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CRITIQUE MATÉRIEL

Full Circle Magazine #84

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Le magazine indépendant de la communauté Ubuntu Linux (French Translation Team) www.fullcirclemag.fr www.fullcirclemagazine.org

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Page 1: Full Circle Magazine #84

full circle magazine n° 84 1 sommaire ^

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Numéro 84 - Avril 201 4

FFuu llll CCii rrccllee MMaaggaazziinnee nn'' eesstt aaffffii llii éé eenn aauuccuunnee mmaann iièèrree àà CCaannoonn ii ccaa ll LLttdd ..

UUBBUUNNTTUU SSUURR UUNN MMAACCRENDRE UTILE UN DISPOSITIF APPLE !!

CRITIQUE MATÉRIEL

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Opinions

Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Cela signifieque vous pouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes : vous devez citer le nom del'auteur d'une certaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du magazine (« Full Circle Magazine ») ainsi que l'URL

www.fullcirclemagazine.org (sans pour autant suggérer qu'ils approuvent votre utilisation de l'œuvre). Si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vousdevez distribuer la création qui en résulte sous la même licence ou une similaire.Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et lesopinions exprimés ici ont reçu l'approbation de Canonical.

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Ubuntu sur un Mac p.1 9

Connection VPN p.1 7

Python p.1 4

Blender p.23

Tutoriels

Q&R p.46

CryptoCurrency p.39

Conception Open Source p.49

Command & Conquer p.1 2

Inkscape p.25

Rubriques

Tuxidermy p.45

Courriers p.43

Sécurité p.48

Labo Linux p.33

Linux News p.04

Jeux Ubuntu p.50

Demandez au petit nouveau p.31

Critique : Arduino p.37

Ubuntu Women p.35

Graphismes

DE RETOURPROCHAINEMENT

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ÉÉDDIITTOORRIIAALL

BIENVENUE DANS CE NOUVEAU NUMÉRO DU FULL CIRCLE

P ython est de retour avec Inkscape et Blender, ce mois-ci. Ne craignez rien, les articles de LibreOffice,reviendront le mois prochain, du moins je l'espère. Et pour remplir la place libre, voici des articles

sur l'établissement d'une connexion VPN, et comment mettre Ubuntu sur un Mac. J'espère que vousaimez ma petite effronterie envers Apple sur la couverture de ce mois.

Après avoir joué avec lui pendant plusieurs semaines maintenant, j'ai décidé d'écrire sur le kit dedémarrage d'Arduino. Est-ce du Linux ? Non, mais c'est de l'Open Source. Dans ce numéro, j'ai fait unecritique du kit lui-même et, à partir du mois prochain, je vais écrire une page ou deux sur la façon dont jem'en sors dans l'apprentissage de l'électronique en utilisant Arduino. Cela comprend de la pro-grammation (dans un langage comparable au C), donc je suis sûr de finir perplexe et d'avoir besoin devotre aide, les gars. Voici un petit code que j'ai écrit aujourd'hui :

loop(){if (articles==LOW) then (beg==HIGH);}

En français : Si articles peu nombreux alors demande d'aide forte

C'est vrai. C'est le moment de mendier. Nous avons besoin de questions sur la sécurité à poser àMichael et de quelques captures d'écran de bureau. Ce mois-ci je vous présente les trois derniers que j'ai.S'il vous plaît, quand vous les envoyez, donnez-nous certains détails sur ce que vous faites tourner (OS, appli-cations, thèmes, icônes, etc.). Je suis également à court d'articles pour la rubrique Mon Histoire. Alors, sivous souhaitez nous dire comment vous avez rencontré Linux ou Ubuntu, envoyez-moi un e-mail.

À part ça, nos impressionnants reporters envoient désormais les informations sur le site (aussi bienqu'ici), afin que le site du FCM soit maintenant un « guichet unique » pour les dernièresnouvelles de Linux. Pas seulement les nouvelles d'Ubuntu. Celles de Linux. Un grandmerci à eux de prendre cela en charge.

Amitiés et gardons le contact !

Ronnie

[email protected]

Ce magazine a été créé avec :

Le Podcast Full CircleTous les mois, chaque épisode couvretoutes les dernières informations concer-nant Ubuntu, les opinions, les critiques,les interviews et les retours d'utilisa-teurs. Le Side-Pod est une nouveauté,c'est un court podcast supplémentaire(irrégulier) en marge du podcast principal.On y parle de technologie en général etde choses qui ne concernent pas uni-quement Ubuntu et qui n'ont pas leurplace dans le podcast principal.

Vos animateurs :• Les Pounder• Tony Hughes• Jon Chamberlain• Oliver Clark

http://fullcirclemagazine.org

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AACCTTUUAALLIITTÉÉSSREMBOURSEMENTDEWINDOWS

EN FRANCE

L a France, à nouveau, ouvre la voiecontre les pratiques commerciales

limites de l'industrie informatique. Il ya quelques années, un puissant orga-nisme de défense des consomma-teurs (UFC Que Choisir) a déposéplainte contre le plus grand distribu-teur d'électronique grand public enFrance (Darty). Ils ont porté plaintesur le fait que la pratique de regrou-per un système d'exploitation proprié-taire avec le matériel était une venteforcée, ce qui est illégal en France.Cette plainte portée devant un tri-bunal, le jugement a statué que, bienque ce ne soit pas une pratique stric-tement illégale, un client a le droit desavoir ce qu'il paie pour l'achat d'unordinateur et le fabricant doit fournirune procédure de remboursement pourle logiciel si le client ne veut pas l'uti-liser. Par conséquent, selon la déci-sion du tribunal, le prix réel que leclient devra payer pour le logicielfourni doit être clairement mentionnésur l'étiquette avec le prix de ventede cet équipement.

Des entreprises comme Acer,

Packard Bell, Asus, Toshiba et Fujitsus'y conforment et offrent une pro-cédure de remboursement pour MSWindows. D'autres sociétés commeHP, Dell, Lenovo, Apple et Sony re-fusent toujours de s'y conformer. Lemontant que vous récupérerez peutvarier de 1 0 € à 40 € pour WindowsXP sur un ordinateur portable pascher, et jusqu'à 200 € pour les der-nières versions Pro ou Ultimate deWindows sur un ordinateur de bureauhaut de gamme.

Ce qui agace le plus Microsoft etles fabricants de matériel, c'est qu'enraison de cette décision, ils doiventmaintenant divulguer le prix qu'ils ontnégocié secrètement entre eux pourimposer Windows avec de nouveauxéquipements. Personne ne savait vrai-ment ce qu'étaient ces accords, maisils doivent maintenant les divulguer,car cela doit apparaître sur l'étiquette.

Par exemple, on peut consulter cettepage sur le site du support Acer pourla France, qui détaille la procédurepour se faire rembourser :http://www.acer.fr/ac/fr/FR/content/remboursement (en français).

Il est à espérer que cette politiqueva bientôt s'étendre à de nombreuxautres pays de l'UE.

Proposé par : Gilles Tournier.

LES NOMBREUXMONDESALTERNATIFS INFORMATIQUES

DELINUXVous êtes-vous déjà demandé ce

qui est arrivé à Linux ? Linux est un lo-giciel libre créé au moyen du proces-sus de développement Open Sourcedont de nombreux passionnés de tech-nologie avaient prédit qu'il allait révo-lutionner le monde de l'informatique.

Source :http://www.nytimes.com/201 4/04/1 0/technology/personaltech/the-many-alternative-computing-worlds-of-linux.html?partner=rss&emc=rss&_r=0

Proposé par : Rahul Mehta.

UEFI ETWINDOWS8UPDATESUR LES SYSTÈMES DUAL-BOOTWINDOWS/LINUX

I l y a eu pas mal de rapports récentsselon lesquels Windows 8 Updatedétruirait les configurations de doubleamorçage Linux/Windows. Mon expé-rience a été que, même s'il peut yavoir des problèmes, ils ne sont pro-bablement pas aussi graves que cer-tains rapports le laissent entendre.

Source : http://www.zdnet.com/uefi-and-windows-8-update-on-windowslinux-dual-boot-systems-700002821 7/

Proposé par : Rahul Mehta.

LAFAILLEHEARTBEAT [NDT :APPELÉHEARTBLEED ENSUITE] DESSLMET LES DISTRIB. LINUXEN PÉRIL

Q uelques heures après la divulga-tion de la faille, de nombreuses

distributions Linux n'avaient pas decorrectif. Maintenant qu'un correctifest sorti, les utilisateurs d'OpenSSLdoivent mettre à jour leurs serveurs.

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ACTUALITÉSSource :http://www.eweek.com/security/heartbeat-ssl-flaw-puts-linux-distros-at-risk.html/

Proposé par : Rahul Mehta.

KINGSOFTOFFICESUITE POURLINUX : INSTALLATION D'UNEALTERNATIVEUBUNTUÀMSOFFICE

Aussi connue sous le nom WPS Offi-ce Suite (Writer, Presentation et

Spreadsheet), Kingsoft Office est unesuite bureautique commerciale, en codeprivé, qui propose à la fois une ver-sion gratuite et une version payante.Alors que la version payante porte lenom de Professional Office 201 3, lasuite gratuite est analysée ici et ellesemble puissante et complète.

Source :http://lxer.com/module/newswire/view/200731 /

Proposé par : Rahul Mehta.

EST-CEQUEL'INFORMATIQUEDANSLENUAGEVADEVENIRMOINSCHÈREGRÂCEÀLINUX?

Le Nuage (Cloud) pourrait enfin êtremoins cher que l'informatique sur

site grâce à une nouvelle technologiebasée sur Linux qui rend l'héberge-ment dans le nuage moitié moins cherqu'Amazon Web Services (AWS), dumoins on le prétend.

Source :http://www.cbronline.com/news/cloud/cloud-saas/is-cloud-computing-about-to-get-cheaper-because-of-linux-421 2056

Proposé par : Rahul Mehta.

SEPSOFTWARECORPANNONCE LACERTIFICATION

D'ORACLELINUX

S EP Software Corp, un chef de filedes solutions de sauvegarde et de

restauration en cas de catastrophe, aannoncé aujourd'hui que son produitphare, SEP Sesam, est entièrement cer-tifié avec Oracle Linux et Oracle Un-breakable Enterprise Kernel version 3.SEP Sesam offre à ses utilisateurs une

solution unique de sauvegarde et derestauration pour les environnementsinformatiques hétérogènes de toutetaille. Cette dernière certification d'Ora-cle s'ajoute à une longue liste de certi-fications déjà disponible pour SEP Se-sam.

Source :http://softwaredev.itbusinessnet.com/article/SEP-Software-Corp-Announces-Certification-of-Oracle-Linux-31 73877

Proposé par : Rahul Mehta.

GOOGLE ETREDHATORGANISENTUN MARIAGE DE

RAISON DANS LE NUAGE

G oogle a maintenant une relationspéciale avec Red Hat, qui à son

tour a très envie d'attirer ses clientsprofessionnels vers le nuage.

Source :http://readwrite.com/201 4/04/09/google-red-hat-amazon-public-cloud#awesm=~oAYrKXkIpTOftC

Proposé par : Rahul Mehta.

LINUSTORVALDS SUSPEND UNDES PRINCIPAUXDÉVELOPPEURS

DELINUX

U ne dispute entre les développeursde certaines parties de base de

Linux s'est déclarée cette semaine. Lerésultat est qu'un employé de premierplan de Red Hat, contributeur au codede Linux, est interdit de travailler surle noyau Linux.

Source :http://www.networkworld.com/news/201 4/04031 4-linux-280404.html

Proposé par : Rahul Mehta.

LINKSYS LANCE UN NOUVEAUROUTEURAVECUN CODE EN

OPEN SOURCE

L inksys a commencé la distributiond'un nouveau routeur ; il vante les

mérites de sa dernière offre commeétant le premier routeur Wi-Fi grandpublic qui puisse fournir une couver-ture sans fil complète dans toute lamaison grâce à ses quatre antennesexternes.

Le routeur Wi-Fi bi-bande WRT1 900AC est basé sur la conception ori-ginale du Linksys WRT 54G, un

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ACTUALITÉSrouteur sorti il y a 1 1 ans. Cettenouvelle mouture du WRT dispose d'unprocesseur dual-core de 1 ,2 gigahertz,1 28 Mo de mémoire flash, ainsi quedes ports eSATA et USB. Le routeur aété certifié pour la norme Wi-Fi802.1 1 ac et il y a aussi une collaborationavec OpenWrt pour qu'il y ait unealternative Open Source, qui sera four-nie dans les prochaines semaines.

Source :http://www.itbusiness.ca/news/linksys-launches-new-router-with-open-source-code/47992

Proposé par : Candice So.

STEAMOS TOUCHÉ PAR LAFAILLEHEARTBLEED, VALVEN'APAS ENCOREMIS À JOURSON SYSTÈMED'EXPLOITATION

L a vulnérabilité Heartbleed a touchéun grand nombre de distributions

Linux et de services en ligne et laplupart d'entre eux ont été corrigés,mais il semble que SteamOS soit tou-jours vulnérable à ce problème spéci-fique.

Valve est le développeur de Steam-OS, une distribution Linux basée surDebian « Wheezy » qui est encore en

développement. La façon dont cettedistribution est mise à jour et le faitque Valve publie des correctifs toutesles quelques semaines, signifie queSteamOS est encore vulnérable à lafaille Heartbleed.

Source :http://news.softpedia.com/news/SteamOS-Affected-by-Heartbleed-Bug-Valve-Hasn-t-Updated-the-OS-Yet-437253.shtml

Proposé par : Silviu Stahie.

LERASPBERRYPI FAIT PASSER LEMATÉRIEL INFORMATIQUEOPENSOURCEÀL'AUTOMATISATIONINDUSTRIELLE

L e Raspberry Pi a été conçu audépart pour fournir une solution

à faible coût à tous les amateurs de

programmation (y compris les étu-diants). Avec le temps, une forte com-munauté autour de ce petit appareil agrandi de manière à transformer lemini-ordinateur en un objet culte. Lacarte mère est peu coûteuse, efficaceet massivement soutenue : des mil-lions de modules sont vendus partoutsur la planète.

Maintenant, le fabricant du Rasp-berry Pi a mis en place un modèledifférent (ci-dessous) destiné aux déve-loppeurs avancés, aux entreprises etaux environnements industriels. LeRaspberry Pi Compute Module estune version avec exactement le mêmematériel que le Raspberry Pi original,mais livrée avec le format DDR2SODIMM.

Source :http://siliconangle.com/blog/201 4/04/1 0/raspberry-pi-takes-open-source-

hardware-computing-to-industrial-automation/

Proposé par : Saroj Kar.

SARAHWATZ ÉLUE PAR

OPEN SOURCEMATTERS

POURGUIDERJOOMLA

L 'un des systèmes de gestion decontenu Open Source les plus po-

pulaires au monde a annoncé aujour-d'hui l'élection de Sarah Watz auposte de président d'Open Source Mat-ters (OSM). Open Source Matters estun organisme sans but lucratif quioffre un soutien juridique et financierau projet Joomla.

Les membres de Open Source Mat-ters ont élu Sarah Watz comme nou-velle présidente le 8 avril 201 4. Lesautres membres élus qui rejoignentWatz dans le bureau d'OSM sont Vic-tor Drover comme trésorier et Ma-rijke Stuivenberg comme secrétaire.

Source :http://www.cmscritic.com/sarah-watz-elected-by-open-source-matters-to-guide-joomla/#.U0jFdOrYfOQProposé par : Kaya Ismail.

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ACTUALITÉSLE PAQUETD'ICÔNES DE THÈMESURU ATTERRITDANSUBUNTU14.04 (TRUSTYTAHR)

L 'équipe de conception Ubuntu aannoncé il y a un certain temps

qu'elle avait l'intention de mettre àjour le vieux thème des icônes utilisé,jusqu'à présent, dans les récents sys-tèmes d'exploitation Ubuntu. Canoni-cal a fait quelques petites modifi-cations au fil du temps, mais les icônesne correspondent plus à l'obectif d'uneexpérience convergente.

Un premier aperçu des icônes aété donné lors d'un UDS (UbuntuDeveloper Summit), où les concep-teurs ont montré un thème trèsintéressant, qui est tout à fait uniqueet qui convient à la fois aux bureauxdes PC et des téléphones. En prime,les développeurs ne les ont pas faitplats. Cela a été effectivement ungros plus pour l'équipe de conceptionUbuntu, qui a réussi à éviter le piègede « l'aplat ».

Source :http://news.softpedia.com/news/Suru-Icon-Theme-Package-Lands-in-Ubuntu-1 4-04-Trusty-Tahr-4371 92.shtml

Proposé par : Silviu Stahie.

SPIDEROAKVEUTREMPLACERUBUNTUONEETOFFRE DES RÉDUCTIONS

AUXUTILISATEURS DU SERVICE

C anonical a décidé qu'il était tempsde débrancher Ubuntu One. Il le

fallait surtout parce qu'ils ne pou-vaient plus rivaliser avec les grandesentreprises qui offrent de meilleursservices pour moins d'argent et, toutsimplement, parce qu'ils n'ont pas leseffectifs pour faire face à un projet siimportant.

La société a laissé suffisamment detemps aux utilisateurs d'Ubuntu Onepour qu'ils trouvent des solutions derechange et déplacent leurs fichiersvers d'autres services, mais d'autressociétés, comme SpiderOak, se préci-pitèrent à la rescousse avec un messagedédié aux fans d'Ubuntu : « Chersutilisateurs d'Ubuntu One : ce que Spi-derOak peut faire pour vous. » La so-ciété (SpiderOak) cherche égalementà attirer les utilisateurs d'Ubuntu Oneavec une offre spéciale qui peut êtreachetée à l'aide d'un simple jeu d'ins-tructions. Voici leur message : « Psst …Ne le dites pas aux gens de Windowset Mac, mais si vous vous inscrivez àpartir d'une machine Ubuntu Linux,puis que vous nous envoyez un e-mail

la semaine suivante à [email protected], nous vous proposeronsune offre spéciale. C'est notre secret ! »selon le blog de SpiderOak.

Source :http://news.softpedia.com/news/SpiderOak-Wants-to-Replace-Ubuntu-One-Gives-Discount-to-Ubuntu-One-Users-437091 .shtml

Proposé par : Silviu Stahie.

LE PILOTE STABLENVIDIA331 .67 POURLINUXESTOFFICIELLEMENTPUBLIÉ

C ette dernière mise à jour du pilotearrive un jour seulement après la

version bêta précédente, qui a pro-voqué pas mal de bruit, car il présen-tait la possibilité de surcadencer lacarte vidéo. Cela peut sembler peu dechoses, mais, en fait, il s'agit d'ungrand progrès pour les pilotes NVIDIA.

La nouvelle fonctionnalité n'estpas testée et n'est pas présente dansla version actuelle de NVIDIA d'au-jourd'hui. Mais des changements etdes corrections intéressants ont étéfaits, sans parler de la compatibilitéavec quelques nouveaux GPU.

Il apporte également plus d'une

correction de bug ; par exemple, unbug qui pouvait causer la décon-nexion de certains clients X du ser-veur X lorsque l'écran est redimen-sionné (lorsque le rafraichissementd'écran RandR 1 .4 est en cours d'exé-cution) a été corrigé, et une biblio-thèque de compatibilité 32 bits man-quante pour libnvidia-fbc.so a étéajoutée au package d'installationLinux x86_64. Voir le document deschangements pour une liste complètedes correctifs et des améliorations.

Source :http://news.softpedia.com/news/NVIDIA-331 -67-Stable-Linux-Driver-Officially-Released-436844.shtml

Proposé par : Silviu Stahie.

KVMVIRTUALIZATION POURLINUXARRIVE BIENTÔT SUR LESSERVEURS IBMPOWER

D epuis 2007, lorsque le noyauLinux 2.6.20 est sorti, Linux a

son propre hyperviseur intégré : unemachine virtuelle intégrée au noyau(KVM - Kernel-based Virtual Machine).Ce qui était bien dans cela, c'est qu'ilrendait la virtualisation facile si vousutilisiez des machines virtuelles (VM)sur des processeurs Intel ou AMD

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ACTUALITÉSavec les extensions de virtualisationIntel TV ou AMD-V, respectivement.Ce qui n'était pas si agréable, c'estque celles-ci étaient les seules pucessur lesquelles vous pouviez faire tour-ner KVM. Il y a presque un an, IBM apromis qu'il porterait KVM sur sonarchitecture Power haut de gamme.Maintenant, Big Blue est prêt à tenirsa promesse.

Dans un billet de blog, Jim Wasko,directeur du Linux Technology Centerd'IBM, a déclaré que « une versionPower Systems de KVM, PowerKVM,sera disponible sur la prochaine géné-ration de serveurs Power Systemsd'IBM adaptée à Linux, avant la fin dutrimestre ».

Source :http://www.zdnet.com/linux-kvm-virtualization-comes-to-ibm-power-servers-soon-7000028353/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

SUSE SIMPLIFIE L'INSTALLATIONDELINUXSURMAINFRAME

S USE Linux Enterprise Server pourSystem z est optimisé pour l'ar-

chitecture IBM System z et est leLinux installé majoritairement sur les

ordinateurs centraux. Même sans con-naître – ou très peu – Linux ou z/VM,les clients peuvent installer « SUSELinux Enterprise Server Starter Systemfor System z » et profiter des avantagesde la combinaison de consolidationdes serveurs et de virtualisation descharges de travail sous Linux, UNIX etWindows.

« L'installation de Linux sur unordinateur central est différente del'installation de Linux sur un serveurx86 », a déclaré Meike Chabowski,chef de produit marketing chez SUSEpour les serveurs Linux d'entreprise.«  Le Starter System pour System zpermet une installation plus rapide etplus facile, et les clients ayant descompétences informatiques auront unelongueur d'avance sur leurs démons-trations Linux sur le mainframe. »

Proposé par : ArnfriedWalbrecht.

CAELINUXEST LADISTRIB.IDÉALE POUR LES SCIENTIFIQUES

CONCEPTEURS

L a raison principale d'adopter CAE-Linux est que ses utilisateurs ont

des travaux de calcul scientifiques ettechniques particuliers. Cette distribu-tion est livrée avec les versions Linux

de programmes principaux multiplate-formes qui sont des outils performants.Ces logiciels spécialisés comprennentdes dizaines de titres pour l'impres-sion, l'affichage graphique, l'ingénie-rie et l'électronique. Même la qualitédes accessoires bureautiques et infor-matiques est impressionnante.

CAELinux est un parfait exemplede la capacité du code Open Sourcepour adapter le système d'exploita-tion Linux aux besoins spécifiques desutilisateurs.

