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AP Möller-Maersk Bénéfice record grâce aux cessions Les cessions d’actifs et les activités liées au transport conteneurisé ont permis au groupe AP Möller-Maersk d’enregistrer un bénéfice record en 2014, malgré des pertes dans ses activités pétrolières dues à la chute des cours. AP Moller-Maersk a annoncé un béné- fice net en hausse de 45 % en 2014. Celui-ci a atteint 5,19 milliards de dollars, établissant un nouveau record pour le groupe danois. Ce résultat a été favorisé par les cessions, princi- palement celle du groupe de grande distribu- tion Dansk Supermarked Group, qui a rapporté 3 milliards. AP Möller-Maersk a tiré 600 mil- lions supplémentaires d’autres ventes, contre un total de 145 millions en 2013. Ces opérations ainsi que les bons résultats de ses activités liées au transport conteneurisé – ligne maritime régulière et gestion de ter- minaux portuaires – ont largement couvert les pertes du groupe danois dues à la baisse du prix du pétrole. C’est ainsi que le chiffre d’af- faires du groupe est resté stable, à 47,57 mil- liards de dollars. Grosses pertes dans le pétrole Par ailleurs, AP Moller-Maersk a annoncé la vente prochaine de sa participation dans Danske Bank, dont il possède plus de 20 % du capital, qui devrait rapporter 5,5 milliards de dollars reversés directement aux actionnaires. Dans le détail, l’activité phare du groupe, le shipping, a connu une année très positive. “Maersk Line a maintenu sa domination sur son secteur et a dégagé un profit plus élevé que prévu”, soit 2,3 milliards de dollars, en hausse de 53 %. La direction du groupe explique ce résultat par une croissance des volumes transportés supérieure à ce qu’il attendait. Il a aussi été surpris par des coûts unitaires plus faibles qu’espéré dus à “une optimisation constante et à des prix de soutes plus bas, partiellement atténués par des taux de fret en baisse”. Le bénéfice net hors éléments excep- tionnels de Maersk Line s’établit à 2,2 milliards (+ 47 %) pour 2014. Le groupe précise qu’une variation de 100 dollars du prix à la tonne de combustible fait varier son bénéfice de 200 mil- lions de dollars et qu’un écart de taux de fret de 100 dollars par conteneur 40 pieds fait une différence d’un milliard de dollars. L’armateur a renforcé sa capacité et cinq nouveaux navires doivent lui être livrés en 2015. APM Terminals a réalisé un profit de 900 millions de dollars (+ 16,9 %). La progression des volumes et des marges sont citées comme raisons de ce bénéfice, ainsi que le produit des cessions, notam- ment d’un terminal à conteneurs du port de Norfolk, aux États-Unis (Port of Virginia). Selon AP Möller-Maersk, le tout a été contra- rié par les mauvais résultats de certaines joint- ventures. Au final, le bénéfice net hors élé- ments exceptionnels est conforme aux at- tentes (849 millions de dollars, + 19,7 %). Maersk Oil a enregistré une perte nette annuelle de 861 millions de dollars, contre un bénéfice net d’un milliard l’année précédente. Sa pro- duction a augmenté de 7 % (251.000 barils par jour) sur l’année, tandis que les dé- penses de fonctionnement ont crû de 14 %. Maersk a décidé de réduire ses investissements liés à l’exploration à cause des résultats décevants de ces dernières. Ce constat a d’ailleurs conduit Maersk Oil a ré- duire la valorisation de ses actifs brésiliens de 1,7 milliard de dollars. Maersk Drilling a dégagé un profit de 478 millions de dollars (- 9,5 %), notamment grâce à la cession d’activités déficitaires au Venezuela. APM Shipping Services a affiché un résultat négatif de 230 millions, touché par une perte de 357 millions liée à l’acqui- sition d’Adsteam en Australie et par la sur- capacité due au ralentissement de l’activité. Enfin, Maersk Tankers a réalisé un bénéfice de 87 millions, après sa perte de 144 millions en 2013, grâce à la provision de gros contrats. Pour 2015, AP Möller-Maersk dit at- tendre un bénéfice net de 4 milliards de dol- lars, hors éléments exceptionnels, dont fait partie la vente de ses parts de Danske Bank. Il espère une nouvelle hausse du résultat de Maersk Line, qui compte réduire ses coûts unitaires grâce au lancement de l’alliance 2M avec MSC. La compagnie anticipe, de plus, une hausse de 3 à 5 % de la demande en transport de conteneurs. Selon les prévisions du groupe de Copenhague, le résultat d’APM Terminals devrait être stable, tandis que Maersk Oil devrait poursuivre son recul et les autres filiales améliorer leur résultat. “Les perspectives sont très incer- taines, à cause de l’évolution de l’économie mondiale, des taux de fret et du prix du carbu- rant”, précise AP Möller-Maersk. Franck andré Rouen : Le “breakbulk”, une spécialité de première importance pour le port Lyon : Une expérimentation unique de livraisons nocturnes silencieuses Institutions/ Infrastructures Kuehne + Nagel : Une progression qui dépasse celle du marché Norbert Dentressangle : Résultat net en hausse de 8 % en 2014 Entreprises La croissance de la ligne maritime ré- gulière va probablement ralentir en 2015, a affirmé au “Financial Times” le patron de Maersk Line. Le numéro un mondial du secteur prévoit une croissance de 3 à 5 %, après 4 % en 2013 et en 2014. Mais “je suis plutôt dans le bas de cette fourchette”, a déclaré au quotidien des affaires le di- recteur général Sören Skou. “Les écono- mies européennes sont à la traîne (...) La seule lueur d’espoir est aux États-Unis et même là ce n’est pas formidable”, a-t-il justifié. AP Möller-Maersk avait indiqué fin février qu’il prévoyait une croissance pour Maersk Line conforme à celle du reste du marché de la ligne conteneurisée. L’objectif du groupe est d’améliorer la rentabilité de sa filiale shipping en rédui- sant les coûts, grâce entre autres à son al- liance avec le numéro deux mondial MSC, conclue en juillet, et qui attend le feu vert des autorités de la concurrence. Dans un contexte de surcapacité et de chute de l’in- flation partout dans le monde, le secteur de la ligne régulière souffre de prix his- toriquement bas. Côté tramping et vracs, le Baltic Dry Index, estimation moyenne des tarifs pratiqués sur 20 routes impor- tantes, est descendu en février à son plus bas niveau depuis sa création en 1985. Maersk voit la ligne régulière ralentir en 2015 Nigeria : Libération de trois marins enlevés sur le “Kalamos” Turquie : Le projet fou de canal à Istanbul ressort des cartons International www.lantenne.com 70 e année semaine 10 - Mars 2015 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480 l’hebdo International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 07/2014 04 91 11 62 00 [email protected] “Le résultat de Maersk Line en hausse de 53 %” © Maersk Line

Hebdo sem10 2015

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Page 1: Hebdo sem10 2015

AP Möller-Maersk

Bénéfice record grâce aux cessions

Les cessions d’actifs et les activités liées au transport conteneurisé ont permis au groupe AP Möller-Maersk d’enregistrer un bénéfice record en 2014, malgré des pertes dans ses activités pétrolières dues à la chute des cours.

AP Moller-Maersk a annoncé un béné-fice net en hausse de 45 % en 2014. Celui-ci a atteint 5,19 milliards de dollars, établissant un nouveau record pour le groupe danois. Ce résultat a été favorisé par les cessions, princi-palement celle du groupe de grande distribu-tion Dansk Supermarked Group, qui a rapporté 3 milliards. AP Möller-Maersk a tiré 600 mil-lions supplémentaires d’autres ventes, contre un total de 145 millions en 2013.

Ces opérations ainsi que les bons résultats de ses activités liées au transport conteneurisé – ligne maritime régulière et gestion de ter-minaux portuaires – ont largement couvert les pertes du groupe danois dues à la baisse du prix du pétrole. C’est ainsi que le chiffre d’af-faires du groupe est resté stable, à 47,57 mil-liards de dollars.

Grosses pertes dans le pétrole

Par ailleurs, AP Moller-Maersk a annoncé la vente prochaine de sa participation dans Danske Bank, dont il possède plus de 20 % du capital, qui devrait rapporter 5,5 milliards de dollars reversés directement aux actionnaires.

Dans le détail, l’activité phare du groupe, le shipping, a connu une année très positive. “Maersk Line a maintenu sa domination sur son secteur et a dégagé un profit plus élevé que prévu”, soit 2,3 milliards de dollars, en hausse de 53 %. La direction du groupe explique ce résultat par une croissance des volumes transportés supérieure à ce qu’il attendait. Il a aussi été surpris par des coûts unitaires plus faibles qu’espéré dus à “une optimisation constante et à des prix de soutes plus bas, partiellement atténués par des taux de fret en baisse”. Le bénéfice net hors éléments excep-tionnels de Maersk Line s’établit à 2,2 milliards (+ 47 %) pour 2014. Le groupe précise qu’une variation de 100 dollars du prix à la tonne de combustible fait varier son bénéfice de 200 mil-lions de dollars et qu’un écart de taux de fret de 100 dollars par conteneur 40 pieds fait une

différence d’un milliard de dollars. L’armateur a renforcé sa capacité et cinq nouveaux navires doivent lui être livrés en 2015.

APM Terminals a réalisé un profit de 900 millions de dollars (+ 16,9 %). La progression des volumes et des marges sont citées comme raisons de ce bénéfice, ainsi que le produit des cessions, notam-ment d’un terminal à conteneurs du port de Norfolk, aux États-Unis (Port of Virginia). Selon AP Möller-Maersk, le tout a été contra-rié par les mauvais résultats de certaines joint- ventures. Au final, le bénéfice net hors élé-ments exceptionnels est conforme aux at-tentes (849 millions de dollars, + 19,7 %).

Maersk Oil a enregistré une perte nette annuelle de 861 millions de dollars, contre un bénéfice net d’un milliard l’année précédente. Sa pro-duction a augmenté de 7 % (251.000 barils par jour) sur l’année, tandis que les dé-penses de fonctionnement ont crû de 14 %. Maersk a décidé de réduire ses investissements liés à l’exploration à cause des résultats décevants de ces dernières. Ce constat a d’ailleurs conduit Maersk Oil a ré-duire la valorisation de ses actifs brésiliens de 1,7 milliard de dollars.

