matériaux sont tellement nouveaux qu’ils n’ont pas encore de noms ! Quant à la belge Hélène storey, elle a même créé une robe « cataly-tique » qui repousse les gaz polluants.

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Robe en lainage de Piyuupiru.

A Rotterdam, la mode du futur déboule dans la rue ! L’expo « The Future of Fashion is now » montre les nouvelles visions de la mode telle qu’elle est : foisonnante, plurielle, moderne, à suivre. —Par Raoul Buyle

Expo « The Future of Fashion is Now », jusqu’au 18 janvier 2015, au Museum Boijmans Van Beuningen à Rotterdam – www.boijmans.nl – www.futureoffashion.nl

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Ravissement dans l’industrie de la mode belge : le 4 novembre dernier, confirmant une rumeur qui enflait, la presse annonce la nomination de Jacky Franco comme Directeur Artistique de la nouvelle marque dédié aux « fashionmistas » (du mot « fashio-nista » au masculin), Strelli Homme. Un change-ment de cap réussi avec brio, pour celui qui a été pendant 30 ans le bras droit de Nissim Israël alias Olivier Strelli, à la création des silhouettes mascu-lines de la célèbre marque éponyme. Cette page tournée, Jacky Franco est aujourd’hui le chef d’or-chestre du nouveau label belge jeune et branché Strelli Homme qui, après Gand, Hasselt et Anvers, est sur le point d’ouvrir une nouvelle boutique dans le quartier Dansaert à Bruxelles. Dans son QG bruxellois, nous avons rencontré ce créateur belge qui a habillé….Mike Jagger. Sa philosophie du style en 10 mots, top chrono ! La masculinité ? Jacky Franco : Un homme bien dans son temps comme dans ses baskets, c’est un homme qui sort des clichés et qui ne renie pas sa part de

féminité. En mode, être masculin c’est oser la poésie dans la manière de s’habiller, mixer les matières comme les motifs, un pantalon en tweed avec une chemise à fleurs par exemple. La mode ? Il ne faut surtout pas la prendre trop au sérieux ! Une époque ? Les années d’après-guerre (entre 1945 et 1960) m’inspirent énormément. La période où la mode était la plus élégante selon moi.L’icône rock la plus stylée ? Il y a des icônes rock qui ont inévitablement influencé la mode comme David Bowie par exemple. Mais, pour moi, quelqu’un comme Keith Richards reste le maître en la matière. Sa voix, sa personnalité, son charisme, c’est une véritable icône ! L’élégance ? C’est d’abord une allure, une manière de vivre. Il y a des gens qui sont élégants peu importe les vêtements qu’ils portent. D’autres qui ne le seront jamais.Vos couturiers fétiches ? Paul Smith pour sa personnalité. C’est un homme agréable et serein qui a véritablement réussi. Karl Lagerfeld pour sa

créativité, sa capacité à se renouveler, son génie même si je ne suis pas fan du personnage. Un souvenir lié à un vêtement ? En 1997, lors de la fashion week de Paris, le styliste des Rolling Stones était venu voir notre défilé Olivier Strelli Homme. Peu de temps après, je suis tombé par hasard sur le premier concert de la tournée des Stones « Bridges to Babylon » en direct à la télévi-sion. Sur la scène, Mick Jagger portait une veste en velours bordeaux tandis que Keith Richards avait choisi un manteau en faux léopard… Deux pièces que j’avais imaginées spécialement pour le défilé de Paris. Une expérience incroyable !L’achat compulsif ? Une œuvre d’art.Les chaussures idéales ? Une paire de « desert boots » de Clarks et des sneakers Nike ou Adidas. La faute de goût ? C’est vouloir en mettre plein la vue, être sur apprêté et s’habiller en fonction des tendances et non de sa personnalité.Ce qui fait has been ? C’est souvent ce qui était « hyper mode » six mois avant.www.strelli-homme.com

Une allure jeune, urbaine et décomplexée : l’identité mode de la marque belge

la plus en vue du moment ; Strelli Homme.