Source :http://www.linuxinsider.com/story/CAELinux-Is-the-Ideal-Distro-for-Designing-Scientists-80277.html

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

«OPENNETWORKLINUX»(LINUXPOURRÉSEAU OUVERT)POURRAITACCROÎTRE LA

VIABILITÉ DES COMMUTATEURS

SANS FOURNISSEUR

P endant la dernière année, le projetsur Facebook « Open Compute »

a construit un commutateur « ouvert »qui peut démarrer presque n'importequel type de logiciel de réseau, don-nant aux clients un choix autre quecelui des fournisseurs de commuta-teurs propriétaires tels que Cisco.

Intel, Broadcom, Mellanox et Cumu-lus Networks s'y sont embarqués ennovembre dernier, contribuant à desspécifications et des logiciels quirapprocheront le projet de sa con-ception finale. Mais ils n'étaient passeuls : en janvier, le fournisseur deréseaux logiciels Big Switch Networksa fait don à ce projet de ce qu'il ap-pelle un LinuxpourRéseau Ouvert (ONL).

Source :http://arstechnica.com/information-technology/201 4/04/open-network-linux-could-boost-viability-of-bare-metal-switches/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

RECHERCHE PROGRAMMEURSLINUXDÉSESPÉRÉMENT

P eu de gens savent à quel pointLinux est devenu omniprésent et

cela engendre de gros problèmespour les entreprises qui lui font deplus en plus confiance. « Il y a unepénurie de développeurs de logiciels

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ACTUALITÉSaux États-Unis, le taux d'emploi dansces métiers est descendu à 2,3 % audernier trimestre. Des emplois sontmaintenant disponibles pour les gensqui viennent s'y former », a déclaré leprésident de DICE, Shravan Goli.

Offre d'emploi : On a besoin deprogrammeurs informatiques pour dé-velopper le code et maintenir lessystèmes Linux. Le système d'exploi-tation Linux et des serveurs Linuxsont si largement utilisés aujourd'huiqu'il n'existe pas assez de dévelop-peurs Linux ni de techniciens systèmeformés. Les développeurs de logicielset les services informatiques d'entre-prise proposent des emplois, mais n'ontpas de candidats.

Pour combler ce manque, la Fon-dation Linux a signé un partenariatavec edX pour offrir un cours en lignegratuit pour aider les ingénieurs infor-matiques à apprendre Linux.

Source :http://www.linuxinsider.com/story/Desperately-Seeking-Linux-Programmers-80290.html

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

THE IMAGING SOURCEANNONCELACOMPATIBILITÉ DELINUXAVEC SES APPAREILS PHOTOS

T he Imaging Source a annoncé laprise en charge de Linux par l'en-

semble de ses appareils photo.

Distribué sous la licence Apache2.0, le code source est disponible sousforme d'un projet Open Source etpermet l'intégration de tous les ap-pareils photo et caméras ayant uneinterface GigE, USB et FireWire dansles distributions populaires, y comprisDebian, Ubuntu, CentOS et Red Hat.

« Au cours des dernières années,nous avons vu croître sans cesse lademande des clients pour une com-patibilité avec Linux », a déclaré RolfBollhorst, PDG et fondateur de TheImaging Source. « En même temps,nous travaillons avec Linux tous lesjours. Par conséquent, il est logiquepour nous d'offrir un logiciel completOpen Source sur GitHub.com pour inté-grer nos appareils photo et camérasdans les distributions populaires. Nousattendons avec impatience le retourde nos clients. »

Source :http://www.vision-systems.com/articles/201 4/04/the-

imaging-sources-announces-linux-supports-for-its-cameras.html

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

SYMPAETADAPTABLE :L'ALTERNATIVELINUX

Vous êtes-vous déjà demandé oùest passé Linux ? Linux est le logi-

ciel libre créé par le processus de dé-veloppement Open Source dont denombreux passionnés de technologieavaient prédit qu'il révolutionnerait lemonde de l'informatique.

Il se peut que ce ne soit pas connupar le plus grand nombre, mais Linuxa révolutionné l'informatique. Si vouspossédez un téléphone Android ouune liseuse Kindle, vous êtes un uti-lisateur de Linux. Linux est au cœurde ces appareils populaires et setrouve dans un tas d'autres endroits,allant des supercalculateurs les pluspuissants de la planète au petit appa-reil Raspberry Pi, qui est le préférédes amateurs d'électronique.

Mais Linux a eu moins de succèsdans les ordinateurs personnels. Selonune enquête réalisée par Net Appli-cations, il tourne sur moins de 2 pourcent des ordinateurs de bureau ouordinateurs portables. C'est sans doute

parce que, pour la majeure partie desutilisateurs Windows et Mac, passerentièrement à Linux n'a pas de sens.Mais découvrir Linux pourrait encorevaloir la peine pour ceux qui recher-chent une alternative aux deux sys-tèmes d'exploitation principaux, quisoit à la fois éprouvée et à faible coût.

Source :http://www.deccanherald.com/content/398909/cool-flexible-linux-alternative.html

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

PYTHON 2.7 SERAPRIS ENCHARGE JUSQU'EN 2020

« Python 2.7 aura un supportétendu jusqu'en 2020 et il n'y

aura pas de version 2.8 », a expliquéGuido van Rossum lors du PyCon201 4. Guido van Rossum a présentésa mise à jour de la 0373 PEP (PythonEnhancement Proposal).

Le PEP 0373 réglemente la feuillede route pour Python 2.7. Cetteversion reçoit un support jusqu'en 2020selon van Rossum. Ce soutien pro-longé devrait aider les entreprises etles institutions qui n'ont pas encoremigré vers Python 3. Dans le mêmetemps van Rossum a précisé qu'il n'y

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ACTUALITÉSaurait pas de version 2.8 de Python,de sorte que la version 2.7 est la der-nière de la lignée 2.

Source :http://www.linux-magazin.de/content/view/full/86680?utm_source=LMO&utm_medium=email&utm_campaign=LMO-Newsletter

Traduit en anglais de l'allemand par :Arnfried Walbrecht.

MAKULU LINUX6MATEHANDS-ON : UN BON CHEMINVERSLINUXPOUR LESUTILISATEURS DEXP

J 'ai écrit sur Makulu Linux 5 Xfce ily a quelques semaines et, à l'épo-

que, j'ai dit que j'aimais la distribution,mais détestais l'installeur. Maintenant,grâce à un travail acharné, MakuluLinux 6 est sorti, avec un installeurmis à jour (espérons-le amélioré et sim-plifié) et un nouveau bureau MATEajouté à la famille LinuxMakulu.Source :http://www.zdnet.com/makulu-linux-6-mate-hands-on-a-good-path-to-linux-for-xp-users-7000028368/

Proposé par : Peter Odigie.

PLUMGRID OBTIENT LA

CERTIFICATION DEREDHATENTERPRISE

PLUMgrid, n°1 en infrastructurede réseaux virtuels (VNI – VirtualNetwork Infrastructure), a annoncéaujourd'hui que PLUMgrid VNI 3.0 areçu la certification pour Red Hat En-terprise Linux OpenStack Platform. Lacertification assure que PLUMgridVNI 3.0 a été intégré, testé et certifiépour l'usage sur Red Hat EnterpriseLinux OpenStack Platform.

PLUMgrid VNI 3.0 est un produitde réseau virtuel sécurisé pour desnuages OpenStack de grande enver-gure. Construit par les technologiesPLUMgrid Platform et IO Visor™, ilpropose une solution simple et facilepour construire une infrastructure degrande échelle dans le nuage et iloffre des services réseau sûrs etmutualisés aux utilisateurs d'OpenStack.Basé sur un processus hautement auto-matisé, PLUMgrid VNI 3.0 permet auxapplications et aux utilisateurs dedéployer des Virtual Domains™ privésen quelques secondes sans modifierle tissu physique du réseau.

Source :http://www.marketwatch.com/story/plumgrid-virtual-network-

infrastructure-achieves-certification-for-red-hat-enterprise-linux-openstack-platform-201 4-04-1 4

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

IBM : LEMOMENTESTVENUPOURKVM

I BM dit que c'est maintenant lemoment idéal pour la technologie

KVM (Kernel-based Virtual Machine),suite aux principales contributions deson importante communauté de déve-loppeurs.

L'hyperviseur KVM est une tech-nologie de virtualisation Open Sourcequi devient de plus en plus un outilimportant dans la bibliothèque detout utilisateur Linux, surtout quandon pense à OpenStack.

KVM est une solution complète devirtualisation pour Linux sur du ma-tériel x86 contenant des modules devirtualisation (Intel VT ou AMD-V) et ilest constitué d'un module de noyauchargeable (kvm.ko), qui fournit l'infra-structure de base de la virtualisation,et d'un module spécifique par proces-seur (kvm-intel.ko) ou (kvm-amd.ko).

IBM dit que les hyperviseurs de-vaient mieux gérer les calculs, le ré-

seau et les ressources de stockage, etque ce besoin a été satisfait par KVM.

Source :http://www.drdobbs.com/open-source/ibm-now-is-the-time-for-kvm/2401 67057

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

LINUXVAPRENDRE LE BUREAUEN MAIN,MAIS PAS COMMEVOUSLE PENSEZ

P endant des années j'ai entendudire que l'année X était l'année

de l'ordinateur de bureau Linux et jem'en suis toujours moqué. Je m'enmoquais parce qu'il est ridicule depenser que Linux ou Mac OS X ouquoi que ce soit puisse remplacerWindows sur le bureau. C'était jusqu'àprésent. Qu'on ne se méprenne pas,ça ne se fera pas avant au moins un andans les entreprises, mais pour l'infor-matique personnelle et le BYOD [Ndt :Bring Your Own Device – AVEC –Apportez Votre Équipement person-nel de Communication], c'est déjà lecas. Le Linux qui prend le bureau enmain s'appelle Chrome OS et ça va sepasser sur un appareil appelé le Chro-mebook.

Oui, je sais que j'écris beaucoup

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ACTUALITÉSsur les Chromebooks, mais ils me fas-cinent. Je suis un peu obsédé par eux.J'aurais aimé avoir été plus réceptif ily a deux ans quand j'en ai vu un. Maisje pense qu'il y a un temps et un lieupour tout. Et ce n'était pas encore lebon moment.

Mais la révolution Chromebook enentreprise se produira bientôt et soitvous en ferez partie, soit vous serezlaissé pour compte.

Source :http://www.zdnet.com/linux-is-about-to-take-over-the-desktop-but-not-like-you-think-it-will-700002841 7/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

AMD FAIT UNE DÉMODE L'APUDES SERVEURS X86 DEPROCHAINE GÉNÉRATION,TOURNANT SOUSFEDORA

L e fabricant de puces AMD aannoncé une étape importante

dans le développement de son éco-système de logiciels d'entreprise avecla première démonstration publiquede son APU Opteron X-Series dedeuxième génération, nom de code«  Berlin », faisant tourner Fedora Linuxau congrès Red Hat 201 4.

Selon AMD, il s'agit d'un dévelop-pement important pour les entre-prises qui cherchent à migrer vers desAPU pour serveurs x86, mais qui neveulent pas mettre en place de nou-veaux outils et plates-formes logi-cielles dans les environnements infor-matiques ; ainsi cette démo représenteun pas en avant pour étendre l'em-preinte d'une performance accélérée parl'APU x86, au sein descentresde calculs.

Source :http://www.zdnet.com/amd-demos-next-gen-x86-server-apu-running-fedora-linux-7000028505/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

UNEAPPLICATION DECONNEXION ÀDISTANCE DE

GOOGLE POURANDROID OFFREUN ACCÈS AUXMACHINES

WINDOWS ETLINUX

L es utilisateurs d'Android peuventdésormais accéder à leurs ordi-

nateurs de bureau avec une appliChrome Remote Desktop (RDP). Baséesur l'extension RDP de Chrome intro-duite récemment, l'appli Android estconçue pour rendre encore plus facilel'accès à votre ordinateur depuis unemplacement distant.

L'extension nécessite que le navi-gateur Chrome soit installé sur lesdeux machines, mais une fois qu'elleest lancée, le contrôle est aussi simpleque de créer et de partager un codePIN. Lorsque le code PIN a été entréune fois, on peut éviter de le faire àl'avenir, rendant cette extension idéalepour aider des parents et des amismoins férus de technologie.

Source :http://www.theinquirer.net/inquirer/news/2340475/googles-remote-desktop-app-for-android-offers-access-to-windows-and-linux-machines

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

UBUNTU SE LANCEÀLAPOURSUITE DEREDHATAVECDES PAQUETSOPENSTACKETDOCKER

M ême si Canonical n'a pas refaitle bureau des utilisateurs Ubuntu,

ni fait grand chose avec Ubuntu commesystème d'exploitation de téléphoneou de tablette (du moins, rien decomparable à la façon dont Google l'afait, à la fois avec Android et Chrome),on ne peut nier la présence d'Ubuntusur les serveurs.

Avec la sortie de Ubuntu 1 4.04 cejeudi, Canonical tente de définir plusprécisément la façon dont il se dis-tingue des distributions centrées surl'entreprise, comme Red Hat, mêmes'il partage des caractéristiques géné-ralement associées à Red Hat.

Pour ce faire, Canonical orienteUbuntu encore plus vers les fonctionsutilisées par les fournisseurs de ser-vices qui l'ont pris au sérieux, tels queNetflix, Comcast, Verizon et NTT. Deuxdes technologies clés embarquées dansla nouvelle version d'Ubuntu, Dockeret OpenStack, deviennent rapidementles pierres angulaires avec lesquellesces entreprises construisent leurssystèmes.

Source :http://www.infoworld.com/t/linux/ubuntu-chases-after-red-hat-openstack-and-docker-bundles-240568

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

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Au début du mois, j'ai reçu le cour-riel d'un lecteur de Command &

Conquer, me demandant d'écrire unarticle sur l'utilisation de Git ; en parti-culier sur des choses comme ce qu'estun « fork » (fourche), ce que veut dire« pulling » (télécharger), et ce qu'estexactement un « commit » (valida-tion). Il a également poursuivi sur leserreurs d'« automerge » et commentles corriger. Je ferai de mon mieuxpour parler de chacun de ces pointsen particulier. Cependant, comme laplupart de mes expériences avec Gitse sont faites via Github, qui proposequelques fonctionnalités supplémen-taires sur le site web et qui n'est pasl'expérience « commune » de Git, ilpeut y avoir certains aspects de mesexplications qui ne s'appliquent pas àun serveur Git personnalisé.

INFORMATIONS GÉNÉRALES

Dans Git, vous pouvez créer undépôt [repository] (qui contient géné-ralement une branche maîtresse). Maisun dépôt peut contenir plusieursbranches (comme stable, testing etdevelopment). Le fork d'un dépôt peutêtre créé par n'importe qui, et ceciengendra un dépôt local pour l'utili-

sateur qui l'a créé.

UNE BRANCHE

Une branche pourrait essentielle-ment être considérée comme une photode votre projet à un certain moment.Certaines personnes préconisent d'attri-buer une branche à tout changement,alors que d'autres personnes gardentseulement une ou deux branches actives(tout en gardant la branche mastercomme base pour toutes les futuresbranches). Par exemple : si vous déve-loppez activement un navigateur Web,vous pouvez garder deux branches :stable et testing.••Stable contient le code source devotre dernière sortie officielle, quiest, vous l'espérez, sans bug.••Pour continuer à faire avancer ledéveloppement pendant ce temps, vousauriez aussi une branche appeléeTesting, qui contient tout le nouveaucode. Vous pouvez suivre les modi-fications et obtenir l'avis de bêta-testeurs, afin de progresser vers unenouvelle mise à jour stable. Une foisque vous aurez atteint un état stabledans les tests et que cela fonctionnecomme vous le souhaitez, vous allezensuite mettre ces changements dans

la branche stable et continuer à tra-vailler sur les tests.

UNE FOURCHE (FORK)

C'est quand un utilisateur voit unprojet qui lui plaît (ex : le projet denavigateur Web précédent), et qu'ilpense : « Je pourrais faire mieux », ou« Je serais ravi d'aider à créer ceci. »Au lieu d'attribuer aux utilisateurs lapossibilité de modifier le dépôt offi-ciel et ses branches, il serait mieuxque l'utilisateur crée une fourche duprojet. Vous pouvez l'imaginer commeune autoroute (le dépôt officiel), avecdes sorties pour chaque utilisateurqui y contribue, conduisant à leursexemplaires locaux. C'est utile, car çaévite de dévier de l'objectif principaldu projet original ; si vous voulez re-définir le but du code d'un navigateurWeb pour créer une galerie d'images,vous pouvez le « forker » normale-ment et faire les changements quevous souhaitez.

Certains d'entre vous peuvent sedemander comment ces fourchespeuvent contribuer à un projet, s'ils'agit essentiellement d'une copie.Ceci est géré par quelque chose qui

s'appelle une fusion (expliquée ci-dessous).

UNE VALIDATION (COMMIT)

Avant de discuter de ce qu'est lafusion, nous devons d'abord expli-quer les validations. Chaque fois quevous modifiez un fichier dans votrerépertoire local, vous pouvez choisirde l'enregistrer comme une valida-tion (c'est-à-dire un changement), don-ner une brève explication, puis lerenvoyer (upload) vers votre dépôtdistant, de sorte que les mises à jourpeuvent être propagées à traverstoutes les fourches basées sur ceréférentiel, et donner les versions lesplus récentes à toutes les nouvellesfourches.

UNE FUSION (MERGE)

Une fois que vous avez validé lesmodifications dans votre dépôt distantet que vous croyez que cela aiderait leprojet d'origine, vous pouvez envoyerune demande de fusion pour cettevalidation (ou série de validations).Cela envoie alors une notification aupropriétaire du dépôt d'origine, quicomprend des informations sur la

CCOOMMMMAANNDD && CCOONNQQUUEERRÉcrit par Lucas Westermann

II nnttrroodduuccttiioonn àà GGii tt

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full circle magazine n° 84 1 3 sommaire ^

Lucas a appris tout ce qu'il sait enendommageant régulièrement son sys-tème et en n'ayant alors plus d'autrechoix que de trouver un moyen de leréparer. Vous pouvez lui écrire à :[email protected].

COMMAND & CONQUERvalidation, affiche une comparaisonde l'avant et après, et indique lesconflits (si, par exemple, vous avezdéjà changé légèrement une ligne decode et que le patch ne peut doncplus la « trouver »). Supposons quevous écrivez un patch pour le navi-gateur web qui permet aux utilisa-teurs de définir leurs propres CSS(feuilles de style en cascade), afin dedonner un style à leur navigateur etaux pages Web selon leurs propresspécifications. Pour ce faire, vous avezmodifié une boucle « for » qui scrutetous les fichiers dans des dossiersappelés « config » et « données », pourinclure le dossier « styles ». Mais leprojet initial en amont a remplacé lenom du dossier config par « conf ».Cela signifie que la boucle sembledifférente de ce qui était attendu parla demande de fusion, ce qui crée unconflit avec le développeur d'origine.Ils peuvent alors choisir de le résoudreou de l'ignorer.

RÉSOLUTION DES CONFLITS

Si vous rencontrez des conflitsavec les fusions (deux personnesmodifient le même fichier, ou unepersonne l'édite et une autre lesupprime), vous aurez généralementbesoin de les résoudre manuelle-ment. Pourle faire, vousdevezexécuter :

git status

Cela vous donnera des informationssur les fichiers en conflit ainsi que desinstructions pour indiquer quand vousaurez résolu le conflit.

Examiner en détail le conflit estaussi simple que d'ouvrir le fichieraprès l'échec de la fusion, le fichierdoit contenir un bloc qui ressemble àquelque chose comme :

Le nombre de planètes est<<<<<<< HEADneuf=======huit>>>>>>> branch-a

La série de caractères « inférieur à »et « supérieur à » marque la zone duconflit et la ligne de caractères « égal »sépare les deux modifications diffé-rentes. Branch-a indique la branchedans laquelle ce conflit se produit. Pourrésoudre ce problème, il suffit desupprimer les marqueurs de conflit(inférieur à, supérieur à, et égal), et desupprimer aussi soit votre modifica-tion soit la modification de l'autre per-sonne, ou de remplacer l'ensembledu conflit par une nouvelle édition(c'est-à-dire quelque chose qui contientà la fois les deux modifications). Unefois les marqueurs disparus, vous pou-vez aller l'ajouter à la liste des vali-dations et le « pousser » vers le dépôtdistant.

Dans le cas d'un conflit causé par lasuppression d'un fichier, vous pouvezle résoudre de l'une des deux ma-nières suivantes :••Ajouter le fichier à nouveau, puisvalider (ce qui annule la validation oùil a été supprimé).••Supprimer le fichier avec git rm, puisvalider à nouveau le changement.

QU'EST-CE QU'UNTÉLÉCHARGEMENT (PULL) ?

Un téléchargement est une com-binaison de git-fetch et git-merge.Fetch (aller chercher) demande essen-tiellement les changements dans ledépôt et télécharge les validations enlocal. Merge tente ensuite d'intégrerles nouvelles informations dans votrecopie existante du dépôt. Au lieud'avoir à faire ces choses une à une,Git propose à la place la commandede téléchargement pull, qui tenteautomatiquement de fusionner toutce qu'elle va aller chercher.

QUOI, AUCUN CODE ?!

Ce mois-ci, j'ai décidé de meconcentrer sur l'explication de la ter-minologie et d'illustrer certains aspectsde Git. Le mois prochain, je vousdétaillerai une série d'exemples deparamétrage d'un dépôt git, de clonage,de modification des branches, de

création d'une validation et de réso-lution d'un conflit. Pour ceux qui neveulent pas attendre un mois, il y ades liens vers des informations dansla section Pour aller plus loin, ci-dessous.

J'espère que cet article a con-tribué à éclairer un peu la termino-logie de Git. Si vous avez des ques-tions, des commentaires, des recom-mandations ou suggestions, n'hésitezpas à me contacter à :[email protected].

Pour aller plus loin :

http://git-scm.com/doc -Documentation Git.

http://githowto.com/ - Site Web detutoriels de Git.

https://help.github.com/ - Githuboffre des explications bien écritespour les usages typiques de Git etexplique tout aussi bien les fonc-tionnalités propres à Github.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Greg D. Walters PPrrooggrraammmmeerr eenn PPyytthhoonn -- PPaarrttiiee 5533

C e mois-ci, j'ai pensé créer uneroutine qui fabrique une clé de

licence à partir d'une adresse de cour-riel. Nous avons tous une raison pourcréer une clé de licence, et si vousavez besoin d'avoir rapidement quel-ques routines vite écrites, vous pouvezutiliser ceci. Rappelez-vous, Python estun langage de script, donc la sourceest toujours lisible. Il y a des façons decontourner cela ; nous les aborderonsdans un autre article. Jetons un coupd’œil à la logique « brute » sous-jacente,avant de nous plonger réellement dansle code.