Maersk Drilling a dégagé un profit de 478 millions de dollars (- 9,5 %), notamment

grâce à la cession d’activités déficitaires au Venezuela. APM Shipping Services a affiché un résultat négatif de 230 millions, touché par une perte de 357 millions liée à l’acqui-sition d’Adsteam en Australie et par la sur-capacité due au ralentissement de l’activité. Enfin, Maersk Tankers a réalisé un bénéfice de 87 millions, après sa perte de 144 millions en 2013, grâce à la provision de gros contrats.

Pour 2015, AP Möller-Maersk dit at-tendre un bénéfice net de 4 milliards de dol-lars, hors éléments exceptionnels, dont fait partie la vente de ses parts de Danske Bank. Il espère une nouvelle hausse du résultat de Maersk Line, qui compte réduire ses coûts unitaires grâce au lancement de l’alliance 2M avec MSC. La compagnie anticipe, de

plus, une hausse de 3 à 5 % de la demande en transport de conteneurs.

Selon les prévisions du groupe de Copenhague, le résultat d’APM Terminals devrait être stable, tandis que Maersk Oil devrait poursuivre

son recul et les autres filiales améliorer leur résultat. “Les perspectives sont très incer-taines, à cause de l’évolution de l’économie mondiale, des taux de fret et du prix du carbu-rant”, précise AP Möller-Maersk.

Franck andré

Rouen :Le “breakbulk”, une spécialité de première importance pour le port

Lyon :Une expérimentation unique de livraisons nocturnes silencieuses

Institutions/Infrastructures

Kuehne + Nagel :Une progression qui dépasse celle du marché

Norbert Dentressangle :Résultat net en hausse de 8 % en 2014

Entreprises

La croissance de la ligne maritime ré-gulière va probablement ralentir en 2015, a affirmé au “Financial Times” le patron de Maersk Line. Le numéro un mondial du secteur prévoit une croissance de 3 à 5 %, après 4 % en 2013 et en 2014. Mais “je suis plutôt dans le bas de cette fourchette”, a déclaré au quotidien des affaires le di-recteur général Sören Skou. “Les écono-mies européennes sont à la traîne (...) La seule lueur d’espoir est aux États-Unis et même là ce n’est pas formidable”, a-t-il justifié. AP Möller-Maersk avait indiqué fin février qu’il prévoyait une croissance pour Maersk Line conforme à celle du

reste du marché de la ligne conteneurisée. L’objectif du groupe est d’améliorer la rentabilité de sa filiale shipping en rédui-sant les coûts, grâce entre autres à son al-liance avec le numéro deux mondial MSC, conclue en juillet, et qui attend le feu vert des autorités de la concurrence. Dans un contexte de surcapacité et de chute de l’in-flation partout dans le monde, le secteur de la ligne régulière souffre de prix his-toriquement bas. Côté tramping et vracs, le Baltic Dry Index, estimation moyenne des tarifs pratiqués sur 20 routes impor-tantes, est descendu en février à son plus bas niveau depuis sa création en 1985.

Maersk voit la ligne régulière ralentir en 2015

Nigeria :Libération de trois marins enlevés sur le “Kalamos”

Turquie :Le projet fou de canal à Istanbul ressort des cartons

International

www.lantenne.com

70e année semaine 10 - Mars 2015 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480

l’hebdoInternational Transport CompanyFreight Forwarder

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“Le résultat de Maersk Line

en hausse de 53 %”

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2 - Semaine 10 - Mars 2015 - l’antenne Infrastructures/Institutions

Le port de Rouen, fortement tourné vers les trafics Nord-Sud et leader sur l’Afrique de l’Ouest, est historiquement un acteur majeur des secteurs des marchandises conventionnelles, du breakbulk, des colis lourds et du fret roulier. Sous le terme de “breakbulk”, on place habi-tuellement tout ce qui n’est pas conteneurisable. “Un port de breakbulk est un port riche qui

demande une main-d’œuvre qua-lifiée”, explique patrick Bret, responsable du pôle Afrique-Dom-Tom d’Haropa. Le break-bulk est en effet source de valeur ajoutée et d’emploi portuaire. éric dubès, président des manu-tentionnaires rouennais, va dans le même sens : “Rouen, c’est le port de la marchandise. Nous sommes à l’écoute de nos clients et leur proposons du cousu main.

Nos équipes sont impliquées et expérimentées”. Les différentes entreprises rouennaises dispo-sent des moyens adéquats pour ces types spécifiques de trafics (grues mobiles puissantes, loco-tracteurs, rampes roro, portiques, etc.). “Nous savons nous adapter à tout type de fret”.

pléthore d’opérateurs

éric lelièvre, vice-président de l’Union portuaire rouennaise et président de Promaritime, a dressé un tableau des armements fréquentant Rouen dans ces spé-cialités. Il relève les liaisons régu-lières polyvalentes de Safmarine M P V , H a r t m a n n Project Lines, Bremen & O v e r s e a s C h a r t e r i n g & Shipping ( B O C S ) , Seatrade et Stream Lines, le transporteur roulier NMT-Africa et les arme-ments “colis lourds ou encom-brants” comme BBC Chartering, Biglift, Jumbo, Amasus, Thorco, Hansa Heavylift, SAL, etc. “Nous n’avons pas à rougir par rapport à Anvers car nous assu-rons un service de qualité à des coûts tout à fait raisonnables”.

Éric Lelièvre souligne le nombre important et la diversité des colis lourds ou encombrants manu-tentionnés à Rouen : moteurs, bobines, cuves, transformateurs, boîtes froides, engins de trans-port (métro, wagons..)... des

colis dont les poids peuvent atteindre les 400 tonnes.

P lus ieurs représentants d’armements avaient tenu à prendre part à cette r e n c o n t r e

qui a mobilisé 120 participants venus de la région rouennaise, mais aussi du Havre, de Paris, etc. Pour NMT-Africa (ser-vice ro-ro vers l’Afrique), axel Van pul, son directeur anver-sois, explique : “Rouen est une vraie plateforme portuaire, avec une équipe qui défend son port

avec fierté... Rouen est notre deuxième maison”. Pour sa part, Jean-Marc thiebaut, direc-teur général de Safmarine MPV à Anvers, a souligné “la qualité des différents acteurs de la place. Nous sommes toujours bien ac-cueillis. Rouen est la porte sur l’Afrique”. Sont également in-tervenus luc arras, représentant Europe de HPL et loïc roullier, président de Logship, représen-tant de BOCS.

Un armement spécialisé dans les colis lourds et encombrants et dans le breakbulk, l’allemand BBC Chartering, a implanté à Rouen son bureau pour la France. Vincent noirot (BBC France), qui rappelle que l’armateur est à la tête d’une flotte de 160 navires, indique : “Il y a un marché pour le breakbulk en France et nous voulons constituer un centre d’af-frètement proche de nos clients”.

B. t.

ROUEN

Le “breakbulk”, une spécialité de première importance pour le port

La polyvalence a toujours été l’une des grandes spécialités du port de Rouen. Elle recouvre tout un ensemble de types de trafics, le “breakbulk”, le conventionnel, les colis lourds ou le fret roulier. C’est autour de ce type de marchandises, non conteneurisables, que s’est tenue une réunion commerciale organisée par le groupement Haropa et l’Union portuaire rouennaise (UPR).

psMo : fin du débat publicÀ l’issue du débat sur le projet Port Seine-Métropole Ouest, plateforme multimodale sur la plaine d’Achères, la Commission nationale du débat public a rendu ses conclusions le 12 février. Ports de Paris a désormais trois mois pour préciser les suites données au projet dont l’éventuelle extension à l’Est suscite déjà quelques inquiétudes.

Ayant pris note que le projet PSMO “avait été peu contesté”, la CNDP relève que, dans le cas où Ports de Paris décidait de poursuivre sa réalisation, il devra le faire en respectant une condition : “L’insérer dans son environnement urbain et naturel pour permettre une réhabilita-tion de la plaine d’Achères, lui donner une iden-tité positive”. En qualité de maître d’ouvrage, l’établissement portuaire parisien a maintenant trois mois pour rendre publiques les suites qu’il entend donner à son projet. Si poursuite, l’en-quête publique pourrait être lancée en 2017 et le premier coup de pioche en 2018. Port spécialisé dans le BTP à la confluence de la Seine et de l’Oise devant intervenir dans la mise en œuvre du Grand Paris, les 100 hectares du PSMO sont pour moitié dédiés aux activités économiques. Entre 15 à 17 % sont consacrés à la préserva-tion d’espaces verts, et un tiers à l’aménagement d’une darse et aux dessertes du site.

Projet sensible au regard de ses enjeux hy-drauliques, environnementaux et socio-éco-nomiques, la construction de la plateforme serait menée sous certification ISO 14001. Avec une première phase opérationnelle au mieux d’ici 2020, son périmètre englobe une carrière exploitée par GSM, un gisement de 14 millions de tonnes de granulats qui alimentent les chantiers franciliens. Représentant un investis-sement public de 110 millions d’euros financé par Ports de Paris, maître d’ouvrage, le CPER État-Région Île-de-France et l’Europe, sa réalisation serait progressive jusqu’en 2035-2040 au fur et à mesure de l’extraction des granulats.

proJection à l’est

Si ce projet conçu indépendamment du canal Seine-Nord Europe ne semble pas susciter d’op-position, le débat public a montré en revanche les craintes qu’inspirait sa possible extension à l’Est. Sur 320 hectares environ, elle se destinerait da-vantage à la logistique et aux conteneurs. Avec un gisement de plus de 20 millions de tonnes de granulats à la clé, cette infrastructure stratégique pour Haropa est suspendue à l’aménagement l’A104 entre Méry-sur-Oise et Orgeval. D’un coût de 2,8 milliards d’euros, cette autoroute de 28 km a été classée en juin 2013 par la commission Mobilité 21 parmi les projets de seconde priorité, soit à l’horizon 2030-2050.