Homme discret, homme de goût, homme de caractère, Jacky Franco est aux commandes de la direction artistique de Strelli Homme, la nou-velle ligne de prêt-à-porter « men’s only » qui fait le buzz. —Par Céline Pécheux

Jacky Franco

Portrait D’UN HOMME DE MODE

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déco

Hermès Home Pas si éloigné que ça de son amour pour le cuir, le célèbre sellier parisien se lance dans la concep-tion de mobilier. Pour ce faire, Pierre-Alexis Dumas s’est associé à des designers de renom comme Enzo Mari, Denis Montel et Antonio Citterio pour créer tables, fauteuils, canapés, consoles, et des marques prestigieuses comme B & B Ita-lia et Dedar. Cette collection est disponible dans une quarantaine de boutiques Hermès. Et la Maison multiplie les contrats pour amé-nager des bureaux, des hôtels et même des yachts de luxe.www.hermes.com

Marina Yee for Aristide Quant la styliste flamande un peu bohème, Marina Yee (sor-tie de l’Académie d’Anvers dans les années 80 et membre de la fameuse « Bande des Six »), ren-contre un fabricant de tissus épris de mode, Aristide. « Marina Yee for Aristide » est un mix and match de tissus d’ameublement, tapis et voilages aux textures et couleurs marquées par un rafraîchissant métissage des genres. Un partena-riat qui évolue vers un concept déco plus global. www.aristide.be

Maison Martin MARGIELA La Maison Martin Margiela a fait appel à Cerruti Baleri, maison d’édition de Nino Cerruti, pour réaliser ses premières créations en mobilier : un canapé trois places constitué de dossiers d’époques différentes garni de toile blanche, et le fauteuil « Emmanuelle », dont le galbe n’est pas sans rappeler le mythique fauteuil de l’héroïne ciné-matographique éponyme.

Rhabillé par Castelbajac Le mythique fauteuil Egg, créé en 1958 par le designer danois Arne Jacobsen, est toujours édité 56 ans plus tard par la société Fritz Hansen et reste un be’stseller. Aujourd’hui, « Egg » a été rhabillé par le couturier Jean-Charles de Castelbajac dans une version patchwork. So trendy !

homeCHIC HOME

Voilà que les créateurs de mode s’invitent à la maison, jusqu’à frôler le plagiat. Descendus des podiums, ils revendiquent aussi leur part de canapé ! L’idée ? Être bien sur soi, être bien chez soi. —par Pierre Dragomirov

Une collaboration stylée, signée Jean-Paul Gaultier et Roche Bobois.

La mode se pique de déco ! Pionnier du genre : Ralph Lauren. Grâce à lui, la flanelle grise et le prince-de-galles des costumes d’hommes se tendent au mur et garnissent fauteuils et cana-pés. Descendu des podiums, l’imprimé léopard côtoie le tartan écossais. Et Jean Paul Gaultier, Sonia Rykiel ou Missoni de vouloir aussi leur part de canapé ! Rappelez-vous, l’année dernière, Gaultier investissait l’espace à la Cité de l’Ar-chitecture et du Patrimoine, au palais de Chail-lot, pour décorer une « suite » à ses couleurs. Son mythique petit pull marin à rayures marine et blanc habille désormais murs et meubles, le corset en satin nude met la chambre sens des-sus dessous, et la terrasse fait la coquette en se mirant dans mille miroirs. Un décor insensé, entiè-rement cousu main, au carrefour de la mode et de

la décoration, rendu possible grâce au mécénat de Roche Bobois, grand éditeur de meubles, et du magazine Elle décoration. Á quand une ligne de « prêt-à-meubler » étant donné que la haute-couture de la décoration existe déjà chez Armani Casa, Fendi, Hermès et Ungaro. La maison Ema-nuel Ungaro a en effet confie au groupe belge JNL la mise en œuvre d’un véritable « lifestyle », sophistiqué sans être tapageur, qui traduit, de la mode vers la décoration d’exception, un art de vivre exclusif. Quant à Sonia Rykiel, la « reine du tricot », elle s’est associée à l’éditeur Lelievre, qui collabore déjà avec succès avec Kenzo et Mis-soni, pour sortir sa première collection de tissus d’ameublement et accessoires de maison…avec un slogan qui résume tout : Home chic home. Des imprimés qui font forte impression.

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culte

C’est une histoire vraie. La reine Elizabeth II envoie sa « royal jacket » (élimée) chez Barbour, pour une remise en état. « Puis-je offrir à Sa Majesté une veste neuve ? », propose Dame Margaret Bar-bour, héritière de la célèbre marque anglaise. « Oui, répond la reine, mais réparez donc l’autre, j’y suis très attachée. » Comment, en effet, renon-cer, à son bon vieux Barbour ? On l’enfile pour aller à la chasse, à la pêche, pour monter à che-val, enfourcher sa moto ou, tout simplement, pour aller se balader dans les champs ou sur la plage. Il évoque, en général, une météo pourrie, mais c’est un « classique » de la vie au grand air ! Du haut de ses 120 ans, la veste en coton huilé Barbour a su conserver son cachet old-school tout en gagnant en glamour. Une marque bénéficiaire de

