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Armateurs de France Le nouveau président veut poursuivre la relance du pavillon français Plus-value de cession de navires, rôle de la BPI dans le shipping, protection privée embarquée, réforme de la loi de 1992... Armateurs de France a plusieurs fers au feu. Au service de l’emploi et de l’investissement, la présidence de Raymond Vidil a permis des avancées significatives sur ces dossiers transmis aujourd’hui à Gildas Maire. Le temps de l’économie n’est pas celui du politique. Bien connu, ce constat conclut en partie les travaux de l’assem- blée générale d’Armateurs de France qui a vu l’élection de Gildas Maire. Si la taxe au tonnage est pérennisée sur la base de nou- veaux critères d’éligibilité, l’abattement sous conditions des plus-values de cession de navires “n’a toujours pas été notifié à Bruxelles”, alerte le nouveau président. Quel que soit le mode d’ac- quisition initial du navire, il doit permettre aux armateurs de réemployer l’économie réalisée dans de nouveaux moyens de production. À l’heure où l’État cherche à relancer l’investissement, les armateurs lui demandent aussi d’inciter la Banque publique d’inves- tissement “à mettre en place des solutions alternatives au financement classique ban- caire : garantie, marché obligataire, assu- rance, etc. Ces propositions tardent à se concrétiser du fait de la frilosité de la BPI qui met en avant son manque d’expertise dans le maritime”. Un moyen également de relayer un tissu bancaire national qui, malgré des positions mondiales historiques fortes (jusqu’à 10 % de parts de marché il y a quelques années) s’est détourné du shipping, et/ou “impose des conditions de fonds propres difficiles voire impossibles à satisfaire par les PME”. Le mandat de Gildas Maire sera placé sous le signe de la compétitivité du pavillon et des marins français. Le nouveau président s’at- tellera à finaliser d’autres chantiers lancés par Raymond Vidil. À commencer par la ré- forme de la loi du 31 décembre 1992 sur les approvisionnements énergétiques. Reprise dans l’article 16 bis du projet de loi sur la transition énergétique en cours d’examen au Parlement, “ici encore, nous craignons un enlisement et il faut avancer au plus vite avec les acteurs concernés”. Dans l’espoir d’aboutir d’ici l’été, un projet de décret d’application est sur la table, confie Éric Banel, délégué général d’Armateurs de France. AccÉlÉReR le tRAVAil lÉGislAtif En dépit d’un cadre législatif achevé, le droit d’embarquer des équipes de protection privées à bord des navires n’est toujours pas entré en vigueur non plus : “Les entreprises concer- nées attendent leur auto- risation. Nous imaginons qu’un certificat de qualité et de sérieux, sorte de «vet- ting», leur sera en outre donné par la République française”, ajoute Gildas Maire. Discret sur les dossiers SNCM et MyFerryLink, le président s’interroge en re- vanche sur les suites données à la réforme de l’École nationale supérieure maritime. Il réagit à la création de filières d’ingénieurs paramaritimes : “Attention de ne pas perdre de vue que les armateurs ont besoin avant tout de navigants. Il est donc essen- tiel qu’ils soient consultés mais surtout écoutés par l’administra- tion et la direction actuelle. Ne modifions pas ce qui semble donner satis- faction à la profession”. Encourageant le député Arnaud leroy dans son projet de grande loi maritime étendue aux carburants alternatifs et aux énergies marines renouvelables, les arme- ments s’associent enfin aux travaux prépa- ratoires de la Cop21. Favorables à un volet maritime lors de cette conférence, ils en profitent pour mettre en garde contre “des mesures locales, françaises ou d’autres États. Le maritime est mondialisé. Les me- sures doivent être internationales”. AppRoches inteRnAtionAles Une mobilisation globale est souhaitée également pour trouver des solutions de sécurité, sanitaires voire alimentaires face à l’afflux de migrants auxquels sont de plus en plus confrontés les armateurs, en Méditerranée en particulier. Érick DeMAnGeon Autorité environnementale : Examen des projets stratégiques de Marseille et de Dunkerque Comité des armateurs fluviaux : Pour un “choc de simplification” dans les ports Institutions/ Infrastructures Transcoma Logistics : Une agence à Marseille avec le Maghreb pour cible Scop SeaFrance : Placement en sauvegarde judiciaire Entreprises Sainte-Hélène : Le dernier grand voyage à bord du “RMS St Helena” International www.lantenne.com 70 e année semaine 16 - Avril 2015 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480 l’hebdo International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 07/2014 04 91 11 62 00 [email protected] “La BPI doit faciliter les investissements dans le shipping” Gildas Maire, président d’Armateurs de France © ArmAteurs de FrAnce © FrAnck André

Hebdo sem16 2015

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Armateurs de France

Le nouveau président veut poursuivre la relance du pavillon français

Plus-value de cession de navires, rôle de la BPI dans le shipping, protection privée embarquée, réforme de la loi de 1992... Armateurs de France a plusieurs fers au feu. Au service de l’emploi et de l’investissement, la présidence de Raymond Vidil a permis des avancées significatives sur ces dossiers transmis aujourd’hui à Gildas Maire.

Le temps de l’économie n’est pas celui du politique. Bien connu, ce constat conclut en partie les travaux de l’assem-blée générale d’Armateurs de France qui a vu l’élection de Gildas Maire. Si la taxe au tonnage est pérennisée sur la base de nou-veaux critères d’éligibilité, l’abattement sous conditions des plus-values de cession de navires “n’a toujours pas été notifié à Bruxelles”, alerte le nouveau président. Quel que soit le mode d’ac-quisition initial du navire, il doit permettre aux armateurs de réemployer l’économie réalisée dans de nouveaux moyens de production. À l’heure où l’État cherche à relancer l’investissement, les armateurs lui demandent aussi d’inciter la Banque publique d’inves-tissement “à mettre en place des solutions alternatives au financement classique ban-caire : garantie, marché obligataire, assu-rance, etc. Ces propositions tardent à se concrétiser du fait de la frilosité de la BPI qui met en avant son manque d’expertise dans le maritime”. Un moyen également de relayer un tissu bancaire national qui, malgré des positions mondiales historiques fortes (jusqu’à 10 % de parts de marché il y a quelques années) s’est détourné du shipping, et/ou “impose des conditions de fonds propres difficiles voire impossibles à satisfaire par les PME”.

Le mandat de Gildas Maire sera placé sous le signe de la compétitivité du pavillon et des marins français. Le nouveau président s’at-tellera à finaliser d’autres chantiers lancés par Raymond Vidil. À commencer par la ré-forme de la loi du 31 décembre 1992 sur les approvisionnements énergétiques. Reprise dans l’article 16 bis du projet de loi sur la transition énergétique en cours d’examen au Parlement, “ici encore, nous craignons un enlisement et il faut avancer au plus vite avec les acteurs concernés”. Dans l’espoir d’aboutir d’ici l’été, un projet de décret d’application est sur la table, confie Éric Banel, délégué général d’Armateurs de France.

AccÉlÉReR le tRAVAil lÉGislAtif

En dépit d’un cadre législatif achevé, le droit d’embarquer des équipes de protection privées à bord des navires n’est toujours pas

entré en vigueur non plus : “Les entreprises concer-nées attendent leur auto-risation. Nous imaginons qu’un certificat de qualité et de sérieux, sorte de «vet-ting», leur sera en outre donné par la République française”, ajoute Gildas

Maire. Discret sur les dossiers SNCM et MyFerryLink, le président s’interroge en re-vanche sur les suites données à la réforme de l’École nationale supérieure maritime. Il réagit à la création de filières d’ingénieurs paramaritimes : “Attention de ne pas perdre de vue que les armateurs ont besoin avant tout de navigants. Il est donc essen-tiel qu’ils soient consultés mais surtout écoutés par l’administra-tion et la direction actuelle. Ne modifions pas ce qui semble donner satis-faction à la profession”.

Encourageant le député Arnaud leroy dans son projet de grande loi maritime

étendue aux carburants alternatifs et aux énergies marines renouvelables, les arme-ments s’associent enfin aux travaux prépa-ratoires de la Cop21. Favorables à un volet maritime lors de cette conférence, ils en profitent pour mettre en garde contre “des mesures locales, françaises ou d’autres États. Le maritime est mondialisé. Les me-sures doivent être internationales”.