Tout d'abord, nous allons deman-der une adresse de courriel, puis ladiviser en deux parties, la partie locale(avant le caractère « @ ») et le nomde domaine (après le caractère « @ »).Il existe des règles très précises pourvalider une adresse de courriel, et celadevient vite très compliqué. Nous nouscontenterons de quelques-unes de cesrègles et uniquement sur la partie lo-cale. Vous pouvez chercher l'ensem-ble des règles sur le web. Dans notrecode, nous allons seulement regarder :

••minuscules••majuscules

••nombres compris entre 0 et 9••les caractères spéciaux (!#$%&'*+-/=?^_`{|}~.)••les points sont autorisés, mais nepeuvent pas être répétés côte à côte(…, etc.)

Une fois l'adresse validée, nousallons créer un « caractère somme decontrôle » qui est basé sur la valeurASCII de chaque caractère de l'adressecomplète, puis le diviser par le nom-bre de caractères de l'adresse. Parexemple, prenons l'adresse [email protected]. En par-courant l'adresse, nous pouvons obte-nir la valeur ASCII de chaque caractèreen utilisant la fonction ord(). En ad-ditionnant chacune des valeurs ASCII,on obtient une somme de 2048, quel'on divise par la longueur de l'adresse(27) ; et nous obtenons 75. Nousutilisons la division entière ici, de sorteque notre résultat soit un entier.

Maintenant que nous avons notresomme de contrôle, on en soustrait68 (ascii 'D') pour créer un décalage.Nous utilisons ce décalage pour enco-der chaque caractère de l'adresse. Pourrendre les choses un peu plus diffi-ciles à décoder, nous mettons la

longueur (avec décalage) comme carac-tère en deuxième position et le carac-tère somme de contrôle en qua-trième position.

Donc, pour l'adresse [email protected] nous obtenonscette clé de licence :

w_pKlyylk|wvu{Gx|lsx|lwhy{5my

Commençons à écrire le code. Puis-que c'est le 53e article de la série, jevais commencer à être un peu moinsexplicite à partir de maintenant.

Tout d'abord les importations.

import sys

Maintenant (ci-dessus), nous allonscréer une chaîne qui inclura tous noscaractères « autorisés » pour la fonctionAdresseValide. Je l'ai découpée en 3parties pour qu'elle s'intègre parfaite-ment dans le magazine. Nous lescombinons dans la routine AdresseVa-lide. Nous réglons également une v-ariable globale « decalage » à 0. Cesera la valeur que nous ajouterons(plus tard) à chaque caractère lorsquenous créerons la chaîne codée.

Maintenant, voici notre premièrefonction. C'est (ci-dessous) la routineAdresseValide. Essentiellement, nouspassons l'adresse dans la variable s, etun drapeau optionnel de débogage.Nous utilisons le drapeau de débo-

localvalid1 = "abcdefghijklmnopqrstuvwxyz"localvalid2 = "ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ1234567890"localvalid3 = "!#$%&'*+-/=?^_`{|}~."decalage = 0

def AdresseValide(s,debug=0):adresse = spos = adresse.rfind("@")local = adresse[:pos]domaine = adresse[pos+1:]if debug == 1:

print localprint domaine

valide = Falselocalvalid = localvalid1 + localvalid2 + localvalid3

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TUTORIEL - PYTHON PARTIE 53gage, comme nous l'avons fait dans lepassé, pour fournir des instructionsd'affichage, afin de voir comment leschoses se passent. En général, nouspasserons la valeur 1 comme secondparamètre si nous voulons afficher laprogression.

D'abord, nous affectons l'adressereçue à la variable « adresse » et cher-chons le caractère « @ » qui sépare lapartie locale du domaine. Puis, nousaffectons la partie locale de l'adresse à(je pense que c'est approprié) « local »,et la partie de domaine à « domaine ».Nous réglons ensuite le drapeaubooléen « valide » à False et enfincréons la chaîne « localvalid » avec les3 chaînes plus courtes dont nousavons parlé plus haut.

Ensuite (en haut à droite) nous com-parons tout simplement chaque carac-tère dans la partie locale de l'adresseà la liste de caractères autorisés àl'aide du mot-clé « in ». Si n'importequel caractère échoue au test, noussortons de la boucle, en réglons l'op-tion « valide » à False.

Enfin, nous cherchons s'il y a despoints qui se suivent. Nous utilisons laroutine string.find qui trouvera toutce qui ressemble à « .. » ou « … » etainsi de suite. Étant un programmeurparesseux, j'ai utilisé un seul contrôle

de « double point » qui fonctionnepour tout le reste.

r = adresse.find(“..”)if r > -1:

valide = False

La dernière chose que fait la rou-tine est de retourner la valeur del'indicateur « valide ».

valide return

La routine suivante (en bas à droite)est la routine de CheckSum qui estassez courte. Nous parcourons cha-que caractère de l'adresse et créons lasomme des valeurs ASCII de chacunen s'aidant de la fonction ord inté-grée qui convertit en nombres. Com-me je l'ai dit plus tôt, nous divisonscette somme par la longueur del'adresse. Nous retournons la sommede contrôle et le caractère corres-pondant.

Maintenant, la routine EncodeCle.Elle paraît simple, mais elle nécessiteune certaine concentration donc faitesbien attention ! La variable decalageest mise à l'état « global », pour qu'onpuisse la modifier dans la fonction etl'utiliser ensuite dans d'autres fonc-tions. Nous réglons ensuite la variabledecalage à la somme de contrôlemoins 68. Pour l'exemple présenté audébut de l'article, cela ferait 75-68

donc 7. Nous modifions ensuite cha-que caractère de l'adresse en ajou-tant le décalage à sa valeur ascii. Pourle « p » de « pierredupont », cela fait1 1 2 + 7 soit 1 1 9 ce qui équivaut à « w ».En utilisant la variable « compteur »,nous construisons la chaîne « Nou-velleAdresse » caractère par caractère.Remarquez dans le code que nousallons de 0 à la longueur de l'adresse,donc le caractère 0 est « p », lecaractère 1 est « i » et ainsi de suite.Maintenant vient la partie qui pour-rait en perdre quelques-uns parmi

vous. Lorsque compteur vaut 1 (« i »),nous insérons le caractère correspon-dant à la longueur de l'adresse + 68puis le caractère « décalé », ce qui faitpour notre exemple w_p. La pro-chaine fois que nous passerons dansla boucle, compteur sera égal à 2,mais nous avons déjà 3 caractèresdans l'adresse. C'est là que nousvoulons insérer le caractère sommede contrôle (« K ») puis le troisièmecaractère « décalé ». De là, nous ajou-tons simplement chaque caractère « dé-calé » à la chaîne, et lorsque la boucle

# Verifie la partie localefor compteur in range(0,len(local)):

if local[compteur] in localvalid:if debug == 1:

print local[compteur],ord(local[compteur]),"True"valide = True

else:if debug == 1:

print local[compteur],ord(local[compteur]),"False"valide = Falsebreak

def CheckSum(s,debug = 0):somme = 0adresse = s.upper()for compteur in range(0,len(adresse)):

if debug == 1:print adresse[compteur],ord(adresse[compteur])

somme += ord(adresse[compteur])cs = somme/len(adresse)if debug == 1:

print('somme = %d' % somme)print('ChkSum = %d' % cs)print('ChkSum = %s' % chr(cs))

return cs,chr(cs)

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TUTORIEL - PYTHON PARTIE 53est terminée, nous retournons la clé(en haut à droite).

La routine DecodeCle (en bas àdroite) renverse simplement le pro-cessus utilisé dans la routine En-codeCle. Une chose à remarquer ici,c'est que dans la première décla-ration « if debug » de cette fonction,j'ai utilisé « != 0 » plutôt que « == 1 »,tout simplement pour vous rappelerque les deux sont interchangeables.

La fonction FaisLe (ci-dessous) de-mande une adresse de courrier élec-tronique en utilisant « raw_input »,puis appelle les fonctions afin decréer la clé de licence.

Enfin, nous appelons la routineFaisLe.

if __name__ == "__main__":

FaisLe()

Bon, bien sûr le résultat n'est passuper-crypté et, si quelqu'un voulait ypasser pas mal de temps, il pourrait

comprendre assez facilement commentnous avons créé la clé. Cependant,cela devrait vous donner un bon pointde départ pour que vous puissiezsimplement modifier le code pour lerendre beaucoup plus difficile àcasser. Vous pourriez, par exemple,utiliser un nombre aléatoire plutôtque le « D » (68). Si vous faites cela,indiquez une « graine » (« seed ») dansle code pour qu'il génère toujours lemême nombre aléatoire. Vouspouvez aussi aller un peu plus loin etplacer la valeur de decalage quelquepart dans la clé de licence, parexemple le dernier caractère, pourpouvoir l'utiliser comme decalage dedécryptage.

Comme toujours, la source com-plète est disponible à http://paste-bin.com/ipFm77XJ. En attendant laprochaine fois, amusez-vous bien.

Greg Walters est propriétaire deRainyDay Solutions LLC, une société deconsultants à Aurora au Colorado, etprogramme depuis 1 972. Il aime faire lacuisine, marcher, la musique et passerdu temps avec sa famille. Son site webest www.thedesignatedgeek.net.

def EncodeCle(s, csum, debug = 0):global decalageadresse = sdecalage = csum - 68if debug == 1:

print("decalage is %d" % decalage)NouvelleAdresse = ""for compteur in range(0,len(adresse)):

car = ord(adresse[compteur]) + decalageif compteur == 1:

NouvelleAdresse = NouvelleAdresse +(chr(len(adresse)+68)) + chr(car)

elif compteur == 2:NouvelleAdresse = NouvelleAdresse + chr(csum) +

chr(car)else:

NouvelleAdresse = NouvelleAdresse + chr(car)if debug == 1:

print compteur, NouvelleAdressereturn NouvelleAdresse

def DecodeCle(s,debug = 0):global decalageadr = ""for compteur in range(0,len(s)):

if debug != 0:print compteur,s[compteur],ord(s[compteur])-

decalage,chr(ord(s[compteur])-decalage)if compteur == 0:

adr = adr + chr(ord(s[compteur])-decalage)elif compteur == 1:

adrlen = ord(s[compteur])-decalageelif compteur == 3:

csumchr=s[compteur]else:

adr = adr + chr(ord(s[compteur])-decalage)if debug == 1:

print adrreturn adr

def FaisLe():adresse = raw_input("Merci de saisir une adresse de courrie l -> ")estOK = AdresseValide(adresse,0)if estOK == True:

csum,csumchr = CheckSum(adresse)ke = EncodeCle(adresse,csum,0)print("Cle de licence = %s" % ke)print("Adresse originale = %s" % DecodeCle(ke,0))

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Cork Marino ÉÉttaabbllii rr uunnee ccoonnnneexxiioonn OOppeennVVPPNN

U ne connexion VPN est une con-nexion cryptée vers un serveur.

L'acronyme VPN signifie Virtual PrivateNetwork (Réseau Privé Virtuel). Lors-que vous vous connectez à un serveurVPN et tapez une adresse Web, lademande est envoyée via un signalcrypté au serveur VPN qui vous renvoiealors la page Web.

Établir une connexion VPN permetd'empêcher que votre FAI ou votre gou-vernement enregistre votre historiquede navigation. Elle peut égalementêtre utilisée pour visiter des sites quevotre administrateur réseau a bloqués(dans certains pays, YouTube est blo-qué). Une connexion OpenVPN est letype le plus sécurisé de VPN, car nonseulement la connexion est cryptéepar un mot de passe, mais aussi partrois certificats. Il y a beaucoup d'en-droits en ligne qui vendent des servicesVPN. Dans le tutoriel d'aujourd'hui, jevais utiliser le service de vpnbook.com,car il est totalement gratuit et fonc-tionne entièrement grâce aux dons.

Pour commencer, vous devez ins-taller quelques paquets. Ouvrez unterminal et tapez :

sudo apt-get install network-manager-openvpn

Puis :

sudo apt-get install network-manager-openvpn-gnome

Une fois les deux installés, ouvrezun navigateur et allez sur vpnbook.com.Faites défiler et cliquez sur l'ongletqui dit OpenVPN (ci-dessous).

Téléchargez l'un des paquets decertificats.

Extrayez l'archive téléchargée, com-me indiqué ici :

Créez 3 nouveaux fichiers de textevides dans le dossier des certificats.Appelez-les :ca.certcertificate.certkey.key

Ensuite, ouvrez l'un des fichiers.ovpn avec un éditeur de texte. Tousles fichiers sont identiques, mais avecdes configurations différentes. Un parun, copiez tout ce qui est entre lesbalises <ca> </ca>, <cert> </cert> et<key> </key>. Placez chacune de cessélections dans les nouveaux fichiers :ca.cert, certificate.cert et key.key.

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TUTORIEL - CRÉER UNE CONNEXION OPENVPNAllez dans le gestionnaire de

réseaux (Network Manager) et ajou-tez une connexion OpenVPN.

Modifiez le « Type: » en « Mot depasse avec des certificats (TLS) ».

Remplissez le nom d'utilisateur et lemot de passe et téléversez lescertificats appropriés que vous venezde créer. Dans la zone de texteappelée « Passerelle: », copiez et

collez l'adresse IP qui se trouve enhaut du fichier .ovpn.

Enfin, cliquez sur le bouton « Avan-cé… » et modifiez les paramètressous l'onglet « Général » pour cor-respondre à ceux du fichier .ovpn.

Puis cliquez sur l'onglet « Sécuri-té  » et changez le type de chiffrementpour correspondre à celui proposédans le fichier .ovpn. Bien que cesétapes soient un peu délicates, sivous passez votre curseur sur l'une

des options, il vous dira quel texterechercher dans le fichier .ovpn.

Enregistrez vos modifications.

Maintenant, vous êtes prêt à éta-blir la connexion.

Maintenant que vous êtes connecté,veillez à suivre vpnbook.com sur Face-book ou Twitter pour recevoir lesmises à jour de mots de passe, quichangent chaque semaine. Et n'ou-bliez pas de leur faire un don, afinqu'ils puissent continuer à fournir leurservice gratuitement.

Le Podcast Ubuntu couvre toutes lesdernières nouvelles et les problèmesauxquels sont confrontés les utilisa-teurs de Linux Ubuntu et les fans dulogiciel libre en général. La séances'adresse aussi bien au nouvel utili-sateur qu'au plus ancien codeur. Nosdiscussions portent sur le dévelop-pement d'Ubuntu, mais ne sont pastrop techniques. Nous avons la chanced'avoir quelques supers invités, quiviennent nous parler directement desderniers développements passion-nants sur lesquels ils travaillent, detelle façon que nous pouvons touscomprendre ! Nous parlons aussi dela communauté Ubuntu et de sonactualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est couvertpar le Code de Conduite Ubuntu etest donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au téléchargementle jour suivant.

podcast.ubuntu-uk.org

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Alan Ward Koeck II nnssttaa lllleerr UUbbuunnttuu ssuurr uunn MMaacc

L e dernier article sur Ubuntu etMacintosh dans notre magazine

préféré semble être « Ubuntu sur leMac Mini » par Darkmaster, dans levieux FCM n° 02 de juin 2007. Depuis,il y a eu quelques progrès à la foiscôté Apple et côté Ubuntu ; jetons doncun nouveau regard sur ce processus.

Avant d'installer un système GNU/Li-nux sur un ordinateur Apple, que cesoit Ubuntu ou une autre distribution,la première question que nous devrionsnous poser est peut-être : « Pour-quoi ? » Après tout, le système d'exploi-tation d'origine sur ces machines, OS-X d'Apple, est un dérivé de BSD depremière classe qui est connu pour sastabilité et a bénéficié de ce qui estgénéralement considéré comme l'unedes plus belles interfaces graphiquesqui existent. De nos jours, il estessentiellement gratuit (tant que vousachetez le matériel), et intègre mêmebeaucoup de paquets FOSS (Free andOpen-Source Software) tels qu'Apacheet OpenSSH. D'autres, comme Gimp etInkscape, sont faciles à ajouter. Alors,si ça marche, pourquoi changer ?

La première réponse qui viendraità l'esprit est sans doute : « Parce qu'il

est possible de le faire. » Ceci a uncertain intérêt technologique. Maisnous combinons aussi ce qui est, àmon avis peut-être subjectif, l'une desmeilleures plates-formes matériellesdisponibles (les ordinateurs d'Apple)avec l'un des meilleurs choix pour leslogiciels : GNU/Linux en général et lesdistributions Ubuntu en particulier.Est-ce que remplacer OS-X par Ubuntuest vraiment un pas en avant ? Aprèstout, les gens d'Apple sont ceux quifont le matériel, donc, d'un point devue logique, ils devraient égalementêtre dans la meilleure position pourfaire le logiciel adéquat.

En fait, ce n'est peut-être plus toutà fait le cas. Le matériel informatiqued'Apple est aujourd'hui un mélange decomposants de base construits par d'au-tres fabricants (qui peuvent facilementêtre acquis dans le commerce) et decertaines parties spécifiques qui sontconçues et construites selon les spé-cifications d'Apple. Ces spécificationscomprennent certains mots, commeles « cartes logiques » dans le langaged'Apple (« cartes mères » pour tout lemonde), qui ont certainement aidé àmaintenir leur réputation de qualité.Cependant, même les cartes mères

sont construites en utilisant des pucesbien connues, qui sont égalementutilisées par d'autres fabricants et doncpris en charge par le noyau Linux. Ainsi,le système d'exploitation d'Apple n'aplus d'avantage par rapport aux alter-natives FOSS pour la prise en chargedu matériel.

D'autre part, est-ce que GNU/Linuxet Ubuntu ont un avantage sur OS-Xd'Apple d'un point de vue logiciel ?J'affirme que oui, et que cet avantageest double. Tout d'abord, les logicielslibres ont une base de code grandeouverte, qui peut être vérifiée en entier.Cela peut être ou non un point im-portant pour ceux soucieux de lasécurité, mais ça l'est certainementquand on parle de suivi des bogues etde la qualité du programme. Plus il y ad'yeux qui peuvent examiner le code,plus les erreurs sont détectées etcorrigées, et vite !

Le deuxième avantage est un dé-pôt centralisé de logiciels, dans lequelles programmes peuvent facilementêtre trouvés et téléchargés. Cela peutsembler mineur à première vue, maisréfléchissez : quel autre système d'ex-ploitation nous permet d'installer facile-

ment des applications complexesavec une commande de terminal enune ligne ; ou, si l'on préfère, un choixde (tout au moins trois ou quatre)gestionnaires de logiciels graphiquesdifférents ? Décrier Canonical d'avoirplus ou moins imposé Unity commebureau par défaut a été en voguependant les deux dernières années.Leurs politiques commerciales peuventaussi vous prendre à rebrousse poil.Par ailleurs, cependant, ils ont faitpreuve de beaucoup de bon sens etrendu à la communauté des utilisa-teurs un service de qualité dans lechoix du système de gestion de pa-quets apt de Debian, et en fournis-sant à la fois les paquets mis à jour etun dépôt où ou peut les télécharger.

De ce point de vue, utiliser Ubuntusur un ordinateur Apple est trèslogique : nous accédons immédiate-ment et facilement à un grand dépôtd'applications à jour. Ils sont aussiégalement disponibles dans plus delangues et de localisations qu'unegrande partie de ce qu'Apple pro-pose, même s'il faut dire qu'eux aussiont fait des progrès au cours desdernières années. Mais aujourd'hui en-core, certaines langues ne sont pas

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TUTORIEL - INSTALLER UBUNTU SUR UN MACfacilement disponibles : par exemple,l'Euskara (Basque) n'est toujours pasofficiellement pris en charge par Apple(http://www.apple.com/osx/specs/).Pas de problème avec Ubuntu ; ce quinous montre que la véritable puis-sance des logiciels libres est que lesgens peuvent participer et aider debeaucoup de façons, pas uniquementla programmation.

Pour aller plus loin, utiliser Ubuntusur du matériel Mac peut aider à main-tenir la compatibilité entre Mac et lesmachines PC qui doivent travaillerensemble dans le même environne-ment. Les applications seraient lesmêmes des deux côtés ; et, si elles nele sont pas, c'est une simple questiond'installer tout ce qui est nécessaire.

Maintenant que nous avons discutédes raisons pour lesquelles installerUbuntu sur un Mac, nous allons voircomment le faire réellement.

Avant de commencer, l'avertisse-ment d'usage : nous modifierons large-ment le disque dur de l'ordinateur.Les choses peuvent mal tourner – pastrès souvent, mais la possibilité existe.

Si vous souhaitez conserver OS-Xd'Apple juste au cas où, il serait peut-être mieux d'échanger le disque duravec un autre ; de cette façon, vous

serez toujours en mesure de revenir àla configuration d'origine si nécessaire.Sinon, assurez-vous d'avoir le DVD d'ins-tallation de OS-X à portée de main.Dans tous les cas, merci de vous assurerd'avoir entièrement sauvegardé vosdonnées utilisateur, peut-être mêmeen plusieurs endroits.

Faire tourner les deux, OS-X etUbuntu, est possible sur un Mac, enutilisant soit Bootcamp d'Apple soit lelogiciel Open Source rEFInd de menude démarrage(http://www.rodsbooks.com/refind/)pour choisir entre eux au moment dudémarrage. Cependant, si nous instal-lons Ubuntu sur un vieil ordinateur, ledisque dur sera probablement un peu

plus petit que sur les machines plusrécentes, et peut-être trop petit pourcontenir confortablement deux sys-tèmes d'exploitation ainsi que lesdonnées d'utilisateur. Faire un doubledémarrage entre les deux systèmesd'exploitation n'est pas quelque choseque je recommanderais comme pre-mière expérience.

Comme vous pouvez l'imaginer, leprocessus d'installation est simple etindolore. En premier lieu, nous auronsbesoin d'un CD d'installation. PourUbuntu 1 3.1 0 :••pour l'architecture PowerPC (MacsG3, G4 et G5), les images ISO du serveursont disponibles sur http://cdima-ge.ubuntu.com/releases/1 3.1 0/release/ ;

••pour l'architecture Intel plus récente(MacBooks et MacBooks Pro depuisla fin 2006), les images ISO du serveuret du bureau 64-bit sont disponibles àhttp://releases.ubuntu.com/saucy/.Choisir les images « amd64+mac » pourles ordinateurs équipés de proces-seurs Intel Core Duo 64 bits.

Il y a quelques anciens modèlesdotés de processeurs Intel qui n'ontque l'architecture 32 bits. Ce sont enparticulier les MacBooks et MacBooksPro du début 2006 avec le Yonah CoreDuo. Si vous en avez un, vous aurezbesoin des images ISO d'Ubuntu i386qui prennent en charge l'architectureIntel 32 bits. Les versions plus récentes(depuis 201 2) acceptent les tables dedisques GUID Partition Table (GPT)utilisées par Mac, bien que les versionsantérieures puissent ne pas le faire.