Collaboration entre Barbour et la marque Deus Ex Machina

3 brevets royaux : celui du duc d’Édimbourg, du prince de Galles et de Sa Majesté la reine Élisa-beth II. Mais ses vraies lettres de noblesse, Bar-bour les doit à sa pérennité, à son ancrage dans le temps qui passe et dans le temps qu’il fait. « Le meilleur de l’habillement anglais pour le pire de la météo anglaise », clamait une pub des années 60. Mise au point dès 1894 par John Barbour, la veste éponyme permet de braver les intempéries grâce à sa toile enduite, inspirée des vêtements des pêcheurs qui enduisaient autrefois leurs pale-tots de graisse pour se préserver du froid et des embruns. En 1930, un coton plus léger appa-rait : c’est le fameux Thornproof (à l’épreuve des ronces). L’huile qui l’enduit ? Un secret farouche-ment préservé. Pendant la Seconde Guerre mon-

Royal Warrant 2014. Barbour reste une entreprise 100% familiale, présidée par Dame Margaret Barbour depuis 40 ans, et sa fille Helen, 5e du nom. La marque est vendue dans plus de 40 pays à travers le monde et continue son expansion. L’entreprise est le Four-nisseur mandaté de S.M. La Reine d’Angleterre, S.A.R. Le Duc d’Edim-bourg et S.A.R. le Prince Charles.

Name dropping Barbour se décoince et délaisse les chasses royales, à Balmoral, pour s’encanailler au festival (rock) de Glastonbury ! On voit la marque sur les épaules de Lilly Allen, Alexa Chung ou Alex Turner (des Arctic Monkeys). Barbour collabore aussi ponctuellement avec Paul Smith, Alice Temperley, Tokihito Yoshida, ainsi qu’avec Nortons & Sons, Deus Ex Machina ou le label Pantone. Quant à la collection Barbour Int. Steve McQueen, elle repart pour une 7e saison. A découvrir : le partena-riat entre Barbour et Adidas.

Vêtement mythique des chasseurs et des BCBG, le « Barbour » est dans l’air du temps. Du haut de ses 120 ans, la marque anglaise s’est étoffée et propose un prêt-à-porter branché pour la vie au grand air, of course. Classique, oui, mais d’un classicisme réinventé et en cela très actuel. —Par Pierre Dragomirov

Prince William en Barbour

diale, Barbour équipera la Navy. South Shields, là où tout a commencé, mérite le détour : chaque veste subit pas moins de 14 inspections. Et 80 personnes y « rewaxent » chaque année pas moins de 65000 jackets. Aujourd’hui, la 5e généra-tion a pris le pas. Et Helen, fille de Margaret, ne manque pas de flair. Le mode « outdoor » a le vent en poupe. Alors elle invente un bleu profond ou un vert gazon par-ci, un catalogue plus « stylé » par-là. On compte 14 modèles de vestes, dont la classique « Beacon » noire, souvent copiée, jamais égalée. Il y en a pour tous les âges et pour tous les modes de vie, de la gentry traditionnelle à la rock’n’roll attitude. Le chiffre d’affaires ? il a triplé en l’espace de 15 ans ! www.barbour.com

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hommageA travers les Editions Jules Wabbes 2010, on redécouvre le talent du plus innovant designer belge des années 60. Un moderne dans la grande tradition. —par Raoul Buyle

Editions Jules Wabbes 2010Luc Vincent est art director des Editions Jules Wabbes 2010 depuis bientôt 5 ans. Un label qui regroupe 9 sociétés (belges), éditrices licen-ciées du mobilier (Bulo), luminaires (Wever & Ducré), tissus (Souve-raine), tapis (Angelo), linge de mai-son (Mirabel Slabbinck), lits (Revor Bedding), quincaillerie (Vervloet) et divers contenants (Serax) créés par Jules Wabbes. « La plupart de ce mobilier n’a jamais été édité aupa-ravant », précise-t-il. L’idée : créer et interpréter un « univers Jules Wabbes » cohérent, pour aménager entièrement un hôtel, des bureaux ou une maison privée. Infos www.juleswabbeseditions2010

Cuisine Livourne Fidèle à l’esprit novateur de Jules Wabbes, Ann Sevrin, Jean-François Bailleux et Olivier Vanhorenbeke (de la société One To Be) revisitent et mettent en édition le concept de cuisine « Livourne » conçue en 1964 pour un appartement (privé) situé Rue de Livourne, à Ixelles. Cette d’aujourd’hui cuisine assemble tous les éléments d’hier caracté-ristiques de Wabbes : lignes pures, fonctionnalité, ergonomie, maté-riaux nobles, détails des finitions notamment dans l’utilisation de bois exotiques (placages en ébène de Macassar, tablette en wengé) et de plinthes en laiton. Plusieurs fini-tions sont également disponibles dans d’autres essences de bois et matériaux, toujours en phase avec les « codes Wabbes ».www.onetobe.be