érick deManGeon

Seine

Rhin

Un besoin d’investir dans les ports rhénans

Les ports de la mer du Nord ont besoin que les ports intérieurs du Rhin suivent leur cadence en matière d’extensions de terminaux et de plateformes logistiques. Un message délivré lors d’une conférence à Strasbourg.

Rotterdam a besoin que son hinterland investisse dans des capacités logistiques. C’est en substance l’appel qu’a lancé l’un de ses opérateurs, en di-rection du Rhin supérieur en général et de Strasbourg en particulier, lors d’une confé-rence récente dans la ville alsacienne. paul ham, di-recteur général d’Europe Container Terminals (ECT), était invité par l’agence d’ur-banisme Adeus et le port auto-nome de Strasbourg à donner sa vision de la “compétition logistique mondiale”. Il n’a pas déçu.

un proJet coMMun : upper rhine ports

Lui qui la vit au quotidien a parfaitement expliqué en quoi la course au gigantisme des bateaux, donc à l’agrandisse-ment de leurs infrastructures d’accueil, était inéluctable. “Le transport d’un tee-shirt, c’est une dizaine d’opéra-tions qui tiennent en un coût de 6 centimes d’euro. Cela ne peut se gérer que par des économies d’échelle”, a-t-il souligné.

Les grands ports s’adaptent par de lourds investissements en extensions de capacités logistiques. Mais ils ne sont

qu’un maillon de la chaîne. “Entre Rotterdam et Berlin, nous faisons circuler chaque semaine 22.000 camions, 120 trains et 475 barges. L’enjeu, c’est de pouvoir acheminer au point final de manière fluide, par un réseau que nous qualifions de “syn-chromodal”, comparable à un système de métro. Pour le créer, il y a besoin d’augmen-ter les capacités des termi-naux de l’Hinterland”, sou-ligne Paul Ham.

Sans peut-être le vouloir, le dirigeant d’ECT a apporté de l’eau au moulin des res-ponsables des ports fran-çais, allemands et suisses du Rhin supérieur : leur projet commun Upper Rhine Ports vise précisément à dévelop-per la capacité d’accueil lo-gistique au débouché ou en amont des ports de la mer du Nord. “Nos investissements sont en cohérence avec cette vision. L’ampleur des besoins démontre l’intérêt d’une coopé-ration entre ports voisins : elle crée ces économies d’échelle sans démultiplier les équipe-ments à tout crin”, approuve didier dieudonné, directeur délégué du port autonome de Strasbourg. Le directeur du port de Bâle, hans-peter hadorn, a abondé dans son sens.

L’exposé de Paul Ham a confirmé que les perspectives de long terme sont suffisam-ment porteuses pour justifier le pari d’investissements ra-pides dans des plateformes multimodales dans les ports alsaciens. Ne manquaient que les élus pour l’entendre de vive voix…

christian roBischon

“Le breakbulk est source de valeur

ajoutée et d’emploi portuaire”

© G

PMr

Page 3: Hebdo sem10 2015

l’antenne - Semaine 10 - Mars 2015 - 3

La métropole de Lyon expé-rimente les livraisons nocturnes silencieuses. “Le projet est inté-ressant et prometteur car il est collectif, il allie le secteur public et le secteur privé. Il est innovant et transversal”, relève louis-François Gombert, président du club Demeter, une plateforme d’échanges et d’expérimentations dédiée à la supply chain et l’un des piliers du projet avec TLF, des distributeurs, des chargeurs, des transporteurs, des enseignes qui ont opéré sous la houlette de la métro-pole lyonnaise qui a pris la mesure de l’importance de la logistique ur-baine depuis plus de dix ans.

Les entreprises organisent leurs livraisons en horaires déca-lés, entre 22 et 7 heures, à l’ex-ception du créneau “nuit noire” entre 2 et 4 heures. Pendant toute la durée de la livraison, la chaîne du silence est préservée : ca-mions et transpalettes silencieux, livreurs formés, revêtements in-térieurs qui absorbent le bruit dans les véhicules et les magasins (suppression du rideau de fer). “Le matériel utilisé est conforme à la norme Piek qui garantit un seuil maximal de 60 décibels, soit le volume d’une conversation entre deux personnes”, précise

thierry allegre, directeur sup-ports Opérations pour Martin Brower, prestataire logistique de Mac Donald’s, qui met par ailleurs beaucoup l’accent sur l’intérêt d’examiner la pertinence des gros porteurs face aux restric-tions de charge utile. Parmi les entreprises impliquées dans l’ex-périmentation, figurent notam-ment Easydis Casino, Carrefour, Stef-Picard, Samada-Monoprix, Cerise et Potiron, Pomona.

Pour la messagerie et l’express, il est difficile de recru-ter à cause du stress auquel sont confrontés les chauffeurs toute la journée. “Travailler la nuit réduit ce stress, améliore le taux de ponctualité des livraisons, réduit les temps de trajet en l’absence de circulation et de congestion, et permet un arrêt au plus près du lieu du destinataire”, énu-mère emmanuel de Bienassis, secrétaire général de TLF Rhône-Alpes-Auvergne. “Et nous n’avons reçu aucune plainte de riverain”, ajoute Martial passi, vice-président de la métropole, en charge des déplacements.

Cependant, agir de façon vertueuse et respectueuse de l’environnement nécessitent des investissements en matériel,

en formation et en organisation qu’il faudra chiffrer avec préci-sion. “Le renouvellement d’un parc entraîne des efforts finan-ciers importants. Certains équi-pements font grimper de 10 à 15 % la facture. Un véhicule à gaz ou à biocarburant coûte 15 à 20 % de plus qu’un véhi-cule diesel. La formation et l’or-ganisation pour le travail de nuit

et ses répercussions sociales et salariales ont un coût qu’il faut bien évaluer”, relève Emmanuel de Bienassis.

Après ce premier point d’étape, un comité de pilotage va établir un bilan de l’expéri-mentation et mettre sur la table toutes les contraintes et tous les freins soulevés par les divers par-tenaires. Ce comité va également

étudier les points d’amélioration à apporter pour pouvoir ensuite augmenter le rythme de cette opération “afin que les clivages soient dépassés par le haut, que l’expérimentation devienne une habitude et fasse même école dans d’autres métropoles”, conclut Louis-François Gombert.

annick Béroud

Lyon

Une expérimentation unique de livraisons nocturnes silencieuses

La logistique urbaine représente un terrain d’expérimentation, un facteur d’attractivité générateur d’activités économiques donc d’emplois, un élément de la vie quotidienne, un enjeu fort pour les collectivités locales mais elle engendre un certain nombre de contraintes. C’est en partant de ces constats que la métropole de Lyon a mené pendant plusieurs semaines une expérimentation unique en France de livraisons nocturnes silencieuses.

L’agence de développement a accueilli 80 entreprises en 2014En 2013, 77 sept entreprises ont choisi Lyon. En 2014, elles ont été 80 à opter pour la capitale des Gaules et ses environs. Dans un contexte économique très dégradé et une France en récession, la performance est appréciable avec aussi plus de 800 millions d’euros d’investissements immobiliers cumulés et la création de 1.920 emplois à trois ans.

Depuis 1974, l’Agence de développe-ment économique de la région de Lyon (Aderly) est l’outil de promotion, de pros-pection, de détection de nouveaux investis-sements, de créateurs de valeurs, de porteurs de projets et d’emplois. Depuis quarante ans, l’Aderly a accompagné plus de 1.500 entre-prises ayant créé 27.000 emplois.

En 2014, l’Aderly a attiré 32 investis-sements étrangers et 48 d’origine natio-nale (dont Air Liquide, SmartPS-robotique ou Slinjay-chimie fine sur Axel’One PMI), une petite déception car l’agence aime repérer les firmes confirmées ou les prometteuses compagnies étrangères.

Cinq sociétés allemandes (comme Fresenius à l’Arbresle avec 80 emplois), cinq améri-caines (dont le siège de Novasep-chimie fine), trois autrichiennes, quatre suisses, une entreprise du Brésil, du Canada, de Chine, du Japon, de Tunisie, de Belgique (Vandemoortele et ses 150 emplois sur la plaine de l’Ain) et une start-up israélienne (Alma Bio Therapeutics) figurent au palma-rès 2014. D’ailleurs, les sciences de la vie et les écotechnologies sont les deux filières prioritaires même si la métropole lyonnaise tient à garder des atouts industriels sans les-quels rien de pérenne ne surgit. Ainsi, l’ar-rivée de l’américain Hexcel qui s’implante à Roussillon, près de la ZIP Inspira de Salaise-Sablons (mais qui sera comptabili-sée en 2015) fut un point marquant de ces derniers mois avec ses 200 millions d’euros d’investissements attendus, sans oublier l’américain Cenntro qui lui a repris le site lyonnais de SITL Brandt.

Les États-Unis représentent le pre-mier investisseur en région lyonnaise et le Grand Lyon a développé des partena-riats stratégiques avec Boston en parti-culier. “2015 est une année déjà bien en-gagée avec quatre gros projets en cours d’examen”, observe Jacques de chilly,

directeur de l’Aderly, qui va mettre aussi l’accent sur la Russie, “un grand pays im-portant”, le Brésil et la Chine.

L’Aderly s’étend maintenant à la Communauté d’agglomération- Porte de l’Isère, la Capi (ex-ville nouvelle de l’Isle-d’Abeau), et à Saint-Étienne, ce qui devrait faire avancer les dossiers sur le design et les dispositifs médicaux. Cette ouverture renforce l’intérêt de la métro-pole lyonnaise “qui figure dans les dix mé-tropoles européennes les plus attractives”, précise Jacques de Chilly, qui pointe aussi

le bien-fondé de la bannière commune Only Lyon lancée voici quatre ans et qui amplifie la présence et la visibilité de Lyon à l’international.

L’Aderly, qui bénéficie d’un budget de 6,3 millions d’euros dont 1,7 million pour Only Lyon, est notamment soute-nue financièrement par la Métropole de Lyon et la CCI. Elle emploie une quaran-taine de personnes dont la moitié sont des commerciaux.

a. B.