AppRoches inteRnAtionAles

Une mobilisation globale est souhaitée également pour trouver des solutions de sécurité, sanitaires voire alimentaires face à l’afflux de migrants auxquels sont de plus en plus confrontés les armateurs, en Méditerranée en particulier.

Érick DeMAnGeon

Autoritéenvironnementale :Examen des projets stratégiques de Marseille et de Dunkerque

Comité des armateurs fluviaux :Pour un “choc de simplification” dans les ports

Institutions/Infrastructures

Transcoma Logistics :Une agence à Marseille avec le Maghreb pour cible

Scop SeaFrance :Placement en sauvegarde judiciaire

Entreprises

Sainte-Hélène :Le dernier grand voyage à bord du “RMS St Helena”

International

www.lantenne.com

70e année semaine 16 - Avril 2015 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480

l’hebdoInternational Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

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http://www.Transprojets.com

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07/

2014

04 91 11 62 [email protected]

“La BPI doit faciliter les investissements dans le shipping”

Gildas Maire, président d’Armateurs de France

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2 - Semaine 16 - Avril 2015 - l’antenne Infrastructures/Institutions

Saluant la démarche du Grand Port maritime de Marseille “op-timisant le potentiel disponible plutôt qu’en créant de nouvelles capacités” ainsi que “la clarté des orientations stratégiques sur les bassins Est”, l’avis de l’Auto-rité environnemen-tale se concentre davantage sur les bassins Ouest. Il y recommande “une approche plus glo-bale par une gestion appropriée des risques naturels et techno- logiques au travers d’une dé-marche plateforme”. Celle-ci devra intégrer aussi les “espaces naturels en tenant compte de leurs valeurs écologiques en fonction d’enjeux environnementaux ob-jectivés et hiérarchisés”. Pour l’Autorité, cette évaluation est à conduire en cohérence avec la future métropole Aix-Marseille-Provence. En écho à un avis pré-cédent, elle appelle également à préciser les mesures du GPM en matière de gestion de l’eau, des sédiments de dragage et de réduction des pollutions et des nuisances dans les secteurs les plus exposés. S’agissant du rap-port environnemental, l’Autorité demande enfin qu’il soit “subs-tantiellement complété, plusieurs volets étant incomplets, non à jour

ou ne remplissant pas totalement les objectifs attendus”.

AMÉlioReR lA quAlitÉ De l’AiR

Plus au nord à Dunkerque, l’éva-luation du projet stratégique 2014-2019 invite à “mieux expliciter les raisons et la cohérence d’en-semble des projets

dans une stratégie globale”. En parallèle, elle demande de pré-ciser sa démarche de réduction des impacts environnementaux. Sur la zone industrialo-portuaire, l’Autorité recommande une meilleure “prise en compte de la prévention des risques techno- logiques et nucléaires et de l’amé-lioration de la qualité de l’air” en ciblant notamment les particules (PM10 et PM2,5).

En complément de l’avis pro-noncé sur son projet stratégique, l’aménagement du port de ser-vice par le GPM de La Rochelle a également été étudié par l’Autorité environnementale ré-cemment. Sur son avant-port, il vise à accueillir les remorqueurs, pilotines, vedettes des affaires maritimes et des douanes ainsi qu’à abriter les navires lors de tempêtes.

Les travaux prévoient la construction d’un nouveau brise-lames et la démolition de l’actuel, le renforcement et la reconfiguration des passerelles et pontons. Ces opérations se-raient à l’origine d’un déroctage de 17.000 m2 d’enrochements et d’un dragage de 22.000 m3 de

sédiments. Les premiers maté-riaux ont vocation à être déposés en installations de stockage de déchets inertes, tandis que les sédiments seront immergés sur le site de Lavardin.

Une fois achevé, le projet aug-mentera de 10.000 m3 les dragages d’entretien annuels réalisés par le

GPM (190.000 m3 aujourd’hui). Dans ce cadre, l’Autorité sensibi-lise le port rochelais sur la remise en suspension des sédiments ainsi que sur les impacts sonores et vi-bratoires pour les riverains et la faune aquatique.

Érick DeMAnGeon

Autorité environnementale

Examen des projets stratégiques de Marseille et de Dunkerque

Après Le Havre, Rouen, La Rochelle, la Guyane et La Réunion, l’Autorité environnementale a rendu sa copie concernant les projets stratégiques 2014-2019 des ports de Marseille-Fos et de Dunkerque.

“Examen achevé pour les projets

stratégiques de sept GPM

sur onze”

Vue des installations de Fos-sur-Mer

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Autoliquidation de TVA à l’importation : mode d’emploiUne des mesures du Conseil stratégique de l’attractivité du 17 février 2014, l’autoliquidation de TVA due à l’importation est une facilitation fiscale accessible depuis le début de l’année. Un atout pour les ports et aéroports français si l’opérateur est titulaire d’une procédure de domiciliation unique.

La conférence de la DGDDI sur l’autoliquidation de TVA due à l’importation fut l’un des temps forts du récent SITL Paris. Permise depuis le début de l’année, “cette mesure vise à promouvoir l’attractivité des ins-tallations portuaires et aéroportuaires françaises. Elle répond au besoin d’allègement des charges de trésore-rie pesant sur les entreprises en limitant les effets du coûts de portage de la TVA. Elle s’inscrit enfin parmi les dispositifs de facilitation déjà accordés par la douane française”, présente pascal piquot.

sous pRocÉDuRe De DoMiciliAtion unique

Pour comprendre sa mise en œuvre, l’adjoint au chef de bureau E3 “Politique de dédouanement” précise : “L’autoliquidation de TVA fait intervenir en France deux administrations ainsi que des concepts et des do-cuments distincts : d’un côté la douane avec la notion d’opérateur du dédouanement à partir du support

déclaratif à l’importation, de l’autre la Direction gé-nérale des finances publiques (DGFiP) avec la notion d’assujetti fiscal et le support déclaratif CA3”. Au-delà, elle touche un sujet sensible : “Sécuriser une re-cette stratégique pour la France de 11 milliards d’eu-ros par an et vulnérable à la fraude fiscale”.

Face à ces contraintes, décision a été prise d’autoriser l’autoliquidation aux seuls titulaires d’une procédure de domiciliation unique. “Ouverte à tout assujetti fiscal et mesure de simplification douanière, la PDU s’adresse à des opérateurs de confiance. Elle est délivrée en région par les services des douanes au plus près de l’activité des entreprises. La PDU renforce en outre l’attractivité des plateformes logistiques en plaçant les entreprises dans une dynamique de centralisation de leurs opérations, une des exigences du futur Code des douanes de l’Union”.

fAcilitAtion coMplÉMentAiRe

En vigueur à compter du 1er mai 2016, l’une des inno-vations du CDU sera en effet d’autoriser le dédouanement décentralisé aux entreprises certifiées Opérateur écono-mique agréé (OEA) Full ou Simplifications douanières. Les entreprises pourront alors déposer leurs déclara-tions dans un bureau de douane de l’Union européenne de leur choix indépendamment de la localisation de la marchandise. Cette possibilité aura pour consé-quence de mettre en concurrence les administrations

douanières des vingt-huit États membres pour attirer sur leurs territoires la gestion des formalités des assu-jettis aux droits et taxes...