Les antiquaires du Sablon furent parmi les pre-miers à rechercher les meubles créés par Jules Wabbes et leur intérêt pour cette œuvre a gran-dement contribué à attirer l’attention du public. Car, s’il y a bien un designer (belge) qui a le vent en poupe, c’est Jules Wabbes. 40 ans après sa mort, on (re)découvre son talent et cette moder-nité qui le caractérise. Son nom est attaché à des aménagements remarquables, tant privés que publics, ainsi qu’à la création de mobilier en série limitée. Dans les années 50 et 60, on lui doit le Pavillon International de la Science à l’Expo Universelle de Bruxelles (1958), l’Apparte-ment royal sur le bateau Godetia, les bureaux de la Générale de Banque, l’aménagement du Rési-dence Palace, les locaux de direction du siège social de Glaverbel à La Hulpe, le Drugstore Louise ou l’agencement des cabines des long-courriers de la Sabena… En 1970, Wabbes crée un grand lustre hexagonal pour le restaurant du Pavillon de la Belgique à l’Exposition Universelle d’Osaka conçu ; ce lustre est aujourd’hui réédité par la société Wever & Ducré. Autant de décors

Chaises Louise (crées en 1960) rééditées par Bulo.

considérés comme le comble de la modernité à l’époque, et qui sont furieusement tendance aujourd’hui. Architecte d’intérieur, designer, mais aussi photo-graphe, antiquaire, décorateur, Jules Jean Wab-bes (1919-1974) est un autodidacte qui savait s’entourer de meilleurs corps de métier et d’arti-sans chevronnés. En 1960, il fonde « Le Mobi-lier Universel », société d’édition et de diffusion, dont la vitrine donne sur le boulevard du Régent, à Bruxelles. Les tables, bureaux, bibliothèques, luminaires, en métal et bois exotique, témoignent d’un grand sens de l’équilibre, d’une envie de confort et d’un amour de l’innovation technique. « Le travail de Wabbes nous renvoie à la création même du design industriel lorsque celui-ci était encore au service de l’individu et non du desi-gner lui-même. » De chaque dessin, de chaque matière, ce créateur universel a extrait, sens et formes, pour définir un mobilier d’une implacable beauté.

Jules Wabbes à Marrakech ; 1962

Bureau Gérard Phi-lippe, siège Louise et deux tabourets Anna David-Marber en cuir et wengé ; rééditions Bulo.

ModernePOUR TOUJOURS

A lire : « Jules Wabbes par sa fille Marie Ferran-Wab-bes » ; aux Editions Borgerhoff & Lamberigts, 2012

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L’insecte est l’avenir de l’homme. Bon à manger, parait-il, et tellement beau. A tel point que Florence Samain et Dave Monfort (The Darwin Sect) ont eu l’envie de rendre gloire aux papillons, phasmes et coléoptères pour le degré de perfection que ces petites bébêtes représentent. La somme de toutes les caractéristiques intrinsèques dont ils font preuve forme un tel concentré de principes high-tech miniaturisés que le meilleur ingénieur de la NASA ne pourrait que pâlir devant tant de génie ! On les aime en bijoux, on les adore sous un globe Napoléon III, on les accroche au revers d’un chemisier comme un point sur le « i ». Infos http ://darwinsect.com

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L’insecte est l’avenir de l’homme. Bon à manger, parait-il, et tellement beau. A tel point que Florence Samain et Dave Monfort (The Darwin Sect) ont eu l’envie de rendre gloire aux papillons, phasmes et coléoptères pour le degré de perfection que ces petites bébêtes représentent. La somme de toutes les caractéristiques intrinsèques dont ils font preuve forme un tel concentré de principes high-tech miniaturisés que le meilleur ingénieur de la NASA ne pourrait que pâlir devant tant de génie ! On les aime en bijoux, on les adore sous un globe Napoléon III, on les accroche au revers d’un chemisier comme un point sur le « i ». Infos http ://darwinsect.com

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Les insectes sont à la mode ! Tendance relancée par les joailliers, la vogue des broche-libellule, bague-arai-gnée et autre papillon sous globe se confi rme. Ce précieux bestiaire vient butiner l’or, les saphirs et les diamants. De quoi piquer la curiosité des femmes… avant de leur bourdonner des mots tendres. —Par Raoul Buyle