AdeRly

Infrastructures/Institutions

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À Lyon, les entreprises organisent leurs livraisons en horaires décalés

L’Aderly comptabilise 1.920 emplois à court terme

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4 - Semaine 10 - Mars 2015 - l’antenne Infrastructures/Institutions

À l’heure du fléchage des sommes du Plan d’investissement européen de 315 milliards d’eu-ros, États membres et associa-tions profession-nelles défendent leurs positions et projets. La France par exemple s’apprête à transmettre ses demandes de subvention euro- péenne pour Seine-Nord et Lyon-Turin. En parallèle, une dizaine d’associations professionnelles,

dont l’ESPO et la FEPI au nom des ports maritimes et intérieurs, ont adressé le 11 février une lettre ouverte à la Commission dans le

but de sanctuari-ser, au bénéfice des infrastructures de transport, les 26 milliards d’eu-ros déjà alloués au RTE-T entre 2014 et 2020. Au regard des finalités du

plan “Juncker”, ces infrastructures peuvent-elles prétendre à plus ? Tel est le sens des neuf études

commandées par la Commission européenne pour dresser l’état d’avancement des corridors du réseau central RTE-T. Elles mettent en évidence la pertinence socio- économiques de ces aménage-ments pour l’Union européenne, et l’importance d’optimiser les infrastructures situées le long et connectées à ces corridors. En termes financiers, elles évaluent à 700 milliards d’euros les inves-tissements nécessaires à l’achè-vement du réseau central RTE-T d’ici 2030. “C’est maintenant qu’il faut investir dans ces projets et tirer pleinement du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE) et du Plan d’investissement de 315 milliards proposé par la Commission européenne”, déclare Violeta Bulc.

Sur la base de ces études, la commissaire européenne aux Transports a donné mission à henning christophersen de recenser les projets RTE-T susceptibles de recevoir des fonds

du plan “Juncker”. Le rendu de ce travail est prévu au prin-temps 2015 et coïncidera avec la remise des feuilles de route des coordinateurs chargés de pi-loter l’aménagement des corri-dors du réseau central RTE-T. En France, les ports du Havre et de Marseille-Fos ont par exemple tout intérêt à se manifester, et à faire valoir leurs ambitions multi- modales contenues dans leurs

projets stratégiques. Le réseau central compte en effet 94 grands ports européens reliés à des des-sertes multimodales ainsi que 38 aéroports de premier plan desservant les principales villes européennes, 15.000 lignes fer-roviaires et 35 projets trans- frontaliers visant à réduire les gou-lets d’étranglement.

érick deManGeon

Corridors RTE-T

700 milliards pour achever le réseau central d’ici 2030

La construction du réseau central RTE-T, appelé à devenir le poumon économique du marché unique européen, se poursuit. Son achèvement d’ici 2030 suppose un investissement évalué à 700 milliards d’euros. Une priorité pour le plan “Juncker” ?

appels à projets “navire du futur” et “eMr”

D’ici fin mars, un nouvel appel à projets “Navire du futur” sera lancé par les pouvoirs publics. Opéré par l’Ademe, il sera doté de 40 millions d’euros. En juin, il sera suivi par un second appel à projets consacré, cette fois, aux énergies marines renouvelables. Ciblé sur l’éolien flottant, il sera abondé à hauteur de 150 millions d’euros.

Lieu de convergence, le Comité stratégique de la filière navale tenu en février a permis de faire le bilan de plusieurs initiatives engagées dans le secteur et de leur donner un nouvel élan. En présence d’emmanuel Macron, mi-nistre de l’Économie et de l’In-dustrie, et d’alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, l’objectif de ces démarches visent à mettre en place une straté-gie globale pour la filière construite au sein du dispo-sitif Océans 21. Initiative en faveur du renforcement de la compétitivité des en-treprises portée par le Gican et soutenue par l’État via le Programme d’investisse-ments d’avenir, Océans 21 est complété par les travaux du Conseil d’orientation de la recherche et de l’innovation pour la construction et les ac-tivités navales (Corican) créé en 2011. Celui-ci a permis de mettre la filière en ordre de marche autour de plusieurs thèmes technologiques prioritaires tels que l’innovation dans la construction navale, liée aux fonctionna-lités du navire en particulier, ou sa diversification vers de nouveaux marchés comme les énergies marines renouvelables.

Ces grandes orientations trouvent aujourd’hui leur traduction parmi les 34 plans pour la nou-velle France industrielle par le biais notamment du plan “Navires écologiques”. Dans ce cadre, Emmanuel Macron a annoncé lors du Comité stratégique la relance de l’appel à projets “Navire du futur” opéré par l’Ademe et s’appuyant sur le Programme d’investissements d’avenir. Ce nouvel appel à projets, ouvert d’ici fin mars 2015, sera doté de 40 millions d’euros d’aides d’État. Il s’articulera de façon complémentaire avec le concours “Initiative PME 2015” ouvert le 13 janvier 2015 avec l’Ademe. Assorti d’aides de 200.000 euros sous forme de subventions,

ce programme est destiné à accompagner et à renfor-cer la capacité d’innovation des PME du secteur des transports dont maritimes et fluviaux.

S’agissant des énergies marines renouvelables, le ministre de l’Économie a dévoilé un dispositif spéci-fique pour les projets de dé-monstrateurs et technologies autour de l’éolien flottant. D’ici juin 2015, ils seront accompagnés par un appel à projets dédié doté de 150 mil-lions d’euros. Emmanuel Macron a souligné enfin l’importance du programme “Usine du futur” qui se dé-cline dans la construction navale sous le pilotage de la DCNS avec la participation de STX France et l’IRT Jules

Verne. “C’est dans ce but qu’ont été mobilisés 425 millions d’euros au sein du fonds Piave afin que l’État puisse investir en fonds propres dans des projets structurants pour l’industrie natio-nale”, précise-t-il.

e. d.

Ademe

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Extension du terminal 2 de l’aéroport

d’Azur investit 30 millions d’euros dans la rénovation de ses deux terminaux, dont l’extension du terminal 2. Elle sera livrée en 2017, en prélude à un projet plus important à l’horizon 2020.

D’ici 2017, la société aéro- portuaire de Nice-Côte d’Azur va investir 30 millions d’euros dans la rénovation des deux terminaux actuels. Le terminal 2 va bénéficier d’une extension importante avec un nouveau module conçu par l’architecte paul andreu avec l’Arep. Cette extension, baptisée T2.2, envisage une excroissance côté piste de deux niveaux sur de 2.830 m2 en continuité de la salle d’embarquement 54 conçue pour la gestion des gros porteurs (A380 et B777) car disposant d’une double passerelle. L’édifice sur pilotis de deux niveaux surplombe la voie de service côté piste. Le premier niveau (1.630 m2) accueillera des boutiques, une zone

d’assises, des locaux tech-niques, la zone de contrôle Police aux frontières et la salle d’embarquement non Schengen. Le second (1.200 m2) proposera des espaces de restauration, un espace d’attente sécurisé et des sanitaires publics. La connexion avec le terminal 2 s’effectuera via le premier niveau de cette extension. Les passagers traverseront un grand magasin dédié aux alco-ols, tabacs et parfums pour re-joindre les salles d’embarque-ments dotées de nombreuses boutiques. Les contraintes de site ont conduit les concep-teurs à imaginer un bâtiment en structure métallique, fondé sur pieux, et habillé d’un bar-dage et d’une couverture en bac acier. La livraison de cette extension est prévue en 2017. Son financement est garanti, car l’aéroport a obtenu un prêt de 100 millions d’euros de la BEI. Toutefois cette extension ne préjuge en rien d’un projet plus important qui sera lancé en 2020.

Michel BoVas

“94 grands ports européens reliés à des dessertes multimodales”

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Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique

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l’antenne - Semaine 10 - Mars 2015 - 5

Sur l’exercice 2014, le bénéfice de Kuehne + Nagel s’est inscrit en hausse de 6,1 % à 644 millions de francs suisses (soit 597 millions d’euros). Le bénéfice attribuable aux actionnaires s’est quant à lui établi à 633 millions de francs suisses, soit un chiffre inférieur aux attentes des analystes interro-gés par l’agence AWP qui l’atten-daient en moyenne à 645 millions.

Son résul-tat opérationnel a progressé de 7,6 % à 819 mil-lions de francs suisses, contre 761 M CHF, augmen-tant plus vite que son chiffre d’affaires, qui a crû de 1,9 %, à 21,3 milliards (en hausse de 1,9 %). Le chiffre d’affaires

hors taxes s’est établi, quant à lui, à 17,5 M CHF.

“Le redressement de l’unité d’affaires dans le transport ter-restre a apporté une contribu-tion essentielle à l’amélioration considérable de la rentabilité”, a déclaré detlef trefzger, son directeur général. Cette divi-sion a affiché des bénéfices sur

quatre trimestres successifs, a-t-il souligné, alors que le groupe s’est notamment concentré sur des segments spéci-fiques de clientèle, tels que l’industrie pharmaceutique.

Dans le transport maritime, les volumes ont augmenté de 7 %. Le groupe a en effet traité

3,8 millions d’EVP, soit 242.000 EVP de plus qu’en 2013. Le commissionnaire de transport international estime avoir pro-gressé plus rapidement que le marché global qui, lui, a enregis-tré une hausse moyenne de 4 %. Il attribue cette embellie à l’amélio-ration de la situation économique aux États-Unis qui a soutenu les échanges sur les liaisons trans- pacifiques et transatlantiques.

Sur les liaisons Asie-Europe, Kuehne + Nagel s’est par contre concentré sur la stabilité des marges, se tenant à l’écart de la vive concurrence sur les prix. Le commissionnaire de transport reste convaincu que le “reefer” et le LCL (groupage conteneuri-sé) ont connu tous deux une forte croissance.

Dans le transport aérien, le groupe a vu ses tonnages progres-ser de 5,3 %. Une croissance plus élevée que l’évolution moyenne du marché. Il estime que cette évolution est due aux solutions mises en place lui ayant permis de décrocher des trafics dans les

branches automobile et pharma-ceutique de l’industrie, notam-ment. Son résultat opérationnel a crû de 7,2 % par rapport à 2013.