J'avais un CD Ubuntu 1 2.1 0, prove-nant de la boutique de Canonical, quitraînait et que je pouvais installer surmon Macbook blanc de mi-2007, mamachine de test. Si vous préférez uti-liser une clé USB, vous trouverez desinstructions claires à l'adresse :http://www.ubuntu.com/download/desktop/create-a-usb-stick-on-mac-osx.

Une fois le CD inséré et la touche«  C » enfoncée, le BIOS lit le CD et à par-

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TUTORIEL - INSTALLER UBUNTU SUR UN MACtir de ce moment, le processus de dé-marrage est strictement comme d'habi-tude sur les machines Intel. Si vousutilisez une clé USB, vous devrez gar-der la touche « Alt » (« Option ») en-foncée à la place.

Si vous utilisez le disque dur d'ori-gine, il aura probablement déjà unetable de partition GPT. Que vous uti-lisiez un nouveau disque dur ou undisque recyclé, s'il contient déjà unetable de partition MS-DOS, vous devrezcréer une table GPT à la place. Il suffitde démarrer Ubuntu comme un Live-CD, ouvrez un terminal et utilisez lacommande :

sudo gparted

pour lancer l'outil de configuration dedisque GParted. L'outil de création departition peut être trouvé dans lemenu Device.

Partant de là, vous pouvez lancerl'installeur et suivre le processus habi-tuel. Il faut faire attention de choisirle clavier spécifique Mac, surtout sivous faites l'installation sur un ordi-nateur portable Mac sans clavier ex-terne de type PC.

Une fois que l'ordinateur a éjectéle CD et redémarré, le système s'af-fiche et la configuration peut êtreeffectuée de la manière habituelle.

Plusieurs réglages peuvent êtreutiles pour tirer le meilleur parti del'interface utilisateur. En premier lieu,les symboles du clavier accessibles viala touche « Alt » (« Option ») nefonctionnent pas comme les utilisa-teurs de Mac OS-X s'y attendent. Celapeut être configuré via l'applicationSystem Settings > Keyboard. Au basde cet écran, choisissez « Options »pour obtenir des options de disposi-tion des touches, où vous pouvezchoisir quelle combinaison activeral'interprétation « 3e niveau » de chaquetouche : choisissez « Any Alt key »pour reproduire l'utilisation normaledu clavier Apple.

Si vous utilisez un ordinateur por-table, le pavé tactile peut, par défaut,ne pas accepter les tapotements pour

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Alan enseigne l'informatique à la EscolaAndorrana de Batxillerat. Il a donné descours à l'université et enseigne actuel-lement l'administration des systèmesGNU/Linux à l'Université ouverte deCatalogne (UOC).

TUTORIEL - INSTALLER UBUNTU SUR UN MACles clics de souris, et peut égalementmettre en œuvre l'ascenseur sur lecôté du pavé comme sur beaucoupd'ordinateurs. Ceci nécessite un peuplus de configuration pour pouvoirfonctionner de la même manière quesous OS-X. Tant que vous êtes dansles paramètres du système, vous pou-vez aller à l'application « Mouse andTouchpad », choisissez « Touchpad »,et configurez les choses de la façon

que vous préférez. Pour reproduirel'utilisation normale du pavé tactileOS-X, choisissez « Enable mouse clicks »et « Two-finger scrolling ».

Avoir d'autres variantes d'Ubuntuou simplement installer d'autres ges-tionnaires de bureau est naturelle-ment possible aussi pour ceux quecela intéresse. Sur les anciens ordina-teurs, comme toujours, Lubuntu ouXubuntu peut être utile pour réduire

les effets du bureau et accélérervotre travail. D'autre part, le matérield'Apple est connu pour être composéde cartes graphiques de milieu ou dehaut de gamme, par rapport à d'au-tres offres du même âge ; ainsi, l'ins-tallation de Kubuntu avec tous leseffets de bureau activés est tout àfait possible. Dans un tel cas, cepen-dant, vous seriez bien avisé de rem-placer le disque dur existant par unmodèle plus récent, un SSD si pos-sible. La différence de temps d'accèsau lecteur fera une interface nette-ment plus fluide.

Si à un moment quelconque vousavez besoin d'aide, il y a plusieurs articlesintéressants sur le wiki d'Ubuntu

(http://wiki.ubuntu.com). Les gens del'équipe de soutien Mactel (https://wi-ki.ubuntu.com/MactelSupportTeam/)ont également réuni une documen-tation complète. Même si cela peutsembler un peu désuet (la dernièreversion mentionnée est la 1 0.04),merci de garder à l'esprit que lesversions plus récentes d'Ubuntu ontprogressivement lissé beaucoup desdifficultés techniques qui restaient avecles Mac. La table de partition GUID etson compagnon le système de démar-rage EFI précédemment mentionnés,tous deux utilisés sur les Mac Intel,sont maintenant bien connus dans lemonde GNU/Linux en raison principa-lement de l'apparition de Windows 8.Mais ce n'était pas toujours le cas

dans les premiers jours d'Ubuntu surMac.

Comme nous l'avons vu, mettreUbuntu (ou une variante) sur un Macest une possibilité simple de nos jours.Si vous avez une machine de rechan-ge qui traîne, peut-être une qui n'estplus prise en charge par les versionsrécentes de Mac OS-X, pourquoi nepas faire un essai ?

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Nicholas Kopakakis

BBlleennddeerr PPaarrttiiee 11 11 bb

Après pas mal de jours passés àl'hôpital avec une pneumonie cara-

binée, je reviens en forme et prêt àparler d'animation.

« L'animation d'image est un procédécinématographique qui consiste à créerun mouvement, une forme d'action àl'aide d'une suite successive d'images. »(Source wikipedia.org).

Mais l'animation par ordinateur nousintéresse davantage, nous, les utilisa-teurs de Blender.

À nouveau, nous ferons confiance àWikipedia pour un descriptif [Ndt : uni-quement en anglais sur Wikipedia] :L'animation par ordinateur ou anima-tion CGI (images générées par ordinateur)est le procédé utilisé pour la géné-ration d'images animées en utilisant desgraphiques informatiques. Le terme plusgénéral d'« image de synthèse » englobeet des scènes statiques et des imagesdynamiques, alors que l'animation parordinateur se réfère uniquement auximages animées.

Un film ou une scène d'animationnécessite au moins trois éléments : unappareil photo, un objet intéressant et,bien entendu, une source de lumièrepour illuminer la scène. Si l'une quel-conque des valeurs (position, rotation,

forme, etc.) change au fil du temps,nous aurons une animation (ou un film).Si aucune des valeurs ne change, nousaurons une image fixe ; toutefois, celan'est pas notre objectif, et nous allonsparler de la modification des valeurs denos objets au fil du temps. Allons toutde suite à Blender.

Note : Une nouvelle version majeure etstable de Blender vient de sortir et jesuggère donc que vous obteniez laversion 2.70a. Pour les notes de versionet les nouvelles fonctionnalités, allez à :http://wiki.blender.org/index.php/Dev:Ref/Release_Notes/2.70

Ouvrez un nouveau fichier Blender.

Appuyez sur le 3 de votre pavénumérique (num-pad 3) pour avoir unevue de côté dans la fenêtre de vue 3D(dans la version 2.70a de Blender,quand vous changez pour la vue d'enhaut, de droite ou de l'avant, vous êtesautomatiquement dans une vue ortho-graphique. Si vous modifiez la vue enbougeant votre souris, tout en appuyantsur le bouton de milieu, vous pouvezchanger la vue en la perspective del'utilisateur.) Si c'est masqué, appuyezsur la touche N pour faire afficher levolet des propriétés à droite sur la vue3D.

Vérifiez que tout dans le volet despropriétés paraît normal, comme dansl'image ci-dessous.

Sélectionnez le cube et appuyez surla touche I de votre clavier. Une fenêtreappelée Insert KeyFrame Menu s'affiche.Sélectionnez Location (emplacement).

Maintenant, vérifiez le volet des pro-priétés. Il a l'air un peu jauni, commedans l'image ci-dessous.

Cela indique que nous sommes surun « key frame » ou image-clé.

Astuce : le key frame ou image-clédans l'animation et la création defilms est un point qui définit le pointde départ et le point terminal d'unmouvement.

Le moment est venu maintenant dese concentrer sur une autre fenêtre

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TUTORIEL - BLENDER

dans Blender : la fenêtre Timeline, ouBarre temporelle (ci-dessus).

Je n'ai jamais mentionné cette fe-nêtre avant, mais elle se trouve dans laconfiguration par défaut de Blender.Pour quelle raison ? Parce que c'estdans la barre temporelle que tout lemouvement (l'animation) se passe et lacréation d'objets fixes en 3D, qu'ils soientsimples ou complexes, n'est pas du toutaussi amusant. Nous allons maintenantjouer avec la 4e dimension : le temps !

La ligne verte indique l'image ac-tuelle. En bas de la fenêtre de la barretemporelle, nous voyons trois numérosqui sont (par défaut) 1 pour Start (dé-marrer), 250 pour End (terminer) et, àla droite du End, est le numéro 1 . Cedernier numéro est celui de l'imageactuelle. Changez-le à 1 20 en cliquantdessus ou en cliquant sur la barre

temporelle.

Puis retournez à la fenêtre de vue3D. Bougez le cube et quand saposition vous convient, appuyez sur latouche I et sélectionnez Location pourconfigurer un nouveau emplacementpour l'image clé.

Retournez maintenant en bas de lafenêtre de la barre temporelle. Justeaprès l'image actuelle nous avons unensemble de clés.

De gauche à droite s'affichent :Jump to the first frame (aller à la pre-mière image), Jump to the previousframe (aller à l'image précédente), Playbackwards (jouer en arrière) Normalplay (jouer normalement) Jump to the

next frame (aller à l'image suivante) etJump to the last frame (aller à ladernière image).

Appuyons sur la dernière clé àdroite pour aller à la dernière image.Dans le volet propriétés, mettez lesvaleurs x, y, z à 0. Le cube retourne verssa position du début. Appuyez sur latouche I et sélectionnez Location pourdéfinir une nouvelle keyframe d'empla-cement. Maintenant, appuyez sur le pre-

mier des six boutons pour aller à lapremière image.

Retournez à la fenêtre de vue 3D.Ajustez la vue pour pouvoir bien voir lascène.

Appuyez sur le bouton Normal play(le quatrième). Le cube commence àbouger. C'est votre première animation.

Maintenant que nous connaissonsun tout, tout, tout petit peu des basesd'animation, nous sommes prêts à créerd'intéressants films d'animation .

À suivre…

Nicholas vit et travaille en Grèce. Il atravaillé pour une maison de post-production pendant plusieurs années,et a migré vers Ubuntu grâce à sonmeilleur « rendu ». Vous pouvez luiécrire à : [email protected]

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Mark Crutch II nnkkssccaappee -- PPaarrttiiee 2244

V ient ensuite dans ma collectiond'« outils Inkscape que je n'uti-

lise guère » l'outil de zoom, ou loupe.À ce stade, certains d'entre vous pour-raient se demander comment je réussisà utiliser Inkscape sans me servir de laloupe, mais la vérité vraie est que leprogramme propose tant d'autres fa-çons de zoomer que, bien que je fassedes zooms avant et arrière cons-tamment, je n'utilise jamais l'outil dédié.Regardons d'abord ce que peut fairel'outil, avant d'examiner d'autres façonsde zoomer qui peuvent vous convain-cre de ne plus l'utiliser du tout.

Vous activez l'outil zoomen cliquant sur l'icônedans la palette des outils

ou en appuyant sur l'un des deuxraccourcis clavier : F3 ou Z. Une foisactivé, vous pouvez zoomer en avanten cliquant tout simplement à l'inté-rieur de la zone de dessin. Pourzoomer en arrière, appuyez sur MAJpendant que vous cliquez. La quantitéde zoom en avant ou en arrière estréglée comme pourcentage dans levolet Incréments des préférences del'application (Fichier > Préférences d'Ink-scape.). C'est réglé par défaut à 1 41 %,bien qu'Inkscape arrondisse un peu la

véritable quantité de zoom de sorteque, zoomant en avant à partir de 1 00%, ça suive la séquence de 1 00 % >1 41 % > 200 % > 283 % > 400 % > 566% > 800 % et ainsi de suite. Zoomeren avant deux fois double, presque, lepourcentage, mais vous pouvez modi-fier la préférence à autre chose si vous

voulez. Par ailleurs – et c'est sans doutela meilleure façon d'utiliser l'outil dezoom – vous pouvez cliquer et glisserpour créer la zone dans laquelle vousvoulez zoomer. La vue d'Inkscape s'ajus-tera pour que le rectangle que vousaurez créé soit complètement à l'inté-rieur de la fenêtre. Par conséquent, sivous cliquez et déplacez l'outil vers lebord de la zone de dessin, les fonc-

tions de zoom et de pan se com-binent en une seule opération.

Et c'est tout pour l'outil de zoom.Il y a deux façons de faire un zoom enavant (cliquer ou cliquer-glisser) et unefaçon de faire un zoom en arrière(MAJ-cliquer). Oui, je sais, il y a quel-ques boutons sur la barre de contrôlede l'outil, mais, en fait, ils n'ont pasd'effet sur l'outil de zoom même. À laplace, ils fournissent quelques niveauxde zoom utiles qui sont égalementdisponibles via le menu Affichage >Zoom, même si l'outil de zoom n'estpas sélectionné.

Le thème d'icônes que j'utilise surma machine sous Linux Mint mélangeun peu les styles des icônes – surd'autres systèmes, les trois premiersboutons sont souvent stylisés commedes loupes de la même façon que lesimages restantes. Quelles que soientles icônes utilisées, la fonction restela même. Pour ce qui concerne cha-que bouton de gauche à droite – oude haut en bas si vous regardez lemenu Affichage > Zoom – les fonc-tions sont montrées dans la table ci-dessous.

Les options Zoomer et Dézoomersont assez explicites : elles sont pa-

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TUTORIEL - INKSCAPE P. 24reilles que cliquer ou MAJ-cliqueravec l'outil de zoom, sauf qu'ellessont centrées autour du milieu de lazone visible du canevas, au lieu d'êtrecentrées autour du pointeur de la souris.

Au départ, vous comprendrez sansdoute que « Zoomer à 1 :1 » suggèreun zoom à 1 00 %, mais ce n'est pas lecas. En fait, ce qu'il fait est de zoomerjusqu'à ce que la taille des pixelsinterne à Inkscape soit représentéepar un seul pixel sur l'écran ; ainsi, undessin de 300 px de largeur vavraiment couvrir 300 pixels sur votreécran. On utilise ceci afin que desobjets dessinés dans des unités dumonde réel, comme des millimètreset des pouces, apparaîtront à la bonnetaille sur l'écran. Cependant, pour queça fonctionne, vous devez calibrerInkscape à votre écran utilisant Fi-chier > Préférences d'Inkscape >Interface. Trouvez une petite règle etréglez les unités dans le menu dérou-lant pour correspondre. Ensuite, tenezvotre règle au niveau de l'écran etajustez le curseur jusqu'à ce que lesmesures à l'écran correspondent auxgraduations sur la règle (niveau decorrection du zoom en %). C'est untravail pointilleux, mais vous ne devezle faire qu'une fois, en général. Soyeztoutefois conscient du fait que celarègle Inkscape simplement sur ce seulécran – si vous le remplacez ou avez

une configuration avec plusieurs écrans,vous devrez répéter le procédé quandvous utiliserez Inkscape sur un autreécran.

Les options Sélection, Dessin etPage se trouvent de façon permanentesur la Barre des commandes ; ainsi, ensupposant qu'elle soit affichée, il y atrois raisons supplémentaires pourlesquelles vous pourriez ne pas avoirbesoin de l'outil de zoom. Zoomervers la sélection actuelle est assezexplicite, mais quelle différence y a-t-il entre Dessin et Page ? Dessin seréfère à tous les objets que vous avezdessinés. Il peut être plus petit que lataille de la page, ou plus grand, si vousavez créé et déplacé des formes au-delà du bord de la page. Page est lazone définie dans Fichier > Propriétésdu document et s'affiche habituelle-

ment comme un rectangle avec uneombre portée dans le fond du cane-vas, bien que les deux, le rectangle etl'ombre, puissent être décochés dansla section Bordure du dialogue Pro-priétés du document, selon vos désirs.

Inkscape garde la trace de chaqueniveau de zoom que vous utilisez etles deux dernières commandes vouspermettent de parcourir l'historiquede vos zooms en avant et en arrière.Les raccourcis clavier se servent de latouche ` que la plupart des gens n'uti-lisent que rarement – si vous n'arrivezpas à la trouver, il s'agit de faire ALTGR+ la touche 7 sur un clavierAZERTY.

Il convient de noter que tous cesraccourcis clavier sont globaux : vousn'avez pas besoin d'utiliser l'outil dezoom pour les faire fonctionner. Ainsi,à tout moment vous pouvez nonseulement accéder à toutes ces optionszoom à partir du menu Affichage,mais aussi tout simplement en ap-puyant sur quelques touches.

Mais ce n'est pas tout ! Il y aencore davantage de raccourcis pourzoomer qui rendent l'outil de zoom inu-tile si vous arrivez à vous en souvenir.

L'outil vous permet de zoomer enavant en cliquant quelque part dansvotre dessin, mais vous pouvez pro-

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TUTORIEL - INKSCAPE P. 24duire le même effet sans changerd'outil tout simplement en cliquant avecle bouton au milieu de la souris ouavec la molette de défilement. Commevous pourriez le deviner, vous zoomezen arrière avec MAJ + le bouton dumilieu ou la molette. Quid de la seulefonction utile de l'outil de zoom :glisser pour créer un rectangle afin dedéfinir une zone de zoom ? Il suffitd'appuyer sur MAJ, puis de faire uncliquer-glisser avec le bouton du milieuà la place.

Comme vous pouvez le constater,il n'y a pas une fonction de l'outil dezoom qui ne soit pas également dis-ponible de façon globale quand vousutilisez d'autres outils. Passer d'un outilà l'autre ralentit la phase de dessin ;ainsi, en apprenant quelques-uns deces raccourcis, vous changerez d'outilmoins souvent et augmenterez lavitesse de votre travail.

Il y a deux autres raccourcis zoomdont vous pourriez vous souvenir. J'aiprésenté le premier il y a très long-temps dans la deuxième partie decette série, mais ça vaut le coup de lerépéter. C'est ce que moi, je fais pourzoomer et dézoomer et je l'ai tou-jours trouvé l'option la plus rapide etla plus commode si vous utilisez unesouris avec une molette. Il suffit d'ap-puyer sur la touche CTRL toute en

roulant la molette et Inkscape ferades zooms avant ou arrière centréssur la position de la souris. Quand vouscombinez cela avec un cliquer-glisserde la molette pour effectuer un pan,vous pouvez naviguer dans votre des-sin très très rapidement.

Si vous êtes venu à Inkscape d'unautre programme de graphiques vec-toriels, vous pourriez utiliser la mo-lette pour contrôler le zoom sanstouches du clavier. Si vous préférezcette façon de faire, vous pouvezchanger le comportement d'Inkscapedans le volet Défilement des Préfé-rences d'Inkscape. Cochez l'option « Lamolette de la souris zoome par dé-faut » pour activer ce mode, ce qui al'effet secondaire d'associer CTRL-mo-lette pour donner une vue panora-mique (de haut en bas) du canevas.

Le dernier raccourci de zoom est latouche Q qui active le mode « QuickZoom » (zoom rapide). C'est rapide,parce que le zoom n'est que tem-poraire : lorsque vous relâcherez latouche, Inkscape retournera au niveaude zoom précédent. Cela aide beau-coup quand vous voulez faire deschangements mineurs à un objet ouvoulez le regarder de près sans perdrevotre contexte actuel. Si aucun objetn'est sélectionné, appuyer sur Q doublele niveau de zoom actuel, centré

autour du milieu de la zone du cane-vas visible. Appuyer sur, puis relâcherce raccourci est comme appuyer sur latouche « + » deux fois pour doubler leniveau de zoom, suivi de la touche « ` »deux fois, pour revenir au niveau dezoom précédent. Quand des objetssont sélectionnés, cela se comporte defaçon similaire au zoom de Sélectiondécrit ci-dessus, car le canevas serazoomé et un panoramique sera effectuéafin que les objets sélectionnés rem-plissent l'écran. Ainsi, appuyer sur,puis relâcher, la touche Q est similaireà appuyer sur « 3 » suivi du « ` ».

Un caprice du code d'entrée de miseau point d'Inkscape fournit au raccourciQuick Zoom une autre petite fonction-nalité. Appuyez sur et tenir Q pourfaire un zoom en avant, puis déplacezla souris à l'extérieur du canevas, surune barre d'outils ou, même, à l'exté-rieur de la fenêtre. Relâcher la toucheQ à ce stade laissera Inkscape « blo-qué » à ce niveau de zoom, même quandvous remettrez la souris à l'intérieurdu canevas. En fait, le canevas attendde recevoir le message que la toucheQ a été relâchée, mais c'est un mes-sage qui a déjà été envoyé ailleurs etperdu. Vous pouvez maintenant fairedes modifications sans devoir tenir latouche Q enfoncée en même temps.Et quand vous aurez terminé ? Il suffitd'appuyer sur et de relâcher la touche

Q à l'intérieur du canevas. Il n'y aurapas de zoom en avant, puisque le pro-gramme pense toujours que la toucheest déjà enfoncée, mais il recevraenfin le message « relâcher » qu'ilattendait et vous remettra au niveaude zoom précédent.

En règle générale, suivre un niveaude zoom particulier n'est pas un pro-blème, puisque vous pouvez vousorienter grâce aux objets dans ledessin. Toutefois, si vous avez quandmême envie d'en voir la valeur, à ladroite de la Barre d'état il y a un menudéroulant « Z: », pour zoom (présentéau départ dans la partie trois de cettesérie). Vous pouvez le mettre ensurbrillance en appuyant sur Alt-Z, puistaper un niveau de zoom, ou utiliserle menu contextuel pour choisir quel-ques défauts raisonnables – y comprisencore une autre façon de sélec-tionner Page, Dessin ou Sélection. Ça

pourrait être utile, je suppose, si labarre des commandes a été masquée,ou si vous ne vous souvenez pas desraccourcis claver, ne voulez pas chan-ger pour l'outil de zoom et ne pouvezpas trouver le menu Affichage parceque l'interface Ubuntu Unity ouMacOS l'a déplacée tout en haut et à

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La bande dessinée pour le web « Mons-ters, Inked » créée par Mark avec Ink-scape, est maintenant disponible sousla forme d'un livre à partir de :http://www.peppertop.com/shop/

TUTORIEL - INKSCAPE P. 24gauche de l'écran pendant que lasouris est en bas et à droite.