L’autoliquidation demeure un régime optionnel, complémentaire aux autres facilitées accordées par la douane*. Pour en bénéficier, l’opérateur titulaire d’une PDU doit la solliciter lors du dépôt de sa déclaration en douane auprès de son bureau de douane de domi-ciliation. Dans ce cas, la douane liquide la déclara-tion mais ne perçoit pas la TVA. Celle-ci sera due et à indiquer sur leurs déclarations de chiffre d’affaires. Pour ce faire, une ligne dédiée a été créée sur le sup-port déclaratif CA3. Pour les opérateurs non titulaires d’une PDU, ils devront suivre un audit d’agrément pour l’obtenir. Pour mémoire, cette procédure est sou-mise à des modalités et des critères d’octroi stricts : absence durant les trois dernières années d’infractions graves et répétées à la législation douanière, existence d’un système efficace de gestion des écritures com-merciales, solvabilité financière assurée au cours des trois dernières années... Point important souligné par Pascal Piquot : “Les importateurs non établis dans l’Union européenne pourront bénéficier de l’auto- liquidation de TVA en sollicitant via leurs représen-tants en douane une PDU destinée à leurs seuls flux”.

e. D.* Telles que la possibilité d’importer en franchise de TVA des biens destinés à être réexportés (régime AI2) ou le report de paiement de la TVA au 25 du mois suivant

DGDDI

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l’antenne - Semaine 16 - Avril 2015 - 3

À l’embouchure et le long des voies d’eau à grand gabarit, les ports jouent un rôle essentiel dans le développement du trans-port fluvial. Avec l’aménage-ment d’infrastructures pour opti-miser l’interface mer-fleuve, les simplifications administratives recèlent d’importants gisements de productivité. “L’exemple a récemment été donné au Havre avec la révision des conditions de desserte de Port 2000 par les bateaux fluviaux”, cite Didier léandri. À suivre selon le pré-sident du CAF, ce cap est l’un des engagements pris par le se-crétaire d’État, Alain Vidalies, lors de l’assemblée générale du Comité le 7 avril à Paris. Visant à “rendre plus lisibles et plus cohérentes les normes encadrant l’accès des bateaux fluviaux sur certaines portions maritimes de nos estuaires”, cette démarche renvoie aux travaux lancés depuis le 13 oc-tobre 2014 à l’issue de la conférence na-tionale sur le fret fluvial. Les trois groupes de travail créés depuis rendront leurs propositions d’ici l’été. Cette dé-marche s’articule aussi avec la mission sur la filière conteneurs, confiée aux préfets des bassins du Rhône et de la Seine. Laquelle, de l’aveu du secrétaire d’État, a d’ores et déjà contribué à main-tenir l’aide à la pince jusqu’en 2017, et à la renforcer de 30 mil-lions d’euros supplémentaires sur trois ans à partir du Fonds

de financement de la transition énergétique. Quant à la mutua-lisation des THC, à l’origine de cette mission, les concertations se poursuivent avec toutes les parties concernées.

DÉcisions AttenDues

Éligibles à l’appel à manifes-tation d’intérêt “Navire du futur” et aux dispositifs de soutien au titre de “L’initiative PME 2015”, les transporteurs fluviaux s’in-quiètent en revanche de l’évo-lution des ressources de Voies navigables de France. Le CAF relève en particulier la baisse des moyens alloués par VNF au plan d’aide à la modernisation de la flotte et celle de 25 % de son budget d’investissement en 2015.

Au plan réglementaire, les membres du Comité appel-lent les Pouvoirs publics à les

soutenir à Bruxelles lors des débats re-latifs à la pro-position de mo-dification de la directive sur les engins mobiles non routiers, en

particulier sur les valeurs limites d’émissions du mode fluvial d’ici 2030. “La profession en accepte le principe mais pour les seuls bateaux neufs et sur la base d’une norme de référence mari-time et non routière. Les moyens de financement devront être éga-lement mobilisés tant au niveau européen que national”.

Dans le domaine social, la transposition en droit français de

la directive sur les temps de tra-vail dans la navigation intérieure adoptée le 19 décembre 2014, est urgente, selon Didier Leandri. “L’objectif est double : amener nos voisins européens à un stan-dard moyen qui nous permette d’être compétitif et d’en finir avec une concurrence fondée sur le dumping social et moderniser notre réglementation afin qu’elle s’adapte aux organisations ac-tuelles”. Ce besoin de flexibilité concerne aussi les règles appli-cables aux apprentis mineurs, en particulier sur le travail domini-cal où Alain Vidalies annonce des assouplissements avant l’été.

seine-noRD confiRMÉ en 2023

Transmise le 26 février par la France, la demande de finance-ment européen au profit du canal Seine-Nord à hauteur de 40 % conforte les transporteurs fluviaux dans sa réalisation. Confirmé par le secrétaire d’État, le démarrage du chantier est prévu “en 2017 et les premières mises en service

dès 2023”. En voie d’achève-ment, les contrats de plan État-Régions 2015-2020 intègrent ce calendrier et les enjeux de la voie d’eau. “La priorité est donnée aux opérations de régénération et de modernisation du réseau à

grand gabarit confiées à VNF et aux opérations d’accompagne-ment visant au plein effet de la réalisation du projet Seine-Nord Europe”, précise Alain Vidalies.

Érick DeMAnGeon

Comité des armateurs fluviaux

Pour un “choc de simplification” dans les portsLes groupes de travail créés à l’issue de la conférence nationale sur le fret fluvial présenteront leurs propositions avant l’été. Des simplifications sont attendues pour optimiser l’activité des opérateurs fluviaux dans les ports maritimes. Convaincu du caractère irréversible du canal Seine-Nord, le CAF encourage les pouvoirs publics à accompagner le projet de décisions réglementaires et sociales.

Infrastructures/Institutions

“Lancement du chantier

Seine-Nord Europe en 2017”

© G

Pmm

nouer des alliances à l’échelle de l’europe

Après l’achèvement du plan Cap 2020 avec l’Union TLF et l’Unostra, la FNTR multiplie les consultations à l’échelle de l’Europe afin de défendre des positions communes auprès des instances communautaires. Fruits de cette démarche, les plateformes créées avec les groupements allemand BGL et italien Conftrasporto sur le cabotage et le travailleur hautement mobile.

L’une des priorités du plan Cap 2020, élabo-ré conjointement par la FNTR, l’Union TLF et l’Unostra (“L’Antenne” du 9/02), est le renfor-cement des actions de lobbying auprès des auto-rités européennes. Ciblée sur le transport routier de marchandises, cette démarche vise également à fédérer d’autres groupements professionnels européens autour d’analyses communes. Il en est ainsi de la concurrence déloyale. “De plus en plus souvent, on constate le stationnement permanent de flottes en dehors de leur pays d’établissement, par exemple dans les ports fluviaux, maritimes ainsi que dans les gares de transport combiné”, relève la FNTR. “Des mesures prises dans quelques États membres comme l’introduction du salaire mi-nimal ou l’obligation de passer le repos hebdo- madaire régulier en dehors de la cabine res-tent insuffisantes et inefficaces sans une action commune au niveau de l’Union euro-péenne”. Avec le concours de l’association allemande des transports routiers BGL, les transporteurs français affiliés à la FNTR, TLF et l’Unostra ont ainsi décidé d’intervenir auprès de la Commission et du Parlement européens afin d’obtenir une interprétation plus stricte de la liberté de prestation de services au regard des règles en vigueur sur les conditions d’établisse-ment. Renvoyant à la définition du cabotage, “la libre prestation de services doit être limitée à une activité temporaire. La situation de concurrence

déloyale découle du «quasi-établissement» d’une entreprise étrangère dans un autre État membre aux conditions salariales et fiscales du pays d’origine”, souligne le professeur schmidt, délégué général du BGL.

RÉGiMe Du tRAVAilleuR hAuteMent MoBile

Dans le même esprit de col-laboration à l’échelle de l’Europe, la FNTR et son homologue italienne, la Conftrasporto, ont rédigé une position commune auprès de la Commission sur les défis de la profes-sion accompagnés de solutions possibles. Parmi elles, le duo défend “la mise en place d’une agence européenne du transport routier pour contrô-ler l’application et l’interprétation des règles communautaires par les États membres”. Une autre mesure phare concerne la création d’un régime spécifique pour les travailleurs hautement mobiles pour les conducteurs internationaux. “En termes de réglementation sociale, le transport routier de marchandises a été considéré jusqu’à présent comme n’importe quel autre secteur au lieu d’être considéré, en raison de sa mobilité, comme un secteur spécifique. Les conducteurs de poids lourds sont en effet les seuls à traverser en une seule journée le territoire de plusieurs États membres”, rappelle pasquale Russo, secrétaire général de Conftrasporto. En parallèle, la position commune encourage la création “d’un registre européen des transporteurs routiers” qui permet-trait “de contrôler, parmi les entreprises réperto-riées, l’application des règles sociales qui auront été harmonisées. Et en particulier de vérifier la mise en œuvre des programmes d’assurance so-ciale et de retraite”. La FNTR et la Conftrasporto suggèrent l’introduction de dérogations au règle-ment n° 883/2004 visant à coordonner les règles de sécurité sociale afin d’ouvrir, en cas de dé-tachement, le paiement des charges sociales du conducteur dans le pays d’accueil.

e. D.