Dans le secteur de la logis-tique, Kuehne + Nagel a continué à remporter des contrats en 2014. Du coup, il a enregistré une pro-gression de 7,7 % sur un an de son résultat opérationnel. Une évolution que le groupe doit éga-lement à divers secteurs de l’in-dustrie ainsi qu’à l’e-commerce.

préVisions optiMistes pour 2015

Bien que les résultats pour 2014 soient légèrement inférieurs aux prévisions, le dividende “a clairement dépassé les hypo-thèses du marché”, a commenté oskar schenker, analyste chez J. Safra Sarasin. “Sur la base de la performance en 2014, il de-vient évident que la stratégie et les mesures prises pour augmen-ter les volumes d’affaires et en même temps accroître les marges sont efficaces”, a-t-il ajouté.

Pour 2015, Karl Gernandt, le président du conseil d’administra-tion, s’attend à ce que les condi-tions de marché restent difficiles. Kuehne + Nagel table sur une croissance de 4 à 5 % du transport maritime et aérien pour l’ensemble du marché, et entend dégager lui-même une croissance 1,5 fois supé-rieure à celle du marché. Des prévi-sions “légèrement plus optimistes” que celles de son concurrent danois DSV qui a dit s’attendre à une croissance pour l’ensemble du marché de l’ordre de 3 à 5 %, a sou-ligné chris Burger, analyste chez Baader Helvea. Dans le transport terrestre, Kuehne + Nagel prévoit une croissance de l’ordre de 2 à 3 % pour l’ensemble du marché, et vise une croissance similaire pour sa propre division.

Le groupe suisse emploie dans le monde 63.000 personnes, possède un réseau de plus de 1.000 agences et bureaux, et est implanté dans plus de 100 pays.

Vincent calaBrèse (avec aFp)

Kuehne + Nagel

2014 : une progression qui dépasse celle du marchéLe groupe suisse de transport et de logistique Kuehne + Nagel a publié mercredi 25 février un bénéfice en hausse pour l’année 2014. Il est parvenu à tirer son épingle du jeu dans les domaines de la commission de transport terrestre, maritime et aérienne dans un environnement difficile.

Entreprises

un 4e navire ajouté à la flotte MexLe groupe italien Grimaldi ajoute un quatrième navire à la flotte qu’elle déploie sur son service Mediterranean Express Service (Mex), qui relie la Méditerranée à l’Afrique de l’Ouest.

Sur le service Mex assuré par l’armateur na-politain Grimaldi, l’arrivée du “Grande Ghana”, venu rejoindre les “Repubblica di Argentina”, “Repubblica del Brasile” et “Grande Costa d’Avorio”, porte à quatre le nombre de d’uni-tés opérées sur cette ligne. Construit en 2009, ce nouveau venu fait partie de la catégorie des “Grande”, des navires ro-ro multipurposes dont la capacité unitaire s’élève à 2.000 véhicules, 2.000 mètres linéaires et 800 EVP, et qui sont équipés de deux grues de bord d’une capacité de 40 tonnes. Quant aux ro-ro/multipurposes de la classe des “Repubblica”, d’un port en lourd de 52.000 tonnes pour une longueur de 210 mètres, ils affichent une capacité unitaire de 2.400 mètres linéaires, 700 véhicules (voitures et remorques) et 600 EVP. Mis sur le marché en 2010,

le service Mex a vocation à transporter du fret roulant, du conteneur et du “project cargo” en sortie de Valence, Marseille, Gênes, Livourne et Salerne à destination de Casablanca, Dakar, Abidjan, Lagos, Cotonou et Lomé.

une capacité GloBale accrue de 30 %

Selon la direction de l’armateur, l’arrivée du “Grande Ghana” permet au service Mex d’ac-croître sa capacité de 30 %, tant dans le secteur du ro-ro que dans la filière du conteneur. En outre, la fréquence du nombre de départs à destination des ports de l’Afrique de l’Ouest sera améliorée de trois jours, passant d’un tous les quatorze jours à un tous les onze jours. L’ajout par l’armateur de l’escale de Livourne semble avoir remporté tous les suffrages du côté des chargeurs de la région Emilie-Romagne, indique la compagnie napoli-taine qui est présente dans cette région comme en Toscane.

V. J. c.

GRimAldi

hAmbuRG Süd

Le rachat de CCNI est signé

La compagnie chilienne CCNI a conclu la vente à Hamburg Süd de ses activités de ligne régulière annoncée l’été dernier. La fusion devrait être effective dans quelques semaines.

Hamburg Süd a annoncé avoir signé le contrat de rachat des activités de ligne maritime conteneurisée de la Compañía Chilena de Navegación Interoceánica (CCNI). L’opération reste soumise à l’approbation des différentes autorités de la concurrence concernées et devrait être fina-lisée, selon les intéressés, d’ici la fin du mois de mars.

L’accord entre l’armateur allemand et son homologue sud-américain avait été an-noncé en juillet 2014. La transaction, d’un montant de 160 millions d’euros devait initialement se conclure en dé-cembre dernier. La vente inclut celle d’Agunsa Agencias Universales (Agunsa), qui assure la fonction d’agent de la compagnie chilienne à Valaparaiso et dans la capitale Santiago.

ccni Garde le ro-ro

L’armateur allemand repren-dra sous son propre nom les lignes régulières de CCNI entre la côte Ouest de l’Amérique

du Sud et l’Asie, l’Europe et l’Amérique du Nord. La com-pagnie chilienne abandon-nera toute activité de ligne conteneurisée mais continuera d’opérer sous sa marque ses services rouliers assurés par des car carriers. De son côté, Agunsa continuera de repré-senter d’autres armateurs et “continuera de se développer dans le domaine des services portuaires et logistiques en Amérique du Sud”.

La flotte conteneuri-sée opérée par CCNI atteint 37.980 EVP de capacité. Son passage dans le giron de Hamburg Süd fera grim-per ce dernier du onzième au dixième rang mondial avec 536.800 EVP.

Cette capacité calculée par Alphaliner inclut la filiale bré-silienne du groupe allemand, Aliança di Navegação, ainsi qu’un navire de 9.030 EVP, le “CCNI Arauco” livré en jan-vier et affrété dans la foulée par Hamburg Süd. Le carnet de commande de CCNI contient encore trois unités identiques, qui seront reprises par l’arma-teur hambourgeois.

Hamburg Südamerikanische Dampfschifffahrts-Gesellschaft a été créé en 1871. Depuis 1986, il a procédé à l’acquisition de quinze compagnies maritimes. CCNI, né en 1930 à Valparaiso, sera la seizième.

Franck andré

© kuehne + naGeL“Embellie dans le maritime

et l’aérien”

Page 6: Hebdo sem10 2015

6 - Semaine 10 - Mars 2015 - l’antenne Entreprises

Le résultat net de Norbert Dentressangle est en hausse de 8 % en 2014, à 75,9 millions d’euros, selon des données pu-bliées jeudi 26 février. L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) s’éta-blit à 288,1 millions d’euros (251,5 millions en 2013). Le ré-sultat opération-nel avant écarts d ’ a c q u i s i t i o n (Ebita), indica-teur privilégié par le groupe, croît de 19 %, à 167,9 mil-lions d’euros, “conforme aux prévisions”. La dette financière nette est de 1,017 milliard au 31 décembre 2014, contre 456 millions l’an passé, du fait notamment de l’ac-quisition de Jacobson. Le groupe

va proposer le versement d’un di-vidende de 1,80 euro par action.

Le groupe avait publié le 29 janvier une croissance à deux chiffres de son chiffre d’affaires, qui augmente de 15,8 % en données publiées, à 4,7 milliards

d’euros (+ 4,1 % à périmètre et taux de change constants), grâce notamment à l’acquisition en 2014 de l’amé-ricain Jacobson, pour 560 mil-lions d’euros. Cette acquisition

permet au groupe français de de-venir le quatrième opérateur logis-tique sur le marché américain de la supply chain (chaîne d’appro-visionnement), qui est un marché en croissance, détaille Norbert Dentressangle, qui fait état de

niveaux de chiffres d’affaires et de rentabilité “conformes aux at-tentes et confirmant la relativité de l’opération”.

Les trois “métiers” du groupe voient leur chiffre d’affaires aug-menter. La logistique, devenue la première activité du groupe, bondit de 20,9 % (+ 5,7 % à

périmètre et taux de change constants), à 2,359 milliards d’euros, portée par l’arrivée de l’activité de Jacobson dans le groupe. Ce sont désormais 78 % de ce chiffre d’affaires qui sont réalisés hors de France. Le chiffre d’affaires de l’activité transport s’établit à 2,188 mil-liards d’euros, en hausse de

8,7 % en données publiées, et de 2,6 % à périmètre et taux de change constants, grâce au transport de distribution à la pa-lette. L’activité Air & Sea réalise un chiffre d’affaires de 206 mil-lions d’euros, en croissance de 42,2 % par rapport à 2013 en données publiées et de 2,8 % en organique.

Norbert Dentressangle

Résultat net en hausse de 8 % en 2014Le résultat net du groupe français de transport routieret logistique Norbert Dentressangle est en hausse de 8 % en 2014, à 75,9 millions d’euros.

le groupe rachète le serbe cFndLe groupe allemand Rhenus a racheté, aux sociétés françaises CFNR et ATIC Services, l’opérateur serbe de terminaux intérieurs et spécialiste de la logistique fluviale, CFND A.D. Beograd. Le prestataire de services logistiques entend poursuivre ainsi son engagement dans la région du Danube.

À l’issue de la transaction qui a permis au groupe Rhenus de reprendre l’opéra-teur serbe CFND A.D., implanté à Beograd, hubert Mierka, co-actionnaire de la société Rhenus Mierka Danube Shipping, nourrit de grands espoirs pour le développement de son activité sur le Danube.

“Avec son expertise régionale et un per-sonnel hautement qualifié, CFND vient com-pléter nos activités existantes sur le Danube”, explique-t-il. “L’objectif est d’élargir globalement notre offre dans la région du Danube et de déve-lopper de nouveaux sites trimodaux. À cet effet, le terminal de Beocin nous convient parfaitement”.

Dans le port fluvial de Beocin, au cœur de la province serbe de Voïvodine, CFND propose des services de manutention, d’affrètement, de stockage et de transport combiné pour différents types de produits tels que les carburants, les ma-tériaux de construction, les produits agricoles et les métaux.