Je vais terminer cet article avec ladernière fonctionnalité de zoom dansInkscape que je connaisse. Par défaut,redimensionner la fenêtre d'Inkscapen'affecte pas le zoom, tout ce qu'ilfait c'est d'afficher ou de masquerdavantage de la zone du canevas. Maisil y a un petit bouton juste au-dessusde la barre de défilement verticaleque vous pouvez utiliser pour modi-fier ce comportement. Si vous cliquezdessus, la valeur du zoom changeraquand la fenêtre sera redimension-née : elle affichera le même contenu,mais sur une échelle plus grande ouplus petite. Il a la même icône que lebouton zoom 1 :1 , et ressemble à cecisur mon système Mint :

Si vous préférez le comportementquand c'est activé – le zoom qui change

pendant que la fenêtre est redimen-sionnée – vous pouvez le régler pardéfaut dans le volet Fenêtres du dia-logue Préférences d'Inkscape. L'optionest vers le bas du volet et est éti-quetée « Zoomer quand la fenêtre estredimensionnée ». Quelle que soit lavaleur par défaut, vous pouvez touj-ours activer le bouton pour la changerfenêtre par fenêtre au besoin.

Inkscape est tellement rempli deraccourcis, d'icônes et de menus pourle zoom, que vous pourriez ne plusjamais avoir besoin de l'outil de zoom.Mais, s'il vous est difficile de voussouvenir de raccourcis clavier ou del'emplacement des menus, cela a lemérite de vous fournir un ensemblegroupé de la plupart des optionsprincipales de zoom. Allez-y, utilisez-le si cela vous chante. S'il y a une choseque les développeurs d'Inkscape vousproposent en abondance, ce sont desoptions, alors allez-y et choisissez lameilleure approche pour vous.

ÉDITIONS SPÉCIALES PYTHON :

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirree ppoouurr llee FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee

Lignes directrices

N otre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu

ou avec l'une de ses dérivées (Kubuntu,Xubuntu, Lubuntu, etc.).

Autres règles••Les articles ne sont pas limités en mots,mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguide officielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE ETLAGRAMMAIRE !

• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocument ODT (OpenOffice/LibreOffice).

• Les images doivent être en format JPG, de800 pixels de large au maximum et d'unniveau de compression réduit.

• Ne pas utiliser des tableaux ou toute sortede formatage en gras ou italique.

Lorsque vous êtes prêt à présenterl'article, envoyez-le par courriel à :

[email protected].

Si vous écrivez une critique, veuillez

suivreceslignesdirectrices :

TraductionsSi vous aimeriez traduire le Full Circle

dans votre langue maternelle, veuillez en-voyer un courriel à [email protected] et soit nous vous mettrons encontact avec une équipe existante, soitnous pourrons vous donner accès au textebrut que vous pourrez traduire. Lorsquevous aurez terminé un PDF, vous pourreztélécharger votre fichier vers le site prin-cipal du Full Circle.

Auteurs francophonesSi votre langue maternelle n'est pas l'an-glais, mais le français, ne vous inquiétezpas. Bien que les articles soient encoretrop longs et difficiles pour nous, l'équipede traduction du FCM-fr vous propose detraduire vos « Questions » ou « Courriers »de la langue de Molière à celle de Shakes-peare et de vous les renvoyer. Libre à vousde la/les faire parvenir à l'adresse mail adhoc du Full Circle en « v.o. ». Si l' idée departiciper à cette nouvelle expérience voustente, envoyez votre question ou votrecourriel à :

[email protected]

Écrire pour le FCM françaisSi vous souhaitez contribuer au FCM, mais

que vous ne pouvez pas écrire en anglais,faites-nous parvenir vos articles, ils serontpubliés en français dans l’édition française duFCM.

CRITIQUES

Jeux/ApplicationsSi vous faites une critique de jeux ou d'applications, veuillez noter defaçon claire :

••le titre du jeu ;••qui l'a créé ;••s' il est en téléchargement gratuit ou payant ;••où l'obtenir (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;••s' il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

MatérielSi vous faites une critique du matériel veuillez noter de façon claire :

••constructeur et modèle ;••dans quelle catégorie vous le mettriez ;••les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;••s' il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;••si des pilotes Windows ont été nécessaires ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vous utiliseztous les jours.

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DDEEMMAANNDDEEZZ AAUU PPEETTIITT NNOOUUVVEEAAUUÉcrit par Copil Yáňez

S alut à toutes et à tous ! Bon retourdans « Demandez au Petit Nou-

veau » !

Si vous avez une question simple,contactez-moi à [email protected].

Voici la question du jour :

Q J'ai un DVD de Brozen que mesenfants regardent si souvent que

je crains qu'il ne s'use. Comment puis-je faire une copie de sauvegarde aucas où ?

R J'ai adoré Brozen, le film sansexistence aucune, qui ne porte

aucune atteinte aux droits d'auteur,et que je viens tout juste d'inventer,au sujet de deux frérots qui viventdans un royaume de glace avec leurbonhomme de neige magique, Aloof !

Comme vous, mon gosse est entrain de creuser un trou dans le DVD.Mais, dans mon cas, c'est parce qu'ilcontinue d'essayer de le regarder enle trainant par terre sous sa chaus-sure. Vous avez le même problème ?Non ? Bah, peu importe. Je pense quenous cherchons la même solution.

Mais, d'abord, un mot sur le pira-tage. Je crois fermement que lesartistes doivent être rémunérés pourleur travail. Le scénario spécifique dont

je parle ici consiste à faire une copie desauvegarde provenant d'un DVD ache-té légalement. Vous avez pris toutesles précautions d'usage ? Allez-y, jevais attendre pendant que vous véri-fiez. Bon, continuons.

Si vous avez lu une de mes pré-cédentes réponses, vous savez quej'ai tendance à me moquer des tu-toriaux comme un danseur de swingdes années 70 pourrait organiser sapremière fête : dans un nuage de con-fusion, de honte, de taches bizarresd'origine inconnue, et beaucoup, beau-coup de cris. Cette fois-ci n'est pasdifférente. Alors jetez vos clés dans lebocal à poissons là-bas, et allons-ygaiement !

Premier arrêt, Google. J'écris « ef-fectuer sauvegardes film dvd ubuntu ».Parmi les résultats suggérés, beaucoupréférencent Brasero, alors je vais lerechercher dans la zone de recherched'Unity.

Une des choses que j'aime à pro-pos d'Ubuntu, c'est qu'il me permetde travailler de la même manière quemon cerveau. J'ai tendance à ne pasgarder beaucoup de choses en mé-moire si je ne vais pas les utiliser régu-lièrement. J'aime garder cet espace

pour mes fantasmes d'astronaute. Pou-vez-vous imaginer les choses que vouspourriez faire en zéro-g ? Mais ce n'estplus nécessaire maintenant.

Quoi qu'il en soit, le champ de re-cherche d'Unity me permet d'oublieroù se trouvent tous les programmeset fichiers que je n'utilise qu'une foistous les 36 du mois. Au lieu de cela, jetape simplement ce que je rechercheet je l'obtiens rapidement. Il s'avèreque Brasero est un programme pardéfaut dans Ubuntu depuis un certaintemps, de sorte que quand je le tapedans le champ de recherche, il arriveinstantanément.

Le menu Brasero est assez simple :

Vous pouvez graver de la musique,

des vidéos et des données sur un CDou un DVD. Pour nos besoins, nousvoulons faire une copie conformed'un DVD ; nous sélectionnons doncCopie de disque. Dans la fenêtre quiapparaît, vous pouvez choisir votredisque dans le menu déroulant du haut.

Pour une raison mystérieuse, lenom Brozen ne figurait pas dans laliste déroulante supérieure jusqu'à ceque j’enlève le DVD et le réinsère (cequi, apparemment, est l'équivalent pourun lecteur DVD de farfouiller avec laclé dans une serrure pour la faire fonc-tionner).

Dans le menu déroulant en bas,vous choisirez l'endroit où placer lacopie de sauvegarde que vous créez.Si vous souhaitez effectuer une sauve-garde en dur, vous aurez évidemmentbesoin d'un graveur de DVD.

J'ai un graveur de DVD, mais pasde DVD à portée de main. Honnê-tement, j'ai un réel mépris pour lessupports physiques. Je ne supportepas d'avoir à aller « quelque part » pour« obtenir » un film ou de la musique. Ily a toujours trop de soleil ou d'air fraisdans cette affaire (*berck*). C'était lemodèle pour les best-sellers, et j'aiencore de l'amertume à propos des

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CENTAINES de dollars que j'ai dépen-sés en frais de retard à cause d'eux.Nous sommes au 21 e siècle ! Si je nepeux pas avoir un fichier numériqueenvoyé à mon adresse IP à la vitessede la lumière, alors le DVD feraitmieux d'être livré par une intelligenceartificielle sensible qui me fera du pop-corn et mettra le DVD dans le lecteur(car je n'ai ni la patience ni l'intel-ligence de faire l'un ou l'autre moi-même).

Comme je n'ai pas de DVD ac-tuellement, je sélectionne « FichierImage » (Image File), qui est un fichierISO, similaire aux fichiers que vousgravez sur un DVD et que vous utilisezpour installer Ubuntu. Maintenant, cli-quez sur « Propriétés » et dites àBrasero où mettre votre fichier ISOnouvellement créé.

C'est bon ? OK, cliquez sur « Créerune image » (Create Image) pour créervotre ISO de Brozen. Que fait-il main-tenant ? Je ne sais pas. C'est de lamagie pour moi et je m'attends àmoitié à ce qu'un génie sorte de monordinateur et me présente la facturepour toutes les choses merveilleusesqu'il a faites pour moi pendant toutesces années. Mais il sera aveugle à causetoutcequ'il a vu. Désolé,mon bon génie.

Quoi qu'il en soit, vous verrez laprogression pendant la création de

votre fichier ISO. Quand Brasero achèvede sacrifier des chèvres au dieu nor-dique de la gravure de DVD, ou bientermine tout ce qu'il fait pour medonner ce que je veux, on a un nou-veau fichier ISO. Vous pouvez main-tenant changer d'avis et graver unnouveau DVD à l'aide de ce fichier.Vous auriez pu faire tout cela en uneseule fois en sélectionnant le graveurde DVD dans le champ « destination »de la dernière étape. Mais avec le fi-chier ISO, vous pouvez l'enregistrersur votre ordinateur et ensuite faireune copie sur DVD lorsque vous enaurez besoin. Faisons-le maintenant.

Sortez le DVD original et insérezun disque vierge. Cliquez sur le fichierBrozen.iso et choisissez « Graver l'imagesur le disque » (Burn image to disk). Dansle menu supérieur, vous choisirezl'image ISO que vous venez de créer,et dans le menu du bas vous choisirezvotre disque vierge. Cliquez sur « Créerune image » (Create Image) et le tourest joué !

Lorsque Brasero a fini de vousgraver un DVD flambant neuf, mettezce voyou dans un endroit sûr en pré-vision du moment où l'inévitable seproduira et où votre DVD finira dansle beurre de cacahuète et en troismorceaux.

C'est à peu près tout ! Mais vousvoudrez probablement vérifier que

votre vidéo puisse être lue sans aucunproblème (ralentir la vitesse de gra-vure via le menu « Propriétés » avantde graver le DVD vous aidera à cesujet). Pour vérifier la lecture, lancezVLC, un lecteur multimédia robustequi lit à peu près tous les formatsconnus de l'humanité. Contrairementà Brasero, VLC n'est pas installé pardéfaut, mais vous pouvez le trouverdans la Logithèque Ubuntu.

Une fois que vous avez lancé VLC,allez dans le menu « Media ». Si vousvérifiez la copie du DVD, choisissez«  Ouvrir disque » et naviguez vers leDVD dans votre lecteur de DVD. Sivous vérifiez votre fichier ISO, choisis-sez « Ouvrir le fichier » et sélection-nez votre ISO. Dans les deux cas, sitout fonctionne bien, la lecture doitcommencer rapidement !

Une dernière étape pour gardertout aussi propre et bien rangé quepossible. Et par propre et bien rangé,je veux dire légal. Ou (si vous êtes enAmérique) aussi légal que possible,compte tenu des directives juridiquescontradictoires sur le sujet.

Trouvez le fichier ISO numériqueque vous avez utilisé pour créer votreDVD. Supprimez ce fichier (en pre-nant soin de vider la corbeille de sortequ'il ne soit plus disponible sur votreordinateur). Les seules exemplaires quevous devriez avoir sont maintenant

votre DVD original acheté et la copied'« archive » qui sera stocké avec lesanciens pneus d'hiver que vous n'avezjamais eu le temps de monter survotre voiture et maintenant c'est leprintemps.

Un jour sombre viendra, mon ami,où les enfants réclameront ce bon-homme de neige ringard et adorable,qui n'a absolument aucune ressem-blance avec le bonhomme de neiged'un tout autre film avec un nomsimilaire, mais qui n'est pas le mêmeparce que je viens de vous dire qu'ilne l'était pas. Quoi qu'il en soit, vousouvrirez le boîtier du DVD de Brozenpour trouver des fragments de ce quiétait autrefois un disque lisible. Aumoment où ils tomberont en cascadeà travers vos doigts comme autant deflocons de neige numériques, vousvous souviendrez de ce petit momentde lucidité où vous avez fait une copiede sauvegarde.

Maintenant, allez-y et profitez deBrozen, la charmante histoire d'ungars cherchant l'amour perdu et d'unautre cherchant une bière perdue. Ouautre chose. Je fais généralement lasieste quand les enfants regardent unfilm.

Bonne chance et amusez-vousbien avec Ubuntu !

DEMANDEZ AU PETIT NOUVEAU Copil est un nom aztèque qui signifie grosso modo « Vous avez besoin de mon cœur pour quoi faire ? » Son amour deschaussures pour femmes est raconté sur yaconfidential.blogspot.com. Vous pouvez aussi le voir sur Twitter (@ copil).

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LLAABBOO LLIINNUUXXÉcrit par Charles McColm

PPiinngguuyyOOSS

E n tant qu'entrepreneur de recon-ditionnement d'ordinateurs, je tra-

vaille avec du matériel usagé. En fait,jusqu'à décembre de l'année dernière,j'ai travaillé presque exclusivementavec du matériel usagé. Je dis pres-que parce que j'ai acheté une nou-velle carte vidéo PCIe sans ventilateuret un disque dur de 2 To pour notrecentre multimédia XBMC au coursdes deux dernières années. Le moisde décembre a été la première foisdepuis 2001 que je construisais unsystème contenant presque unique-ment des nouvelles pièces, et quelledifférence !

Le système que j'ai construit con-tient : un processeur AMD A8-5600K3,6 GHz Quad-Core (surcadençable à3,9 GHz), une carte mère GigabyteGA-F2A85XM-D3H Micro ATX FM2,de la mémoire G.Skill Ripjaws X Series1 6GB (2 x 8GB) DDR3-1 866, une tourAntec Three Hundred Two ATX detaille moyenne, un bloc d'alimentationde 430 watts Corsair et, la seule par-tie réutilisée, un disque dur Seagatede 250 Go.

Comparé aux Core 2 Duo et àl'AMD AM3+ Quad Core, vieux deplusieurs années, qui appartiennent à

ma charmante épouse, le nouveausystème est un rêve. Une copie deDVD standard dure entre 1 3 et 1 5minutes. Je peux effectivement ouvrir5 ou 6 photos dans GIMP sans atten-dre sans fin. Et le mieux, c'est l'un dessystèmes les plus silencieux que nousayons dans la maison.

On a été très occupés pendantplusieurs mois à la maison et autravail, donc je n'ai jamais vraiment eu

la chance de bricoler avec le nouveausystème d'exploitation hormis installerLinux Mint 1 6 Cinnamon 64-bit et fairequelques petites tâches. Au cours desderniers mois, j'ai trouvé des petitsdésagréments sur Mint, alors j'ai décidéde regarder d'autres distributions Linux,dont la première était PinguyOS.

PinguyOS affirme qu'il est conçupour « être beau, bien fonctionner et,plus important encore, être simple à

utiliser ». Le site de PinguyOS suggèrequ'il est conçu pour plaire à des gensqui sont nouveaux dans le mondeLinux. À vous de décider si ces affir-mations sont vraies, après la lecturede mon histoire.

J'ai choisi de démarrer l'environ-nement Live avant de l'installer. Pin-guyOS a très bien démarré, sauf qu'ila détecté mon écran comme s'il s'agis-sait d'un 1 440×1 024 (une résolutionbizarre). Je devais bouger la sourispas mal pour accéder à toutes lesparties du bureau. Pendant l'installa-tion, j'ai dû aussi rebrancher le récep-teur de mon clavier sans fil, qui acessé de fonctionner dès le charge-ment du DVD Live de PinguyOS.

Après avoir installé les pilotes pro-priétaires, tout semblait fonctionneravec une résolution normale de1 920×1 080. PinguyOS est plutôt sym-pa : il y a 2 barres de lancement, l'unesur la gauche et l'autre en bas(Docky), plus Conky sur le côté droitde l'écran pour des tas d'informationssur le système. PinguyOS utilise Web-ilder, un programme qui change lefond d'écran à partir de mots clésdans Flickr (ou des Webshots baséessur un compte webshots) ; ainsi le

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LABO LINUXfond d'écran change constamment.Le thème Conky par défaut a un belaspect et est bien mis en œuvre.

PinguyOS 1 2.04 (la version dispo-nible dans la section téléchargementsdu site Web) incluait le dépôt défuntet cassé mediabuntu. Elle comprenaitégalement un dépôt avec un certifi-cat de sécurité invalide et/ou incom-patible. Ce ne serait pas une grosseaffaire pour quelqu'un ayant de l'expé-rience de Debian ou Ubuntu, mais lesnouveaux utilisateurs peuvent se re-trouver frustrés en essayant de com-prendre pourquoi leurs mises à jourLinux échouent. Un autre inconvé-nient était la quantité de trafic réseau(qui était ironiquement plus élevé àcause de à la configuration plutôtsympa de conky). Imaginez un peuceux qui ont une connexion payanteau gigaoctet, limitée à tant de giga-octets ; du trafic supplémentaire n'estpas ce que ces gens veulent ouattendent.

J'ai décidé d'examiner le pro-blème du trafic réseau et l'ai attribuéau téléchargement d'images webilderet au fait que Firefox était lancé. Vouspourriez penser : d'accord, quel est legros problème, à moins de diffuserune vidéo ? Le gros problème ce sontles extensions ; il n'y en avait pas moinsd'installées que : Adblock Plus, theBritish English dictionary, Download-

Helper, Download Statusbar, Down-loadThemAll, Email This, Flash Aid,Novell Moonlight, Plaintext Links,Rehost Image, Resurrect pages, SearchPreview, Shareaholic, SkipScreen,Speeddial, les modifications de UbuntuFirefox, YoutubeIT, et Addon Com-patibility. Cela ne comprend mêmepas les greffons qui incluent : lemodule DivX, l'intégration à GnomeShell, le module Google Talk, un accé-lérateur de vidéo pour Google Talk,

les modules IcedTea, MozPlugger,geko-mediaplayer, les modules Quick-Time et Realplayer, Shockwave Flash,et enfin un module lecteur WindowsMedia. Ai-je mentionné que la versionde Firefox incluse était la 1 3.0.1 ?

Je connais le sentiment de vouloiraider les nouveaux utilisateurs d'ordi-nateurs. Il fut un temps où notreorganisation mettait en place des sys-tèmes et installait de nombreux logi-

ciels supplémentaires « utiles » (Super-Tux 2, LinCity, une demi-douzained'autres jeux, plus d'une douzained'autres programmes). Ce que nousavons découvert après plusieursmois, c'est que les logiciels onttendance à ralentir les systèmes plusqu'ils n'aident les gens à découvrirl'utilité du Logiciel libre. Le mantra dusystème de gestion de contenu (CMS)Drupal de ne pas s'emballer avec desmodules semble également s'appliquer

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LABO LINUXlors de l'installation des logiciels oudes greffons. Il pourrait être agréabled'avoir telle ou telle fonctionnalitésupplémentaire, mais vous risquez laperte de performance.

La même règle s'applique à l'inter-face. Docky semble super, mais il s'estplanté souvent pendant que je faisaisun travail normal. Je pourrais m'at-tendre à ce genre de comportementsur une machine avec peu de res-sources, mais pas sur quelque choseavec une bonne puissance de CPU et1 6 Go de RAM. Ok, je n'avais qu'à lancerDocky pour retrouver mes barres, maisqui veut le faire six fois par heure ?

L'avantage de PinguyOS est l'impres-sionnante collection de logiciels inté-ressants. Le menu des jeux est restreint,mais comprend DJL et PlayOnLinux,une interface de Wine pour aider àjouer à des jeux Windows sous Linux.J'ai essayé Diablo III, mais l'instal-lation à échoué. Ce n'est pas du toutla faute de PinguyOS, mais je com-prendrais la frustration de certainsutilisateurs à ce stade.

Le menu « graphics » comprendplusieurs programmes, y compris Disc-Wrapper (un concepteur de pochettede disques), le lecteur de documentEvince, LibreOffice Draw, une vision-neuse pour les fichiers ebook Sony,l'éditeur d'images Pinta, un téléchar-

geur de photo Rapid, Shotwell (pourl'organisation de photos), Simple Scan(numérisation), et le bureau Webilder.Si vous êtes habitué à Ubuntu et Mint,ces choix sont une alternative agréa-ble aux applications généralementinstallées. GIMP m'a manqué, maisl'utilisation de Pinta m'a fait reconsi-dérer ce qu'il fallait installer commeéditeur d'image. GIMP donne le senti-ment d'être impeccable, mais Pintasemble aussi très bien. J'ai aimé le faitque PinguyOS comprenne des logicielsque je n'utilise pas régulièrement. Bienque je ne sois pas fan de webilderc'est un élément de plus dans l'arse-nal d'outils à présenter quand quel-qu'un me demande « comment puis-je changer mon fond d'écran automa-tiquement dans Linux ? »

Le menu Internet présente aussiun ensemble impressionnant de logi-ciels, y compris : le client BittorrentDeluge, les préférences Desktop Sha-ring, Dropbox, Empathy (messagerieinstantanée), Firefox, Gwibber, Mum-ble, PS3 Media Server, le client debureau à distance Remmina, Skype,Teamviewer 7, le client de messagerieThunderbird, et Xchat. Je ne veux pasdénigrer PinguyOS, mais si vous êtesun tant soit peu préoccupé par laconfidentialité, vous ne lancerez pro-bablement pas ni Dropbox ni Skype.Aussi, selon mon expérience, Team-viewer tend à fonctionner seulement

avec des clients utilisant la mêmeversion de TeamViewer. Teamviewer9 est la version actuelle. Je n'ai pastesté pour voir si la version 7 fonc-tionnait, mais je m'attends à ce qu'ellefonctionne à condition de vous con-necter à d'autres clients en version 7.Il manque dans le menu Internet unclient FTP. Firefox, Gwibber et Em-pathy sont tous des choix assezstandards et j'installe toujours Rem-mina sur n'importe quelle machine,c'est un excellent choix pour un clientde bureau à distance. PS3 MediaServer est utile si vous voulez diffuservos médias aux clients DLNA/UPnP(des logiciels UPnP ou XBMC sur unetablette par exemple).