FNTR

AsloG

Portes ouvertes le 16 avril dans la logistique

Plusieurs dizaines d’en-treprises de logistique fran-çaises vont ouvrir leurs portes le 16 avril pour faire découvrir ce secteur au grand public et éventuellement “susciter des vocations”, a annoncé vendredi 10 avril une association les fédérant. Pour cette journée de la logis-tique, “80 événements dans 35 départements” sont déjà prévus dans des entreprises aussi diverses que la grande distribution, la blanchisserie industrielle, l’acheminement de courrier et le luxe. Les inscriptions sont ouvertes sur internet. L’objectif de cette journée “est de faire

découvrir notre secteur et la richesse de ses métiers au plus grand nombre de nos concitoyens. Nous espérons ainsi susciter des vocations et attirer des talents”, a indiqué Jean-Michel Guarneri, pré-sident de l’Association fran-çaise de la supply chain et de la logistique (Aslog) qui or-ganise l’événement. L’Aslog affirme que le secteur de la logistique, qui bénéficie de la dynamique des ventes par correspondance via internet, “emploie près de 1,6 mil-lion de personnes en France, pour un chiffre d’affaires 2014 estimé à 179,5 milliards d’euros”.

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4 - Semaine 16 - Avril 2015 - l’antenne Infrastructures/Institutions

À l’issue d’une consulta-tion menée du 3 novembre à fin 2014, la commission d’enquête publique a rendu un avis favo-rable au projet d’extension du port de Brest. Ce projet porté par la Région Bretagne est évalué à 220 millions d’euros. Il poursuit deux objectifs complémentaires. D’une part, augmenter la profon-deur des chenaux d’accès du port pour l’accueil de navires à fort tirant d’eau tels que les vra-quiers panamax de 12,70 mètres, les porte- conteneurs de 11 mètres ou les navires et barges dédiés aux énergies marines renouvelables (EMR). D’autre part, aménager un nouvel espace de 14 hectares gagné sur la mer pour héberger

des industries et des entreprises de services spécialisés dans les EMR. Ce chantier d’ampleur est programmé pour la période 2015-2020.

L’avis favorable de la com-mission s’accompagne de plu-sieurs recommandations. Avec l’étude d’un herbier dans la rade de Brest et d’un corridor écolo-

gique le long du polder, l’enquête demande que le dragage des chenaux d’ac-cès soit découpé en trois phases au lieu d’une seule. “Les dra-

gages de sédiments et de vases se feront au cours des hivers 2017, 2018 et 2019 selon les préco-nisations de l’enquête, au lieu d’une seule séquence”, confirme Gérard lahellec, vice-président

du Conseil régional de Bretagne chargé des transports et de la mobilité.

Sans alourdir la facture, cette or-ganisation “garantira une gestion maîtrisée de l’opération qui doit permettre d’atteindre 9,40 mètres en cote marine pour les chenaux, et jusqu’à 13,50 mètres de profon-deur des souilles bord à quai. Un état de référence des eaux a com-mencé en février dernier. Les pre-miers résultats des analyses seront communiqués à la rentrée”.

Le 1,3 million de mètres cubes de boues extraits serviront à réali-ser l’extension du polder existant de 14 hectares pour le porter à 51,5 hectares.

En parallèle, l’État devrait être en capacité de délivrer les auto-risations d’ici juillet permettant à la Région de lancer les appels d’offres en travaux publics entre septembre et décembre. “Les tra-vaux terrestres et maritimes débu-teront dès mars 2016”. Sur la base de ce calendrier, en janvier 2018 seraient livrés le quai EMR, le re-positionnement du quai sablier et l’agrandissement du polder.

ActiVitÉs poRtuAiRespRÉseRVÉes

“Les travaux actuels de stabilisation du polder s’achèveront fin 2015. La digue

destinée à recevoir les boues de dragage débute au printemps pour une livraison en 2017”.

Pour préserver le trafic por-tuaire pendant ces chantiers, “une instance de concertation va se mettre en place avec la capi-tainerie pour fixer un planning des opérations techniques et per-mettre aux activités de continuer sans entrave”. L’an passé, le port de Brest a traité 2,75 millions de tonnes (- 4 %) dont 54.500 EVP (- 8 %), affecté par les difficul-tés du secteur agroalimentaire, notamment de l’entreprise Tilly-Sabco et des abattoirs Gad.

Érick DeMAnGeon

Brest

Coup d’envoi pour l’extension du portLe projet de développement du port de Brest vise à accueillir de plus gros navires et de nouvelles activités liées aux énergies marines renouvelables. Les travaux terrestres et maritimes débuteront en mars 2016.

Des formations de navigation au havreL’École nationale supérieure maritime va proposer d’ici fin 2015, sur son site havrais, une nouvelle formation sur simulateur : le perfectionnement à la conduite de bateaux fluviaux.

Le 1er avril, le directeur général de l’École na-tionale supérieure maritime (ENSM), françois Marendet, a signé à Paris, lors de la Semaine inter-nationale du transport et de la logistique (SITL), une convention de partenariat de formation avec Fluvia, l’institut pour le développement de la formation continue dans la navigation fluviale, créé par le Comité des armateurs fluviaux.

1,6 Million D’euRos

Cette formation continue destinée aux na-vigants fret et passagers vise à “améliorer les connaissances des pilotes et la sécurité de la na-vigation”, selon Fluvia. Ce rapprochement du domaine fluvial et du domaine maritime s’ex-plique, assurent les deux partenaires, par plusieurs facteurs : “L’évolution des conditions de travail, la démarche de synergie des acteurs de l’axe Seine, l’interpénétration croissante entre le maritime et le fluvial – plus de 60 % des transports fluviaux ont leur point de départ ou d’arrivée dans un port maritime –, les exigences réglementaires de sécu-rité et sûreté”. Fluvia a déjà son simulateur installé depuis 2004 au CFA de Tremblay (Seine-Saint-Denis), pour la formation initiale, et un autre est

en cours d’implantation sur le port de Lyon, dédié à la navigation du Rhône, avec la Compagnie na-tionale du Rhône (CNR) et Voies navigables de France (VNF). Une centaine de personnes navi-gant sur la Seine seraient directement concernées par la formation proposée au Havre, estime Fluvia. Le logiciel de conduite fluviale sera configuré dans le “ship in school”, l’ensemble de simulation passerelle-machine et services associés qui équipe-ra en septembre le nouveau bâtiment flambant neuf de l’ENSM, quai du Cameroun. L’appel d’offres a été clôturé le 4 mars, pour un coût total aux alen-tours de 1,6 million d’euros.

natalie cAstetz

ENsM

BAyoNNE

Le port s’équipe pour lutter contre l’érosion

Le port de Bayonne sera doté d’ici quelques mois d’une drague, en cours de construction au pays basque espagnol, qui lui permettra de désensabler ses installations tout en luttant contre l’érosion des plages voisines.

Le port de Bayonne, dans les Pyrénées-Atlantiques, s’équipe pour lutter contre ensablement et érosion, a-t-on appris mardi 7 avril auprès des promoteurs. En termes purement financiers, “l’en-jeu est d’équiper à demeure le port de Bayonne d’une drague, au lieu d’avoir re-cours à des sociétés privées deux fois par an”, a expliqué André Garreta, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Bayonne, lors d’une visite en Espagne des chantiers navals Astilleros de

Murueta, qui a remporté l’ap-pel d’offres européen lancé par la CCI.

Selon la CCI, qui gère le port pour le compte du Conseil régional d’Aqui-taine, l’investissement de 13,8 millions d’euros est d’autant plus rentable qu’il re-présente “un coût équivalent à trois campagnes annuelles de dragage”.

liVRAison en septeMBRe 2015

L’acquisition de cette drague permettra non seule-ment au port de garantir à ses clients un accès des navires à toutes les zones portuaires, mais aussi de prélever chaque année 400.000 m3 de sable provenant de l’embouchure de l’Adour pour “ré-engraisser” les plages voisines d’Anglet, victimes de l’érosion du litto-ral. La livraison du bateau est prévue pour septembre 2015.

