15
Grands Ports maritimes : Taxe foncière : deux exceptions françaises Le Tréport : Excellente année 2014 pour le port Fluvial : Nouvelle mutualisation sur la Seine Institutions/ Infrastructures Logistique : L’immobilier résiste en région lyonnaise Brittany Ferries : Affrètement d’un nouveau navire Stef : Les activités européennes du groupe ont bondi Fluvial : Accélérer les réformes pour relancer les trafics Entreprises Russie : Lancement de la construction du pont vers la Crimée International www.lantenne.com 70 e année Semaine 6 - Février 2015 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480 l’hebdo International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 07/2014 04 91 11 62 00 [email protected] Une meilleure visibilité, une structuration de l’offre commer- ciale et un travail collaboratif visant à faciliter le passage de la marchandise : les directeurs des ports de Paris, Rouen et Le Havre en sont convaincus, “l’attrac- tivité d’Haropa se confirme”. À l’appui, les trafics “boos- tés par les conteneurs”. Après deux années positives qui ont suivi la difficile mise en place de la réforme portuaire, ce trafic poursuit sa progression en tonnage, avec 26,9 mil- lions de tonnes (+ 4,9 %) à 2,6 millions d’EVP (+ 2,3 %). “Des résultats qui reviennent au niveau d’avant la crise de 2008, dont l’impact commence à s’atténuer”, notent les responsables d’Haropa. Le cinquième port sur le range nord-européen est ainsi passé de 5,8 à 6,41 % de part de marché entre 2011 et 2014. Et surtout, a rappelé Hervé Cornède, son directeur commercial, quand “le transit time et les offres commer- ciales sont plus que jamais prio- ritaires”, le port “non conges- tionné et capable d’accueillir les plus grands navires” a été “retenu par toutes les grandes alliances d’armateurs : Ocean Three, 2M, G6 et CKYHE”. Reste qu’à 89,2 millions de tonnes, le trafic global accuse un repli de 1,3 % avec la baisse de toutes les autres catégo- ries. Clémence des tempéra- tures oblige, la consommation énergétique en France (fuel domestique et gazole) a dimi- nué et l’arrêt technique de la raffinerie de Grandpuits (Seine-et- Marne) a en- traîné la baisse des importa- tions de pétrole brut. Résultat, une baisse des vracs li- quides – qui représentent plus de la moitié du trafic – de 1,1 % à 47 millions de tonnes. Seuls, les produits pétroliers raffinés affichent une petite hausse de 0,5 %. En 2015, ce trafic devrait renouer avec la croissance, avec la reprise à plein régime des trois raffineries de l’axe Seine. Les vracs solides ont connu une baisse plus forte, de 11,7 %, à 12,4 millions de tonnes. En cause, la forte chute du transport du charbon liée à l’hiver doux, qui a limité la consommation dans les centrales thermiques classiques, et l’arrêt technique de la centrale EDF du Havre. Le ralentissement de l’activité BTP en vallée de la Seine a également entraîné une baisse du trafic des agré- gats de 18,6 %. Si la campagne des céréales a été bonne pour le port de Rouen, avec 7,2 mil- lions de tonnes exportées vers le Maghreb, l’Espagne, l’Égypte et la Chine, le trafic affiche malgré tout une légère baisse (1,4 %), liée au recul des achats de l’Algérie, premier client du port de Rouen. Enfin, dans le contexte morose du marché de l’automobile, le roulier n’a pas échappé à la baisse avec le recul de 10 % des exportations des véhicules neufs, ce qui conduit Haropa à s’orien- ter sur le marché des véhicules d’occasion, notamment pour dé- velopper l’export sur l’Afrique avec Grimaldi, European RoRo Lines, ou encore NMT Shipping. InveStISSementS Sur tout l’axe SeIne Le seul secteur dans le vert est la croisière. La progression du nombre de passagers se pour- suit, soit + 7 % à 283.000 passa- gers, avec une augmentation du nombre de passagers par escale, sur des paquebots toujours plus grands. Ainsi, 158 escales ont été enregistrées dans les ports du Havre (119), de Rouen (11) et de Honfleur (29). La Seine a vu na- viguer davantage de paquebots fluviaux entre Paris et Le Havre, 17 contre 12 en 2013, pour un nombre de 63.000 passagers. Quant au trafic transmanche, si le nombre d’escales a augmenté de 40 %, avec le service supplé- mentaire de Brittany Ferries, il reste stable en nombre de passa- gers (268.200) et de volume fret (29.726 véhicules). Haropa mise sur le conteneur et sur son ambition de faire de l’axe Seine un hub logistique de dimension européenne. Le GIE évalue à 500.000 m 2 les surfaces dédiées à la logistique pouvant être aménagées d’ici trois ans, pour un investissement total de plus de 250 millions d’euros. Dernières implantations signées : la coopérative Beuzelin investit 24 millions d’euros sur le port de Rouen pour implanter des silos d’une capacité de 42.000 tonnes qui pourraient générer un trafic de l’ordre de quelque 500.000 tonnes l’an. Le promoteur italien en im- mobilier logistique Vailog va construire à Genevilliers le pre- mier entrepôt en France à deux étages (60.000 m 2 sur 8 hectares) pour un investissement de 60 mil- lions d’euros. Le début de l’ex- ploitation est prévu pour 2017. Enfin, après plusieurs mois de retard, le terminal multimodal du Havre (140 millions d’investis- sement) devrait entrer en service en mai. L’objectif affiché par le Grand Port maritime du Havre est de passer de 15 à 25 % de part modale massifiée, fer et fleuve, pour l’activité conteneurs. Autre ambition : atteindre les 4,8 mil- lions d’EVP à l’horizon 2020. En 2014, de nouveaux services ont été ouverts vers l’Afrique de l’Ouest, l’Asie, l’Océanie et les États-Unis. Depuis 2013, le nombre d’offres commerciales hebdomadaires a grimpé de 9 %, à 3.361 et le nombre de ports tou- chés est passé de 563 à 604. natalie CaStetz Haropa : Le conteneur poursuit sa progression en 2014 La hausse de 4,9 % du trafic conteneurisé n’a pas compensé en 2014 la chute des autres trafics : l’activité globale d’Haropa a accusé un léger repli de 1,3 %, à 89,2 millions de tonnes. Mais l’alliance des ports de l’axe Seine Le Havre-Rouen-Paris maintient son cap à 4,8 millions d’EVP d’ici 2020. “Faire de l’axe Seine un hub logistique de dimension européenne” © J.-C. CORNIER

Hebdo sem6 2015

Embed Size (px)

DESCRIPTION

 

Citation preview

Page 1: Hebdo sem6 2015

Grands Ports maritimes :Taxe foncière : deux exceptions françaises

Le Tréport :Excellente année 2014 pour le port

Fluvial :Nouvelle mutualisation sur la Seine

Institutions/Infrastructures

Logistique :L’immobilier résiste en région lyonnaise

Brittany Ferries :Affrètement d’un nouveau navire

Stef :Les activités européennes du groupe ont bondi

Fluvial :Accélérer les réformes pour relancer les trafics

Entreprises

Russie :Lancement de la construction du pont vers la Crimée

International

www.lantenne.com

70e année Semaine 6 - Février 2015 ISSN0395-8582-CPPAP0319T79480

l’hebdoInternational Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

mailto:[email protected]

http://www.Transprojets.com

EUR

OR

EGIE

07/

2014

04 91 11 62 [email protected]

Une meilleure visibilité, une structuration de l’offre commer-ciale et un travail collaboratif visant à faciliter le passage de la marchandise : les directeurs des ports de Paris, Rouen et Le Havre en sont convaincus, “l’attrac-tivité d’Haropa se confirme”.À l’appui, les trafics “boos-tés par les conteneurs”. Après deux années positives qui ont suivi la difficile mise en place de la réforme portuaire, ce trafic poursuit sa progression en tonnage, avec 26,9 mil-lions de tonnes (+ 4,9 %) à 2,6 millions d’EVP (+ 2,3 %). “Des résultats quireviennent au niveau d’avantla crise de 2008, dont l’impactcommenceàs’atténuer”, notent les responsables d’Haropa. Le cinquième port sur le range nord-européen est ainsi passé de 5,8 à 6,41 % de part de marché entre 2011 et 2014. Et surtout, a rappelé Hervé Cornède, son directeur commercial, quand “letransittimeetlesoffrescommer-cialessontplusquejamaisprio-ritaires”, le port “non conges-tionné et capable d’accueillirles plus grands navires” a été “retenu par toutes les grandes

alliances d’armateurs : OceanThree,2M,G6etCKYHE”.

Reste qu’à 89,2 millions de tonnes, le trafic global accuse un repli de 1,3 % avec la baisse de toutes les autres catégo-ries. Clémence des tempéra-tures oblige, la consommation énergétique en France (fuel domestique et gazole) a dimi-

nué et l’arrêt technique de la raffinerie de Grandpuits ( S e i n e - e t -Marne) a en-traîné la baisse des importa-tions de pétrole brut. Résultat, une baisse des vracs li-

quides – qui représentent plus de la moitié du trafic – de 1,1 % à 47 millions de tonnes. Seuls, les produits pétroliers raffinés affichent une petite hausse de 0,5 %. En 2015, ce trafic devrait renouer avec la croissance, avec la reprise à plein régime des trois raffineries de l’axe Seine.

Les vracs solides ont connu une baisse plus forte, de 11,7 %, à 12,4 millions de tonnes. En cause, la forte chute du transport du charbon liée à l’hiver doux, qui a limité la consommation dans les centrales thermiques classiques, et l’arrêt technique de la centrale EDF du Havre. Le ralentissement

de l’activité BTP en vallée de la Seine a également entraîné une baisse du trafic des agré-gats de 18,6 %. Si la campagne des céréales a été bonne pour le port de Rouen, avec 7,2 mil-lions de tonnes exportées vers le Maghreb, l’Espagne, l’Égypte et la Chine, le trafic affiche malgré tout une légère baisse (1,4 %), liée au recul des achats de l’Algérie, premier client du port de Rouen.

Enfin, dans le contexte morose du marché de l’automobile, le roulier n’a pas échappé à la baisse avec le recul de 10 % des exportations des véhicules neufs, ce qui conduit Haropa à s’orien-ter sur le marché des véhicules d’occasion, notamment pour dé-velopper l’export sur l’Afrique avec Grimaldi, European RoRo Lines, ou encore NMT Shipping.

InveStISSementS Sur tout l’axe SeIne

Le seul secteur dans le vert est la croisière. La progression du nombre de passagers se pour-suit, soit + 7 % à 283.000 passa-gers, avec une augmentation du nombre de passagers par escale, sur des paquebots toujours plus grands. Ainsi, 158 escales ont été enregistrées dans les ports du Havre (119), de Rouen (11) et de Honfleur (29). La Seine a vu na-viguer davantage de paquebots fluviaux entre Paris et Le Havre, 17 contre 12 en 2013, pour un nombre de 63.000 passagers. Quant au trafic transmanche, si le nombre d’escales a augmenté de 40 %, avec le service supplé-mentaire de Brittany Ferries, il reste stable en nombre de passa-

gers (268.200) et de volume fret (29.726 véhicules).