Le menu Bureautique comprendle lecteur de livres électroniquesCalibre, le lecteur de documentsEvince, le logiciel LibreOffice standardet le gestionnaire de comptes wxBan-ker. WxBanker est rare par rapport àGNUCash, mais j'aime le fait que c'estquelque chose que je n'aurais pastesté en temps normal.

J'ai été surpris de voir le logicielLightScribe inclus dans PinguyOS. Cen'est pas la version texte du logicielLightScribe, mais une version qui vouspermet de graver des photos ainsique du texte sur des CD/DVD Light-Scribe (à condition d'avoir aussi un gra-veurdeDVDLightscribe). Très sympa.

Le menu audio et vidéo comprendle transcodeur Arista, le graveur dedisque Brasero, le photomaton Cheese,le lecteur de musique Clementine, lecréateur de DVD/CD DeVeDe, gtkpodpour télécharger à partir des iPods,l'encodeur vidéo Handbrake, l'éditeurvidéo OpenShot, le PS3 Media Server,un enregistreur Sound, VLC et XBMC.Quand j’ai inséré un DVD, PinguyOSm'a demandé de choisir le logicielpour ouvrir le DVD. J'ai choisi VLC etle DVD s'est affiché brièvement avantde revenir à l'interface de VLC. Je suisassez expérimenté pour lancer /usr/sha-re/doc/libdvdread4/install-css.sh (pourinstaller des logiciels de décryptagede DVD), mais les nouveaux utilisa-teurs ciblés par PinguyOS peuvent nepas l'être. J'ai eu également besoinde choisir le bon fichier de péri-phérique pour mon lecteur Blueray(/dev/dvd ne fonctionnait pas). Bienentendu, les distributions commeUbuntu ne sont pas différentes à cetégard, mais, après avoir installélibdvdcss, VLC se comportait vraimentmal quand j'ai essayé de lire un disque.

Supprimer les dossiers .config/vlcet .local/share/vlc ne semblaient pasrésoudre le problème. J'ai pensécomme un utilisateur Windows l'auraitfait, et j'ai essayé de redémarrer.Aucune de ces solutions n'a résolu leproblème de la lecture de DVD. Jen'ai pas eu de problème avec VLC sur

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Charles McColm est l'auteur d'InstantXBMC, un petit livre sur l'installation etla configuration de XBMCbuntu, une dis-tribution *buntu + XBMC. Il est le ges-tionnaire d'un projet non lucratif deréutilisation d'ordinateurs. Quand il nefabrique pas des PC, il supprime leslogiciels malveillants, en encourageantles gens à utiliser Linux et en accueillantdes « heures Ubuntu » près de chez lui.Son blog est à :

http://www.charlesmccolm.com/.

LABO LINUXd'autres distributions. Puisque VLC nefonctionnait pas pour moi, j'ai penséessayer d'autres applications audio etvidéo. Cheese avait aussi des pro-blèmes, il ne détectait pas la webcamLogitech que j'utilisais auparavantavec Cheese sur Linux Mint. J'aime-rais pouvoir dire que c'étaient lesseuls problèmes, mais après avoirouvert quelques programmes, conkymontrait les CPU à 1 00 % d'utilisationet PinguyOS travaillait mollement.

Comme les autres menus, le menuOutils système montre beaucoup deprogrammes installés. Encore unefois, j'aime l'effort entrepris pour four-nir des outils intéressants. Je n'avaisjamais utilisé BleachBit avant, mais enavais entendu parler. Bleachbit effaceles fichiers de cache, les fichiers tempo-raires et supprime divers fichiersinutiles. Il y a environ 1 7 outils (sansparler des sous-menus).

PinguyOS utilise la LogithèqueUbuntu comme gestionnaire graphiquede paquets et Linux Mint Updaterpour gérer les mises à jour. J'aime lechoix de Mint Updater, car il indiquela gravité de chaque mise à jour. LaLogithèque Ubuntu a fonctionné sansproblème, mais, comme je l'ai déjàmentionné, Mint Updater a eu quelqueserreurs à cause d'un dépôt fermé etun dépôt avec un certificat de sécu-rité invalide.

Les forums pour PinguyOS sontsitués à: http://forum.pinguyos.com/.Les nouveaux utilisateurs pourraientregarder dans les forums pour avoirdes réponses, mais ayant travailléavec un grand nombre de nouveauxutilisateurs de Linux, cela ne mesemble pas très probable ; à moinsque la personne ait beaucoup d'inté-rêt pour le système lui-même (laplupart veulent juste que les chosesfonctionnent). PinguyOS propose éga-lement un canal IRC #PinguyOS surFreeNode.

PinguyOS est-elle donc juste uneautre distribution abandonnée ? Cer-tainement pas – le dernier article surle blog de PinguyOS démontre quedu travail a été effectué sur la version1 4.04. Le blog montre aussi du travailfait pour la version 1 3.1 0, mais lapage de téléchargement montre seu-lement la 1 2.04. Même avec desmises à jour, PinguyOS 1 2.04 semblemoins stable que Xubuntu ou LinuxMint. Compte tenu de mon expé-rience, je deviens fou à force d'ins-taller des tonnes de logiciels sur lessystèmes avant de savoir que certaineschoses vont être cassées.

Il y a beaucoup de choses intéres-santes à dire sur PinguyOS, le choixde logiciels est grand, le look estsympa, et il est assez complet comme

distribution pour ordinateur de bureau.Mais, pour moi, les problèmes de sta-bilité (docky, vlc), les dépôts fermés,le manque de compatibilité de Cheeseavec ma simple webcam et l'accapa-rement des ressources (1 00 % deCPU, trafic réseau supplémentaire dewebilder et greffons Firefox) nuisentà l'utilité globale de PinguyOS commedistribution pour un nouvel utilisa-teur. Ne vous méprenez pas, je penseque PinguyOS est bien sympa, mais jene voudrais pas l'utiliser commedistribution par défaut. Ma recherched'une nouvelle distribution continue…

EXTRA ! EXTRA !LISEZ TOUT !

Actuellement, nos glorieux repor-ters de la rubrique Actus mettentdes mises à jours régulières desactus sur le site principal du FullCircle. Cliquez sur le lien NEWS,dans le menu du site en haut dela page et vous verrez les titresdes actus. Par ailleurs, si vous re-gardez le côté droit de n'importequelle page du site, vous verrezles cinq derniers messages. N'hési-tez pas à nous écrire au sujet desmessages des actus. Peut-être quec'est quelque chose qui puissepasser du site au magazine. Amu-sez-vous bien !

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CCRRIITTIIQQUUEEÉcrit par Ronnie Tucker KKiitt ddee ddéémmaarrrraaggee AArrdduu iinnoo

J 'ai toujours aimé l'électronique.J'en ai fait deux ans à la fac avant

de me diriger vers autre chose, mais,de temps en temps, j'y retourne. Ré-cemment, j'ai attrapé le virus à nou-veau et j'ai sorti l'alimentation, la platine(breadboard), des résistances et unmultimètre pour bricoler un peu. Ce-pendant, cette fois-ci , j'ai décidé deme lancer et d'acheter soit uneArduino, soit un Raspberry Pi. Le Pime semblait « pire que mieux ». Unmini-ordinateur ne m'intéresse pas. Jene veux que quelque chose de faci-lement contrôlable et j'ai donc choisil'Arduino (Uno) Starter Kit.

Ce kit de démarrage comprend toutce qu'il faut pour terminer plus d'unedouzaine de projets Arduino. Tous lesprojets sont dans le livre Arduino, quiest dans la boîte ; le code aussi setrouve dans le livre, mais est dispo-nible dans l'IDE (je vous en dirai plusbientôt). La boîte contient un nombrede pièces impressionnant. Tout est là,des résistances, condensateurs et tran-sistors, à l'écran LED et même unchouette support en bois pour votreArduino et la platine (fournie).

Quoi qu'on puisse vous dire sur la

petite taille de l'Arduino… vous nesaisissez pas avant de la voir en chairet en os. Là, vous vous rendez compteque c'est environ la moitié de la tailled'un iPhone/Nexus 5. Environ la tailled'un petit bloc-notes Post-It.

L'idée derrière l'Arduino est que vouspouvez y brancher des composantsélectroniques, puis, en exécutant ducode, vous pouvez contrôler ces com-posants. Des grappes de code Arduinoenregistrées s'appellent des « sketches ».Ceux-ci sont préparés avec l'ArduinoIDE, que vous pouvez télécharger versvotre ordinateur de bureau ou votreportable, soit à partir du site Arduino,soit avec votre Gestionnaire de pa-quets ou dans un terminal en utilisant :

sudo apt-get update && sudoapt-get install arduinoarduino-core

Vous composez votre « sketch »dans l'IDE, puis vous cliquez sur lebouton « send » (« envoyer » : l'icônede flèche droite, à côté de la casecochée). Le code est compilé (unebarre de progrès s'affichera), envoyévers l'Arduino où il est exécuté, etvous voyez les résultats.

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Ronnie est le fondateur et le rédacteuren chef du Full Circle, un membreofficiel d'Ubuntu et, à ses momentsperdus, un artiste que vous pouvezadmirer ici : http://ronnietucker.co.uk.

CRITIQUE - KIT DE DÉMARRAGE ARDUINOLa gamme des projets fournis va

du plus simple (des DEL clignotantes)à ceux, plus complexes, tels que lalampe « touchy-feely » qui nécessiteque vous touchiez un morceau defeuille d'aluminium.

À pas loin de 70 £ (80 €), le StarterKit d'Arduino peut sembler cher, mais,pour ce que vous obtenez, le rapportqualité/prix est excellent. L'emballageest haut de gamme et très bien fait.La couverture du livre est agréable,en relief et les pages sont pleines decouleurs ; les diagrammes sont trèsbien faits (ceux des circuits, mais aussiceux sur comment assembler lestrucs sur l'Arduino et la platine) et lesinstructions sont détaillées et convi-viales. La carte Arduino elle-même estde très bonne facture avec un des-sous blanc, sympa, comportant le logoinfinité d'Arduino. Tous les endroitsoù vous brancherez des trucs sontidentifiés et sur la platine et sur lecôté des connecteurs femelles. Il y aun symbole ~ (le tilde) sur les con-necteurs femelles analogiques pourvous le rappeler.

La seule petite objection que j'ai(et l'unique raison pour laquelle j'airetiré 0,5 de ma note) concerne lestyle du livre. Une reliure à anneauxaurait rendu le livre beaucoup plus facileà laisser ouvert sur l'établi pendant

que vous vous exercez sur lesexemples.

À partir du mois prochain, je vaisdocumenter mes expériences avecl'Arduino. Bonnes ou mauvaises, j'écri-rai une page ou deux. Non seulementpour vous demander de l'aide ou desconseils, mais aussi, je l'espère, pourindiquer aux autres le degré de faci-lité ou de difficulté que j'ai éprouvéen utilisant, et en travaillant avec,l'Arduino.

À l'établi !

J'ai acheté le mien sur Amazon (UK),mais vous pouvez trouver des détailssur le Starter Kit (une liste des com-posants), et l'acheter, sur le site d'Ar-duino (EU) :http://store.arduino.cc/in-dex.php?main_page=product_info&cPath=2&products_id=1 85#.U0UX2XWx2ow.

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full circle magazine n° 84 39 sommaire ^

QQUU''EESSTT--CCEE QQUUEE CC''EESSTT ??Écrit par Cuiv

MMoonnnnaa iiee vvii rrttuueellllee -- PPaarrttiiee 33

D ans le temps, le minage ne sefaisait qu'avec des CPU. Aujour-

d'hui, il se fait avec des GPU (des cartesgraphiques et surtout les cartesAMD/OpenCL), des circuits FPGA (despuces programmables) et des ASIC(des puces programmées en dur pourfaire une seule tache, comme les hashSHA256). Chacun est plus rapide et/oumoins énergivore que l'autre.

En règle générale on mesure la per-formance en hash par seconde : au-trement dit, le nombre de hash qu'unordinateurpeutessayerchaque seconde.

Pour les monnaies basées sur leSHA-256, il est actuellement possiblede faire du minage en utilisant toutesles méthodes ci-dessus. Le minage avecune ASIC sera des centaines de fois plusrapide que celui avec un CPU : le maté-riel actuel fournit plus d'un Tera-Hashpar seconde alors qu'un PC domes-tique fournit moins d'un Giga-Hash parseconde, et souvent moins de 1 00Mega-Hash par seconde.

Cela crée une barrière matérielle àla participation, car le matériel doitêtre très rapide pour les monnaiesbasées sur le SHA256 et, à son tour,cela avantage les mineurs ayant accès

aux ASIC, qui coûtent très cher et sontdifficiles à trouver. Cela est dû au faitque la capacité totale de calcul duréseau est très élevée à cause de toutesles exploitations dédiées au minageet des ASIC et cela, à son tour, rend ladifficulté extrême. Ainsi les débutantsavec des équipements grand publicont très peu de chances de réussir auminage.

Pour les monnaies basées sur Scrypt,le minage est possible sur les CPU etles GPU AMD (ces derniers donnantune rapidité 1 0 fois supérieure à celledes CPU. Aucun FPGA ou ASIC n'étaitdisponible au moment où j'écrivaisces lignes, bien qu'une société ait faitconnaître son projet de commercia-liser une ASIC courant mi-201 4. Celarend l'achat de GPU AMD risqué sivous pensez entrer dans le marché duminage d'une telle monnaie.

D'autres monnaies, comme Prime-coin et Quark ne peuvent actuellementêtre minées que sur des CPU. Desmineurs Primecoin sur GPU n'ont pasconnu trop de réussite, car les mi-neurs GPU n'ont pas amélioré leursrésultats par rapport aux mineurs CPU.Ainsi ces monnaies donnent aux pro-priétaires d'un matériel « standard »

la capacité de participer au minagesans être trop désavantagés.

MINAGE : SEUL OU EN « POOL »(GROUPE)

Il y a deux façons de miner desmonnaies virtuelles : tout seul ou entant que membre d'un groupe ayantun accord de partage de recettes.

Lorsque vous le faites seul, vousrecevrez de l'argent SEULEMENT si vouscréez un bloc ET si celui-ci est gardédans la chaîne principale. Si c'est lecas, vous gagnerez la récompensetotale du bloc. Vous pourriez avoirbeaucoup de chance et créer un blocbitcoin en quelques secondes, pourgagner 20 000 $ US – sympa, non ?Mais en moyenne, il faudra à dumatériel grand public environ 60 à 70ans pour créer un seul bloc avec leniveau de difficulté actuel. Il n'y a pasbeaucoup de monnaies virtuelles oùle minage soit rentable pour un mineurseul et il faut analyser les difficultés dumoment avec beaucoup d'attention.

Quand vous faites du minage engroupe, vous prêtez votre puissancede calcul à un groupe qui rassemblede multiples mineurs en même temps.

Habituellement chaque ordinateur estassocié à un « travailleur », membre dugroupe, ce qui n'est qu'un nom d'uti-lisateur et un mot de passe.

Lorsque vous faites du minage engroupe, vous recevez une fraction dela récompense pour chaque bloc querésout votre pool et qui reste dans lachaîne principale. Votre part de larécompense dépend de :

••la puissance de calcul avec laquellevous avez contribué à la résolution dubloc ;••les frais que vous payez au pool (géné-ralement 2 %).

Chaque pool décide de la façondont il mesure la puissance de calculauquel vous avez contribué. Typique-ment, cependant, un pool définira sesparts comme un bloc résolu avec unedifficulté moins élevée que celle duvrai bloc (la difficulté des parts estdéfinie au sein de chaque pool). Au-trement dit, vous résolvez des parts,sans signification réelle à la monnaievirtuelle, mais pas le bloc même (sivous arrivez à résoudre le bloc, vousauriez mieux fait de faire le minagetout seul :) ).

Plus élevé sera le nombre de parts

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QU'EST-CE QUE C'EST ?que vous aurez résolues pour un blocdonné (en pourcentage du nombretotal des parts résolues par le pool),plus vous serez récompensé. Ainsi, sivous avez résolu 1 0 % de toutes lesparts résolues pendant un tour donné,vous recevrez environ 1 0 % de la ré-compense (moins des frais et larécompense supplémentaire éventuelleattribuée au solveur du bloc).

Certains pools ont des valeurs fixéespour chaque part avec des pondé-rations augmentant selon la difficultéde la part résolue (une part de diffi-culté 8 comptera davantage qu'unepart de difficulté 7).

Notez bien que les règles sontdifférentes dans chaque pool. Notezaussi que des pools peuvent toutsimplement disparaître avec les récom-penses. La confiance dans la monnaievirtuelle n'est pas nécessaire, mais ilfaut en avoir dans les pools !

LE PRÉ-MINAGE (PREMINING)/L'INSTA-MINAGE (INSTAMINING)OUCOMMENTDEVENIR RICHE,VITE FAIT

Une façon d'exploiter une mon-naie virtuelle est de créer une nou-velle monnaie virtuelle et de la pré-miner. En d'autres termes, pendantun certain temps, il n'y a que les

développeurs qui feront le minage decette monnaie, avant de permettreau grand public d'accéder à l'interfaceet au binaire. Cela signifie que lesdéveloppeurs ont, en somme, créé unebonne réserve de monnaie avant quequiconque d'autre ait pu le faire. Laprochaine étape est de vendre lamonnaie, pour faire en sorte que savaleur augmente énormément par rap-port aux Bitcoin ou au dollar US. Ladernière étape est de revendre lamonnaie gagnée pendant le pré-minage pour un gros bénéfice et trèspeu de risque (il suffit d'assez peu dedéveloppement puisque tout le véri-table travail a été fait par Bitcoin et ilne faut pas beaucoup de puissance oud'électricité pour faire du pré-minage).

Pour ces raisons, la communautéestime le pré-minage scandaleux etles monnaies pré-minées sont généra-lement évitées (bien qu'un bon mar-keting envers le public moins informépuisse porter ses fruits).

Comme contournement, quelquesdéveloppeurs d'une nouvelle monnaieont tout simplement choisi d'avoir unajustement de difficulté qui favoriserales personnes qui font du minagependant les toutes premières heuresde la monnaie. Certains développeursde monnaie le rendent encore plusdifficile en s'assurant qu'aucun client

binaire soit disponible pendant cettepériode, afin que ce soient unique-ment les individus qui savent compi-ler le code à partir de sa source quipuissent participer pendant ce temps.

Cela a pour nom l'« Instamine » etquelques-unes des monnaies les pluspopulaires en ont souffert à des degrésdivers, causé intentionnellementou non.

L'INTERFACE UTILISATEURDESMONNAIES VIRTUELLES

Les interfaces utilisateur des mon-naies virtuelles sont presque toutesbasées sur le client bitcoin original. Lapremière fois qu'un client est lancé, iltéléchargera la chaîne des blocs enentier et vérifiera toutes les transac-tions – pour Bitcoin, cela peut pren-dre plus de 24 heures. Ci-dessous, unclient Primecoin qui reçoit les 6 der-niers jours de blocs :

Vous pouvez envoyer et recevoirde l'argent avec le client convivial etsimple.

Pour recevoir de la monnaie, vousdevez créer une adresse publique/cléprivée de réception. Le client peut lefaire pour vous dans le menu « re-ceive ».

Par défaut, le client masque la cléprivée et affiche uniquement votreclé publique.

Vous avez la possibilité d'afficherla clé privée en allant à Help > DebugWindow > Console Tab et en tapant“dumppriv key <public key>”.

Puisque le réseau s'occupe de l'his-torique de toutes les transactions, lesSEULES choses nécessaires pour quevotre portefeuille soit sécurisé sontles tuples clé publique/clé privée.

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QU'EST-CE QUE C'EST ?Imprimez-les.Sauvegardez-les.Copiez-les.Cryptez-les.Protégez-les.

Notez que, sous le menu Settings(Paramètres), le client vous proposede crypter votre portefeuille (et, donc,toute vos clés, publiques et privées).

Le client peut faire du minage ensolo, bien que le minage en pool soitconseillé à moins d'avoir une puis-sance de calcul folle entre les mains.Le minage en pool peut bien utiliserune méthode/un client différent pourchaque monnaie/pool ; ainsi, il fautvraiment suivre les instructions !

UNE PREUVEDU TRAVAIL

EXÉCUTÉ INTÉRESSANTE :PRIMECOIN

Dans cette section, une preuve dutravail exécuté intéressante, utiliséepar Primecoin est décrite.

L'une des critiques des monnaiesvirtuelles les plus habituelles, soulignela perte de beaucoup de puissance decalcul et d'électricité causée par l'essaide hash après hash pour rien de plusque d'entretenir le grand livre de comp-tabilité. Une des critiques les pluscourantes concerne le matériel néces-

sité par le minage. Et le manque deconnaissance de l'évolution probabledes difficultés rend très risqué l'inves-tissement dans de tels matériels.

Primecoin essaie d'éviter ces écueilsen ayant une preuve du travail exé-cuté qui ne peut être miné que surdes CPU et qui aide le monde des ma-thématiques en trouvant des chaînesde nombres premiers.

Fondamentalement, Primecoin fonc-tionne presque de la même façon quen'importe quelle monnaie virtuelle :ses blocs comprennent un noncevariable et ses hashs sont calculés avecl'algorithme SHA256. Cependant, l'ob-jectif de la preuve du travail exécutéest plus complexe : il faut trouver desCunningham Chains de nombres pre-miers du premier ou du second type,ou une chaîne bi-twin. Pour plus dedétails sur tout cela, consultez Wiki-

pedia ou voyez le document de Pri-mecoin, mais à l'origine de chacune deces chaînes se trouve habituellementun nombre très élevé qui n'est pas unnombre premier. Il faut que l'originede la chaîne des premiers soit unmultiple du hash du bloc.

La difficulté est ajustée en de-mandant que les chaînes de nombrespremiers contiennent au moins Xchiffres. Il y a aussi une difficulté frac-tionnelle liée au nombre non premierqui n'appartient pas à la chaîne, maisaurait suivi le dernier nombre de lachaîne.

Un algorithme standard est doncde commencer à varier le nonce dubloc pour trouver un hash divisiblepar quelques nombres premiers telsque 2, 3, 5, 7 et 1 1 (bien que l'ité-ration de tout ceci puisse prendre pasmal de temps), ce qui augmente les

chances de trouver une chaîne de pre-miers dont l'origine est un multipledu hash.