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“Le dragage des chenaux d’accès

réalisé en trois phases au lieu d’une” © Brest métroPole

Vue du port de commerce de Brest

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Page 5: Hebdo sem16 2015

l’antenne - Semaine 16 - Avril 2015 - 5

Pour la première fois, Transcoma Logistics faisait partie des entreprises ayant partagé le stand de Via Marseille Fos (VMF), du 31 mars au 2 avril, à Paris dans le cadre de la SITL 2015. Mathilde calderon, directrice commerciale du commissionnaire de transport filiale du groupe es-pagnol Transcoma, a souligné les raisons qui l’avait incitée à ouvrir une agence à Marseille.

une liGne De GRoupAGe suR tunis pouR Bientôt

“Nous avions rencontré en 2013 Provence Promotion au SIL à Barcelone. La fiabilité retrou-vée grâce à la réforme de 2008 nous ont confortés dans cette idée”, a-t-elle insisté.

Sur la stratégie qui animera la nouvelle agence de Marseille, elle a annoncé : “Il s’agit de développer notre activité sur le Maghreb. Nous avons déjà un service de groupage sur Alger et sur Casablanca et nous allons en ouvrir un prochainement sur Tunis”.

L’implantation dans le port phocéen complète le réseau d’agences que Transcoma Logistics a commencé à construire ces dernières années. Le transitaire s’était implanté à Milan en 2010 et à Rotterdam en 2012. Il est en outre adossé au réseau LF Logistics en Chine.

Créée en 1969, l’en-tité Transcoma Logistics, qui revendique la primeur

en Espagne en matière de labellisation OEA, est aujourd’hui implantée dans les principaux ports ibériques.

Le commissionnaire de trans-port espagnol est présent aussi bien dans le maritime que dans l’aérien, le terrestre et la douane. “Mais la commission de transport ma-ritime constitue notre cœur de métier. Nous traitons du vrac et

sommes également présents dans le secteur du conteneur”, précise Mathilde Calderon.

Cette filiale est issue de la politique de diversification

qui a animé le groupe depuis sa création en 1810. À l’ori-gine armateur dans le transport de passagers à Barcelone, cette entreprise s’est

tournée au fil des années vers les activités d’agent maritime,

de manutentionnaire et de com-missionnaire de transport.

Le groupe est resté présent dans l’agence maritime (ligne ré-gulière et tramping), possède en France des parts dans le capital d’agents spécialistes du Maghreb et fait partie d’un réseau de consi-gnataires de navires spécialistes du tramping. Il a fait son appa-rition en 2000 dans le secteur de l’entreposage. Il possède en effet des entrepôts à Barcelone, Valence et Madrid.

Vincent cAlABRèse

Transcoma Logistics

Une agence à Marseille avec le Maghreb pour cible

Pour sa première implantation en France, le commissionnaire de transport espagnol Transcoma Logistics vient d’ouvrir une agence à Marseille. La vocation de ce nouveau bureau sera de développer son activité au Maghreb.

Entreprises

“Le maritime constitue notre

cœur de métier”

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Tullio Giudice, administrateur de Transcoma, et Mathilde Calderon, directrice commerciale de Transcoma Logistics, sur le stand Via Marseille Fos à la SITL

Kingston est le nouveau hub caribéen du groupe

Le groupe CMA CGM exploitera pendant les trente prochaines années le terminal à conteneurs de Kingston. Celui-ci constituera son principal hub dans la Caraïbe, une fois élargi le canal de Panama en 2016.

CMA CGM a trouvé son hub caribéen. Il a obtenu la concession du terminal à conteneurs de Kingston (KCT). Le contrat qui a été signé le 7 avril en Jamaïque confie au groupe français la gestion de cette future infrastructure pour trente ans.

Cet investissement stratégique était en négo-ciation depuis août 2014 entre CMA CGM et les autorités portuaires de Jamaïque (PAJ). Le groupe était à la recherche de hubs lui permet-tant de profiter de la livraison du nouveau canal de Panama élargi, en principe l’année prochaine. Il bénéficie déjà de positions dominantes en Guadeloupe et en Martinique. Kingston est situé en sortie du canal de Panama et à la croisée des lignes Nord-Sud et Est-Ouest.

Les travaux d’agrandissement du terminal en cours doivent faire passer sa capacité annuelle de 2,8 à 3,6 millions d’EVP. Avec un linéaire de quai de 2.400 mètres, une superficie de 80 hec-tares, pour un tirant d’eau de 15,50 mètres, le port présentera toutes les caractéristiques lui permettant d’accueillir les navires qui consti-tueront les nouveaux standards de la zone

Caraïbe. Il sera équipé de quatorze portiques overpanamax et de soixante cavaliers. “Les équipements supplémentaires mis en place per-mettront de réaliser les opérations de transbor-dement, à destination de l’ensemble de la région via des lignes secondaires”, affirme CMA CGM.

Des nAViRes De 12.600 eVp

La compagnie annonce que l’élargissement du canal lui permettra de positionner des na-vires d’une capacité de 12.600 EVP. “Grâce à CMA CGM, Kingston devient l’une des premières plateformes de transbordement de la Caraïbe”, estime l’armateur, pour qui l’agrandissement du terminal fera de Kingston l’un des cinq princi-paux de la zone. Le groupe français précise que le terminal sera ouvert à l’ensemble des compa-gnies maritimes, elle-même ne représentant que 35 à 40 % des volumes opérés en Jamaïque.

Cet investissement n’est pas isolé. Il s’inscrit, selon CMA CGM, “dans un plan de développe-ment global du groupe sur cette région, intégrant aussi bien l’entrée en flotte de nouveaux navires adaptés aux marchés, que la création de plate-formes logistiques et le développement des vo-lumes dans les autres ports escalés comme ceux des Antilles françaises”. CMA CGM opère déjà vingt-quatre terminaux dans le monde et manu-tentionne plus de 14 millions d’EVP par an.

franck AnDRÉ

CMA CGM

sNCM

Vers une saisine de la justice européenne

Mercredi 8 avril, les admi-nistrateurs judiciaires et les syndicats de la compagnie maritime SNCM ont souhaité, lors d’une audience devant le tribunal de commerce de Marseille, la saisine de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) sur la problématique de la “dis-continuité économique”, question-clé dans le dossier.

Lors de cette audience pu-blique, à laquelle ont assisté une centaine de salariés, le comité d’entreprise et les or-ganisations syndicales deman-daient au tribunal d’annuler l’appel à candidatures des ad-ministrateurs judiciaires pour la reprise de la compagnie ma-ritime, placée en redressement judiciaire le 28 novembre, es-timant qu’il avait été “réduc-teur”, et qu’il n’avait pas été accompagné d’une publicité suffisante.

La reprise de la SNCM a fait l’objet de 17 marques d’inté-rêts, mais seules trois offres de reprises fermes ont été dépo-sées, associées à des conditions suspensives, ont souligné les représentants des organisations syndicales. Cette demande avait déjà été rejetée le 5 mars par le juge commissaire lors d’une précédente audience. Le délibéré sur ce sujet a été fixé au 15 avril.

Administrateurs judiciaires et organisations syndicales ont en revanche suggéré

ensemble au tribunal de poser une question préjudicielle sur la “problématique de la dis-continuité”, notamment vis-à-vis de la délégation de service public (DSP), en l’occurrence celle du transport maritime entre la Corse et le continent. Mardi 7 avril, le tribunal ad-ministratif de Bastia a annulé la DSP Corse-continent, attri-buée entre 2014 et 2023 à la SNCM et la Méridionale, et ce à compter du 1er octobre 2016.

La notion de “disconti-nuité économique” entre la nouvelle entreprise, reprise et restructurée, et l’ancienne SNCM, est essentielle. Si Bruxelles estime qu’il y a continuité, elle pourrait re-porter les condamnations sur la nouvelle structure, consi-dérant qu’il s’agit de la même société. Or, la transmission d’une DSP peut être consi-dérée comme un indice de continuité.

Les représentants des syn-dicats et des administrateurs judiciaires ont donc souhaité que le tribunal transmette une question préjudicielle à la CJUE, dans le cadre d’une procédure d’urgence, pour trancher cette question. “On ne peut pas ignorer qu’une partie de la solution est aux mains des institutions de Bruxelles”, a notamment souligné le représentant des administrateurs judiciaires, Gilbert Allemand.