Haropa mise sur le conteneur et sur son ambition de faire de l’axe Seine un hub logistique de dimension européenne. Le GIE évalue à 500.000 m2 les surfaces dédiées à la logistique pouvant être aménagées d’ici trois ans, pour un investissement total de plus de 250 millions d’euros. Dernières implantations signées : la coopérative Beuzelin investit 24 millions d’euros sur le port de Rouen pour implanter des silos d’une capacité de 42.000 tonnes qui pourraient générer un trafic de l’ordre de quelque 500.000 tonnes l’an. Le promoteur italien en im-mobilier logistique Vailog va construire à Genevilliers le pre-mier entrepôt en France à deux étages (60.000 m2 sur 8 hectares) pour un investissement de 60 mil-lions d’euros. Le début de l’ex-ploitation est prévu pour 2017. Enfin, après plusieurs mois de retard, le terminal multimodal du Havre (140 millions d’investis-sement) devrait entrer en service en mai. L’objectif affiché par le Grand Port maritime du Havre est de passer de 15 à 25 % de part modale massifiée, fer et fleuve, pour l’activité conteneurs. Autre ambition : atteindre les 4,8 mil-lions d’EVP à l’horizon 2020. En 2014, de nouveaux services ont été ouverts vers l’Afrique de l’Ouest, l’Asie, l’Océanie et les États-Unis. Depuis 2013, le nombre d’offres commerciales hebdomadaires a grimpé de 9 %, à 3.361 et le nombre de ports tou-chés est passé de 563 à 604.

natalie CaStetz

Haropa :

Le conteneur poursuit sa progression en 2014

La hausse de 4,9 % du trafic conteneurisé n’a pas compensé en 2014 la chute des autres trafics : l’activité globale d’Haropa a accusé un léger repli de 1,3 %, à 89,2 millions de tonnes. Mais l’alliance des ports de l’axe Seine Le Havre-Rouen-Paris maintient son cap à 4,8 millions d’EVP d’ici 2020.

“Fairedel’axeSeineunhublogistiquededimensioneuropéenne”

© J.-C. CORNIER

Page 2: Hebdo sem6 2015

2 - Semaine 6 - Février 2015 - l’antenne Infrastructures/Institutions

À la date butoir du 21 janvier fixée par la loi de finances recti-ficative du 29 décembre 2014, seuls les Grands Ports maritimes métropolitains de Bordeaux et de Marseille-Fos, de façon par-tielle, ont échap-pé aux nouvelles modalités d’ap-plication de la taxe foncière sur les propriétés bâties portuaires. Dans le cas du GPMM, la Ville de Marseille a décidé de reporter sa décision à 2016 pour statuer comme le lui autorise la loi. Dans les bassins Ouest, en revanche, le Conseil municipal de Martigues a voté le 19 janvier la suppression de “l’exonération”. Pour l’année 2015, les installations du GPM phocéen sur Lavéra et Caronte seront donc assujetties à la taxe foncière pour une période d’au minimum trois ans. La Rochelle, Dunkerque, Le Havre, Rouen et Nantes-Saint-Nazaire sont dans la même situation. Jusqu’à pré-

sent, Fos et ces derniers béné-ficiaient d’un dégrèvement : la taxe foncière était demandée aux autorités portuaires qui pouvaient solliciter ce régime. L’État procé-

dait alors à une compensa t ion financière auprès des communes concernées. Le 2 juillet 2014, un arrêt du Conseil d’État concer-nant La Rochelle

a refondu ce dispositif fiscal au motif que les nouvelles mis-sions des ports, devenus Grands Ports maritimes depuis 2008, ne justifiaient plus son maintien. Jusqu’au 21 janvier 2015, les communes concernées avaient alors le choix entre appliquer la taxe foncière aux GPM ou les exonérer avec la perte de la com-pensation financière de l’État, au risque de fragiliser leur équilibre budgétaire. Les montants en jeu sont significatifs. Dans le cas du Havre par exemple, la taxe foncière versée par le GPM à la

dizaine de collectivités où il re-cense des propriétés bâties s’élève à 7 millions d’euros environ.

réperCuSSIon Sur leS entreprISeS

portuaIreS ?

Le cas de Bordeaux est diffé-rent puisque le GPM n’avait pas opté pour le dégrèvement mais

pour le régime de l’exonération. Autrement dit, le port ne versait pas de taxe foncière pour les pro-priétés bâties sur son domaine, et les communes concernées ne bénéficiaient d’aucune com-pensation de l’État. Sur la base d’un recensement des surfaces foncières occupées, qu’elles mè-neront au cours de l’année, les collectivités girondines pourront en revanche imposer le GPM de Bordeaux à partir de 2016 si

elles le souhaitent. Que cela soit au titre de l’exercice 2015 ou, éventuellement, à compter de l’année prochaine dans les cas de Marseille et Bordeaux (ainsi que pour les trois GPM des Antilles et de la Guyane), la question de la répercussion du montant de la taxe foncière aux entreprises im-plantées sur le domaine portuaire des GPM est désormais posée...

e.D.

Grands Ports maritimes

Taxe foncière : deux exceptions françaisesÀ l’exception de Marseille et de Bordeaux, tous les Grands Ports maritimes métropolitains doivent verser depuis le 1er janvier 2015 une taxe foncière aux communes qui hébergent leurs propriétés bâties. Les autorités portuaires doivent désormais statuer sur les éventuelles modalités de répercussion auprès des entreprises présentes sur leur domaine.

Les terminaux pétroliers de Marseille-Fos à Lavéra sont désormais soumis à la taxe foncière, contrairement aux bassins Est et à Fos 2XL

“Unenjeufinancierjusqu’àplusieursmillionsd’euros”

© G

PMM

Deux autoroutes ferroviaires en projetPortées d’un côté par le port de Calais et VIIA et de l’autre par CargoBeamer et DCB International, deux autoroutes ferroviaires sont annoncées d’ici 2016 dans le Calaisis. Appelés à desservir le sud, l’est et le centre de l’Europe, ces services ciblent les trafics routiers transmanche non accompagnés.

Le port de Calais projette de lancer une au-toroute ferroviaire à partir de la technologie Modalohr.

L’établissement lau-réat de la 4e nuit du shortsea bénéficiera dans cette entreprise du concours de VIIA, filiale du groupe SNCF Geodis. Prolongement de l’actuelle liaison Le Boulou-Bettembourg, le service proposera d’ici fin 2015-début 2016 deux allers-retours quoti-diens en ciblant les trafics non accompagnés avec un objectif de 45.000 UTI sous trois ans.

un InveStISSement De 7,2 m eur

L’aménagement du terminal sur le port de Calais représente un investissement de 7,2 mil-lions d’euros, dont 20 % sont financés par l’Union européenne dans le cadre du RTE-T. Quant aux 105 wagons Modalohr affectés au futur service, ils ont été commandés par VIIA à Lohr Industries pour 39 millions d’euros et sont

en cours de livraison.La société allemande CargoBeamer, à l’origine

d’un système de manutention latérale pour trains combinés rail-route, porte elle aussi un projet d’autoroute ferroviaire à Calais. L’aménagement de son terminal est prévu d’ici début 2016 sur le futur site multimodal Calais Premier, développé par DCB International.

Concurrents à la technologie Modalohr, les wagons utilisés par CargoBeamer ont été testés en 2012 sur le réseau ferré français mais n’ont pas reçu à ce jour d’homologation les autorisant

à circuler dans le cadre d’une exploitation com-merciale. Pour l’heure, CargoBeamer dispose de deux terminaux, l’un expérimental à Leipzig – berceau de l’entreprise – et l’autre à Wolfsburg, sur le site Volkswagen.

Le chantier CargoBeamer représente un investissement de 25 à 30 millions d’euros, terrain compris. Il aurait une capacité de 800 semi-remorques par jour et vise les flux avec le centre et l’est de l’Europe. Comme VIIA, il s’adresserait aux trafics routiers non accompagnés transmanche du tunnel sous la Manche et du port de Calais. Ce dernier est donc appelé à développer cette offre au cours des prochaines années, selon Laurent Dewulder. Une offre qui toucherait d’autres ports britanniques que Douvres, pour le directeur Développement & Stratégie de la CCI Côte d’Opale.

e.D.

Calais

Pour la gestion de deux importants contrats (+ de 1.500 teus sur 1 an et demi) qui démarreront le 01-03-2015 et la mutation d'une collaboratrice dans la filiale qui va gérer ces 2 dossiers,

COMARTRANS RECHERCHE pour engagement immédiat

UN OU UNE COLLABORATEUR(TRICE) EXPERIMENTÉ(E) DANS LE TRANSIT

minimum de 3 ans d’expérience et d’un niveau BAC+3Le ou la candidat(e) retenu(e) devra avoir les aptitudes suivantes :– Rigueur et méthode,– autonomie dans l'exécution des dossiers et tâches confiées,– très bon relationnel lui permettant de s'intégrer dans une structure conviviale

et de développer des contacts sereins avec des clients importants sur des dossiers qui nécessitent une grande réactivité.

Dans le cadre de son développement, COMARTRANS pourra faire évoluer le ou la candidat(e) à des fonctions plus importantes.

Merci d'adresser votre candidature qui sera examinée dans la plus grande confidentialité par mail à :

[email protected]

Jeune femme, master 2 Droit des affaires,spécialité Transports terrestres,

cherche emploi jURISTE POLyvALENTE DROIT DES AffAIRESspécialisée transport terrestre, maritime et logistique

Contact : 06 50 44 53 25

Petites annonces

© L

OR

Ry-R

aIL

Page 3: Hebdo sem6 2015

l’antenne - Semaine 6 - Février 2015 - 3

N’attendez ni du Département, héritier sans passion depuis plus de trente ans du port de l’em-bouchure de la Bresle, à la fron-tière de la Normandie et de la Picardie, ni de la CCI conces-sionnaire tranquille des installa-tions portuaires du Tréport depuis 35 ans, le moindre communiqué relatif à l’activité portuaire.

Toutes les in-formations, ou presque, passent par le seul opéra-teur portuaire de la place, à savoir la SAS Le Tréport Shipping Stevedoring (LTS), présidée depuis 1995 par Françoise Martinez, chef d’en-treprise qui cultive autant la dis-crétion que le professionnalisme, qualité qui lui a valu d’avoir ac-cueilli en juin 2007 l’assemblée générale de la toute-puissante

Union nationale des industries de manutention (Unim).

exploSIon Du Btp

Et pourtant, fort de quelques im-plantations industrielles locales, le port se porte plutôt bien. En 2014, son trafic global a pro-

gressé de près de 16 % avec plus de 357.166 tonnes traitées. Les importations de “produits chimiques de base”, réception-nés par LTS ont

bondi de 53,8 % à 62.143 tonnes et celles d’engrais ont progressé de 18,4 % à près de 146.800 tonnes. A priori, ces matières premières sont destinées principalement à l’usine Timac Agro (groupe Roullier), les pieds dans l’eau sur le quai Nord. Les entrées de

bentonites sur le quai Sud pour l’usine Clariant, bord à quai éga-lement, ont été plutôt stables, à près de 33.000 tonnes. Idem pour les sorties de granusil, galets de mer concassés produits par une usine du groupe Gagneraud, dans la Somme. Autre bonne nouvelle pour le port, le groupe de BTP Lhotellier a fait exploser son record l’an dernier, en faisant

entrer 64.769 tonnes de granulats marins extraits en Manche Est, soit plus de trois fois plus que l’année précédente.