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food & fashion

Le bon goût,de père en filleRaffinement, élégance, chaleur : trois mots qui caractérisent parfaitement Emily Ristorante, le nouvel établissement gastronomique ouvert par Pierre Degand et sa fille Emily. En quelques mois, les murs de cette ancienne boulangerie ont été totalement revus et corrigés « à la hausse » par le bureau d’architecture A3 Development. Côté déco, le célèbre tailleur bruxellois a veillé person-nellement à chaque détail, des couverts en argent au mobilier de l’hôtel Crillon (racheté à Paris avant sa rénovation) en passant par le marbre Saint-Laurent du comptoir. Derrière chaque élément se cache une histoire. Celle d’une rencontre avec un artisan comme Jean-Pierre Delaby, un verrier de 72 ans installé à Franc-Waret, à qui Degand a demandé de confectionner un lustre vénitien de 5,5m de long. Résultat ? Un endroit exclusif et raf-finé, relevé d’une cuisine qui sublime avec brio les mets italiens les plus fins. Mais, tout ceci ne serait rien, sans celle qui, un jour, a soufflé à l’oreille de son père qu’elle aimerait ouvrir un restaurant… Pourquoi un restaurant ?Pierre Degand : Ma fille est passionnée de cui-sine. C’est elle qui a eu l’idée de ce restaurant.

Par amour pour sa fille, Emily, le tailleur Pierre Degand a confectionné un écrin sur mesure, un restaurant italien terriblement chic, terriblement bon. Rencontre. —Par Céline Pécheux

Après avoir acheté la maison, au départ, nous voulions faire un tea-room. Lors d’un voyage à Florence, je suis allé dîner au Harry’s Bar. L’at-mosphère, la clientèle, la cuisine, tout y était extrêmement parfait. D’un raffinement exquis ! En sortant du restaurant, mon choix était fait : le tea-room deviendrait une adresse gastrono-mique à Bruxelles. Et, comme j’ai horreur de faire les choses à moitié, il fallait qu’Emily Ristorante corresponde parfaitement à l’identité et au niveau d’exigence qui a fait la réputation de la Maison Degand. Pour ce projet, c’est le cœur qui a parlé, avec comme fil conducteur ma fille et l’Italie.Emily Degand : Plus jeune, j’ai souffert d’ano-rexie et c’est en réapprenant à manger que je me suis prise de passion pour la cuisine. Il me reste encore à faire un an d’étude en gestion hôtelière à l’Ecole Vatel. Mon temps libre, je le consacre à être en cuisine chez Emily. C’est une chance inouïe de pouvoir apprendre le métier dans un cadre comme celui-là.Emily, c’est aussi une histoire de rencontres…Pierre Degand : Absolument. Chaque élément qui compose le restaurant a une histoire. La plus

importante étant peut-être la rencontre avec Vincenzo Regine, l’ancien chef du restaurant Boc-coni. C’est lui qui est aujourd’hui aux commandes de la cuisine d’Emily. Quel est le secret du succès d’Emily ?Pierre Degand : Le souci du détail. Emily Risto-rante est un écrin convivial mais raffiné où le ser-vice est chaleureux et personnalisé. Ce qui compte, c’est l’attention apportée au client ! Une philoso-phie qui est à la base de la Maison Degand et que j’ai voulu insuffler aussi dans notre restaurant. Emily Degand : C’est un restaurant atypique où la carte ne ressemble à aucune autre. Tout y est exclusif jusqu’aux bouteilles d’eau directement importées de Florence. On peut dîner en amou-reux à l’abri des regards, confortablement installé dans un boudoir, ou déjeuner le long du comptoir avec les chefs en face à face. Un plat incontournable ? Emily Degand : Le Carpaccio de viande maturée, et les fregola pasta. Ce sont nos deux best-sel-lers, mais la carte change souvent au gré des sai-sons et des primeurs du marché.Emily Ristorante by Pierre Degand, une folie douce ?Pierre Degand : Je travaille depuis l’âge de 14 ans. Aujourd’hui, je veux profiter de la vie. Avec ce restaurant, je me suis lâché sans compter car je voulais faire quelque chose de vraiment excep-tionnel. Chez Emily, le souci du détail est poussé à l’extrême. J’ai même le projet de faire des ser-viettes brodées aux initiales des clients les plus fidèles. Il n’y a rien d’assez fou pour ma fille !www.emilyristorante.com