Page 6: Hebdo sem16 2015

6 - Semaine 16 - Avril 2015 - l’antenne Entreprises

La Scop SeaFrance a été placée vendredi 10 avril en sauvegarde judiciaire sur fond de discorde entre présidence et direction. Cette procédure de sauvegarde — sollicitée par la direction au moment où la Scop traverse une pé-riode d’incer-titude avec la vente annoncée par Eurotunnel des navires qu’elle loue pour exploitation des liaisons trans-manche entre Calais et Douvres — a pour vocation de permettre à une entreprise en difficulté de se réorganiser. Elle empêche de fait, selon un porte-parole de la direction de la Scop, toute déci-sion de renvoi d’un membre du directoire.

Mais le président du conseil de surveillance de la compagnie ma-ritime forte de 577 salariés, Didier cappelle, a annoncé vendredi la réunion lundi dudit conseil afin d’évincer le directeur général adjoint, Raphaël Doutrebente.

Après avoir ini-tialement pro-jeté de renvoyer aussi le directeur général, Jean-Michel Giguet, Didier Cappelle a indiqué vou-loir tenir compte

d’une clause, dite d’intuitu perso-nae, liant le nom de Jean-Michel Giguet au contrat conclu entre la Scop et MyFerryLink, son éma-nation commerciale et filiale d’Eurotunnel. “Ça va être diffi-cile de séparer juridiquement le binôme, puisque le directoire de

MyFerryLink est composé d’un président et d’un directeur géné-ral adjoint”, a indiqué le porte-parole de la direction.

Des RÉMunÉRAtions exoRBitAntes

Didier Cappelle a justifié ven-dredi sa volonté de renvoyer Raphaël Doutrebente et, à l’ori-gine, Jean-Michel Giguet. Selon lui, ils “se sont attribué des ré-munérations exorbitantes et ont passé des contrats de conseil sans passer par le conseil de surveillance”, et se sont rendus

coupables de “trahison” en né-gociant secrètement avec un in-vestisseur la reprise de la société. “Didier Cappelle a accès à toute la procédure de reprise, les rému-nérations ne sont pas exorbitantes, on est autour de 10.000 euros par mois et les contrats de conseils ont été conclus en toute transpa-rence”, a assuré le porte-parole de la direction. “Ça fait près de deux ans qu’on est soumis en per-manence à du harcèlement et des insultes du conseil de surveillance et de certains membres du comité d’entreprise”, avait indiqué aupa-ravant Raphaël Doutrebente.

La Scop attend par ailleurs la décision d’une cour d’ap-pel britannique concernant la liaison maritime avec Douvres en Angleterre, interdite par l’autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) qui jugeait la position du Français comme un quasi-monopole distordant la concur-rence au détriment des autres transporteurs maritimes, le danois DFDS et le britannique P&O. La décision devrait in-tervenir fin avril voire début mai, selon des estimations de Raphaël Doutrebente.

Scop SeaFrance

Placement en sauvegarde judiciaireLa Scop SeaFrance a été placée en sauvegarde judiciaire par le tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, tandis que le président, Didier Cappelle, a annoncé vouloir débarquer le directeur adjoint.

Acquisition de la société lci international

La société Clasquin détient désormais 80 % du capital de la société Financière LCI, laquelle s’est portée acquéreur de 100 % du capital de la société LCI International.

La société LCI International vient d’être ac-quise par Clasquin. La société LCI International (Lafont-Chavent International) est spécialisée dans le freight forwarding entre la France, les pays du Maghreb, la Turquie et la Bulgarie. Hormis son siège social de Villefranche-sur-Saône, LCI International est également implantée à La Crèche (Deux-Sèvres) et à Vitrolles et elle dispose de trois filiales et de participations en Tunisie.

Son chiffre d’affaires atteint 18,1 mil-lions d’euros et sa marge commer-ciale brute est de 6,8 millions d’euros. “Cette société présente en outre une forte renta-bilité avec un résultat opérationnel courant supé-rieur à 2,5 millions d’euros”, précise Yve Revol, PDG de Clasquin, qui pense que cette opération aura un effet relutif en termes de bénéfice par action et de rentabilité dès la première année.

Yves chavent reste le dirigeant de LCI International et il conserve une participation

minoritaire au travers de la société Financière LCI, et cédric chavent, directeur commer-cial, est également associé minoritaire de cette entreprise.

ouVeRtuRe suR les MARchÉs Du MAGhReB

Cette opération va permettre au groupe lyon-nais, spécialiste de l’ingénierie en transport aérien et maritime et en logistique overseas, de mettre en œuvre des synergies et de gagner des parts de marché dans les pays du Maghreb.

Rappelons que Clasquin a acquis fin sep-tembre 2014, d’une part, la société américaine ECS (Garnett Logistics Group) et, d’autre part, la société allemande GAF (Göritz Airfreight GmbH). Le groupe, qui s’est honorablement maintenu en 2014 malgré un début d’année faible corrigé par de meilleures performances au dernier trimestre, espère une augmentation de 4 à 5 % en volume et une “croissance très, très significative de l’activité et des résultats en 2015”. Clasquin est éligible au PEA PME pour l’année 2015.

Annick BÉRouD

ClAsquIN

HEppNER

Expertise dans le hors gabarit

Le site strasbourgeois du groupe Heppner consolide son savoir-faire dans le transport maritime non conteneurisé de colis aux dimensions exceptionnelles.

Dans son berceau de Strasbourg, le groupe Heppner couve une pépite : le transport exceptionnel de colis hors ga-barits vers le monde entier. “L’offre concerne les biens d’équipement dont le poids et/ou le volume rendent impos-sible leur acheminement dans des conteneurs maritimes de dimensions classiques”, sou-ligne thomas hosly, direc-teur régional de l’overseas.

Cryogénie, matériel d’ex-traction minière, grosses presses industrielles, ma-chines-outils, matériel agri-cole, grosses turbines… la typologie des marchandises est variée. Chaque expédi-tion est unique. “On est dans le sur-mesure permanent, chaque dossier a ses spécifici-tés”, souligne sergio Araujo, qui pilote le service de cinq personnes dédié à cette acti-vité “de niche, de type spot, mais d’un haut degré de savoir-faire”.

pRestAtion GloBAle

Heppner met en avant l’atout d’une presta-tion globale, de porte à

porte. Son service spécia-lisé va étudier le mode de manutention, organi-ser le transport en s’ap-puyant sur son réseau de partenaires, assurer le trans- bordement de la barge en cas de pré-acheminement fluvial, organiser le transport mari-time, etc. “Si le besoin en est exprimé, nous assurons aussi les opérations annexes liées à la protection de la marchan-dise, comme le bâchage”, complète Sergio Araujo.

Pour les gros projets et en fonction du lieu géographique, le service privilégie le pré- acheminement fluvial jusqu’aux différents ports maritimes européens du Nord comme du Sud.

Cinq ans après son entrée dans cette activité complexe, Heppner a atteint un premier degré de reconnaissance et de maturité sur le marché, non seulement dans l’Est de la France mais également au niveau national, à travers les différentes agences overseas France du groupe.

“Récemment nous avons par exemple transporté une pièce de 115 tonnes pour une dimension de 24,6 mètres de long, 5, 92 mètres de large et 5,30 mètres de haut. Nous constatons des demandes pour des colis de plus en plus im-portants”, annonce Sergio Araujo.

christian RoBischon

“La décision concernant la liaison

maritime avec Douvres devrait

intervenir fin avril”

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Page 7: Hebdo sem16 2015

l’antenne - Semaine 16 - Avril 2015 - 7

Transportant marchandises et passagers, le “RMS St Helena” fait la navette toutes les trois semaines, pour quelques mois encore, entre le port sud-afri-cain du Cap et Sainte-Hélène : 3.100 km tranquillement par-courus en cinq jours à 15 nœuds (28 km/h) de moyenne, 17 fois par an. Il pousse la plupart du temps jusqu’à Ascension, une autre île britannique de l’Atlan-tique Sud.

La journée à bord est marquée par autant de rituels, parfois déli-cieusement surannés, que détaille le programme glissé au petit matin sous la porte. Après un pre-mier café (ou thé) apporté tôt dans la cabine, vient le petit-déjeuner sur le pont (ou au restaurant pour ceux qui veulent des œufs à l’an-glaise), puis un premier jeu en plein air, accompagné sur le coup de 11 heures d’un bouillon de bœuf. Suivent le déjeuner, des do-cumentaires, des films et d’autres jeux, dont un “quiz” (sorte de Trivial Poursuit) très internatio-nal et très disputé, puis un dîner assez cérémonieux et encore d’autres jeux improbables. Entre les deux, on peut lire, se baigner dans une petite piscine, jouer au bridge ou au scrabble, faire un sudoku, tricoter, bronzer, rêver devant la mer et, si on regarde au bon moment, voir passer des dau-phins et des baleines. L’océan est généralement calme, le service impeccable, la nourriture bonne et le bar pas cher. Les activités ne sont jamais imposées. Elles permettent de faire connaissance avec d’autres passagers que l’on croisera plus tard dans les rues et les pubs de Jamestown, la micro- scopique capitale de Sainte-Hélène.