La société a été fondée en janvier 2010 pour développer les activités de logistique le long de la route commerciale du Danube. En 2012, elle a enregistré un chiffre d’affaires de 3,6 millions d’euros.

Le terminal portuaire de Beocin est situé sur la rive droite du fleuve et offre un tirant d’eau de 2,50 mètres avec une longueur de quai de

110 mètres. Doté d’un équipement de manu- tention moderne, il dispose de 29.000 m2 de sur-faces de stockage en plein air et d’outils de char-gement spécifiques pour les céréales. Les pays cibles pour les marchandises sont en particulier les pays voisins tels que la Hongrie, la Bulgarie, la Roumanie, l’Ukraine et la Moldavie.

En 2012, Rhenus a fondé, via la société d’in-vestissement Mierka Beteiligungsgesellschaft (MBG), l’entreprise Rhenus Mierka Danube Shipping, spécialisée dans le transport fluvial. En avril 2013, le groupe a porté sa participation dans MBG à 51 %. En 2014, le port de Krems, exploité par Mierka, a connu une augmentation de son volume de transport de 18 % par rapport à 2013, avec 1,5 million de tonnes transportées. La manutention portuaire a augmenté de 40 % à plus de 640.000 tonnes.

Vincent calaBrèse

RhenuS

Sncm

Les trois candidats ont présenté leurs offres

Trois repreneurs potentiels de la SNCM ont présenté aux syndicats de marins de la compagnie maritime placée en redressement judiciaire leurs offres de reprise.

Les trois candidats à la re-prise de la SNCM ont présenté mercredi 25 février leurs offres aux syndicats, a-t-on appris de source concordantes. Les trois offres sont celles de l’ex- directeur du port de Marseille christian Garin, de l’entre-preneur corse patrick rocca et du groupe Baja Ferries de daniel Berrebi.

Les trois projets “ont des profils différents mais repo-sent sur une surface finan-cière faible”, a déclaré pierre Maupoint de Vandeul (CFE-CGC) à l’issue de la réunion. Il a regretté par ailleurs que les “projets ne reprennent que la moitié des postes, avec le li-cenciement de 700 à 800 per-sonnes”. Ils s’inscrivent par ailleurs “dans un processus contraint par les exigences de Bruxelles sur la discontinuité territoriale”, selon le respon-sable CFE-CGC. Maurice perrin (CFE-CGC) a évoqué “le risque que le tribunal de commerce se retrouve devant une impasse dans un temps très court”.

“Des échanges ouverts ont eu lieu pour chercher à améliorer les offres”, a indi-qué pour sa part la direction

de la SNCM. “Les discus-sions restent pilotées par les administrateurs judiciaires pour proposer au tribunal de commerce le meilleur projet, c’est-à-dire le projet le plus solide, préservant le périmètre social le plus large et pouvant obtenir l’accord de toutes les parties”, ajoute la SNCM.

BaJa Ferries ne reprendra

pas toulon et nice

De son côté, Baja Ferries a rappelé son intention “de ne pas reprendre Toulon et Nice” et de “développer les lignes sur le Maghreb no-tamment la ligne Marseille-Tanger” qu’il espère ouvrir “fin juin, début juillet” s’il est choisi comme repreneur. “Mais il faut que la décision de reprise soit effective au 1er avril”.

Les trois offres de re-prise vont être soumises, le 3 mars, à la commission de Bruxelles lors d’une ren-contre avec les repreneurs potentiels et les administra-teurs. Parmi les points que doivent trancher les autorités européennes figurent la pos-sibilité de transmettre ou non le contrat de délégation de service public pour la liaison Corse-continent ou encore l’effacement ou non des condamnations de Bruxelles à rembourser quelque 400 millions d’euros d’aides publiques.

“Quatrième opérateur logistique

sur le marché américain

de la supply chain”

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Les trois “métiers” de Norbert Dentressangle voient leur chiffre d’affaires augmenter

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l’antenne - Semaine 10 - Mars 2015 - 7

Hitachi a annoncé hier un accord pour reprendre les filiales ferroviaires de Finmeccanica pour 809 millions d’euros. Le groupe va reprendre à Finmeccanica les 40 % qu’il détient dans l’activité de si-gnalisation Ansaldo STS pour 9,65 euros par action, soit un montant total de 773 mil-lions d’eu-ros. Il compte aussi mettre la main sur l’in-tégralité de la filiale de ma-tériel ferroviaire AnsaldoBreda pour la somme symbolique de 36 millions d’euros, reflet des difficultés d’une société criblée de dettes, selon un porte-parole de Finmeccanica.

Le géant italien avait annoncé en mars 2014 son intention de vendre AnsaldoBreda, expliquant que la perte opérationnelle s’était creusée à 227 millions d’euros en 2013, contre 160 millions l’année précédente, et qu’aucune

amélioration n’était attendue pour 2014 en raison d’un manque de compétitivité. Les commandes avaient ainsi reculé de 50 % en 2013, année qui avait vu l’annula-tion d’une commande de 19 trains à grande vitesse par les chemins de fer néerlandais et belges en raison de problèmes de fiabilité.

En novembre, Finmeccanica avait dit avoir reçu une pro-position de la part du conglo-mérat nippon, suivie un mois

plus tard par une manifestation d’intérêt du chinois Insigma, une concurrence qui a visiblement re-tardé la conclusion de l’accord.

Basée à Naples, AnsaldoBreda revendique 150 années d’ex-périence dans l’industrie, avec une expertise particulière dans les lignes de métro sans conduc-teur, et compte quatre usines et 2.300 salariés. Ansaldo STS, dont le siège se trouve à Gênes, emploie pour sa part quelque 4.000 employés dans plus de

30 pays, dont 1.530 en Italie.Le PDG d’Hitachi, hiroaki

nakanishi, a promis de préserver les emplois pour l’heure, jugeant possible pour les deux sociétés cibles de renouer avec la rentabi-lité très bientôt, selon des propos rapportés par l’agence Bloomberg.

Avec une telle opération, présen-tée comme “une étape-clé dans la stratégie ferroviaire” du groupe qui entend devenir un acteur de premier plan, Hitachi devrait dou-bler son chiffre d’affaires annuel dans ce secteur pour le porter aux environs de 400 milliards de yens (près de 3 milliards d’eu-

ros), selon le quotidien écono-mique “Nikkei”. La firme pourrait ainsi venir se placer à la suite des trois plus grands mondiaux que sont l’allemand Siemens, le ca-nadien Bombardier et le français Alstom.

anne Beade

Hitachi

Rachat des filiales de FinmeccanicaLe conglomérat industriel japonais Hitachi va racheter les activités ferroviaires de l’italien Finmeccanica moyennant 809 millions d’euros, signant là sa plus importante acquisition à l’étranger dans ce domaine.

un nouveau plan d’économiesLe groupe de services pétroliers CGG a creusé sa perte nette à plus d’un milliard de dollars en 2014, en raison de lourdes charges non récurrentes, ce qui va le contraindre à lancer un plan d’économies supplémentaires cette année.

CGG creuse sa perte nette en 2014. La perte nette (part du groupe) s’élève à 1,15 milliard de dollars (866 millions d’euros), soit presque autant que le montant de la capitalisation boursière de l’entreprise (1,02 milliard d’euros). CGG, qui avait déjà accusé une perte nette de 691 millions de dollars en 2013, prévoit en conséquence de lancer un “plan supplémentaire d’économies” cette année, passant par une réduction de ses dé-penses d’exploitation et de ses investissements, a indiqué l’entreprise hier.

réduction de la Flotte à 11 naVires

Les charges non récurrentes, liées pour l’es-sentiel à des dépréciations d’écarts d’acquisition et des coûts de restructuration, ont pesé pour 939 millions de dollars dans les comptes du groupe déjà confronté au gel des commandes de ses clients — les grands groupes pétroliers — confrontés à la chute des prix du brut.

Dans le cadre de son recentrage entamé fin 2013, CGG, qui a déjà réduit ses dépenses en

diminuant d’un quart (18 à 13) sa flotte de na-vires de prospection sismique en mer, a décidé de la réduire encore, à 11 navires, en 2015.

“Avec un portefeuille d’actifs équili-bré, recentré sur l’offre de solutions tech-nologiques de haut de gamme, et avec l’absence d’échéance significative de rembour-sement de dette avant 2019, le groupe CGG est mieux dimensionné et positionné pour faire face aux conditions de marché actuelles”, a estimé le directeur général, Jean-Georges Malcor.

L’action du groupe de services pétroliers CGG prenait plus de 7 % hier à la Bourse de Paris, les investisseurs accueillant favorablement la pers-pective d’un plan d’économies supplémentaires. À 9 h 41, le titre gagnait 7,37 % à 6,22 euros, dans un marché à l’équilibre (+ 0,07 %). CGG “fait les bons choix dans une période difficile”, ont estimé les analystes de Barclays. “En étant le dernier du secteur à publier, nous nous atten-dions à des résultats faibles”, dans un contexte de pression sur les prix du pétrole, et CGG a ainsi “satisfait des attentes peu élevées” et en plus le groupe “poursuit son plan d’économies”, ont-ils ajouté. Le courtier Gilbert dupont a égale-ment relevé “une bonne performance opération-nelle au quatrième trimestre” même si elle est “gommée par de lourdes pertes”. Maintenant sa recommandation à “accumuler”, le courtier a également noté “une nouvelle accentuation du plan de transformation et de réduction des coûts”.

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dAheR

Stratégie autour de la convergence industrie-services

Avec plus de 8.100 salariés et un carnet de commandes représentant 3 ans et demi de chiffre d’affaires, Daher bénéficie d’une bonne visibilité sur ses activités. C’est le moment choisi par le groupe pour préparer son futur avec une évolutionde sa gouvernance et de son identité visuelle.