On trouve malgré tout quelques points négatifs dans le tableau. L’hiver doux n’a pas favorisé les entrées de sel de déneigement, absentes en 2014 quand elles s’étaient ap-prochées de 10.000 tonnes l’an-

née précédente. Et surtout les “divers” à l’export ont chuté de 45.900 tonnes à 11.900 tonnes. Mais pour en savoir plus, c’est compliqué. S’agit-il de broyats de pneus, de conduites de gaz ou de tout autre trafic de “niche” ? Poser la question est incongru à l’embouchure de la Bresle.

vincent rogé

Le Tréport

Excellente année 2014 pour le portLe port du Tréport reste le champion de la discrétion. Avec d’excellents résultats en 2014. Son trafic global progresse de 15,9 % à 357.166 tonnes.

un léger trou d’air en 2014Le port de commerce de Dieppe a connu un léger recul en 2014 après deux années de progression. Pas de quoi inquiéter les dirigeants du syndicat mixte qui viennent d’adopter un nouveau programme d’investissements ambitieux.

Le trafic du port de Dieppe a diminué de 5,2 % en 2014, à 1,768 million de tonnes. Côté transmanche, DFDS Seaways, qui a obtenu une prolongation de sa délégation de service public (DSP) jusqu’à fin 2015, a connu une année cor-recte. Le “Côte d’Albâtre”, avec ses deux rota-tions quotidiennes entre Dieppe et Newhaven, a transporté 285.368 passagers (+ 5 %). C’est moins bien pour le fret, qui pèse toutefois 68 % du trafic global du port en tonnages (1,206 million), qui n’a embarqué que 36.370 camions (- 4,8 %). À noter que le ferry, propriété du Conseil général de Seine-Maritime, a effectué douze traversées de moins que l’année précédente (- 1,1 %).

Toujours dans l’avant-port, la SNC Graves de mer (Eurovia, Vinci) a confirmé sa bonne santé dans un contexte difficile pour le BTP régional en faisant entrer 405.500 tonnes de granulats marins prélevés en Manche (+ 2 %).

leS BaSSInS IntérIeurS pluS touCHéS

Le recul est plus sensible (- 8,8 %) dans les bassins intérieurs qui n’ont traité que

561.700 tonnes. La raison principale tient aux choix logistiques de l’usine Saipol, principal chargeur de la place.

Ses approvisionnements en graines de colza n’ont que très peu emprunté la voie maritime (deux navires pour 5.165 tonnes). Et les expor-tations ont été moins toniques : 50.760 tonnes d’huiles (- 15,6 %), 64.350 tonnes de tourteaux (- 6,4 %) et aucune farine.

Par ailleurs, les trafics de niche, très concurren-tiels, ont connu des fortunes diverses. Les bonnes nouvelles viennent des entrées de pales d’éo-liennes terrestres, soit 15.400 tonnes (+ 36 %) et des exportations de bois (12.300 tonnes, + 43 %). Les mauvaises proviennent des exporta-tions de ferrailles, qui se sont effondrées (- 54 %) à 7.750 tonnes et des entrées d’engrais, inexis-tantes en 2014. “Nosrecettes,d’unmontantde6,7 millions d’euros, progressent en raison detrafics à forte valeur ajoutée. Depuis que nousgéronsleport,l’activitédenosgruesaétémulti-pliéeparquatreenseptans”, commente-t-on au syndicat mixte piloté par le Conseil régional de Haute-Normandie qui gère le port depuis 2007. Réuni le 22 janvier en comité syndical, ce même syndicat vient d’adopter un deuxième programme pluriannuel d’investissements (PPI) 2015/2020 de 60 millions d’euros. Le précédent, entre 2007 et 2014, a été réalisé à hauteur de 6,5 millions d’eu-ros par an, à rapprocher du budget 2015 établi à 6,7 millions.

vincent rogé

Dieppe FéCamp

progression sur tous les plans en 2014

Après plusieurs années difficiles, le port de commerce de Fécamp a connu une embellie en 2014. Son trafic global progresse de près de 21 % et refranchit la barre des 200 000 tonnes.

Le port de Fécamp a vu son trafic bondir de 21 %, à 239 324 tonnes, en 2014. Le site, propriété du Conseil gé-néral de Seine-Maritime et concédé à la CCI de Fécamp-Bolbec est essentiellement un port d’importations. L’an passé ces dernières ont grimpé de près de 12 % à 189.000 tonnes. Tous les tra-fics ou presque ont progressé. C’est le cas des huiles pro-duites par le groupe Olvea, à plus de 6.150 tonnes (+ 20 %), des granulats marins pour les deux opérateurs de la place, à 91.000 tonnes (+ 19 %), de la néphéline (24.230 tonnes, + 43 %) ou encore des pâtes à papier, (53.150 tonnes, + 4 %). On peut ajouter l’ar-gile, à 6.500 tonnes (+ 56 %), un trafic apparu en 2013.

HauSSe DeS exportatIonS

La seule ombre au tableau se situe du côté des entrées de bois sciés, qui semblent définitivement préférer les quais de Honfleur. Elle se sont effondrées de 52 %, à

5.500 tonnes. À noter éga-lement l’apparition des im-portations de poteaux de bois (2.500 tonnes) et la disparition des entrées de treillis soudés venus d’Espagne.

Côté export, les pan-neaux de particules destinés au Royaume-Uni et pro-duits par l’usine Linex ont retrouvé un niveau correct, avec près de 42.000 tonnes (+ 94 %), sans retrouver tou-tefois celui des années 90 où elles flirtaient souvent avec les 100.000 tonnes. Au total, les dirigeants consulaires se mon-trent plutôt satisfaits de l’an-née écoulée et misent désor-mais sur deux secteurs pour développer à l’avenir les acti-vités portuaires : l’éolien offs-hore et la construction navale. EDF Énergies Nouvelles, qui construira le premier parc éolien français au large de Fécamp a en effet retenu le port cauchois pour la main-tenance de ses installations, ce qui pourrait créer une cen-taine d’emplois localement. Parallèlement, le chantier naval Seine & Manche, créé en 2012 par le cabinet Lebéfaude, devrait enfin disposer en fin d’année d’une nouvelle cale de construction (slipway) fi-nancée par le Département de Seine-Maritime pour ce qui concerne les superstructures et par l’opérateur et la CCI pour les équipements.

vincent rogé

Infrastructures/Institutions

© PORt dE dIEPPE

“Bonddesproduitschimiques”

© P

ORt

du

tRéP

ORt

Page 4: Hebdo sem6 2015

4 - Semaine 6 - Février 2015 - l’antenne Infrastructures/Institutions

Depuis 2008, Marfret opère une boucle fluviale entre Rouen et Gennevilliers pour le compte d’UPM. À l’aide de conteneurs 45 pieds Curtain Side, ce ser-vice hebdomadaire achemine au départ du port rouennais des bo-bines de papier neuf et, au retour, des papiers usagés. La saturation des capacités fluviales et du parc de conteneurs a guidé les démarches d ’ o p t i m i s a t i o n des deux parte-naires au cours des cinq dernières années. Cette recherche aboutit aujourd’hui à l’intégration des flux en provenance de deux nou-veaux chargeurs : Éco-systèmes, spécialisé dans la collecte et le traitement des déchets d’équipe-ments électriques et électroniques (DEEE) avec le concours de son prestataire Veolia, et Valdelia, dédié à la collecte et le traitement des déchets d’ameublement.

Empruntant les conteneurs 45’ Curtain Side, Éco-systèmes apporte à la ligne Rouen-Gennevilliers ses gros électromé-nagers froids (GEM F : réfrigéra-teurs, congélateurs, climatiseurs etc.) à raison de plus d’un mil-lier de tonnes par an. L’éco-organisme y charge également ses petits appareils électriques en

mélange (PAM) tels que grilles pain, perceuses, téléphones, PC etc. à l’aide de conteneurs 40’ Open top. Soit un tonnage sup-plémentaire de 3.600 tonnes par an. Collectés dans l’Eure et la Seine-Maritime par Veolia, ces DEEE sont regroupés puis em-

potés sur le site Veolia à Petit-Quevilly. Arrivés à Gennevilliers, ils sont acheminés par route vers les centres de recy-clage de Gonesse pour les PAM, et de Bruyères-

sur-Oise pour les GEM F. Là, les conteneurs 45’ servent à une boucle routière avec un autre site de regroupement Veolia dédié, lui aussi, aux GEM F à Nogent-sur-Oise.“L’utilisationdelavoied’eau y est à l’étude”, confie Gilles Daenen expert logistique chez Éco-Systèmes.

CommISSIonnaIre De tranSport DéDIé

Pour organiser ces flux de DEEE entre Rouen et Gennevilliers (400 conte-neurs par an environ), Veolia et Marfret interviennent à travers leur filiale commune Fluveo. Commissionnaire de transport créé en septembre 2013, Fluveo

organise et coordonne leur ache-minement route-fleuve de bout en bout depuis les sites de regrou-pement dans l’Eure, la Seine-Maritime et l’Oise jusqu’aux centres de recyclage franciliens. À la descente, entre Gennevilliers et Rouen, les conteneurs 45’ sont chargés de papiers usagés d’UPM. Quant aux conteneurs 40’ Open top, ils sont repris par Valdelia pour le transport de ses déchets d’ameublement collectés en Île-de-France et valorisés à

Oissel, en région rouennaise ; le parcours final étant assuré à l’aide de châssis routiers basculants.

À Rouen, tous les conte-neurs sont manutentionnés sur le terminal Somap tandis qu’à Gennevilliers deux sites sont uti-lisés : Paris Terminal pour la ré-ception des GEM F et des PAM ainsi que l’envoi des papiers usagés, le terminal REP Veolia pour le chargement des déchets d’ameublement à raison de quatre à huit conteneurs par semaine. Par

rapport au schéma routier jusque-là en place chez Éco-Systèmes et Valdelia, cette boucle fluviale réduit de 36 % leurs émissions de CO2, et supprime 600 ca-mions sur l’axe Rouen-Paris. Éco-systèmes étudie la faisabi-lité d’une boucle identique sur le bassin Rhône-Saône, et l’exten-sion du schéma séquanien à Caen avec des GEM hors froid... et un parcours fluvio-maritime.