“Ce qui est formidable, c’est qu’on rencontre des gens à bord, on se fait des amis. On devient presque comme une fa-mille”, s’enthousiasme Manuela patterson, venue du Cap avec son mari. “Ce sera différent de ce point de vue quand l’aéro-port sera là”, dans l’anonymat d’un voyage en avion, note-t-elle. Construit en 1989 à Aberdeen (Écosse), le “RMS St Helena” — RMS pour “Royal Mail Ship” (bateau postal royal) — peut ac-cueillir 158 passagers dans 57 ca-bines plus ou moins vastes.

lA fin D’une Époque !

“La moitié des passagers sont maintenant des touristes” contre 10 % environ il y a quelques années, relève John hamilton, le “Monsieur Loyal” de la traver-sée, aussi à l’aise pour arbitrer le match de cricket passagers-équi-page que pour animer un atelier pour enfants. “C’est bientôt la fin du bateau, et davantage de gens veulent faire le voyage avant qu’il s’arrête. Nous sommes le dernier Royal Mail Ship et c’est la fin d’une époque !” L’armateur a, du coup, dû ajouter une dizaine de cabines, pour répondre à la demande avant que les paisibles rotations du navire ne laissent la place à des vols hebdomadaires depuis Johannesburg, en février 2016.

L’étiquette tend à se relâcher à bord et les voyageurs oublient vo-lontiers qu’ils sont parfois invités à mettre une cravate. Mais per-sonne ne manquerait le cocktail du capitaine au soir du deuxième jour, ni le barbecue sur le pont la veille de l’arrivée. C’est l’occa-sion de rencontrer des “Saints”

rentrant au pays, des Sud-Africains partis construire l’aé-roport de l’île, un jeune Français venu assurer la maintenance d’une station de surveillance du traité de non-prolifération nu-cléaire, ou encore un aristocrate anglais qui raconte sa guerre des Malouines. Rencontrer aussi un Afrikaner à la barbe fleurie, parti sur les traces du général Piet Cronjé, son arrière-arrière-

grand-père qui fut prisonnier des Anglais sur Sainte-Hélène pendant la guerre des Boers (1899-1902).

Et bien sûr, on évoque la fin du RMS, un verre de gin-tonic à la main. “Ce voyage vers l’île va me manquer, mais j’attends l’aéroport avec impatience”, confie sandra isaac, une Sainte-Hélénienne qui vit en Angleterre depuis vingt-cinq ans. Elle ne

sera plus obligée de prendre des congés sans solde pour pouvoir ajouter les dix jours de traversée à ses vacances au pays. Le pro-gramme du “RMS St Helena” court actuellement jusqu’en avril 2016, deux mois après l’ouver-ture de l’aéroport. Et après ? On parle de quelques croisières ex-ceptionnelles, peut-être jusqu’en Angleterre. Avant sans doute d’envoyer le navire à la casse.

Sainte-Hélène

Le dernier grand voyage à bord du “RMS St Helena”Cinq jours aller, cinq jours retour: Sainte-Hélène est l’une des dernières destinations qu’on ne peut atteindre qu’après un long voyage en mer. Une traversée déjà teintée de nostal-gie, car le bateau sera bientôt remplacé par un avion bien moins romantique.

Barack obama visite le canal Sous une forte chaleur, le président améri-

cain, Barack Obama, a effectué vendredi 10 avril une visite des écluses de Miraflores, à l’em-bouchure côté Pacifique du canal de Panama, avant le Sommet des Amériques très attendu qui a scellé la réconciliation États-Unis-Cuba. Sous la surveillance d’un imposant dispositif de sécurité, Barack Obama a pu observer, sac à dos à l’épaule, l’avancée des travaux d’agran-dissement du canal interocéanique qui avait été rétrocédé par les États-Unis au Panama en 1999. Accompagné par sa conseillère pour les affaires de sécurité, Susan Rice, le président américain était guidé par le mi-nistre panaméen chargé du canal et l’admi-nistrateur, Jorge Luis Quijano. Depuis 2007,

le canal de Panama, long de 80 km, fait l’objet de travaux d’élargissement pharaoniques des-tinés à lui permettre d’accueillir des navires transportant jusqu’à 14.000 conteneurs, le triple de la capacité actuelle. Le nouveau canal doit être inauguré en 2016. Depuis son lancement il y a un siècle, plus d’un million de navires ont croisé dans les eaux du canal de Panama, projet lancé par des Français puis repris par les États-Unis, qui en ont gardé la propriété jusqu’à sa rétroces-sion en 1999. D’après les prévisions, le canal, par lequel transite 5 % du commerce maritime mondial et qui rapporte actuellement un milliard de dollars par an aux caisses de l’État panaméen (10 % de ses recettes fiscales), devraient voir ses revenus tripler d’ici 2025.

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Tout soumissionnaire qui contesterait ce choix, pourra introduire un recours auprès de la Commission des marchés de l’entreprise dans un délai de dix (10) jours suivant la date de la première parution de cet avis d’attribution provisoire dans la presse, à l’adresse suivante :

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CNAN MED Spa

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE

NIF N° 000516096875634

CNAN MED Spa informe l’ensemble des soumissionnaires ayant répondu à l’avis de vente

national et international ouvert N° 01/CNAN MED Spa /2015, que la vente du navire

RO/RO « TEBESSA », a été attribué provisoirement à :

Soumissionnaire Sélectionné

2 E DENIZCILIK SANAYI Ve TICARET AS

Tout soumissionnaire qui contesterait ce choix , pourra introduire un recours auprès de la

Commission des Marchés de l’Entreprise dans un délai de dix (10) jours suivant la date de la

première parution de cet avis d’attribution provisoire dans la presse, à l’adresse suivante :

CNAN MED Spa

Secrétariat de la Direction Générale

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Page 8: Hebdo sem16 2015

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Page 13: Hebdo sem16 2015

13 - Semaine 16 - Avril 2015

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Le transport de fret remet les voilesUne ligne régulière de transport de

marchandises à la voile entre la Bretagne et le sud-ouest de l’Angleterre vient de s’ouvrir à l’ini-tiative d’une so-ciété brestoise de transport par voilier, qui renoue ainsi avec une tradi-tion séculaire.

La liaison, d e s s e r v i e par le voilier “Grayhound” , démarre avec cinq traversées de la Manche en 2015, a an-noncé guillaume Le grand, fondateur de la société TOWT (TransOceanic Wind Transport).

Le “Grayhound”, réplique d’un deux-mâts du xViiie siècle, est parti le 8 avril de Brixham, la cale remplie de 4 tonnes d’Avocet, bière biologique du Devon. Il était attendu le lendemain soir à Douarnenez (Finistère), avant de repartir vers Brixham

en passant par Roscoff et Paimpol (Côtes d’Armor), les cales pleines d’oignons, de pommes de terres et de haricots cocos.

Quatre autres liaisons seront assurées entre mai et octobre, selon Guillaume Le Grand. Le navire doit suivre deux routes his-toriques, celle du Muscadet, qui fait référence à la région viticole nantaise où des vins seront char-gés, et celles des Johnnies,

qui fait allusion aux Bretons qui, à partir du xixe siècle, se rendaient en Angleterre pour vendre en porte-à-porte des oignons rosés.

La société, qui affrète différents na-vires, devait également ouvrir le 10 avril une ligne régulière de transport de vins entre Bordeaux et Saint-Malo, ports qu’elle reliera deux fois cette année.