Puisque les nombres utilisés sontextrêmement grands et ne sont pasfacilement pris en charge par les GPU,la seule façon de faire du minage au-jourd'hui est avec des CPU. La per-formance du minage est mesurée enpremiers par seconde ou chaînes parunité de temps.

Primecoin motive fortement les gensà trouver des algorithmes meilleurs/plusrapides pour trouver des chaînes denombres premiers et fournit aussides données aux mathématiciens ausujet de la distribution de ces chaînesau sein des nombres naturels.

COMBIEN VAUT-ELLE ?Bon. Combien vaut une monnaie

virtuelle donnée ? Cela dépend entiè-rement de chaque personne, toutcomme presque tout ce qui peut êtreacheté et vendu, tel que l'or. Si desgens pensent qu'une monnaie a de lavaleur et veulent bien payer pour l'avoir,alors cette monnaie a de la valeur.

Actuellement, Bitcoin se négocie àenviron 900 $ US le bitcoin, une aug-mentation énorme par rapport auxfractions du dollar qu'il valait il y a troisou quatre ans. C'est extrêmement vola-

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QU'EST-CE QUE C'EST ?tile et un investissement on ne peutplus dangereux. Les gens qui ont gagnéle plus avec les bitcoins sont ceux quiont réalisé le minage dès le départ.Selon les estimations, le créateur (oucréateurs ? – cela reste un mystère)de Bitcoin a environ 1 million de bit-coins ce qui fait de lui / d'elle / d'euxun(e)(des) milliardaire(s) ou presque.Une autre rumeur populaire est celled'un homme qui, il y a quelques années,a acheté pour 27 $ US de bitcoins,pour se rendre compte qu'aujourd'huiils valent presque un million de dol-lars US. Et une troisième raconte qu'ily avait un homme qui a oublié la cléprivée de son adresse bitcoin, parcequ'il avait mis le disque dur avec leportefeuille au rebut. Dommage, car ilavait 7 500 bitcoins (environ 7 mil-lions de dollars !) qui sont maintenantperdus…

Chaque monnaie est différente et,en outre, dépend du marché sur le-quel elle est listée. Parce que, oui, il ya des marchés pour les monnaies vir-tuelles, comme Mt. Gox (une sociétéjaponaise) et Cryptsy (une société amé-ricaine). Typiquement, ces bourses necotent que les monnaies virtuellesmajeures (Bitcoin, Litecoin) contre ledollar. Et après, d'autres monnaiessont cotées contre le bitcoin et litecoin.

Au moment où j'écris ces lignes,un primecoin est coté à 0,0047 bit-coins, celui-ci étant coté à environ 91 5 $US. Ainsi, chacun des primecoins quim'appartiennent vaut (avant les fraisde la transaction) environ 4,3 $ US.

Après le minage de n'importe quellemonnaie virtuelle, un mineur peut :••soit garder la monnaie virtuelle enespérant que sa valeur augmente(elle pourrait baisser !) ;••soit convertir la monnaie virtuelleen dollars US sans attendre.

Bien entendu, l'une des alterna-tives est plus risquée que l'autre, maissemble être celle choisie par beau-coup de mineurs.

DEVRAIS-JE FAIRE LEMINAGE

D'UNEMONNAIE VIRTUELLE ?LAQUELLE ?

Le minage est un travail qui estsans risque ou presque, bien que salenteur puisse être frustrante, selonvotre matériel. Le seul risque est quel'électricité et la puissance de calculqui ont contribué au minage aient étéutilisées pour rien, si la valeur de lamonnaie virtuelle chute soudaine-ment. Ainsi, le minage peut être « amu-sant ». Il suffit de le considérer com-me un violon d'Ingres qui a le poten-tiel de vous rapporter un peu d'argent,

mais pas comme une vraie source derevenus. Il ne faut croire, en aucun cas,que ça puisse remplacer votre salaire.

Il y a des calculatrices de retour surinvestissement en ligne, notammentCoinwarz, qui vous indiquera les mon-naies virtuelles qui, actuellement, don-neront le meilleur retour sur inves-tissement pour un matériel donné.Cela a tendance à fluctuer beaucoupen raison de la fluctuation des tablesde conversion virtuelles du bitcoin audollar US !

Mais il peut vous donner unebonne idée de ce que vous pourriezminer, en regardant quelles monnaiesrestent au plus haut niveau pendantplusieurs jours d'affilée.

Le mois prochain, Oscar vousparlera des alt-coins, comme Lite-coin, Dogecoin, etc.

Principales sources :••le document de bitcoin :http://bitcoin.org/bitcoin.pdf ;••l'excellente, mais très rapide,explication de ce qui se passe sous lecapot de bitcoin (cette explicationsuit à peu près la même structure,mais passe plus de temps sur certainspoints et moins sur d'autres) :

http://www.imponderablethings.com/201 3/07/how-bitcoin-works-under-hood.html ;••le document de Primecoin :http://primecoin.org/static/primecoin-paper.pdf ;••une explication du document :http://www.reddit.com/r/primecoin/comments/1 rp5vx/could_someone_explain_in_detail_the_algorithm/.

CONCOURSRépondez à la question suivante

et gagnez 500 Dogecoin (DOGE) :Vous pouvez voir votre clé privée enallant à __________ ? (Indice : la ré-ponse se trouve dans l'article).

Envoyez votre réponse par mail à[email protected] avantle venredi 23 mai. Le gagnant seraavisé par courriel et recevra uneadresse de portefeuille Dogecoin valide.

Le mois prochain, Oscar va mettreun peu de sa monnaie virtuelle enjeu.

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CCOOUURRRRIIEERRSSSi vous voulez nous envoyer une lettre, une plainte oudes compliments, veuillez les envoyer, en anglais, à :[email protected]. NOTE : certaines lettrespeuvent être modifiées par manque de place.

SE CONNECTER À ANDROID ?

J 'aime beaucoup votre magazine etle lis depuis le numéro 20 ou quel-

que chose comme ça – je ne m'ensouviens pas exactement. Dans lenuméro du mois dernier, j'ai lu un ar-ticle sur comment connecter un péri-phérique iOS à une machine Linux etj'étais très impressionné par la quan-tité des détails fournis. C'était un bonarticle ; le processus était expliqué detelle façon que même un débutantsaurait comment faire.

J'écris pour demander un articlede forme similaire, mais concernant laconnexion d'un périphérique Androidà Linux. Avec le nouveau mode deconnexion que Google utilise sur sonsystème d'exploitation, je trouve dif-ficile de me connecter à quelquespériphériques. Sur le Net, j'ai trouvébeaucoup d'articles qui expliquent com-ment faire, mais aucune des méthodesne fonctionnait sur mon Samsung Ga-laxy Note 1 0.1 . Jadis, en utilisant leprotocole Android mode USB, c'étaittrès facile ; maintenant avec les trucsMTP, quand le périphérique est con-necté, il ne se monte pas automati-quement, ou très difficilement. Je

serais content de voir ceci.

Carlos john

Gord dit : voirleFCMn°80, page40.

M INT KDE VS KUBUNTU

J 'utilise Linux Mint Cinnamon de-puis pas mal de temps – et j'ai

commencé à essayer KDE, mais enl'installant comme option de démar-rage avec le Mint Cinnamon. Il m'a plutellement que, lors de la dernièremise à jour, j'ai choisi l'édition KDE deMint comme installation principale.Depuis lors, je remarque de plus enplus de critiques positives de KDE etsa popularité (c'est bizarre, mais je neles ai jamais remarquées pendant quej'utilisais Cinnamon). Actuellement j'aiKubuntu installé dans Virtualbox etce que je vois me plaît énormément.Je remarque que le système d'exploi-tation de Kubuntu, ainsi que KDE, estplus récent que celui de Mint. Ainsi,ma question devient : quels sont lesfacteurs majeurs de différentiationentre Kubuntu et Mint KDE et, selonvous, les raisons pour lesquelles on

voudrait utiliser l'un par rapport àl'autre.

Danie van derMerwe

QUOI, PAS DE PRÉDICTIONS ?

M erci d'avoir traité Homebankdans le FCM n° 84.

J'utilise Quicken depuis pas mal d'an-nées. Malheureusement, si excellentque soit le produit (et il est vraimentexcellent), ma version est devenuevieille et ne fonctionne plus très biensous Linux (et pas du tout sous Win-dows, bien que ce soit un programmeWindows). Toutefois, je n'ai aucuneintention de payer une redevance an-nuelle significative pour une nouvelleversion qui coûtait nettement moinscher par le passé et ne fonctionnerasans doute pas sous Linux !

Je recherche un remplaçant con-venable depuis plus d'un an. Danschaque application compatible avecLinux que j'ai examinée, de GnuCash àHomeBank, une fonctionnalité qui estessentielle pour la comptabilité man-

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LE FULL CIRCLE ABESOIN DE VOUS !

Sans les contributions des lec-teurs, le Full Circle ne serait

qu'un fichier PDF vide (qui, à monavis, n'intéresserait personne). Nouscherchons toujours des articles, descritiques, n'importe quoi ! Même depetits trucs comme des lettres etles écrans de bureau aident àremplir le magazine.

Lisez Écrire pour le FCM dans cenuméro pour suivre nos lignesdirectrices.

Jetez un œil à la dernière page (den'importe quel numéro) pour accé-der aux informations détaillées con-cernant l'envoi de vos contributions.

Page 44: Full Circle Magazine #84

full circle magazine n° 84 44 sommaire ^

COURRIERSque : la possibilité de se tourner versl'avenir.

Sans la capacité de rentrer despaiements et du revenu à venir, soitpériodiques, soit uniques, et puis voirun graphique de l'avenir des comptesindividuels aussi bien que des comptescombinés, l'application de comptabilitén'est pas meilleure qu'un exemplairepapier. Oui, elle est plus commodeque le papier, mais pas mieux fonc-tionnellement.

À ma grande surprise, un déve-loppeur d'un produit multi-plateforme(j'ai oublié lequel) a osé affirmer qu'unetelle fonctionnalité, tournée vers l'ave-nir, était sans intérêt et n'avait rien à voiravec la comptabilité.

Suivre l'avenir est capital pour éviterdes dépenses excessives et pour pré-voir de grosses dépenses, des vacan-ces à l'entretien de la maison, leremboursement d'un prêt, la commer-cialisation d'un produit ou la naissanced'un bébé. N'importe quelle sociétéle sait et le fait. Enfin, toute sociétéqui veut survivre et croître. Et aussin'importe quel individu qui veutgarder le contrôle de ses finances etne pas amasser des dettes.

Ça m'est égal si une applicationest Open Source ou fermée, libre ou

propriétaire, gratuite ou payante (pourun coût raisonnable), mais, à moinsqu'une application de comptabilitéme permette de non seulement gérerun livre de comptes, mais aussi defaire des plans d'avenir, cela m'esttotalement inutile, à moi ou à ma trèspetite entreprise.

Un service dans le nuage serait en-core mieux, puisque je pourrais ainsiaccéder à mes livres de compte àpartir de mon bureau Ubuntu, demon téléphone Android ou de l'iPadd'un copain. Malheureusement, je n'aipas trouvé une version convenablebasée sur le Net non plus.

Si un lecteur / une lectrice connaîtun produit convenable qui ne coûtepas les yeux de la tête, est assez simpleà utiliser, et est soit compatible avecUbuntu, soit (de préférence) basé surle Net, il ou elle pourrait peut-êtrevous le signaler – et, par la mêmeoccasion, le signaler à tous vos lec-teurs.

C'est avec plaisir que j'écrirai alorsune critique du produit que j'aurai finipar acheter et utiliser, en supposant,bien entendu, que j'aie trouvé quelquechose qui me convienne.

Paddy Landau

PERSONNALISER LE BUREAU

J e découvre tout juste Ubuntu etj'ai été heureux de trouver le ma-

gazine Full Circle.

Le FCM m'a beaucoup aidé, bienqu'une chose me manque encore : iln'y a pas d'articles sur les paramètreset la personnalisation du bureau. Jeserais ravi de voir une série qui couvrel'installation d'icônes, de thèmes etde panneaux.

Comme j'ai dit, je découvre toutjuste Ubuntu, et je suis certain qued'autres débutants trouveront ces su-jets très intéressants.

S'ils échouent, ils retourneront àleur « vieux » système d'exploitation.

Personnaliser Gnome ou Unityn'est pas facile. J'utilise Kubuntu, quiest beaucoup plus facile que cesdeux-là, mais je n'arrive pas à le confi-gurer comme je voudrais.

Il y a beaucoup de paquets surkde-look, mais c'est difficile de vousrepérer parmi les méthodes d'instal-lations et les environnements debureau divers.

László Kiss

À L'ADRESSE DENOS LECTEURS

Nous avons vraiment besoinde votre aide. Si vous vousinscrivez sur le wiki ainsi quesur le forum, il faut l'inter-vention d'une personne pourque votre inscription soit priseen compte. En cas de nonréponse de notre part, dans undélai raisonnable (une semaine,maximum), nous vous saurionsgré de bien vouloir nous met-tre un petit mail à :[email protected] nous signaler le pro-blème. En tout cas, merci beau-coup pour votre participationéventuelle.

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QQ&&RRRédigé par Gord Campbell

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et Gord y répondra dans un prochainnuméro. Donnez le maximum de détails sur votre problème.

Q J'ai mis à jour des logicielsl'autre jour et maintenant l'ordi-

nateur ne démarre qu'en mode derécupération et seulement en lignede commande. Que dois-je faire ?

R (Merci beaucoup à Roy « linux-

canuck » dans le groupe YahooUbuntu Linux.) Cela se produit géné-ralement quand une mise à niveau estpartielle.

Démarrez en mode de récupé-ration, puis essayez de réparer lesdpkg cassés dans la liste des options.

Allez ensuite dans un terminalroot et faites :

sudo apt-get install -f

(Cela va corriger une mise à niveauincomplète de paquets déjà télé-chargés.)

Puis faites :

sudo apt-get update

(Cela va ajouter de nouveaux pa-quets qui auraient été absents aupa-ravant.)

Puis :

sudo apt-get upgrade

(Cela va télécharger et installer lesmises à jour.)

Ressortez vers le mode de récu-pération puis choisissez dans la liste lamise à jour de grub. (update grub) Re-démarrez.

Si cela ne fonctionne pas, essayezde démarrer un noyau plus ancien enchoisissant les options avancées devotre distribution. Il se peut qu'il lanceune interface graphique qui semblehorrible, mais vous pouvez alorsessayer de le réparer à partir de là.

Q J'ai une partition racine (/) etune partition d'accueil (/home).

Si je mets en place des machines vir-tuelles dans Virtualbox, est-ce qu'ellesvont utiliser l'espace de ma partitionracine ?

R Non, les machines virtuellesvont utiliser l'espace de votre

partition d'accueil.

Q Je veux regarder ou enregistrerla télé numérique à distance (over-

the-air OTA). Que dois-je prendre com-me appareil ?

R (Merci à TheFu sur les forumsUbuntu.) Regardez les tuners ré-

seau HD Homerun. Ils fonctionnentmieux quand ils sont connectés à vo-tre routeur par un câble Ethernet.

Q Comment puis-je transférer desfichiers entre deux systèmes Linux

en utilisant seulement un câble Ether-net, sans routeur ?

R (Merci à SeijiSensei sur les fo-rums Ubuntu.) Les cartes réseau

modernes sont capables « d'auto-détection » pour déterminer la pairede fils à utiliser. Essayez votre câbleEthernet standard pour voir si celafonctionne. Sinon, vous devez acheterun câble croisé.

Une fois que les ordinateurs sontconnectés, vous devez leur donnerdes adresses IP. Sur un système, exé-cutez la commande suivante :

sudo ifconfig eth0 10.1.1.1netmask 255.255.255.0broadcast 10.1.1.255

Et sur l'autre, cette commande :

sudo ifconfig eth0 10.1.1.2netmask 255.255.255.0broadcast 10.1.1.255

Vous pouvez utiliser la commandeping pour vérifier qu'ils se voientréciproquement.

Pour copier des fichiers, utilisezrsync, par exemple :

rsync -r -a -v -e “ssh -lsatimis” Temp_Storage/*10.1.1.2:/home/satimis/Temp_Storage/

NOUVELLES QUESTIONS

FRÉQUENTES SURASKUBUNTU :

••Quelles sont les alternatives à UbuntuOne ?http://goo.gl/O7ygOK

••Que signifie l'option « logiciel gratuituniquement » lors de l'installationd'Ubuntu ?http://goo.gl/cpScCm

••Comment faire pour que « man »fonctionne pour les commandes et

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full circle magazine n° 84 47 sommaire ^

Podcast Full Circleépisode 39,Critique d'Oggcamp

Notre épisode enregistré endirect concernant Oggcamp, ledimanche 20 octobredans lequel les garsévoquent l'histoirede l'événement,à l'occasion de soncinquième anniversaire.

Vos animateurs :• Les Pounder• Tony Hughes• Jon Chamberlain• Oliver Clarket Freaky Clown

depuis le Blackpool (UK) LUGhttp://blackpool.lug.org.uk

Gord eut une longue carrière dansl'industrie informatique, puis a profitéde sa retraite pendant plusieurs années.Plus récemment, il s'est retrouvé, sanssavoir comment, « l'informaticien » d'unpetit cabinet d'expertise comptabledans le centre-ville de Toronto.

Q&Rmots clés internes du shell ?http://goo.gl/3jJ9PX••Mon fournisseur d'accès bloque leport 25 pour cause de spam.http://goo.gl/7iBGis

••Est-ce qu'un virus peut se transférerde Windows à Linux ?http://goo.gl/whfscw

••Quel est le problème avec mon cat ?[Ndt : jeu de mot sur cat=chat(ani-mal)=commande de conCATenation detexte.]http://goo.gl/RBjYPY

••Comment lister les utilisateurs actifssur Ubuntu ?http://goo.gl/27uYhi

••Est-ce que les liens en dur sont lamême chose que les raccourcis deWindows ?http://goo.gl/HYiURR

••Un éditeur de texte cryptant ?http://goo.gl/B7R2hx

TRUCS ET ASTUCES

Obtenir la dernière version

J 'ai récemment parcouru un guidede l'installation d'une version ac-

tuelle du noyau et du pilote vidéo

Nvidia sur ma version un peu plusvieille de Linux.

Mon pilote actuel est celui deLinux Mint 1 3 LTS. Il fonctionne trèsbien, mais je me demandais si j'allaisconstater une quelconque améliorationen le mettant à jour. Le blog a indiquédeux pages, qui s'appliquent à Ubuntuet Mint :

http://www.upubuntu.com/201 4/02/install-linux-kernel-31 35-in.html

http://www.upubuntu.com/201 4/03/install-nvidia-display-driver-33421 -new.html

D'habitude je ne bricole pas dansmes « systèmes de production », maisj'ai décidé de le faire cette fois-ci.

L'installation du noyau s'est bienpassée, pendant que je sautais de la3.2 à la 3.1 3. Mais il a dit que j'étais enmode de secours après le redé-marrage. J'ai dû réinstaller le nouveaupilote vidéo pour revenir à la normale.

Au milieu du processus, j'ai lancéLinux à partir de la ligne de com-mande ! Heureusement, j'ai pu allu-mer mon portable et aller sur la pageWeb pour voir les commandes que jedevais saisir. Elles ont très bien fonc-tionné et, après un redémarrage, toutavait l'air normal.

Y avait-il une différence ? Oui, maisassez peu. J'avais récemment achetéun nouvel écran Dell Ultrasharp (ex-cellent !) et f.lux ne le faisait pas bais-ser d'intensité au crépuscule, et l'in-verse à l'aube. Après la mise à niveau,cela fonctionnait.

Les lecteurs de longue date saventque j'ai une obsession des tempé-ratures et je pense que les mises àniveau ont réduit la température duprocesseur et de la carte graphiquede deux ou trois degrés. Je n'en suispas certain, mais je pense que l'accu-mulation de poussière avait causé uneaugmentation de ces températuresjusqu'à environ 50°C lorsque la machinefonctionnait au repos et, maintenant,elles sont en dessous.

Il y a un effet secondaire majeur :Linux Mint 1 7, la prochaine version LTS,sortira dans quelques semaines et jene vais pas me dépêcher de l'installer.Je pourrais même laisser les chosestelles quelles pour encore deux outrois années.

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SSééccuurrii ttééRédigé par Michael Boelen

Si vous avez des questions relatives à la sécurité sur Ubuntu, envoyez-les enanglais à : [email protected], et Michael y répondra dans unprochain numéro. Donnez le maximum de détails sur votre problème.

Curtis Patranella : [Que pensez vous dela sécurité des] cryptages des courrielspar PGP, en cette ère de Big Brotheret d'intrusion de la NSA ?

MB : Crypter pour éviter les oreillesindiscrètes est une bonne pratique.L'utilisation du cryptage va certaine-ment se développer dans les annéesà venir. Il y a cependant une contre-partie : l'analyse légitime des courriels(contre les virus et les pourriels) pour-rait être moins efficace, car ces outilsne pourraient pas non plus « lire » lescourriels. La phase suivante sera lescepticisme concernant la force de cryp-tage des clés utilisées, surtout après lesrévélations de la NSA.

Paul Graham: Au sujet du virus Flamequi a « trompé » Windows en lui faisantcroire que c'était une mise à jour Mi-crosoft, quelle est la sécurisation deLinux contre ce genre d'attaque ?

MB : Flame a utilisé une méthodeintelligente pour convaincre les utili-sateurs que le correctif était signé parMicrosoft. En accrochant un type decertificat invalide au certificat racinede Microsoft, les mises à jour sem-blaient signées par Microsoft. Si unattaquant voulait agir sur Linux avec

une méthode similaire, le dépôt central(ou un miroir) de cette distributionserait probablement la cible. Bien sûrc'est possible, surtout avec l'aide dequelqu'un d'initié. Comme la plupartdes distributions utilisent des paquetssignés, la probabilité de détecter unpaquet invalide est, cependant, forte.Puisque la plupart des logiciels sonten code ouvert, c'est une bonne chosequ'il existe des gens qui aiment creuserl'aspect sécurité de ceux-ci.

Paddy Landau : Je voudrais savoir s'ilest possible de configurer facilementAppArmor pour l'utilisateur lambda,plutôt que pour un expert en sécu-rité. J'ai essayé de lire le manuel, maisje le trouve trop compliqué.

MB : Comme la plupart des nouveauxlogiciels, ça peut prendre un certaintemps pour apprendre à l'utiliser. Mais,une fois configuré, peu d'administra-tion est nécessaire par la suite. App-Armor est déjà considéré comme plusconvivial que son concurrent, SELinux.Si la configuration est encore tropdifficile, alors vous pourriez peut-êtrechercher des configurations prêtes àl'emploi. Par exemple, la recherche de« AppArmor MySQL » fournira des liensexpliquant quels chemins configurer

et les autorisations requises.