érick Demangeon

Fluvial

Nouvelle mutualisation sur la SeineTestée en 2014, la mutualisation des flux UPM, Éco-Systèmes et Valdelia entre Rouen et Gennevilliers est opérationnelle depuis le 19 janvier. Veolia, Marfret et leur filiale commune Fluveo, sont au cœur de cette organisation multimodale qui s’appuie sur des conteneurs 40 et 45 pieds. Une approche originale ouverte à d’autres chargeurs.

Impact à long terme du changement climatiqueDivers travaux de recherche allemands valident l’hypothèse d’un impact du réchauffement planétaire sur la navigabilité du Rhin. Mais ce sera surtout après 2050.

Que le réchauffement climatique exerce un impact sur la navigation du Rhin, per-sonne n’en doute au fond de soi. On s’at-tend à des phénomènes répétés de basses eaux. Plusieurs travaux de chercheurs alle-mands donnent un corps plus scientifique à ces impressions, tout en soulignant que le changement n’est pas pour tout de suite.

Une étude (Holtmann et Allensbach) de 2012 avaient évalué la capacité de trans-port entre Rotterdam et Bâle, en croisant des hypothèses d’évolution de la taille des navires avec des simulations de débits. Leur conclusion : “Les simulations surlabasedel’étatactueldesconnaissancessurlechangementclimatiquemontrentunsignalindifférentde2021à2050quantàla durée et à l’intensité des événementsd’étiage”. Un scénario optimiste prévoit même un gain de 5 %. En revanche, sur la deuxième moitié du siècle (l’étude se concentre sur 2071-2100), toutes les hypo-

thèses convergent vers une perte de capa-cité de navigation, de l’ordre de 5 à 10 %.

SurCoûtS D’exploItatIon

Ces hypothèses sont confirmées par le programme de recherche allemand “Kliwas” qui vient de s’achever autour de l’Institut fédéral de l’hydrologie. Par de savantes formules de conversion de watts par mètres carrés d’émissions énergétiques en des mètres par seconde, ce groupe de travail s’est efforcé de prédire l’évolution des débits d’étiage aux deux échelles de référence de Rees (frontière germano-hol-landaise) et de Kaub, près de Coblence. Ses conclusions sont partagées pour la période 2020-2050 : selon les scénarios, la situa-tion peut aller d’une rehausse de 10 % à une baisse de 5 %. Mais pour 2050-2100, l’abaissement apparaît quasi-inéluctable, il atteindrait jusqu’à 20 %.

Kliwas cherche également à traduire l’impact économique du réchauffement en terme de surcoûts d’exploitation des navires. “Par rapport aux 634 millionsd’eurosannuelsdefraisdetransportssurle Rhin aujourd’hui, notre scénario pes-

simiste aboutit à un surcoût de 4% soit25millionsd’eurosjusqu’en2050,puisde10%(60millionsd’euros)jusqu’à2100”, indique thomas maurer, membre du groupe Kliwas.

En tout cas, ce ne sera pas la paralysie totale que certains prédisent, insiste ce

chercheur. “Lephénomènedechangementclimatique est à prendre très au sérieux.Maissansprétendreàuneparfaiteexac-titude,nossimulationspermettentdeleverlesfantasmes”.

Christian roBISCHon

Rhin

© BEka

“Réductionde36%

desémissionsdeCO2”

© V

EOLI

a FL

uVEO

Page 5: Hebdo sem6 2015

l’antenne - Semaine 6 - Février 2015 - 5

Malgré le marasme actuel et la crise du BTP, la région lyonnaise garde le cap en matière d’immo-bilier d’entreprise, tant au niveau des locaux d’activités et des bu-reaux que de la logistique.

À ce sujet, avec 300.000 m2 placés dont 38 % dans le neuf, l’année 2014 marque une hausse de 7 % proche du niveau de 2011. Cependant, il faut noter sur ce total, une “opé-ration XXL” de 106.000 m2 à Villette-d’Anthon signée par Socara (Centres Leclerc) pour la construction d’un campus logis-tique. “Ce clé en main permetderesterdanslamoyennedecesdixdernièresannées”, reconnaît Stéphane Bouiller, directeur du département industriel et logis-tique de CBRE.

leS entrepôtS De ClaSSe a FavorISéS

La demande est essentielle-ment orientée vers des entre-pôts de Classe A (80 %). Les demandes sont plutôt endogènes et le marché est animé par les chargeurs (68 %). L’attractivité

des pôles habituels de l’Isle-d’Abeau-Nord Isère, de la Plaine de l’Ain et de la Rocade Est ne faiblit pas. Parmi les 16 opéra-tions en location de 2014 figu-

rent 30.000 m2 à Chapenay pour But CFA, 20.000 m2 pour Norbert Dentressangle à la Plaine de l’Ain, 21.000 m2 à Corbas pour Cora et 9.000 m2 pour UPS mes-

sagerie. L’augmentation du stock d’offre de classe A atteint 420.000 m2 dont 60.000 m2 concernent un entrepôt situé à Pusignan. Il est le plus grand entrepôt neuf disponible im-médiatement en France. Construit pour Darty, il est fi-nalement vacant après divers rebondissements.

Faute de foncier disponible, on assiste à des opérations de requalification comme à Saint-Quentin-Fallavier avec Vailog et Arthur Loyd pour deux bâ-timents de 46.000 m2 à démo-lir et à reconstruire. “Nousdevons encourager la réflexiondes promoteurs-investisseurspourrelancerdesopérationsdedéveloppement en blanc afin

de satisfaire lademandequali-tative des chargeurs et presta-taires à court terme”, observe Stéphane Bouiller. Au Parc de Chesnes, la modification de la Directive territoriale d’aména-gement qui pourrait permettre l’extension d’hectares straté-giques semble pour le moment au point mort sans nouvelle de la préfecture.

Les loyers sont assez stables dans la logistique, aux alentours de 40-45 euros le mètre carré, mais c’est la réduction des me-sures d’accompagnement qui pose problème. Près de 874 mil-lions d’euros ont été investis en immobilier d’entreprise dont 128 millions pour la logistique. “Lesperspectives2015semblentbonnes avec déjà 150.000 m2

identifiés qui seront placés pro-chainement”, estime Stéphane Bouiller, qui veut rester confiant. Mais cette situation engendrera rapidement un faible niveau de stock et rendra cruciale la ques-tion lancinante du manque de foncier.

annick BérouD

Logistique

L’immobilier résiste en région lyonnaiseLe bilan 2014 que dresse FNAIM Entreprises montre une bonne résistance de Lyon et sa région sur le marché de l’immobilier d’entreprise.

Entreprises

Inflation des coûts attendue en 2015Si les coûts de revient des transporteurs routiers sont restés stables l’an passé, pour 2015, les prévisions du CNR sont plus inflationnistes avec des hausses jusqu’à 1,7 % en longue distance, et de 1,4 % en régional. L’issue des négociations sur les salaires précisera le niveau de l’augmentation en 2015.

Supérieure à 0,1 point par rapport à 2012 et 2013, la croissance du PIB en France s’élèverait à 0,4 % en 2014. Sans parler de reprise, elle se hisserait à 1 % cette année avec deux inconnues de taille aux conséquences sensibles pour la mo-bilité des biens et des personnes ainsi que pour le commerce extérieur : la baisse de l’euro par rapport au dollar, et celle du prix du pétrole susceptible, aussi, de relancer l’investissement industriel et la consommation. Face à ce manque de visi-bilité, “lecouplageentreactivitéécono-miqueettransportestimplacable”,rap-pelle en revanche le CNR dans une note consacrée à l’évolution des coûts dans le transport routier en 2015. Point départ de sa réflexion, “lademande reste à unniveautrèsbasetfragiliselesentreprisesdetransport.Lescapacitésexcédentaires

pèsentsurleursprixet,proportionnelle-ment,lachargedescoûtsfixesaugmenteàcourtetmoyenterme”. Le Comité sou-ligne en outre que “l’abandondel’Éco-taxe n’annule pas les effets ni les coûtsmultiplesdéjàinscritsaubilandel’opé-ration:gelsoubaissesdetarifs,appelsd’offres,équipementsdesvéhiculesenlo-giciels,formationdespersonnels...”

tenSIonS Sur leS SalaIreS

À niveau d’activité constant, les coûts hors gazole des transporteurs routiers français ont augmenté de l’ordre de 0,2 % l’an passé. “Cettemodérations’expliqueparde faibles variations sur l’ensembledes postes”. Annonciateur de fortes hausses des prix des véhicules (+ 10 à + 15 % sur le prix catalogue des construc-teurs), l’impact des matériels Euro 6 a été “limité du fait du renouvellement pro-gressifduparcmaisseprolongeradanslesexercicesàvenir”.Cette tendance se vérifie dans les prévisions du CNR pour 2015 consacrées au coût de détention des matériels (+ 1,2 à + 1,4 %). Alors que la question des salaires est au cœur de l’ac-tualité du secteur, l’inflation la plus im-portante pourrait concerner les charges des personnels de conduite (jusqu’à 2,3 %), et les indemnités de déplacement

(+ 1,3 à + 1,5 %). De 34 % environ en ré-gional à plus de 40 % en longue distance, les charges salariales forment le premier poste de coût d’un transport routier. De nature à cristalliser les critiques envers les sociétés concessionnaires d’auto-routes, l’usage des infrastructures aug-menterait enfin de 1,9 %.

Tous les postes consolidés, la hausse attendue des coûts hors gazole du trans-port routier est évaluée entre 1,2 et 1,7 % en longue distance, et entre 1 et 1,4 % en régional. À cela s’ajoute la hausse de 10,2 % de la TICPE nette en vigueur depuis le 1er janvier.

e. D.

Comité national RoutieR

“Fautedefoncier,onassisteàdesopérations

derequalification”

La Plaine de l’Ain a encore fait partie des zones les plus actives en 2014

© PIPa

© M

ICh

EL d

uR

aNd

Page 6: Hebdo sem6 2015

6 - Semaine 6 - Février 2015 - l’antenne Entreprises

Brittany Ferries a annoncé l’affrètement d’un nouveau navire. Propriété de la compagnie danoise DFDS, le “Sirena S e a w a y s ” mesure 199 mètres de long pour 26 mètres de large et affiche une capacité de 7.300 tonnes de port en lourd. Il peut embar-quer jusqu’à 610 passagers, 160 véhicules et 84 camions. Ce navire sous pavillon danois as-surera quatre liaisons aller-re-

tour par semaine sur la ligne Le Havre-Portsmouth, ainsi qu’une

liaison entre Portsmouth et Bilbao. L’ajout de cette dernière liaison porte à sept le nombre de départs assu-rés par la com-pagnie bretonne d ’ A n g l e t e r r e vers l’Espagne.

Le “Normandie Express”, qui effectuait jusqu’à présent quatre rotations entre Le Havre et Portsmouth n’en réalisera plus que deux afin de renforcer la ligne

entre Cherbourg et Portsmouth, en portant à quinze le nombre d’aller-retour sur cette ligne.

La compagnie française, dont toute la flotte navigue sous pavillon national, se dit “confiante” pour “son aveniréconomiqueetsocial”.