MouvementsMarie-Françoise Simon-

Rovetto a été nommée à la pré-sidence du Conseil supérieur de la marine marchande (CSMM). Elle suc-cède à Michel Quimbert, qui va se voir confier une mission sur la mise en place de la filière de démantèlement des na-vires. Ancienne élève de l’Ena, Marie-Françoise Simon-Rovetto a notamment occupé les fonctions d’inspectrice gé-nérale des établissements administra-tifs et scolaires des écoles de formation maritime, ainsi que celles d’administra-trice de plusieurs établissements à vo-cation maritime comme le Musée de la marine ou l’Institut français de la mer. Le CSMM est composé de sept représen-tants de l’État, de douze représentants des armements maritimes et des ports, de douze représentants des person-nels maritimes et portuaires, ainsi que de huit personnalités qualifiées. Lieu d’échange et de débat pour les sujets maritimes et portuaires, le CSMM est un organisme de consultation sur les projets de lois et de décrets y afférant. Il peut donner un avis ou proposer des mesures sur toute question en rapport avec ces activités.

❇Jean-Marc Roué est le nouveau

président de BP2S, le Bureau de promotion du shortsea shipping. Le président de Brittany Ferries a été élu à l’unanimité par le Conseil d’ad-ministration de l’association lors de son Assemblée générale du 2 avril dernier. Jean-Marc Roué succède à Antoine Person, secrétaire général de Louis Dreyfus Armateurs, qui n’a pas souhaité se représenter à l’issue de son mandat de cinq ans. Ce dernier “s’est attaché à consolider l’existence de Bp2S, permettant d’anticiper les enjeux futurs et de faire progresser la cause d’une intermodalité cohérente et efficace”, selon l’association. “Le nouveau président compte poursuivre, avec le réseau européen des bureaux de promotion du shortsea shipping (ESN), les actions en faveur d’un trans-port maritime à courte distance durable et compétitif en Europe, tenant compte des enjeux environnementaux”.

❇Le Conseil de surveillance du

loueur de véhicules industriels Fraikin a nommé Pierre-Louis Colin à sa pré-sidence, en remplacement d’Hugues Rougier. Depuis mars 2013, Pierre-Louis Colin occupait la fonction de di-recteur services et pièces détachées chez PSA Peugeot Citroën, construc-teur automobile où il a effectué l’es-sentiel de sa carrière professionnelle. Parmi ses différentes responsabili-tés, Pierre-Louis Colin a été directeur général du groupe PSA en Hongrie, Turquie et Grande-Bretagne, ainsi que directeur général de sa branche motocycles.

CroissanceArkas Line et sa filiale Emes

Feedering ont enregistré en 2014 une croissance de 30 %. Une progres-sion qui leur a permis de franchir la barre du million d’EVP transportés. Le groupe est passé de 770.490 EVP en 2013 à un million d’EVP en 2014, soit une croissance de 30 %. Le dernier “Top 100 mondial” d’Alphaliner (publié le 10 avril 2015) place l’armateur turc de ligne régulière au vingt-sixième rang. Il est situé derrière le hongkongais TS Lines et devant l’armateur de Dubaï Simatech.

MouvementsDidier Houssin va succéder à

Olivier Appert à la tête d’IFP Energies nouvelles, sa nomination comme prési-dent du conseil d’administration de l’or-ganisme de recherche ayant été adop-tée le 8 avril en conseil des ministres. Didier Houssin occupait jusqu’ici les fonctions de directeur des politiques et technologies de l’énergie durable au sein de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Diplômé de l’IEP Paris et de l’Ena, il a effectué sa carrière au sein du groupe Total, puis aux minis-tères de l’Industrie et de l’Économie, ou encore du Bureau de recherches géolo-giques et minières (BRGM).

Bombardier a procédé à de nou-veaux changements dans sa hiérarchie, au moment où la division des avions commerciaux du constructeur canadien est confrontée à de nombreux défis, notamment avec son programme de l’avion Cseries. Le constructeur a an-noncé que Fred Cromer, qui présidait jusqu’à tout récemment la société de location d’avions International Lease Finance Corporation (ILFC), assumerait dorénavant les mêmes fonctions à la tête de sa division des Avions commerciaux. Fred Cromer, dont la nomination est im-médiate, remplace Mike Arcamone, qui était en poste depuis 2012.

À lireL’Institut méditerranéen des trans-

ports maritimes (IMTM) et le Centre de droit maritime et des transports (CDMT) viennent de publier les “Annales IMTM 2014”. Intitulé “Le Transit de la mar-chandise en Méditerranée”, l’ouvrage fait le point sur les synergies entre “le port, l’industrie et le territoire”.

Les annales 2014 reprennent les actes du colloque de l’IMTM qui s’est dé-roulé les 5 et 6 juin 2014 à Marseille. Il évoque la place des ports dans la chaîne logistique, les différentes composantes de la supply chain, l’impact du choix des incoterms sur la sélection du port, la chaîne des responsabilités des opé-rateurs portuaires, la fluidité du passage portuaire... Le lecteur retrouvera toutes les interventions qui ont été présentées en juin 2014 dans la cité phocéenne.

Intitulé “Méditerranée, maritime et transports en perspective”, la deuxième partie des annales 2014 de l’IMTM rappelle que le premier numéro était paru en 1984. Cette trentième parution rend donc hommage au chemin parcouru par l’institut dans le transport maritime.

Les compagnies aériennes japonaise et américaine Ana Holdings et United Airlines ont obtenu l’approbation des au-torités japonaises pour regrouper leurs activités de transport de marchandises sur les lignes transpacifiques.

Il s’agira de la première coentreprise communalisant la planification du réseau, des tarifs et de la gestion commerciale de leurs services sur les trajets entre le continent américain et l’Asie, a souligné le transporteur aérien japonais. “Cela de-vrait permettre à united airlines et ana de mieux rivaliser avec d’autres compagnies bien implantées sur les deux marchés”, a-t-elle ajouté.

All Nippon Airways (Ana) et son par-tenaire américain, qui appartiennent au même regroupement international de compagnies Star Alliance, renforcent

ainsi leur partenariat, après un accord similaire dans les activités de transport de passagers. Ils prévoient de commen-cer à gérer ensemble le fret au départ du Japon vers les États-Unis et le Canada à compter de cette année, puis en sens inverse dès qu’elles seront prêtes, avant une extension en 2016 vers d’autres pays d’Asie et d’Amérique latine, avec dans chaque cas des centaines de vols par semaine.

Ana mise beaucoup sur ce type de partenariats puisque la compagnie a déjà une coentreprise de fret avec l’allemande Lufthansa, opérationnelle depuis dé-cembre 2014 entre le Japon et l’Europe.

Ana et United Airlines s’allient dans le fret transpacifique

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Les vracs secs restent moroses, les frets pétroliers demeurent fermes

Les vracs secs se sont stabilisés la semaine dernière mais le marché reste morose, tandis que les tankers transportant des produits pétroliers se sont repris, aidés par un manque de navires. Le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi 10 avril à 580 points. Les taux des navires capesize n’ont pas beaucoup évolué la semaine dernière, les opéra-teurs de marché s’échinant à négocier au centime près des tarifs d’affrètement qui n’ar-rivent pas à décoller. L’activité sur la route de transport de minerai de fer entre l’Australie de l’Ouest et la Chine est toujours relativement active, mais la surabondance d’offre de navires continue de lester le marché, ont noté plusieurs experts. Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a terminé la semaine à 466 points. Le tableau a été assez simi-laire du côté des panamax. Les volumes de céréales en provenance de la côte Est de l’Amérique du Sud ont continué à soutenir les taux, mais ces derniers peinent à entamer un rebond ferme. “Les taux fluctuent entre mauvais et un peu moins mauvais. Les ar-mateurs essaient de faire grimper les prix, mais cela ne dure jamais car tout le monde a positionné son navire pour prendre des chargements en amérique du Sud”, a expliqué un courtier basé à Londres. Ainsi, le Baltic Panamax Index (BPI) a terminé vendredi 10 avril à 600 points.

Du côté des tankers, les navires transportant des produits pétroliers ont connu une bonne semaine, aidés par un regain d’activité entre le golfe du Mexique et l’Europe. “Cette augmentation des chargements depuis le golfe du Mexique s’explique par la hausse des cadences des raffineries dans la région qui sortent progressivement de maintenance”, ont expliqué les analystes du courtier Weber. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 709 points vendredi 10 avril. “Le nombre de navires dispo-nibles à l’affrètement sur cette route s’est resserré, ce qui laisse les armateurs en bonne position pour pousser les taux à la hausse”, ont constaté les analystes de MJLF. L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a ainsi fini vendredi 10 avril à 772 points.

Frets maritmes