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cuisines

Quand la cuisine fait tomber ses murs et s’ouvre sur le séjour, on gagne en espace. Elle se sophis-tique, s’embellit et se fond dans le décor. En vedette : l’ilot central gomme les frontières entre le fonctionnel et la détente. Dans ce lieu très convi-vial, rien ne vient heurter l’harmonie de la com-position. Parties techniques et électroménager, camouflés derrière l’uniformité des façades, jouent la discrétion, au profit d’un décor où priment l’er-gonomie, le sens pratique et le design. Avec son équipe composée de compagnons-ébénistes et d’architectes d’intérieur, Benjamin Saint-Mard vient d’ouvrir l’espace Creative Home à Rhode-Saint-Genèse. Présentation. Que proposez-vous chez Creative Home ? Benjamin Saint-Mard : Nous intervenons depuis la conception jusqu’à l’installation d’une cuisine équipée dans les moindres détails, mais aussi les salles de bain, dressings ainsi que la réalisation de tout meuble (de rangement) sur mesure. Un savoir-faire, une rigueur, une créativité au service

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de projets les plus variés qui intègrent, si besoin, les contraintes techniques des autres corps de métier. Nous pouvons aussi assurer la maîtrise de l’ouvrage et la coordination de votre chantier de parachèvement. Avantage : un seul interlocuteur, un responsable qui coordonne le chantier de A à Z. Ce qui, avouons-le, facilite grandement la vie du client…sans supplément de prix. Avez-vous une devise ? La signature de l’excel-lence. Une bonne cuisine doit d’abord avoir du charme et faire dire à ses utilisateurs : « C’est là que nous voulons vivre, c’est là que nous pouvons ‘‘se sentir vraiment bien chez soi’’. » Pouvez-vous décrire l’esprit de votre bureau d’architecture d’intérieur et votre démarche décorative ? Une grande partie de mon travail est l’installation de cuisines haut de gamme. Nous tra-vaillons avec deux marques italiennes particulière-ment créatives : Effeti (dont nous avons l’exclusivité pour la Belgique) et Snaidero. Un mobilier design, totalement adaptable. Le mariage idéal du sur-

mesure et de la facilité du « prêt-à-poser ». Effeti est notamment connu pour proposer des cuisines en bois massif, un vrai travail d’ébénisterie.La tendance en matière de cuisine ? Aujourd’hui la cuisine s’ouvre sur le reste de la maison. Libérée des murs, elle est devenue le cœur vivant de la famille. Résultat : îlot central, maxi plan de travail, rangements coulissants, parties techniques et électroménagers sont camouflés dans des pla-cards à l’allure de meubles de salon ; même les étagères prennent donc l’allure de bibliothèque et les façades s’habillent à l’identique. Tout est cal-culé dans le moindre détail, pour une organisation la plus rationnelle possible. Quelle est à vos yeux le plus grave défaut d’une cuisine, à ne pas commettre ? Ne pas réfléchir à trouver l’ergonomie qui nous convient. La fonctionnalité et la circulation doivent avoir une place majeure dans la cuisine ; tout est dans l’art d’agencer cet espace de vie. Infos www.creativehome.be

C’est sans doute la pièce la plus investie de la maison, un lieu où les innovations les plus marquantes côtoient le confort et le charme. La cuisine est au carrefour de toutes les tendances. Compagnon-ébé-niste et architecte d’intérieur, Benjamin Saint-Mard nous ouvre les portes de son nouveau showroom. —Par Pierre Dragomirov