HauSSe De l’emBauCHe

SaISonnIère

Elle souligne le fait qu’elle a récemment proposé à près de 200 navigants sous contrats à durée déterminée, des contrats à durée indéterminée. Pour la saison 2015, plus de 570 person-nels saisonniers navigants seront en outre recrutés, soit 20 % de plus que les années précédentes, selon Brittany Ferries.

“En développant son offreà destination du territoire nor-mand”, la compagnie basée à Roscoff “s’affirme comme l’undesacteursde l’ouverturede lamétropole du Grand Paris surl’arc Manche Atlantique”, se félicite Jean-marc roué, prési-dent du Conseil de surveillance de la compagnie, se réjouissant du “développement de l’emploimaritimefrançais”.

Fondée en 1972, l’arme-ment transporte annuellement quelque 2,6 millions de passa-gers, dont 85 % de Britanniques, ainsi que 800.000 véhicules et 200.000 poids-lourds, entre la France, l’Angleterre, l’Irlande et l’Espagne.

Brittany Ferries

Affrètement d’un nouveau navireBrittany Ferries a affrété un navire supplémentaire pour compléter, à compter de mai, son offre sur la Mancheet sur son autoroute de la mer entre la Grande-Bretagne et l’Espagne.

eurofos modernise son parc de cavaliers

L’acconier Eurofos vient de prendre livraison de douze cavaliers en provenance de Pologne. Construits par Kalmar, ils sont destinés à moderniser la flotte que l’entreprise du groupe PortSynergy exploite sur le terminal de Méditerranée, à Fos 2XL, dans les bassins du Grand Port maritime de Marseille.

Le 30 janvier au matin, quelques heures après son arrivée à Fos en provenance de Gdynia (Pologne), le navire conventionnel “BBC Barhain” a com-mencé à débarquer un à un les douze ca-valiers neufs que l’entreprise Eurofos (groupe Portsynergy) a achetés à la société Kalmar.

L’unité de l’ar-mement BBC Chartering, qui mesure 129 mètres de long pour 16 mètres de large avec une jauge brute de 6.300 tonneaux, était partie mi-janvier avec ce matériel en pontée.

Les cavaliers, d’un poids uni-taire de 68 tonnes, ont été construits dans les ateliers de l’usine polonaise de Kalmar. Ils sont équipés d’un moteur d iese l -é lec t r ique qui présente l’avan-tage de consommer moins de carbu-rant et de répondre aux normes européennes en matière de pro-tection de l’environnement. “Nous allonspasser de 25 à 19 litres par heure de gasoil”, précise-t-on chez Eurofos, comparant la consom-mation de l’outillage le plus ancien à celui qui vient d’être livré.

Ils seront garantis douze mois par le construc-teur, soit 2.000 heures, et entreront en service d’ici un mois environ. Ils ont vocation à mo-derniser au fur et à mesure le parc de l’acconier. Un programme de formation sera mis en place pour permettre au personnel de s’adapter aux contraintes techniques des nouveaux cavaliers.

un InveStISSement De 10 mIllIonS D’euroS

Selon matthieu Desiderio, le responsable des investissements chez Eurofos, cette acquisi-tion a coûté 10 millions d’euros. “Cetinvestisse-

mentfaitpartied’unprogramme d’unecentaine de mil-lions d’euros initiéil y a trois ans”.Et d’ajouter que celui comprendra égale-ment l’acquisition d’un nouveau por-tique, la construction d’un bureau, d’un magasin de stoc-kage, d’une nouvelle “gate”, d’un hangar pour le convention-nel, etc.

Le convention-nel “BBC Barhain” a appareillé en fin d’après-midi à des-tination d’Izmir (Turquie) avec le reste de sa cargaison en cale.

Eurofos a enregis-tré en 2014 un trafic de 520.000 EVP pour le terminal de la Méditerranée, soit 11 % de plus qu’en

2013. Une croissance équivalente à celle des ins-tallations conteneurisées de Fos (tous opérateurs confondus) qui ont achevé l’année sur une acti-vité globale de 960.000 EVP.

vincent CalaBrèSe

maRseille-Fos

eveRgReen

Place aux porte-conteneurs de 18.000 EVP

Evergreen vient de signer un contrat d’affrètement avec le japonais Shoei Kisen Kaisha, Ltd. (Shoei) portant sur onze porte conteneurs de 18.000 EVP.

Parmi les navires cel-lularisés concernés par les chartes parties, six font partie des unités dont l’ar-mateur taïwanais et sa filiale avaient annoncé l’arrivée en décembre. Leur livraison est prévue entre 2018 et 2019. Evergreen annonce que les technologies de construc-tion navale les plus avancées seront utilisées et dévoile sa coopération avec le japonais Shoei pour la construction de cette nouvelle génération de mégaporte-conteneurs.

Ils mesureront tous 400 mètres de long pour 59 mètres de large. Nouvelles formes de carène, améliorations du trai-tement des eaux de ballast, ti-rants d’eau supérieurs, renfor-cement de structure de coque...

Tout concourt à garantir aux navires de type G davantage de sûreté au plan nautique, leur permet de consommer moins de fuel et d’obser-ver plus rigoureusement les contraintes écologiques. Ces nouveaux porte-conteneurs auront une consommation de combustible et des émissions de gaz à effet de serre (GES) pouvant être jusqu’à 7 % infé-rieures à ceux des unités équi-pées de moteurs traditionnels.

Cette commande s’ajoute à celle de treize navires de type L, des unités de 8.500 EVP faisant partie d’un programme ayant démarré en juillet 2012 et devant être achevé cette année. L’armateur taïwa-nais avait déjà pris livraison de cinq porte-conteneurs de 8.800 EVP et de dix autres na-vires affrétés de 13.800 EVP. Une autre commande avait été passée pour dix unités af-frétées de 14.000 EVP dont la livraison était prévue pour 2016-2017.

V. J. C.

“confiantesursonaveniréconomiqueetsocial”

© dFdS

Le navire conventionnel “BBC Barhain” a débarqué à Fos les 12 cavaliers construits par Kalmar

© VJC

Page 7: Hebdo sem6 2015

l’antenne - Semaine 6 - Février 2015 - 7

Pour l’année 2014, le chiffre d’affaires cumulé s’est élevé à 2,7 milliards d’euros contre 2,6 milliards en 2013, a indiqué Stef, faisant état d’une hausse de 5 %. “Le résultat net 2014s’inscrira en amélioration parrapport à 2013”, a ajouté le groupe, qui avait réalisé en 2013 un résultat net de 60,2 millions d’euros.

Au quatrième trimestre, le groupe a réalisé un chiffre d’af-faires de 728,3 millions d’euros, en hausse de 1,5 % par rapport à la même période de l’an passé. Stef précise que “l’effet péri-mètren’estpassignificatif”, car “il représente un solde positifde1,5milliond’euros,entre lasortie des activi-tés britanniquespour - 2,4 mil-lions d’euros etl’entrée de lasociété néerlan-daiseSpeksnijderTransport pour3,9 millionsd’euros”.

La croissance sur ce trimestre a été tirée notamment par le développement des activités européennes, qui ont bondi de 9,3 %, à 146,9 millions d’eu-ros (+ 6,4 % à périmètre com-parable). Le groupe souligne

qu’en Espagne, le chiffre d’af-faires a progressé de 5,5 %, et qu’en Italie, “le renforcementdu réseau et la pertinence del’offre logistique et transportont permis de maintenir unrythme de croissance soutenueà8,6%”.

CHute Du CHIFFre D’aFFaIreS en FranCe

Le chiffre d’affaires de l’ac-tivité de transport en France a chuté de 2,8 %, à 321,2 millions d’euros, pénalisée “à hauteurde5,4millionsd’euros” par “laforte variation à la baisse desprix du carburant, répercutéeenpieddefactureauxclients”.

En revanche, les activités de transport de marée et de pro-duits surgelés ont terminé l’année sur une forte pro-gression, ajoute le groupe, sou-lignant que la

filière des produits frais s’est montrée moins dynamique.

Toujours dans l’Hexagone, la logistique a quant à elle connu une croissance de 2,2 %, à 129,5 millions d’euros, “no-tammentgrâceàl’activitéRHD

(“restauration hors domicile”)qui progresse de 2,5 % et àl’impact d’un nouveau dossierlogistique pour une enseignede grande distribution dans leSud-Ouest de la France”, dé-taille Stef.

Pour sa filiale maritime La Méridionale, le groupe Stef in-dique que “surunmarchéde ladesserte de laCorse en fort ra-lentissement”, l’armateur réussit

à stabiliser l’activité, tant en fret (+ 0,2 % en volume sur le trimestre) qu’en passagers. On sait combien la compagnie, co-délégataire de service public aux côtés de la SNCM, a été victime ces derniers mois des conflits so-ciaux liés à l’armateur du groupe Veolia en difficultés.

En matière de flotte, le groupe rappelle que le navire “Scandola” a fait l’objet d’un

frètement tout au long de l’an-née 2014. Une opération qui a permis de rapporter du chiffre d’affaire à la compagnie. Il avait quitté Marseille lors de l’arrivée du “Piana”, début 2012, pour être exploité à Tarragone (Espagne), mais l’identité de l’affréteur est restée inconnue.

v.J.C.

Stef

Les activités européennes du groupe ont bondiLe groupe Stef a enregistré en 2014 une croissance de son chiffre d’affaires de 5 %. Ses activités européennes devraient permettre au spécialiste de la logistique du froid d’annoncer un résultat net en amélioration par rapport à 2013.

Entreprises

Le chiffre d’affaires de 2014 bénéficie d’une acquisitionNorbert Dentressangle a enregistré en 2014 une hausse à deux chiffres de ses ventes grâce à une acquisition et devrait annoncer un taux de marge opérationnelle stable.

Norbert Dentressangle a vu son chiffre d’affaires progresser de 15,8 % 4,7 mil-liards d’euros l’an dernier. Mais à péri-mètre et taux de change constants, la crois-sance est de 4,1 % comparée à l’exercice 2013, a précisé le groupe. La différence s’explique notamment par l’acquisition en 2014 de la société américaine Jacobson. Par ailleurs, ce chiffre d’affaires annuel a bénéficié du taux de change à hauteur de 1,7 %.

QuatrIème opérateur aux étatS-unIS

“L’internationalisation de NorbertDentressangle continue de progresseravec64%desonactivitéhorsdeFrance.La Grande-Bretagne est le deuxièmepayscontributeurauchiffred’affairesdugroupeetreprésente29%desventes to-tales.Suiteàl’acquisitiondeJacobson,les

États-Unis deviennent le troisième payscontributeurauchiffred’affairesdugroupe,l’Espagne est le quatrième et représente12 % des ventes totales, en forte crois-sance”, détaille le groupe.

Norbert Dentressangle a indiqué que “la dette financière nette, tenant comptedel’acquisitiondeJacobson(...),estsouscontrôle”, tandis que le taux de marge opérationnelle, qui sera annoncé le 26 fé-vrier, présentera “un niveau comparableà celui observé ces dernières années”.Hervé montjotin, président du directoire du groupe français, souligne que les “troismétierssontencroissanceen2014”.