“Devenir un des grands équipementiers pour l’aéro-nautique et les technologies avancées”. Pour servir cette ambition, Daher confirme son positionnement atypique conjuguant une double ex-pertise industrielle et de services. Ces deux piliers alimentent depuis les années 2000 la dynamique du groupe familial. Ils sont à l’origine d’une croissance soutenue l’an passé. À 970 millions d’euros, le chiffre d’affaires a progressé de 9 % en 2014, tandis que le carnet de com-mandes de ses activités a bondi de 17 % pour se hisser à plus de 3,3 milliards d’eu-ros ! Le pôle Logistique intégrée participe à cette

performance par le prolon-gement de contrats existants et la signature de nouveaux. Daher est ainsi devenu le prestataire logistique unique d’Airbus Helicopters sur ses quatre usines euro-péennes, et s’est vu confier la logistique des trois sites de production français de Turbomeca.

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L’année 2015, qui verra probablement le groupe fran-chir le milliard d’euros de chiffre d’affaires, marquera aussi une évolution dans sa gouvernance et son iden-tité visuelle. Ainsi depuis le 1er janvier 2015, didier Kayat a été nommé directeur général délégué. Au sein de l’entre-prise depuis 2007, il prendra la direction générale d’ici 2017, succédant à Patrick Daher qui restera président. En parallèle, le groupe adopte une marque unique “Daher” qui fédère désormais l’ensemble de ses activités. Ce changement s’ac-compagne d’une nouvelle si-gnature et d’un nouveau logo.

érick deManGeon

Entreprises

“À la suite des trois plus grands mondiaux : Siemens,

Bombardier et Alstom”

© ansaLDo sts

Hitachi reprend à Finmeccanica Ansaldo STS et AnsaldoBreda pour 809 millions d’euros

Page 8: Hebdo sem10 2015

8 - Semaine 10 - Mars 2015 - l’antenne International

Mercredi 25 février, Aeolos Management, la société de “manning” grecque du navire “Kalamos”, “a annoncé la libé-ration des trois marins pris en

otage par une bande criminelle au Nigeria le 3 février”, précisant qu’“ils sont hospitalisés au Nigeria pour des examens et qu’ils ren-treront prochainement chez eux”.

Le père d’un des deux otages grecs a confirmé la libération de son fils, a indiqué une source diploma-tique grecque. L’attaque des pirates avait eu lieu dans la zone pétrolière maritime de Qua Iboe, dans le Sud du Nigeria, alors que le pétrolier “Kalamos”, battant pavillon mal-tais, était à l’ancre, attendant son chargement. Il assurait le trajet entre la Chine et le Nigeria. Les assaillants avaient tué le capitaine en second, selon les garde-côtes qui précisaient alors que vingt-trois membres d’équipage, dont

dix Grecs, se trouvaient à bord au moment de l’attaque. Les pirates avaient quitté le pétrolier avec trois otages. “Aucun détail ne sera fourni sur la manière dont ont été libérés ces otages, pour ne pas en-courager d’autres attaques et prises d’otages”. Pour “protéger les fa-milles”, Aeolos ne fournira pas non plus de détails sur la manière dont seront rapatriés les marins. Aeolos Management remercie aussi «les spécialistes» et autres «organisa-tions de soutien» qui ont participé à la libération des marins, ainsi que

les «agences gouvernementales, garde-côtes et services de sécuri-té» dont la «sensibilité» dans l’ap-proche de cette situation a permis son heureux dénouement. La zone côtière s’étendant du Sénégal à l’Angola est devenue, selon les ex-perts, la nouvelle plaque tournante de la piraterie en Afrique, prenant le relais du golfe d’Aden, du côté oriental de l’Afrique, où le phé-nomène, un temps spectaculaire, a quasiment disparu devant le dé-ploiement d’une armada militaire internationale.

Nigeria

Libération de trois marins enlevés sur le “Kalamos”

Trois marins, deux Grecs et un Pakistanais, pris en otage par des pirates qui avaient attaqué il y a vingt jours leur pétrolier, le “Kalamos”, ont été libérés.

les émirats construiraient un aéroport géantLa Russie cherche à susciter un partenariat

avec les Émirats arabes unis pour la construction d’un aéroport géant à Cuba, envisagé comme une plateforme internationale pour l’Amérique latine, a rapporté le quotidien “The National d’Abou Dhabi”. Le journal, citant le ministre russe du Commerce et de l’Industrie, Denis Manturov, fait état de discussions à ce sujet entre la Russie et Mubadala, organisme public financier chargé de diversifier l’économie d’Abou Dhabi. Le ministre russe est en visite aux Émirats arabes unis où il participe au salon de l’armement Idex, organisé à Abou Dhabi. Il a indiqué au quotidien que son pays envisageait d’investir au moins 200 millions de dollars dans

le projet. Selon lui, Cuba envisage de convertir une base militaire en une plateforme aérienne pour l’Amérique latine. Un porte-parole de Mubadala, interrogé par le journal, s’est contenté de dire que sa compagnie “évalue de manière régulière un nombre de projets avec le partenaire russe”. Selon le quotidien, la Russie, qui commence à souffrir des sanc-tions occidentales en raison de sa position sur l’Ukraine, cherche à développer ses relations économiques avec les pays du Moyen-Orient, d’Asie et d’Amérique latine. Cuba, pour sa part, est en train de normaliser ses relations avec les États-Unis après un demi-siècle d’em-bargo américain.

cubA

tuRquie

Le projet fou de canal à Istanbul ressort des cartonsLe président turc, Recep Tayyip Erdogan, a décidé de relancer son projet pharaonique et très controversé de canal parallèle au détroit du Bosphore à Istanbul, lancé il y a quatre ans mais toujours au point mort.

En Turquie, recep tayyip erdogan ressort des cartons son “projet fou” de canal à Istanbul, a rapporté mardi 24 février la presse locale. Selon des sources proches de son entourage citées par plu-sieurs titres, le chef de l’État a précisé les contours de son initiative, dévoilée lors de la campagne des élections légis-latives de 2011, et ordonné ré-cemment au gouvernement de lui donner un coup d’accéléra-teur à l’approche de celles du 7 juin prochain.

Alors Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, élu président en août dernier, avait justifié ce projet par la néces-sité de désengorger le trafic sur le Bosphore, l’un des plus denses au monde. La dernière version du “Canal Istanbul” prévoit le percement d’un voie d’eau de 43 km de long entre la mer Noire au nord et la mer de Marmara au sud,

dans la partie européenne de la plus grande ville de Turquie. Large de 400 mètres et pro-fond de 25 mètres, ce canal serait enjambé par six ponts et ses berges recouvertes de nouveaux logements pour 500.000 personnes, a précisé le quotidien “Hürriyet” dans son édition de mardi 24 février.

Ancien maire d’Istanbul, Recep Tayyip Erdogan, qui dirige la Turquie depuis 2003, a multiplié ces dernières années les projets d’aménage-ment grandioses dans la mé-gapole de plus de 15 millions d’habitants, qu’il a lui-même qualifiés de “projets fous”. Il a notamment lancé la construc-tion d’un troisième pont sur le Bosphore, celle d’un aéroport géant, le troisième à Istanbul, censé devenir le plus grand au monde ou encore inauguré fin 2013 un tunnel ferroviaire souterrain sous le Bosphore. Ces travaux, dénoncés comme contraires au respect de l’envi-ronnement, inutiles ou simple-ment prétextes à des opérations immobilières, ont largement nourri la vague de manifesta-tions qui a agité le pays en juin 2013. Pendant trois semaines, des millions de Turcs ont défilé dans les rues contre la dérive autoritaire et islamiste de l’homme fort du pays, au pou-voir depuis 2003.

Quatre marins thaïlandais détenus depuis près de cinq ans par les pirates somaliens ont été libé-rés. “Nous avons récupéré les quatre Thaïlandais dans une région reculée” de la Somalie, a expli-qué Omar Sheikh Ali, un responsable de la région centrale du Galmudug. Les quatre hommes fai-saient partie d’un équipage de vingt-quatre per-sonnes faites prisonnières en avril 2010 quand des pirates avaient pris d’assaut leur navire battant pavillon taïwanais, le “FV Prantalay 12”. Leur détention est la plus longue de l’his-toire de la piraterie somalienne. Des habi-tants de Galkayo, où est basée l’administration du Galmudug, ont affirmé qu’une rançon de

150.000 dollars avait été payée pour leur libéra-tion. “Les pirates en avaient assez de nourrir et de prendre soin des otages, ils avaient emprunté une somme énorme”, a ajouté Mohamed Abdi, un homme d’affaires local, proche des négociations. Après l’avoir capturé, les pirates avaient utilisé le “FV Prantalay” pour lancer des attaques contre d’autres navires. Mais le navire avait chaviré en juillet 2011. L’équipage avait alors été amené à terre. Sur les vingt-quatre membres d’équipage d’origine, six sont morts de maladie pendant leur captivité. Quatorze autres, des Birmans, avaient été libérés en mai 2011 et rapatriés avec l’aide de l’ONU.

la plus longue détention de l’histoire de la piraterie

Page 9: Hebdo sem10 2015

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Dépôt Légal : 01 mars 2013Gérant : Jacques RICCOBONO

Directeur de la publication :Jacques RICCOBONO

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Page 14: Hebdo sem10 2015

14 - Semaine 10 - Mars 2015

“Deniz-s”

Amende de 150.000 euros pour pollution en Manche

L’armateur turc Denizcilik et le capitaine du chimiquier “Deniz-s” ont été condamnés le 23 février à 150.000 euros d’amende par le tribunal correctionnel du Havre pour une pollution commise en Manche en janvier 2014.

Les réquisitions du parquet ont été suivies par le tribunal correctionnel du Havre : le commandant du navire a écopé d’une amende de 50.000 euros, dont 25.000 à la charge de la société et l’arma-teur İstanbul Denizcilik Gemi İnşa Sanayi ve Ticaret AŞ d’une amende de 100.000 euros pour rejets de sub- stances polluantes. “Cette somme semble dérisoire par rapport à la pollution provo-quée mais la géolocalisation obligatoire des navires réduira les ambiguïtés avan-cées par leurs auteurs qui plaident les rejets involontaires”, commente annie Leroy, représentante de l’association Écologie pour Le Havre, l’une des huit associations de défense de l’environne-ment qui s’étaient portées parties civiles. Chacune a obtenu 3.500 euros de dom-mages et intérêts de l’armateur et du commandant.