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découverteLes hôtels guindés et la cuisine bling bling n’ont plus la cote. Leur décorum et leurs additions faramineuses ont fini par lasser. A Bruxelles, Nadine Flammarion (des éditions Flammarion) a trouvé une nouvelle formule : un cadre cosy, inti-miste, une gastronomie créative, sans chichis, des produits de qualité. L’Hôtel des Galeries surfe sur cette vague : Simple, mais terriblement chic ! Côté style, Nadine a confié la décoration de l’hôtel et du restaurant attenant….à sa fille, Camille Flammarion qui travaille en duo avec Fleur Delesalle. Le tandem (parisien) a mélangé des pièces iconiques de Charlotte Perriand pour Cassina, mobilier design de jeunes desi-gners belges comme Sylvain Willenz, carre-lages en céramique de Camille Flammarion, tapis spécialement édités pour l›hôtel par Tou-lemonde Bochart et objets chinés chez les anti-quaires du Sablon. L’Hôtel des Galeries est le 3e « bébé » du genre de Nadine Flammarion. Déjà aux manettes de l’établissement Arvor Saint-Georges à Paris et des villas Saint-Christophe à La Baule. Rencontre Comment ce projet est-il né ?Nadine Flammarion : La Galerie du Roi, à Bruxelles, est un lieu que j’apprécie particu-lièrement et que je connais bien. Mon mari, Jean-Noël Flammarion, y possède la Librairie d’Art des Galeries qui se situe juste à côté. C’est un endroit magique et j’avais envie depuis longtemps d’y faire quelque chose. L’immeuble était vraiment vétuste et l’hôtel qui s’y trouvait à l’abandon. Quand l’opportunité s’est présentée, j’ai sauté sur l’occasion. L’idée était de conser-ver le charme du patrimoine historique et d’y ajouter une note contemporaine. Votre secret pour en avoir fait un lieu à la fois trendy et chaleureux ? Ma préoccupa-tion est que le client se sente chez lui…mais en mieux. Du coup j’ai créé un hôtel proche des gens, un havre de tranquillité au cœur d’un site historique. Toutes les chambres sont décorées de manière différente avec du mobilier chiné chez les antiquaires du Sablon. Une ambiance non standardisée qui contribue aussi au stan-ding désiré ! Le petit « plus » qui fait la différence ? Le res-taurant - Le Comptoir des Galeries- attenant à l’hôtel et une entrée autonome du côté de la galerie. La carte a été imaginé par Julien Burlat (Le Dôme* à Anvers). Aux fourneaux, c’est Ben-jamin Lagarde qui est aux commandes. C’est une cuisine désembourgeoisée, que j’aime par-ticulièrement, et qui plait déjà aux bruxellois. Qui vous a aidé à monter ce projet ? C’est un projet de femmes ! Ma fille, Camille Flam-marion (architecte designer) et son associée Fleur Delesalle (architecte d’intérieur) ont réa-lisé tout l’aménagement intérieur. Le lieu étant classé, elles ont été confrontées à certaines contraintes. Les carrelages en céramique présents dans les salles de bains et dans le restaurant ont été imaginés et dessinés par Camille. A trois nous avons chiné, pensé, composé la déco du lieu en tenant compte des richesses existantes. Mère-fille, un tandem qui marche en amour comme en business ? Camille est très indé-pendante et moi aussi. Nous nous connaissons bien, nous savons comment nous travaillons, quelles sont nos objectifs, nos réactions, nos priorités, nos valeurs, nos goûts… Nous avons un grand respect mutuel, tous les ingrédients pour une bonne collaboration !

A Bruxelles. A l’angle de la Galerie du Roi et de la rue des Bouchers, l’Hôtel Des Galeries a pignon sur rue. Ce boutique-hôtel intimiste, aux façades classées, joue la carte d’une nouvelle sobriété. A l’image de sa propriétaire, Nadine Flammarion.—Par Céline Pécheux

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city trip

Dans la Cité impériale où les (très) beaux hôtels pullulent, on ne parle plus que de ça : l’ouver-ture du Royal Palm Marrakech dans un site exceptionnel. « Royal Palm », c’est l’adresse la plus prestigieuse de l’île Maurice. Un label d’excellence, de confort et de bien-être qui vient d’ouvrir les portes d’un « palace frère » à seulement 12 km de Marrakech. Même sens du service poussé à l’extrême, même raffine-ment, même perfection – certains affirment que c’est désormais le plus bel hôtel de Marrakech ! Ici, le luxe se vit sans ostentation mais se vit à

Haute saison à Marrakech : en hiver, tout le monde y va. Pour le soleil qui s’attarde. Pour sa douce oisiveté. Pour l’hospitalité seigneuriale du Royal Palm Marrakech. Le plus beau golf de la région. Et un Spa à couper le souffle. —Par Raoul Buyle

chaque instant de la journée. A l’ombre de votre terrasse. A la table de l’un des restaurants du domaine. Au bord de la piscine, immense (2000 m², chauffée toute l’année), dont les eaux se perdent à l’infini, dans un panorama sublime. Sur le green du nouveau golf (un 18 trous Par 72 dessiné par Cabell Robinson) parsemé d’étangs et d’oliviers centenaires avec, en ligne de mire, l’Atlas en majesté. Côté service, l’hôtel propose le meilleur : l’exigence élevée d’un art de vivre qui a fait la réputation du groupe Bea-chcomber-Hotels. Sans oublier l’hospitalité et

le respect de la privacy chers à la culture maro-caine. Autre atout du Royal Palm Marrakech : son Spa. Besoin d’une parenthèse, d’une bulle de sérénité, d’un peu de douceur rien que pour soi ? Rendez-vous au spa de l’hôtel. Profitez de l’expertise de la maison Clarins, une réfé-rence en la matière, ou laissez-vous tenter par un massage ou par un rituel de beauté dans le hammam. Cet espace de 3500 m² est un luxe en soi, un véritable havre de paix pour le corps et l’esprit. On aurait tort de s’en priver. Infos +212 5 24 48 78 00 - www.royalpalm-hotels.com

Hivercomme été

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Spa by Clarins.