Ainsi, la logistique devient la pre-mière activité du groupe, avec une sa croissance de 20,9 % (+ 5,7 % à pé-rimètre et taux de change constants), et un chiffre d’affaires de 2,4 mil-liards d’euros. “Les chiffres intègrentquatre mois d’activité de Jacobson auxÉtats-Unis, marché très dynamique surlequelNorbertDentressangle est devenule quatrième opérateur logistique. Sur2014, la société a renforcé sa présencesur la logistique du e-commerce, dont ilestundesleaderseuropéens”,souligne le groupe.

L’activité transport enregistre une crois-sance de 8,7 % (+ 2,6 % en organique), à 2,2 milliards d’euros, mais est affecté par“la fortebaissedescoursdupétrolequiest répercutéedans lesprixdenospres-

tations de transports”. Enfin, l’activité Air & Sea réalise un chiffre d’affaires de 206 millions d’euros, en croissance de 42,2 % par rapport à 2013 en données pu-bliées et de 2,8 % en organique.

noRbeRt DentRessangle

“StabilitépourLaMéridionaleàMarseille”

© F

RaNC

k aNd

Le “Piana”, ici dans le port de Bastia, a remplacé le “Scandola” en janvier 2012

L’activité transport a progressé de 8,7 %

© NORBERt dENtRESSaNGLE

Page 8: Hebdo sem6 2015

8 - Semaine 6 - Février 2015 - l’antenne

Avec les missions confiées aux préfets sur l’avenir de la filière conteneurs et le lancement d’une réflexion nationale sur le fret flu-vial, les signaux positifs en faveur de la réalisation de Seine-Nord vont dans le sens souhaité par TFF. Un bilan 2014 ponctué le 28 janvier par l’adoption d’un amen-dement au projet de loi “Macron” autorisant les pouvoirs publics à créer une société de projet char-gée de la maîtrise d’ouvrage du canal, saluent Didier léandri et michel Dourlent. Le deux co-présidents déplorent en revanche “l’abandon du projet Écotaxereposant la question du finance-mentdesgrandsprojetsd’infras-tructures de transport” sur fond d’essoufflement des trafics flu-viaux. “L’activitéafficheunrecul

de2,8%entonnesetde2%entonnes-kml’anpassé”.En cause,“lachutedescombustiblesminé-raux, conséquence de la ferme-ture des centrales à charbon, etlabaissemarquéedesmatériauxliée au repli du marché de laconstruction”.

reBonD DeS ConteneurS

Par bassins, la navigation in-térieure sur le Rhin et dans le Nord-Pas-de-Calais progresse mais fléchit sur la Seine, le Rhône et la Moselle. Dans l’attente des relevés détaillés émis par Voies navigables de France, le trafic conteneurisé semble de nouveau orienté à la hausse avec “unecroissance de l’ordre de 20 %

sur le Rhône et de plus de 5%sur la Seine”. Un rebond amer, selon Didier Léandri et Michel Dourlent, puisque “l’un desparadoxesdu transport combinéest que plus les entreprises fontdu volumes, plus elles perdentde l’argent”.L’occasion de sou-ligner la situation difficile des transporteurs fluviaux : “Lestrésoreries sont basses et inter-disent,aumoinstemporairement,tout développement significatif.Cette situation est aggravée parles restrictions budgétaires quiaffectent les dispositifs de sou-tien” déplorent-ils en invitant à revoir les aides à la pince et à la modernisation de la flotte, ainsi que le budget d’investissements de VNF.

TFF, qui rassemble les ar-mements et artisans bateliers fluviaux, demeure mobilisé autour de plusieurs chantiers. À commencer par le projet de loi de transition énergé-tique. Dans ce dos-sier, il demande à ce que les actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre liées aux trans-ports soient élargies à toutes les industries. Il suggère en parallèle

la prise en compte de l’empreinte environnementale transport lors de passation de marchés publics, la sanctuarisation du domaine

public “en bordà voie d’eau”, et la fixation d’ob-jectifs de report modal dans les contrats d’exploita-tion des terminaux portuaires.

Au titre des pratiques com-merciales, armements et bateliers réitèrent leurs attentes en faveur

d’une meilleure harmonisation européenne et d’une refonte des conditions de manutention dans les ports maritimes inspirées des exemples belge et néerlandais. Suivi avec attention, l’examen du projet de loi “Macron” contient également deux dispositions inté-ressant la filière : “Laconfirma-tion d’ordre de transport écritepour les contrats au voyage etl’encadrement de la locationtransfrontalière”.

érick Demangeon

Fluvial

Accélérer les réformes pour relancer les traficsEn 2014, la voie d’eau marque des signes d’essoufflement. Sur fond de baisse des trafics, la situation financière des bateliers et des armements se tend. Fédérée au sein de Transporteurs fluviaux de France, la filière encourage les pouvoirs publics à concrétiser en 2015 les chantiers engagés.

les transitaires dénoncent les surcharges carburant

En dépit d’une baisse de 50 % des prix du kérosène depuis cinq mois, aucun impact significatif n’est constaté sur le montant des surcharges carburant des compagnies aériennes cargo. Une situation anormale, selon TLF Overseas favorable à une simplification des structures tarifaires pratiquées par les transporteurs aériens.

Présentée comme “pro-visoire” lors de sa mise en œuvre en 2002 par les com-pagnies dans le fret aérien, la surcharge carburant “n’enfinitplus de durer”, dénonce TLF Overseas. Pour son président patrick legal, “de tempo-raire, cette taxation est deve-nue permanente et non cor-rélée, de manière suivie, auxvariationsdescoursdupétrolesicen’estdansunsenshaus-sier”.Tant et si bien que son montant remplace désormais le tarif de fret aérien sur certaines destinations export majeures au départ de la France. “Alorsqueleprixdubarildepétroles’établitendessousdes50dol-lars–soitunniveauinférieuràcequ’ilétaitlorsdelamiseenplacedelasurchargecarburant–,lestranspor-teursaériensne fontpasbénéficier leursclientsdeséconomiesréaliséescesderniersmois”.

Et dans le meilleur des cas, lorsque les com-pagnies ont consenti une baisse, “elle n’est en

rienproportionnelleàlachuteducoursdupé-troleconstatée”,se plaignent les professionnels du transport.

ClarIFIer la StruCture tarIFaIre

Prenant fait et cause pour les donneurs d’ordres exportateurs et importateurs, TLF

Overseas appelle les compa-gnies à davantage de clarté et, comme l’European Shippers Council (“L’Antenne” du 6 octobre 2014), à une sim-plification de leur structure tarifaire. “Si les compagniesse doivent d’être rentablespour assurer leur pérennité,cette rentabilité devrait êtrele résultat de la politiquetarifaire de chaque acteuropérantsurlemarchéetnonla conséquence d’un empile-mentcontinueldesurchargeset de frais annexes”.Notant qu’Emirates SkyCargo, la di-vision fret de la compagnie de Dubaï, a modifié récemment sa structure tarifaire dans ce sens, les commissionnaires de transport aérien invitent les autres transporteurs à suivre

ce mouvement et à trouver une solution durable dans le dialogue avec leurs représentants et asso-ciations professionnelles.

e.D.

tlF oveRseas

autoRoutes

L’Autorité de la concurrence maintient son “diagnostic”L’Autorité de la concur-

rence, mise en cause par les sociétés d’autoroutes, a indiqué qu’elle maintenait “intégralement les chiffres” cités dans son avis du mois de septembre, ainsi que son “diagnostic”.

“L’Autorité de la concur-rence, qui est fatiguée d’en-tendre de la part des sociétés d’autoroutes qu’elle a commis des “contresens manifestes”, maintient intégralement les chiffres qu’elle a documentés dans son avis du 17 septembre 2014 et le diagnostic qu’elle a posé”, a-t-elle indiqué le 28 janvier.

En septembre, l’institution avait décrit “la rentabilité exceptionnelle des sociétés concessionnaires d’autoroutes (SCA), largement déconnectée de leurs coûts et dispropor-tionnée par rapport au risque de leur activité, (qui) est assi-milable à une rente”. Un an plus tôt, la Cour des comptes avait fait état du caractère dé-séquilibré des contrats. Ces deux rapports sont à l’ori-gine d’un bras de fer entre l’État et les concessionnaires autoroutiers.

Le 27 janvier, l’Association des sociétés françaises d’auto-route (Asfa) avait dénoncé le fait que “les sociétés conces-sionnaires d’autoroutes fai-saient l’objet, depuis plusieurs mois, de critiques virulentes sur leurs prétendus “surpro-fits”, à la suite des contresens

manifestes faits sur leur acti-vité par le rapport de l’Auto-rité de la Concurrence”.

Ainsi, l’Autorité de la concurrence “rappelle qu’elle a été saisie par la commission des finances de l’Assemblée nationale sur le niveau des tarifs des péages ainsi que sur la pertinence de leur mode de calcul et l’efficacité de leur régulation. Elle s’est donc intéressée à la rentabilité nette (...) de l’activité” de ces sociétés. “Ces chiffres (qui se situent entre 20 et 24 % en 2013 et, en moyenne sur la période 2007-2013 entre 19 et 28 % selon les sociétés) sont issus de la comptabilité même des sociétés concernées et n’ont d’ailleurs pas été contestés par ces dernières”, précise-t-elle.

L’Autorité déplore que “les sociétés concessionnaires ont introduit la confusion en met-tant en avant un tout autre in-dicateur : le taux de rentabilité interne (TRI), qui leur permet de mesurer la rentabilité du capital investi en compa-rant la valeur actualisée des flux entrants (les dividendes pour les actionnaires) avec la valeur de l’investissement initial et dépend notamment du prix payé et des modalités de financement”. Elle ajoute que “cet indicateur est donc très différent du taux de renta-bilité” et “relève d’une toute autre question” que celle sur laquelle elle a été interrogée.

Entreprises

Michel Dourlent et Didier Léandri, co-présidents de TFF

© t

FF

“Concrétiserleschantiers

lancésen2014”

Patrick Legal, président de TLF Overseas

© t

LF O

VER

SEaS

Page 9: Hebdo sem6 2015

l’antenne - Semaine 6 - Février 2015 - 9

Selon un décret publié sur le site du gouvernement, Stroïgazmontaj devra livrer le pont routier et ferro-viaire avant décembre 2018, pour un coût plafonné à 228,3 milliards de roubles (2,9 milliards d’eu-ros). La traversée du détroit de Kertch, un bras de mer de 4,5 km au plus étroit entre mer d’Azov et mer Noire, à l’est de la Crimée, est le seul moyen, hors avion, de rejoindre la péninsule depuis le territoire russe sans passer par

l’Ukraine. La liaison est actuelle-ment assurée par un bac.

Arkadi Rotenberg figure avec son frère Boris parmi les person-nalités russes proches du pouvoir sanctionnées par les États-Unis et l’Union européenne. Le Trésor américain affirmait en mars der-nier que les deux frères avaient “gagné des milliards de dol-lars en contrats pour Gazprom ou pour les jeux Olympiques attribués par Poutine”.