Ed Eckelmeyer : Chaque fois que jesoulève la question de la « sécurité »,la réponse est que Linux (c-à-d Unix)est stable et, depuis des années, trouveet élimine les portes dérobées utili-sées par les pirates. Je suppose quel'autre raison est peut-être que, parcequ'il y a tellement peu d'utilisateursLinux (par rapport aux utilisateurs deWindows), cela ne vaut pas la peinepour les pirates de passer du temps àécrire du code malicieux. Suis-je aveugle,mal informé, ou tout simplement ai-jeeu de la chance de n'avoir pas eu deproblèmes ?

MB : Comme pour Windows, il y aaussi des logiciels malveillants dispo-nibles pour Linux et MacOS. Heureu-sement, la plupart de ceux-ci se con-centrent sur des logiciels spécifiqueset sont souvent rapidement décou-vertes. Si un attaquant utilise un soi-disant exploit 0-day, tôt ou tard quel-qu'un va remarquer que son systèmeagit de façon étrange. Avec suffisam-ment de détermination, l'exploit ou lemalware en cause sera découvert, etun correctif pourrait être appliquécontre lui. La plupart des utilisateurs(avancés) de Linux ont une mentalité

particulière et font un rapport sur lesvulnérabilités découvertes. Il y a beau-coup de chercheurs en sécurité quirecherchent des faiblesses dans lecode et les signalent en rédigeant desrapports. Un autre élément important(qui rend Linux très sécurisé par défaut)est le type d'installation. Habituelle-ment, c'est une installation minimale(ou par défaut), sans les services inu-tiles. Si un service est nécessaire,comme transformer un système enun serveur Web, l'utilisateur peut dé-cider d'installer un paquet commeApache. Puisque beaucoup de distri-butions Linux sont disponibles, il fautavoir de la chance pour qu'un servicesoit considéré comme vulnérable. Parexemple, un exploit sur MySQL pour-rait fonctionner sur un système Fedora,tandis que le même exploit pourraitne pas fonctionner sur Ubuntu. Pour-quoi ? Parfois, c'est juste une questionde différences dans la façon dont unnoyau est configuré, ou comment lesbinaires ont été compilés. Pour l'atta-quant, il est presque impossible defaire l'exploit Linux parfait qui fonc-tionne sur tous les systèmes (32/64bits, Intel/ARM, options de sécuritédu noyau, etc.).

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CCoonncceeppttiioonn OOppeenn SSoouurrcceeRédigé par Jens Reuterberg

Q uand toute cette affaire de concep-tion communautaire a commencé

il y a quelques mois, l'une des chosesqui m'ennuyait personnellement étaitcomment communiquer un objectif deconception unifiée ? Un langage de con-ception qui serait évidemment appa-rent dans tout le travail de conception ?Quelque chose que chacun pourrait com-prendre et s'approprier ?

Une des méthodes classiques estd'écrire un épais document de concep-tion, mais faire cela au début de ce quiétait censé être un processus ouvertme semblait inapproprié. Étant une per-sonne qui croit sincèrement que, si échecil y a, vous devez vous assurer que cetéchec soit spectaculaire, j'avais l'im-pression qu'ignorer cette étape pourraitm'aider à parvenir à une catastropheayant d'énormes proportions.

Nous avons eu à prendre ce risque.Nous avons dû le différer jusqu'à cequ'on ait avancé un peu dans le pro-cessus qui, comme le sait toute per-sonne ayant déjà travaillé sur un projetde conception conjointe, est ce dont sontfaits les cauchemars des concepteurs.

Maintenant, à ce stade, après onzesemaines, Andrew Lake, un concepteuret développeur très talentueux, aréussi à trouver la pépite d'un objectif

de conception dans des centaines defils, conversations par mail et discus-sions instantanées. Il a essayé de com-poser une feuille des spécifications dela conception à laquelle on pouvait seréférer. Mais, au début, cela n'existaittout simplement pas.

Pour compliquer les choses un peuplus, nous devions parler de « Vision ».Les « Visions » ont tendance à êtrefloues et remplies de radotage égocen-trique, ainsi que (dans le monde del'entreprise) de mensonges au sujet dece que symbolise l'entreprise.

Mais elles sont nécessaires pour qu'ily ait un objectif visuel quelconque. Ainsi,le premier projet que je me suis assignéétait de trouver une vision cohérente.Quelque chose sans trop de con-traintes, mais encore assez concrètepour fonctionner comme base pour lesobjectifs de conception à venir, sansêtre contraignante pour le processusde création qui nous attendait.

La question principale à laquelle ilfallait répondre était : quels sont, le caséchéant, les arguments de vente dudesign de KDE et Plasma ? Il se trouveque c'est l'un des domaines dont jepréfère ne pas parler, car il est intrin-sèquement injuste envers les dévelop-peurs et les concepteurs. Cela néces-

site que vous regardiez, non pas ce quec'est en réalité (une conception ma-ture, ingénieuse et de bonne facture),mais ce que les gens pensaient quec'était. « Gonflé », « Techy », « Pas trèsbien conçu » et « Centré sur les déve-loppeurs » étaient certaines des réac-tions que j'ai relevées pendant que j'aipassé au crible les commentaires deblog et les messages sur le forums.

Bon, j'ai tout simplement pris le truc« trop techy » et réfléchi au type devision qu'on pourrait faire avec ça.Qu'est-ce qu'il y avait de positif dans lemot « techy » ? Les sensations qu'ilpourrait vous apporter ?

Étant un geek à la puissance 1 0, j'aiévidemment pensé « science fiction ».Mais pas de la science fiction faible etfuturiste à l'arme laser ; au contraire, ungenre de science fiction positive, hu-maine. Propre sans être stérile. Bril-lante sans être aveuglante. Pleined'espoir.

La science fiction des années 1 960.Quand la technologie et l'aventure nousconduisaient vers un avenir meilleur.Quand la technique n'était pas unemenace, et je me suis souvenu d'unecitation du livre Invisible Monsters deChuck Paluhniuk, quand les protago-nistes (ou les antagonistes selon votre

façon de voir les choses) grimpaientjusqu'en haut de la Space Needle, l'undes restes du « Monde de demain » del'Exposition universelle de Seattle, etlançaient des cartes postales. Des cartespostales de l'avenir au présent. L'und'entre eux écrit, « Quand le futur a-t-ilarrêté d'être prometteur pour devenirune menace ? ».

Eureka ! Un truc qui se concentresur le côté technologique, mais aussisur la science-fiction humaine des an-nées 1 960. Une vision de l'avenir, maiscomme si c'était écrit par des gens desannées 1 960.

Cela avait l'air de « s'imposer », maisce qui était encore plus intéressant,c'était ce qui est arrivé ensuite : desgens ont rajouté des trucs, ont échangénaturellement des idées, et ont faitd'autres choses encore. Ils jouaient,modelaient et s'amusaient avec lavision. Se l'appropriant.

Maintenant, je devrai reformulerla vision. Mais, je l'espère, d'autres per-sonnes la modèleront, la fléchiront,en testeront les limites et puis sel'approprieront.

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JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Oscar Rivera

S i vous vous êtes bien amusé avecPortal, alors il se peut que vous

attendiez beaucoup de sa suite, Por-tal 2 (bêta). Au départ, Valve Corpo-ration a sorti Portal 2 en avril 201 1pour Microsoft Windows, Mac OS X,Playstation 3 et Xbox 360. Fin mars201 4, Valve a sorti Portal 2 en tantque bêta pour Ubuntu Linux ; ainsi vouspouvez enfin laisser tomber l'originalet commencer à jouer à la suite.Portal 2 est un jeu de plateforme etde réflexion et un jeu de tir à la pre-mière personne dont les mécanismesde jeu sont similaires à ceux du « Por-tal » original. Toutefois, étant donnéqu'il s'agit d'une suite, Portal 2 (bêta)présente beaucoup de nouveaux élé-ments de jeu pour que ça vaille le coupd'y jouer. Un nouvel ajout en parti-culier m'a vraiment impressionné : lesmissions en coopération. Mais ce n'estpas tout ; continuez votre lecture pourdécouvrir ce que Valve nous proposede plus dans ce jeu vidéo particuliè-rement bien conçu.

Tout comme dans le jeu vidéooriginel de Portal, votre objectif dansPortal 2 est de résoudre des énigmesdu point de vue d'un jeu de tir à lapremière personne. Vous commencez

chaque niveau dans un laboratoired'essai et vous devez réussir à sortirde la chambre d'essai avec l'aide devotre fusil à portail. Le concept aucœur du jeu est assez difficile àdécrire, car il est très abstrait, mais, enrésumé, vous avez un fusil qui créedes portails bleus au travers desquelsvous pouvez vous téléporter vers unautre lieu. Vous entrez dans un portailbleu et vous sortez d'un portail orangequelque part ailleurs. À terme, vousobtenez le fusil à portail orange quivous permet alors de tirer et de créerdes portails oranges aussi bien quedes portails bleus. La difficulté deschambres d'énigmes s'accroît de façonexponentielle au fur et à mesure devotre avancement dans les niveaux.

C'est ici que se terminent les simi-larités entre Portal et Portal 2 (bêta),car tout le reste concernant Portal 2(bêta) est une idée originale qui nefigure pas dans le jeu vidéo originel.Lisez le Full Circle Magazine n° 78 pourune critique détaillée du jeu Portaloriginel.

Comme je l'ai dit plus tôt, dansPortal 2 (bêta), vous avez la possibi-lité de jouer en ligne à des jeux co-opdans lesquels vous et quelqu'un d'autredevez coopérer pour résoudre desénigmes et trouver comment sortird'une chambre d'essais. Vous devezcommuniquer avec l'autre personneet vous DEVEZ travailler ensembletous les deux pour résoudre les

énigmes. Si l'autre personne n'a jamaisjoué à Portal avant, ce sera très frus-trant, car vous ne pourrez pas avancertout seul : soit vous sortez tous lesdeux du niveau, soit personne n'avance.C'est la vraie signification des jeux deco-op ; deux joueurs doivent coopérerafin de résoudre les énigmes et avan-cer au prochain niveau.

Si j'ai aimé la partie co-op du jeu,ce qui m'a vraiment convaincu c'estl'addition d'énigmes créées par les uti-lisateurs. Beaucoup de gens trouventla « Perpetual Testing Initiative » uneexpérience des plus passionnantes.Vous avez la possibilité de créer votrepropre chambre d'essais et la par-tager avec le monde ou vous pouveztélécharger une chambre conçue parquelqu'un d'autre et essayer de ladompter. Pour plus de détails sur la«  Perpetual Testing Initiative », allezsur :http://steamcommunity.com/workshop/browse/?appid=620

Un aspect intéressant de Portal 2qu'assez peu de gens connaissent estle programme « Teaching With Por-tals » que Valve a mis en œuvre pourque les enseignants puissent utiliser

PPoorrttaa ll 22 BBêêttaa

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JEUX UBUNTUPortal 2 pour enseigner les maths, lascience et, plus particulièrement, laphysique. Les enseignants intéresséspar le programme « Teaching WithPortals » peuvent être choisis pourrecevoir le « Portal 2 Puzzle Maker »qui comprend le jeu « Portal 2 ». Pourplus de détails sur ce programmepassionnant, allez sur :http://www.teachwithportals.com/

JOUER À PORTAL 2

Pour pouvoir jouer à Portal 2 vousdevez avoir un compte Steam valideet vous devez avoir installé le moteurde jeu Steam sur votre système. Sivous les avez tous les deux, vouspouvez jouer à Portal 2 pour le prixactuel de 1 9.99 $ US. Si vous n'avezpas de compte Steam ni le moteur dejeu Steam, alors le moyen le plusfacile de jouer à Portal 2 serait d'allerà la page de Portal 2 sur le site Webde Steam et de cliquer sur « Add to cart »(Ajouter au panier) qui va s'assurer quevous avez toutce dontvous avezbesoin.

Au départ, quand j'ai essayé dejouer à ce jeu sous Ubuntu 1 2.04.4, j'airencontré quelques problèmes mi-neurs. Le jeu était installé et se voyaitdans ma bibliothèque de jeux Steam ;jusque-là, tout allait bien. Puis, quandj'ai essayé d'y jouer, pour une raison

inconnue, il ne voulait pas en enten-dre parler. J'ai dû sortir de Steam et leredémarrer, puis cliquer quatre foissur le lanceur du jeu Portal 2 (bêta)sur Steam avec la souris pour que lejeu démarre enfin. Après ce hic initial,je n'ai plus eu de problèmes d'exé-cution du jeu. Autrement, la seuleplainte que j'ai c'est que mes ma-nettes de jeu ne sont pas prises encharge, bien qu'en principe vous puis-siez jouer au jeu avec une manette. Jeme suis habitué à jouer au Portaloriginel avec une souris et un clavieret la manette ne m'a donc pas beau-coup manqué, mais ça aurait été sympasi elle avait été prise en charge. Voicile lien officiel pour Portal 2 sur Steam :http://store.steampowered.com/app/620

Malheureusement, il n'y a pas deconfiguration système minimale requisepour Linux donnée sur la page dePortal 2 ; il n'y a que Windows et Mac

qui y sont listés. Ainsi, basés sur leminimum requis pour ces deux sys-tèmes, nous pouvons conclure sansrisque que la configuration systèmeminimale requise est :Système d'exploitation : Ubuntu 1 2.04LTS ou ultérieur.Processeur : Intel Core Duo (à 2GHzou plus) /AMD 64×2 (ou supérieur).RAM : 2 Go. Espace disque : au moins7,6 Go de libre.Vidéo : ATI Radeon 2400 ou supérieur/ NVIDIA 8600M ou supérieur / IntelHD Graphics 3000.

CONCLUSION

J'aimerais vraiment attribuer unenote parfaite à Portal 2 (bêta). Cepen-dant, quand je compte les avantageset les inconvénients, j'ai besoin deréfléchir à nouveau et enlever uneétoile. Principalement, et j'espère vrai-ment que ce ne sera pas un problèmeplus tard, c'est le fait qu'il soit encore

en version bêta qui contribue à unenote qui n'est pas au maximum.

AVANTAGES :••Très divertissant.••C'est facile d'y jouer.••Peut intéresser un public large.••C'est tout ce qu'était Portal, maisplus nouveau et meilleur.••La coopération a été ajoutée.••Vous pouvez jouer avec des cartescréées par des utilisateurs, ou en créerune vous-même.

INCONVÉNIENTS :••C'est encore en version bêta etvous pouvez vous attendre à ce qu'il yait quelques problèmes.••Vous allez devoir peut-être vous plieren quatre afin de le faire fonctionner,mais, à nouveau, c'est parce que c'estune bêta.••Il promet la prise en charge com-plète des manettes, mais aucune desmiennes n'a fonctionné (une RazerOnza et une MadCatz). On peut espé-rer que ce sera réglé lorsque le jeu nesera plus en version bêta.••Pas de configuration système mini-male requise donnée sur Steam.

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JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par David Rhys Forward

L e jeu peut avoir l'air facile et trèsbien pour les gosses, mais, une

fois que vous aurez approfondi leschoses, le jeu vous montrera sa diffi-culté rétro. C'est un petit bijou.

Le jeu est plein de belles couleurset de mignons personnages – demignons petits oiseaux aux grenouillesqui envoient des bulles – et celadonne au jeu une attractivité pluslarge, mais il ne tarde pas à montrerses difficultés.

Vous jouez le rôle du mignon petitoiseau jaune qui part sauver le monded'une matière visqueuse noire et mys-térieuse. Pour arriver à comprendrece qui se passe, il vous faut résoudredes énigmes et avancer, non sans mal,vers le cœur de l'île. J'ai trouvé que lejeu vous aide – avec des énigmesfaciles au départ – à vous permettrede vous accoutumer aux contrôles,mais ne vous méprenez pas, ce n'estpas la totalité du jeu ; il vous incite àvous sentir en sécurité, alors que cen'est pas du tout le cas.

Une des choses que j'ai aimée dansle jeu est qu'il ne vous prend pas parla main, comme c'est le cas de beau-

coup de jeux aujourd'hui ; il n'y a quevous et le jeu – avec un piège de tempsen temps. Vous devez vous servir devos deux seules capacités : siffler ettaper des pieds ; oui, cela a l'air bizarre,mais ces deux mécanismes ont été trèsbien placés et utilisent l'environne-ment et ses habitants pour résoudreles énigmes le long de votre chemin.

Les environnements à explorerdans Toki Tori 2+ sont vraiment trèsdivers, allant de thèmes ensoleillés àd'autres qui sont plus sombres et plushostiles. Ainsi, vous ne resterez pasdans le même environnement trop long-temps et, puisque différents méca-

nismes sont utilisés, le jeu garde toutson intérêt. Le moteur du jeu est leplaisir que vous y prenez, en essayantde déceler ce qu'il faut faire au lieu detout recevoir sur un plateau d'argent.Quand vous avez envie de maudirel'écran, le jeu vous fait sentir sa diffi-culté, mais en même temps cettedifficulté vous fait rire, car c'est vraimentun petit jeu intelligent.

Le monde est grand et vous per-met de suivre bien des routes diffé-rentes. Vous pouvez opter de restersur le chemin où vous vous trouvez oud'explorer des énigmes avancées. Unajout brillant est qu'il y a de nombreux

objets géniaux cachés et, si vous vouscontentez d'aller simplement du débutjusqu'à la fin sans explorer autour devous, vous n'en saurez jamais rien.Pour trouver tout ce que le jeu pro-pose, vous devrez y jouer de trèsnombreuses fois pendant des heuresremplies de plaisir : sans doute envi-ron 1 5 à 20 heures.

Quant à ses défauts, je n'en ai pasrencontré beaucoup. Parfois, le jeus'arrêtait pendant un très court ins-tant, mais rien qui interromprait l'expé-rience. À un moment, la musique duniveau a cessé, mais j'ai redémarré leniveau et tout est redevenu normal.

Toki Tori 2+ est un jeu de plate-forme extrêmement divertissant, maisc'est aussi un défi amusant. Ne vouslaissez pas tromper par l'extérieur. Ilvous fera réfléchir et explorer lesalentours. Je recommande ce jeu ; sivous en avez l'occasion, essayez-le etvous l'aimerez.

TTookkii TToorrii 22++

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MMOONN BBUURREEAAUU Voici l'occasion de montrer au monde votre bureau ou votre PC. Envoyez parcourriel vos captures d'écran ou photos à : [email protected] etajoutez-y un bref paragraphe de description en anglais.

Ubuntu 1 3.1 0Thème GTK : Numix-White.Thème d'icônes : Square.Police Conky : BovenoCF-Light

(http://openfontlibrary.org/en)

Fond d'écran :http://greentoadmx.deviantart.com/art/Stay-387499601

Acer Aspire TimeLineIntel Core 2 Duo

4 GB Ram500 HDD

Luis R. Caballero

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MON BUREAU

J'utilise un système avec :- Ubuntu 1 3.1 0.- Processeur : AMD Athlon II X3

435 (64 bit) @ 291 3 MHz (triple-cœur).

- RAM 1 x 2048 Mo (DDR2 PC2-8500) @ 1 066MHz.

- Stockage : 2 disques durs : a) 1 x

1 60 Go, b) 1 x 1 To.- Carte graphique : NVIDIA GeForce

8200 (intégrée).- Écran : 22“ TFT LCD.

Au départ, en 2006, j'ai essayéUbuntu 6.06 avec un Live CD. Il m'afallu jusqu'au début de 2008 pour

installer Ubuntu sur un de mes sys-tèmes (en double amorçage, WindowsVista et Ubuntu 8.04). En 2009, j'aicommencé à essayer des distrib. diffé-rentes sur un netbook eeePC que j'aiobtenu. C'est-à-dire Ubuntu, UbuntuNetbook Remix, Easy Peasy, Kubuntu,Xubuntu, Mint, openSUSE, Debian,

Fedora Mandriva Mageia,Archos, Xandros, Slax,SliTAZ, Knoppix, Puppy,etc., etc. Mon netbooka souffert… Il y a tou-jours une distrib. Linuxinstallée dessus. Auxalentours de 2009, j'aidécouvert le Full Circle.En 2009, j'ai égalementfait livrer mon propreLive CD par Canonical !J'utilise aussi « WUBI »dans un PC sous Win-dows. Depuis le débutde 201 1 , j'utilise Ubuntupour la plupart, avecquelques périodes dedouble amorçage avecWindows 7. « Unity » nem'a pas plu du tout, maismaintenant, je pense, j'ysuis habitué.

Kostas Lepeniotis

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MON BUREAU

Bonjour ! Je viens du Kenya et jesuis un inconditionnel d'Ubuntu : jel'adore !

À partir de mon bureau, j'ai ins-tallé :

Docky.Conky.Le thème Macubuntu pour les

bordures des fenêtres.Le thème d'icônes Awoken.

J'ai configuré Compiz pourqu'unteint bleuâtre s'affiche autour des bor-dures des fenêtres.

Spécifications de mon système :Portable Toshiba P755.

Core i5, 6 Go Ram.Double amorçage de Windows 7

(utilisé rarement) et d'Ubuntu 1 3.1 0.

Richard Munyao

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CCOOMMMMEENNTT CCOONNTTRRIIBBUUEERRÉquipe Full Circle

Rédacteur en chef - Ronnie [email protected] - Rob [email protected] - Les Pounder & [email protected]

Nous remercions Canonical, l'équipe Marke-ting d'Ubuntu et les nombreuses équipesde traduction à travers le monde. Sincèresremerciements à Thorsten Wilms pour lenouveau logo Full Circle.

Pour la traduction française :http://fullcirclemag.fr.

Pournous envoyervos articles en françaispour l'édition française :[email protected]

FULL CIRCLE A BESOIN DE VOUS !Un magazine n'en est pas un sans articles et Full Circle n'échappe pas à cetterègle. Nous avons besoin de vos opinions, de vos bureaux et de vos histoires.Nous avons aussi besoin de critiques (jeux, applications et matériels) , detutoriels (sur K/X/Ubuntu), de tout ce que vous pourriez vouloir communiqueraux autres utilisateurs de *buntu. Envoyez vos articles à :

[email protected]

Nous sommes constamment à la recherche de nouveaux articles pour le Full Circle. Pour de l'aideet des conseils, veuillez consulter l'Official Full Circle Style Guide :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

Envoyez vos remarques ou vos expériences sous Linux à : [email protected]

Les tests de matériels/logiciels doivent être envoyés à : [email protected]

Envoyez vos questions pour la rubrique Q&R à : [email protected]

et les captures d'écran pour « Mon bureau » à : [email protected]

Si vous avez des questions, visitez notre forum : fullcirclemagazine.org

FCM n° 85Dernier délai :dimanche 1 1 mai 201 4Date de parution :vendredi 30 mai 201 4

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