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Avenue de la Joyeuse Entrée, 241040 BruxellesT +32 (0)2 238 08 08Ouvert de 12:00 à 14:30 et de 18:30 à 22:30 Fermé le samedi midiwww.restoparkside.be

PARK SIDE BRASSERIE, CÉLÉBRER VOS ÉVÈNEMENTS DANS UN CADRE MODERNE ET D’EXCEPTION

Côté salle, une décoration urbaine et un espace qui se décline en tables rondes, banquettes,

coins plus intimes et salon privé.Côté saveurs, c’est Donald Loriaux – finaliste Bocuse

d’Or – qui dirige la manœuvre d’une carte qui fait valoir des plats du terroir et des beaux classiques.

Parce que comme vous, nous aimons les bonnes choses...

Le Park Side dispose de plusieurs espaces cosy et chaleureux modulables à souhait pour accueillir votre évènement (banquet, cocktail, walking dinner, dîner, brunch d’affaires, anniversaire,...). Nos différents espaces de réception se modulent pour accueillir en toute convivialité de 12 à 220 personnes.

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pêle-mêle

Il n’y a pas plus compliqué que de dessiner une montre simple. Sobre, élégante, intemporelle, la toute nouvelle « Promesse » de Baume et Mercier part à la conquête des poignets féminins (et devrait connaître le même succès que Linea). On aime son cadran rond dans une lunette ovale et une boîte ronde. Côté décor, quatre index romains, un guillochage drapé rétro, deux aiguilles biseautées, des cornes qui se fondent au bra-celet acier (ici, version sertie). Simplement belle. www.baume-et-mercier.com

La qualité plutôt que la quantité ! C’est un peu le credo du Salon du Mariage et de l’Art de recevoir organisé, pour la 7e édition, par Éric d’Humilly et Géraldine Lardinois. Vous manquez d’idées et de temps ? Ou, alors, vous avez une idée précise de ce que vous voulez mais ne parvenez pas à la concrétiser… Rendez-vous au Cercle de Lorraine (ancien hôtel de Mérode) et partez à la rencontre de la qua-rantaine d’exposants présents. Une sélection originale, qualitative et exclusive d’artisans, artistes et prestataires de services entière-ment à votre écoute en matière d’organisation, décoration, stylisme, beauté, catering, animations, cadeaux, etc. Thème générique du salon : Gatsby le magnifi que. On aime le côté intime, presque privé, de ce rendez-vous « entre amis ». Car un mariage réussi, précise Eric d’Humilly, c’est d’abord un moment de bonheur partagé…qui ne s’improvise pas !Pourquoi vous ? Éric d’Humilly : Parce que je suis dans le « métier » depuis toujours : organisateur de fête (Son Excentrique), prestataire de lieux et de services (je suis propriétaire de l’Abbaye de Nizelles), accessoire-ment DJ et wedding-planner. Je suis également à l’initiative du site www.lieux-de-prestige.be, un regroupement de très belles proprié-tés (privées) à louer pour une réception. Pourquoi le mariage ? Parce que la thématique du mariage se décline à l’infi ni. C’est rien que du bonheur, auquel tout le monde a droit et que tout le monde veut fêter dignement quelle que soit son milieu social, sa religion ou ses moyens fi nanciers. L’idée du salon ? Jouer la proximité, favoriser les gens qui font un vrai métier et ne vous présenter que les meilleurs, ceux qui ont le plus de charme, les plus originaux, les plus inattendus…pas forcé-ment les plus chers.

Vus à Paris : des sacs Delvaux sur les colonnes de Buren ! Déjà présent dans les Galeries Lafayette Haussmann et au Bon Mar-ché Rive Gauche, le plus vieux maroquinier du monde (re)part à la conquête de Paris et ouvre une boutique très chic sous les arcades des Jardins du Palais-Royal (Galerie de Valois). Un lieu historique qui fait écho à l’enseigne de la Galerie de la Reine, à Bruxelles. Et les Parisiennes de découvrir le Brillant, le Madame, le Tempête ou le Pin. Prochaine ouverture prévue fi n novembre à Londres, New Bond Street, Mayfair. So smart ! www.delvaux.com

8 et 9 novembre 2014LE SALONDU MARIAGE et de l’Art de recevoir

HeuresEXQUISES

FLAGSHIPDELVAUXà Paris

Au Cercle de Lorraine, Place Poelaert à 1000 Bruxelles - Les samedi 8 et dimanche 9 novembre 2014, de 11h à 18h – Infos sur www.thee-ventresidence.be - www.abbayedenizelles.be – www.danais.be

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BAKKERSCARPAVAN SEVEREN VERMEERSCHLE LABO DES HÉRITIERS

EXHIBITION GRAND-HORNU IMAGES

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WWW.GRAND-HORNU-IMAGES.BE

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