La construction de ce projet très symbolique s’annonce com-pliquée en raison de son coût et de l’impossibilité de trouver des financements de banques occi-dentales. L’État devra donc le fi-nancer entièrement au moment où il cherche à réduire ses dépenses pour compenser la baisse des re-venus pétroliers. La participation de sociétés de BTP, comme sou-vent pour les grands projets d’in-frastructure en Russie, sera déli-cate et Stroïgazmontaj n’a jamais bâti de pont. Arkadi Rotenberg a évoqué la participation possible de sociétés de BTP de Turquie ou de Corée du Sud.

Russie

Lancement de la construction du pont vers la Crimée

Le gouvernement russe a annoncé avoir confié la construction du pont reliant la Russie à la Crimée, annexée par Moscou, à la société du milliardaire Arkadi Rotenberg.

la Chine conteste l’arrêt de la privatisation du port

La Chine a fait part de son inquiétude après l’annonce du nouveau gouverne-ment grec d’interrompre la privatisation du port du Pirée, convoité par Cosco.

Le ministère chinois du Commerce a réagi, le 29 janvier, à l’arrêt de la privatisation du port du Pirée, annoncé par le nouveau gouvernement grec, alors que le conglomérat d’État Cosco était pressenti pour en racheter la majorité des parts. “Nous avons appris par des articles depressequelenouveaugouvernementenGrècea annoncé le 28 janviermettre un terme à laprivatisationduportduPirée.Celanouspré-occupe beaucoup”, a déclaré Shen Danyang, porte-parole du ministère. “Nous comptonsexhorter le gouvernement grec à protéger lesdroitset intérêts légauxdessociétéschinoisesenGrèce,dontCosco”,a-t-il ajouté.

tHeSSalonIQue ConCerné auSSI

Le nouveau gouvernement grec a fait part de son intention d’”arrêter” plusieurs processus de privatisation, dont celle du port athénien. Ce dernier était une pièce maîtresse du vaste

plan de privatisations exigé par les créanciers du pays. “Nousallonsarrêter laprivatisationduportduPiréeetdeceluideThessalonique”, conformément au programme de Syriza qui vient de remporter les élections, a indiqué le 28 janvier le ministre adjoint de la Marine marchande, théodoros Dritsas, à l’issue du premier conseil des ministres dirigé alexis tsipras.

Le conglomérat chinois Cosco a déjà acquis deux terminaux du port et a été pressenti pour le rachat des 67 % de parts que l’État grec possède dans la société gestionnaire de l’infrastructure. Le processus de privatisation avait été lancé par le précédent gouvernement de coalition (conser-vateurs-socialistes) d’antonis Samaras.

À Pékin, le ministère chinois des Affaires étrangères, avait d’abord réagi de manière mo-dérée. “En2008,legroupeCoscoaobtenuuneconcession pour développer les deux princi-pauxterminauxàconteneursduportduPirée.Ce projet est un exemple de coopération ga-gnant-gagnantentrelesdeuxpaysetnouspen-sonsquelesdeuxgouvernementsaurontàcœurde poursuivre la coopération dans différentssecteurs,puisqu’elleapportedesbénéficesauxdeuxpeuples”, avait dit Hua Chunying, porte-parole de la diplomatie chinoise.

le piRée

allemagne

Berlin suspend son “smic” pour les routiers étranger

Le gouvernement alle-mand a décidé de suspendre temporairement l’application de son nouveau salaire mi-nimum aux routiers, essen-tiellement d’Europe de l’Est, quand ils traversent le pays.“Par considération pour

(ses) voisins”, en premier lieu la Pologne dont les entre-prises de transport et le gou-vernement étaient partis en campagne contre le nouveau système, le gouvernement a décidé de suspendre la dispo-sition qui concerne le trans-port de transit, et ce jusqu’à “la clarification de la ques-tionjuridiqueeuropéenne”, a déclaré la ministre du Travail andrea nahles, à l’issue d’un entretien avec son homo-

logue polonais Wladyslaw Kosiniak-Kamysz.

Interpellée par Varsovie, la Commission européenne a lancé le 21 janvier une “pro-cédure préliminaire” pour vérifier la conformité de cette disposition allemande au droit européen. Assurant que de son point de vue, l’appli-cation du salaire minimum à tous, y compris les routiers étrangers en transit, n’enfrei-gnait pas les règles de l’Union européenne, Andrea Nahles a dit s’attendre à une décision de Bruxelles entre avril et juin, en tout cas avant l’été. L’Allemagne pratique depuis le 1er janvier un salaire mini-mum pour tous, de 8,50 euros bruts de l’heure.

International

© Google

tuRkish aiRlines

recrutement massif de pilotes étrangers

Turkish Airlines lance une grande campagne de recrutement de personnel navigant à l’étranger pour poursuivre la croissance de ses activités.

Turkish Airlines croît vite, trop vite au regard du temps nécessaire à la formation locale du personnel. “Il fautaumoinssixansàuncopilotepour devenir pilote. Notreécole et les autres écoles deTurquie nous permettent depourvoir à nos besoins encopilotes mais il n’y a plusde pilotes disponibles enTurquie. Nous devons doncen embaucher à l’étranger”, a déclaré son PDG temel Kotil. “Nous allons aussirecruter cette année 2.000membres d’équipage”, a-t-il ajouté.

Fer De lanCe

Détenue à 49 % par l’État turc, Turkish Airlines affiche depuis plusieurs années une très forte croissance et nour-rit l’ambition de concurrencer les compagnies aériennes les plus performantes du golfe Persique comme Etihad ou Qatar Airways.

En 2014, Turkish Airlines a transporté 54,7 millions de passagers, soit 13,3 % de plus que l’année précédente. Elle dessert 261 aéroports dans 107 pays et a été élue meilleure compagnie aérienne pour la quatrième année consécutive. “Nousallonsencoreaccroîtrela fréquencede nos vols et lenombre de nos destinationsen 2015”, a annoncé Temel Kotil, avec une priorité pour le continent africain. “Nousallons ajouter huit nouvellesdestinations cette année” en Afrique, a-t-il précisé. Le PDG de la compagnie turque s’est fixé pour objectif de transpor-ter 16 % de passagers en plus en 2015.

Le gouvernement islamo-conservateur turc, au pouvoir depuis 2002, a fait du dévelop-pement de sa compagnie aé-rienne phare un instrument de ses ambitions sur la scène inter-nationale et l’une de ses priori-tés économiques. Il a posé l’an dernier la première pierre d’un troisième aéroport à Istanbul, dont il veut faire le plus impor-tant de la planète. Pour nourrir sa croissance, Turkish Airlines a passé en 2013 deux très grosses commandes d’avions à Airbus et Boeing, d’une cen-taine d’appareils chacune.

© a

IRBu

S

Page 10: Hebdo sem6 2015

MarseillePr

évis

ions

de

dépa

rts

Groupage export au départ de MarseilleALGER - CASABLANCA - TUNISDépart hebdomadaire en conteneur de groupageMarseille : Tél. 04 91 12 94 00 - Fax 04 91 58 62 57 Lyon : Tél. 04 72 79 12 34 - Fax 04 72 79 12 30

TRANSCAUSSEMessagerie / Lots complets

ExpressCORSE

Livraison tous pointsDéparts quotidiens

––––––––Tél. 04.91.13.14.52 Fax: 04.91.91.16.50

CORSE ET SARDAignERéservations Fret Marseille

Tél. : 04 91 99 45 91Fax : 04 91 99 45 96

DÉPARTS QUOTiDiEnSALLER-RETOUR

Marseille-Ajaccio GIROLATAMarseille-Bastia PIANAMarseille-Propriano KALLISTEMarseille-Porto Torres KALLISTE

www.lameridionale.fr

MAROC

gROUPAgE TUniSiEDépart hebdomadaire TUNIS/SFAX tous les mercredis

TOUS TYPE DE MARCHANDISE CONTENEURISABLE(Dangereux accepté suivant classe)

Tél. 04 91 13 27 07 ou 04 91 13 27 02e-mail : [email protected] ; [email protected]

Le monde à votre portée

Le monde à votre portée

Roulant / Conventionnel / ConteneursALgER - ORAn

EMONA ............................................................................. 9 Février

AnnABA - SKiKDA - BEJAiAHANSALAND ................................................................... 16 Février

MOSTAgAnEMCITY OF OSLO ............................................................... 13 Février

Réception : SOCOMA Poste 44

–––––––––––––52 rue Emmanuel Eydoux - 13016 MARSEiLLE

Tél.: 04.91.14.27.80 - Fax: 04.91.56.65.05/06www.agent-maritime-marseille.com

10 - Semaine 6 - Février 2015 - l’antenne

TRANSCAUSSELots complets / Groupages

MAROC - TUniSiE - ALgÉRiEDéparts hebdomadaires

de Marseille, Lyon et Paris–––—————––

Tél. : 04.91.13.15.37 / 38Fax : 04.91.90.54.29

MAROC

Service hebdomadaire DiRECTconteneurs (FCL)

MARSEiLLE - CASABLAnCAIMPORT / EXPORT

Réception Poste 157_____________Depuis FOS hebdomadaire

ALgER port secORAn - SOUSSE

Réception EUROFOS

Marseille - Tél. 04.91.13.16.16e-mail : [email protected]

ARKASFRAnCE/SMi

AU DÉPART DE SÈTE

Service Fret direct en 40 heures2 départs par semaine en Ro/Ro

Depuis SÈTE sur TANGER et NADORCotations et réservations :

Burger-Fé[email protected] - Tél. 04 91 39 93 66

MARMEDSA MARSEiLLE :Fabien Micaelli : 04 96 17 17 32

[email protected]ébastien Cusson : 04 96 17 17 14

[email protected]

Service ALgÉRiEDépart de Fos-sur-Mer

via BARCELONE sur ALgERiE/ALgER (Port sec)

ves. SMARAGD ................... 11 Fév.ves. BF PHILIPP .................. 18 Fév.ves. SMARAGD ................... 25 Fév.

Sloman Neptune Lines

Une course d'avance pour toutes vos courses et transports

urgents, ponctuels ou réguliers.