Le 15 janvier 2014, à 15 km du Havre, dans les eaux territoriales françaises, une nappe de près de 15 km de long et 100 mètres de large avait été repérée et photo- graphiée par une patrouille aéromari-time des Douanes : la nappe collait au “Deniz-s”, un navire citerne d’une jauge

brute de 3.892 tonneaux qui avait déchargé à Port-Jérôme sa cargaison d’huiles (Fame ou Fatty Acid Methyl Ester) et fai-sait cap sur le port belge de Gand, avant d’être dé-routé sur Dunkerque pour y

être inspecté. L’armateur avait dû s’acquit-ter d’une caution de 150.000 euros avant de pouvoir reprendre la mer. Le 14 janvier dernier, au tribunal correctionnel du Havre, un long débat avait opposé l’expert des pouvoirs publics à l’expert mandaté par l’armateur autour de la nature du produit et l’origine du rejet. La défense avait plaidé une défaillance technique et des défauts de maintenance. L’avocat des parties civiles, Me Benoist Busson, avait rappelé que les rejets avaient cessé dès le survol de l’hélicoptère.

natalie CaSTETZ

MouvementsDans les bassins Ouest du Grand

Port maritime de Marseille (GPMM), Cédric Demares rejoint Med Europe Terminal avec les fonctions de direc-teur des Opérations. Le nouvel arrivant est présenté par son nouvel employeur comme ayant vingt ans d’expérience dans la manutention portuaire. Au sein de grands groupes ou de PME, Cédric Demares a démarré sa carrière au Havre. Il l’a poursuivie à Lyon, à l’île de La Réunion puis au Maroc. En poste à Casablanca, il dirigeait chez Kalmar une équipe de 80 personnes avec comme périmètre la relation commerciale et les opérations sur toute l’Afrique du Nord.

❇Après quatre années passées à la

sous-direction du littoral et des milieux marins à la direction de l’eau et de la biodiversité au ministère de l’Écologie, Christophe Lenormand a été nommé conseiller mer, outre-mer, ports et trans-ports fluvial du secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, alain Vidalies. Administrateur en chef des affaires maritimes, il succède à François Lambert (voir “L’Antenne” du 04/02/15) qui quitte le cabinet ministé-riel pour rejoindre le Grand Port mari-time de Dunkerque en qualité de direc-teur général adjoint chargé des finances et des moyens généraux. Christophe Lenormand a débuté sa carrière aux Affaires maritimes Basse-Normandie avant de rejoindre la Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, puis la Direction départementale des affaires maritimes de la Martinique jusqu’en 2010.

MesureBruxelles a proposé lundi 23 février

6 millions d’euros pour les travailleurs licenciés de Mory Ducros. Cette mesure d’aide concerne 2.513 travailleurs sur 84 sites dans l’Hexagone et passe par le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM), qui vient en aide notamment aux travailleurs licenciés en raison de la crise économique. Le fonds “contribuera à faciliter et à accé-lérer la transition professionnelle des travailleurs en les aidant à adapter leurs compétences aux exigences de futurs emplois”, a estimé Marianne Thyssen, la commissaire européenne chargée de l’Emploi et des Affaires sociales. Les travailleurs bénéficieront de conseils et d’orientations. Le coût total des mesures est estimé à 10 millions d’euros, dont 6 pris en charge par le fonds européen. Elles doivent encore obtenir le feu vert du Parlement européen et des États membres.

RejetDes planches de bois flottant à la sur-

face de l’eau, déchargées par un cargo en difficulté dans la nuit de lundi 23 à mardi 24 février, dérivent dans le golfe de Gascogne, indique dans un mes-sage de prévention la préfecture mari-time de l’Atlantique. À environ 280 nau-tiques (500 km) à l’ouest de Bordeaux et sur la route des bâtiments de com-merce naviguant entre Ouessant et Cap Finistère, le commandant du cargo “NBP Voyager” s’est retrouvé dans l’obligation de rejeter à la mer environ 80 paquets de planches de bois de construction pour retrouver la stabilité de son navire dans une mer particuliè-rement formée avec des creux de 8 à 10 mètres. Si ces planches de bois flot-tant à la surface de l’eau ne sont pas polluantes pour l’environnement marin, elles peuvent néanmoins présenter un danger pour la navigation, notamment pour les embarcations de petites tailles, prévient la préfecture.

CartelLa Commission européenne pourrait

infliger aux grands constructeurs euro-péens de camions une amende de plus de 4 milliards d’euros pour entente illicite, a rapporté mardi 24 février le quotidien allemand des affaires “Handelsblatt”. Man et Scania, tous deux propriétés du groupe allemand Volkswagen, mais aussi l’allemand Daimler, le néerlandais Daf, l’italien Iveco et le suédois Volvo sont accusés de s’être entendus sur les prix et les conditions de livraison entre 1999 et 2011, rappelle le journal. La Commission européenne a indiqué que son enquête était toujours en cours. “Nous ne pouvons pas préjuger du ré-sultat ni du moment de la décision”, a déclaré Ricardo Cardoso, porte-parole en charge des dossiers de concurrence. La Commission avait pro-cédé début 2011 à des perquisitions chez plusieurs constructeurs de ca-mions et indiqué que l’amende pourrait représenter 10 % du chiffre d’affaires annuel mondial des intéressés.

NaufrageLe bilan du naufrage d’un ferry sur-

venu dimanche 22 février dans une rivière du Bangladesh s’est alourdi à 78 morts, après la découverte par les secours de cadavres de passagers en aval des lieux de l’accident, ont annon-cé mercredi 25 février les autorités. Le ferry surchargé a coulé en quelques mi-nutes après être entré en collision avec un navire de transport de marchandises au milieu du fleuve Padma, une auto-route fluviale au cœur du Bangladesh.

DémentiLe groupe sud-coréen Daewoo a

démenti mercredi 25 février avoir l’in-tention de reprendre à son compa-triote STX Offshore & Shipbuilding les chantiers navals de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, après la publication d’informations allant en ce sens dans la presse locale. Un porte-parole de Daewoo a confirmé que l’entreprise a bien envoyé une délégation aux chan-tiers navals bretons fin janvier, mais a ajouté que le voyage n’avait rien à voir avec le possible rachat de parts évoqué dans la presse. “Daewoo s’intéresse aux technologies de sécurité liées aux na-vires et aux sous-marins”, a déclaré ce porte-parole. “Cela n’a rien à voir avec de quelconques négociations relatives au rachat de parts dans les chantiers. Notre entreprise n’est pas intéressée par l’acquisition d’un nouveau chantier, au vu de notre situation financière”.

Connu jusqu’à présent sous son nom de code A34, le paquebot géant en cours de construction à Saint-Nazaire, pour le compte d’une filiale de l’armateur améri-cain Royal Caribbean Cruises Ltd (RCCL), s’appellera “Harmony of the Seas”, a-t-on appris lundi 23 février sur le site des chan-tiers STX. Le montage de la coque de ce paquebot livrable en avril 2016 va se poursuivre à un rythme soutenu jusqu’en juin prochain, après son transfert en forme profonde début février, selon STX. En juin, la coque sera transférée dans un

nouveau bassin pour achever les “em-ménagements intérieurs”, précise STX. Commandé en décembre 2012, ce navire

d’une longueur de 362 mètres, appartient à la classe Oasis qui représente les plus grands navires de passagers du monde. Il pourra accueillir près de 6.300 passagers ainsi que 1.300 membres d’équipage. Un sister-ship, livrable en 2018, est égale-ment en construction aux chantiers STX. Ces deux navires devraient notamment être plus économes en énergie que leurs prédécesseurs, “Oasis of the Seas” et “Allure of the Seas”, tous deux lancés fin 2009 et construits aux chantiers navals de Turku (Finlande) .

Le troisième Oasis s’appellera “Harmony of the Seas”

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Frets maritimesLes vracs secs à la peine

Les vracs secs sont restés déprimés la semaine dernière malgré la fin des vacances du Nouvel An chinois, tandis que les pétroliers ont gardé le cap.

Le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi 27 février à 540 points. Pour de nombreux opérateurs de marché, le secteur est en train de vivre l’une de ses pires crises. “Il est possible que nous devions attendre deux ou trois ans avant que les taux ne rebondis-sent à un niveau convenable. Il y a simplement trop de navires par rapport au nombre de chargements et la croissance chinoise ralentit”, notait un courtier londonien. Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a terminé la semaine à 521 point. “Malgré la fin des célébrations du Nouvel an chinois, l’enthousiasme n’est pas énorme et les taux d’affrè-tements quasi inchangés”, notaient les analystes de Fearnleys. Certains armateurs pré-fèrent d’ailleurs immobiliser leurs navires plutôt que de les faire opérer à perte. Le Baltic Panamax Index (BPI) a terminé en hausse vendredi 27 février à 540 points. L’activité s’est un peu améliorée avec le retour des opérateurs de marché chinois. “Mais les gains vont devoir être plus marqués pour que le marché redevienne tolérable pour la plupart des armateurs”, notaient-on chez Braemar ACM.

Dans le secteur des hydrocarbures, les navires transportant des produits pétroliers ont connu une meilleure semaine que les navires transportant du brut ou du fuel lourd, le nombre de navires disponibles à l’affrètement ayant fondu. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 695 points vendredi 27 février. “L’arbitrage pour envoyer de l’essence depuis l’Europe vers les états-unis fonctionne et avec l’aide des intempéries dans l’atlantique les taux ont grimpé”, notaient les analystes du courtier Fearnleys. Des opérateurs de marché ont en effet cherché à réserver des navires sur la route entre l’Europe et la côte atlantique des États-Unis, voulant profiter des possibilités d’arbitrage entre les deux régions. Les prix des chargements d’essence en Europe, coût du fret compris, sont moins élevés que ceux des chargements de ce carburant achetés sur la côte atlantique des États-Unis, offrant la possibilité aux opérateurs disposant d’essence “européenne” de la vendre à profit sur les marchés américains. L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a ainsi fini vendredi 27 février à 841 points. L’offre de navires reste abondante pour le moment, pesant un peu sur les prix du transport de pétrole. De plus, le début de la période de maintenance dans les raffineries a également contribué à ralentir légèrement le rythme des chargements de brut.