MARSEILLE04 96 15 16 60

C O G E P A R T

SFC - Tel : 04.91.39.93.60.Email : [email protected]

– SFC –Marseille / Al Khoms (Libye)Conteneur / Roro - ConventionnelTICHY ......................................... 6 Février

Page 11: Hebdo sem6 2015

CONSORTIUMHISPANIA

LINESService Conteneur

Au départ de FOS et MARSEiLLEBATA - MALABO - LAS PALMAS

MAESTRO OCEAN .............. 17 Fév.—–––––––––––

A C ITél 04 95 04 32 86 • Fax 04 95 04 32 87

Agent général : gROUPE nAViTRAnS52 rue Emmanuel Eydoux - 13016 Marseille - Tél. 04 91 84 13 14

Agence Marseille : ACi - Tél. 04 91 84 13 19Agence Sète : nAViTRAnS MÉDiTERRAnÉE - Tél. 04 67 48 62 20

SERViCE DiRECTsans transbordement

En dix jours de Marseille et Sèteà destination de

LOMÉ - COTONOUTout type de matériel roulant

Conventionnel et dangereux nous consulterMAESTRO OCEAN .................................................................. 17 Février

RORO AFRICA LINE

Groupages export au départ de Marseille-FosOman - Dubai - P.S. Qaboos - Abu DhabiDoha - Koweit - Bahrein - Sharjah - Qatar

Marseille : Tél. 04 91 12 94 00 - Fax 04 91 58 62 57 Lyon : Tél. 04 72 79 12 34 - Fax 04 72 79 12 30

Service direct Méditerranée - Afrique de l’OuestMatériel roulant - Project cargo - Conteneurs

Départs tous les 14 jours de Marseille pour :Casablanca - Dakar - Abidjan

Lagos - Cotonou - Loméet en transbordement via Dakar pour :

Banjoul - Conakry - freetown - Monrovia - Tema - TakoradiDouala - Pointe Noire - Libreville - Boma - Louanda

———————————

GRIMALDI LINES

GRImALDI ACL FRAnCE AGEnCIEsEurope Building - Quay de L’Europe - 76051 Le Havre Cedex

email : [email protected] - Tel. : + 33 2 35 25 90 30

Marseille - Tél. 04.91.13.16.16e-mail : [email protected]

ARKASFRAnCE/SMi

Depuis FOS hebdoConteneurs

DAKAR ABiDJAn TEMALAgOS LiBREViLLE

MAURiTAniERéception SEAYARD

Toute l’année, les départs pour plus de 200 ports

dans le Monde.

MedMARSEILLE-fOS /NOvOROSSIySK

SOTCHI - vLADIvOSTOCKDéparts hebdomadairesRussie + réexpeditionCotations et réservations

[email protected]él. : 04.91.39.93.66

LE HAVREArmAteurs/ConsignAtAires

Société Téléphone Fax Site Internet

AGENA 02.35.19.72.72 02.35.21.42.34 www.agena.frAGENA TRAMP 02.35.19.27.85 02.35.19.72.85 www.agenatramp.frAGENCES MARITIMES ASSOCIEES 02.35.19.83.00 02.35.19.83.13ALIANCA FRANCE 02.35.19.62.40 02.35.19.62.49 www.alianca.com.brALLIANCE EUROPE 02.35.20.53.53 02.35.20.53.86 www.alliance-europe.frANL 02.35.22.37.50 02.35.74.37.80APL FRANCE 02.32.74.89.30 02.32.74.89.79 www.apl.comATL LINES 02.35.42.26.91 02.35.21.31.35 www.atlines.comBURGER FERON 02.32.74.86.20 02.35.19.83.13CFT (CIE FLUVIALE DE TRANSPORT) 02.35.53.50.05 02.35.24.00.52 www.cft.frCHINA SHIPPING FRANCE 02.32.74.04.90 02.32.74.04.99 www.chinashipping.frCLB LINER 02.35.19.73.40 0235197341 www.yml.com.twCMA CGM 02.32.74.16.00 02.35.53.18.98 www.cma-cgm.comCOLIN OLIVIER 02.35.21.11.22 02.35.41.74.89COSCON FRANCE 02.32.92.59.59 02.35.43.64.65 www.coscon-france.frCURRIE SAS 02.32.74.35.35 02.32.74.35.29DELMAS LE HAVRE 02.32.74.10.00 02.32.74.10.10 www.delmas.comERL FRANCE 02.32.72.48.33 www.europeanrorolines.comEUROPEAN CONTAINERS SERVICES 02.32.92.52.90 02.32.92.52.98 www.ecs.beEVERGREEN SHIP. AGENCY (France SA) 02.32.74.50.60 02.35.53.38.57 www.evergreen-line.comFAUVEDER 02.35.19.34.84 02.35.19.34.94 www.fauveder.comFERON CLEBSATEL 02.35.25.57.28 02.35.53.05.84 www.sealogis.comGRIMALDI LINES 02.35.25.90.20 02.35.25.90.46HAMBURG-SÜD FRANCE 02.35.19.23.00 02.35.19.90.95 www.hamburgsud.comHANJIN SHIPPING 02.35.19.86.53 02.35.22.85.79 www.hanjin.comHAPAG-LLOYD 02.32.74.53.00 02.32.74.52.83 www.hapag-lloyd.comHMM 02.35.19.70.62 02.35.19.70.92 www.hmm21.comHOEGH AUTOLINERS 02.35.53.03.43 02.35.53.02.91 www.hoegh.comHUMANN & TACONET 02.35.19.39.91 02.35.19.39.92 www.humann-taconet.frISAMAR (Ibesnar Sagemar) 02.35.19.85.00 02.35.19.85.01 www.isamar.fr“K” LINE 02.35.19.30.00 02.35.19.62.52 www.klineurope.comLD LINES 02.35.19.78.77 02.35.19.78.93 www.ldlines.frLHP Agency 02.32.74.24.80 02.35.21.38.15 www.lhpagency.frLOGISEINE 02.35.53.50.80 02.35.25.34.46 www.logiseine.comMAERSK LINE 02.32.74.25.50 02.35.53.84.33 www.maerskline.comMARFRET 02.35.21.88.60 02.35.21.88.79 www.marfret.frMOL EUROPE BV 02.32.74.24.00 02.35.41.14.41 www.molpower.comMSC FRANCE 02.32.74.68.00 02.32.74.68.10 www.mscgva.comNAVITAINER 02.35.24.16.66 02.35.53.29.96NECOTRANS 02.35.19.81.00 02.35.22.62.14NILEDUTCH 02.77.67.50.01 www.niledutch.comNYK LINE 02.32.74.54.00 02.32.74.53.99 www.nykline.comOOCL 02.35.19.59.00 02.35.21.56.79 www.oocl.comRSC (RIVER SHUTTLE CONTAINERS) 04.88.91.75.03 04.88.91.75.15 www.rsc.frSAFMARINE 02.35.53.52.00 02.35.53.52.48 www.safmarine.comSAGMAR 02.35.22.81.30 02.35.22.44.65SCAMAR Division HerfurtH SHipping 02.35.19.66.50 02.35.19.66.69 www.scamar-france.comSEA-INVEST SHIPPING AGENCY 02.35.53.51.30 02.35.53.53.71 www.sea-invest-sa.comSHGT 02.32.74.24.89 02.35.21.38.15 www.shgt.frSHIPPING AGENCY SERVICE 02.35.19.17.80 02.35.19.17.81 www.sas-shipping.comSTE FRANCAISE DE CONSIGNATION 02.35.25.57.00 02.35.24.34.56 www.sealogis.comTOS (Trans Ocean Shipping) 02.35.19.73.93 02.35.19.73.99UIM SM 02.35.19.51.51 02.35.19.51.82 www.uim.marine.free.frUMA FRANCE 02.32.72.72.20 02.32.72.72.21 www.uasc.netUNITED ARAB AGENCIES 02.35.19.83.17 02.35.19.83.13 www.uasc.netWATSON BROWN 02.35.19.83.17 02.35.19.83.13 www.royalburgergroup.comWORMS SERVICES MARITIMES 02.35.19.51.51 02.35.19.51.82 www.worms-sm.comZIM FRANCE 02.32.74.95.22 02.32.74.95.23 www.zim.com

Votre Service de groupage maritimeImport / export

au départ de Roissy, Le Havre,Marseille et Lyon

vers l’Asie, les Amériques, l’Océaniele Proche et Moyen-Orient

Agence de Lyon9 av des Pays-Bas

BP 60107 - 69330 MeyzieuTel : +33(0)4 91 53 80 41Fax : +33(0)4 91 67 32 86

Agence Le Havre47 bis, bd de Graville BP113

76051 Le Havre Cedex FranceTel : +33(0)2 35 53 29 59Fax : +33(0)2 35 53 28 92

Agence de Marseille151 av des Aygalades

13344 Marseille cedex 15Tel : +33(0)4 91 53 80 40Fax : +33(0)4 91 67 32 86

Siège SocialZ.A.C. du Moulin

14 rue du Meunier95700 Roissy en France

Tel : +33(0)1 30 18 94 00Fax : +33(0)1 39 88 11 85

Certificat AEOn°FR00000335

Simplifications douanières/Sécurité et sûreté

l’antenne - Semaine 6 - Février 2015 - 11Prévisions de départs du port de Marseille

Page 12: Hebdo sem6 2015

Groupages export au départ de Marseille-FosSingapour - Hong Kong - Keelung - Busan

Jakarta - Bangkok - ManilleTokyo - Osaka - Yokohama - Kobe - Australie

Marseille : Tél. 04 91 12 94 00 - Fax 04 91 58 62 57 Lyon : Tél. 04 72 79 12 34 - Fax 04 72 79 12 30

Service hebdomadaireMatériels roulant uniquement

Au départ deMarseille

LE PiRÉE - gEMLiKDERinCE

NEPTUNE GALENE ................... 5 Fév.NEPTUNE AVRA (Fos) ............... 9 Fév.

––––––Pour fret et réservations :

O.T.M.10, place de la Joliette

13002 MARSEiLLETél.: 04.91.91.04.04

Téléfax: 04.91.91.46.56e-mail : [email protected]

Groupages export au départ de Marseille-FosBeyrouth - Alexandrie - Ashdod - Haïfa

Le Pirée - Limassol - Lattaquié Marseille : Tél. 04 91 12 94 00 - Fax 04 91 58 62 57

Lyon : Tél. 04 72 79 12 34 - Fax 04 72 79 12 30

Service hebdomadairedepuis FOS

gRÈCE - TURQUiE - LiBAnÉgYPTE - SYRiE - CAnARiES

MER nOiRE - LiBYE_____________

Marseille - Tél. 04.91.13.16.16e-mail : [email protected]

ARKASFRAnCE/SMi

Les EUROS de l’ESPOIR®

Les entreprisescontre le CANCER

––––––––––––––––––––––gEFLUC

30, rue Montgrand13006 MARSEiLLE

Téléphone 04.91.33.00.67Chèque bancaire ou postal

––––––––––––––––––––––––––S'adresse aux Entreprises,

Commerçants, Artisans,et à leur personnel

––––––––––Nous désirons participer à l'Action des

“EUROS DE L'ESPOIR”, ci-joint:15,25 (minimum)

représentant notre cotisation pour un an.

nOM ........................................................

...................................................................

ADRESSE .............................................

...................................................................

...................................................................

...................................................................

BorCHarD lIneS ltdSERViCE DiRECT

Full Containers 20'/40' au départ de MARSEILLE

Bosphorus ServiceSUSAN BORCHARD .............. 12 Fév.MIRIAM BORCHARD ............. 19 Fév.LE PiRÉE ................... 4 joursAMBARLi ................... 5 joursgEBZE YiLPORT ...... 6 joursiZMiR .......................... 7 jours

West mediterraneanService

JOANNA BORCHARD ......... 11 Fév.SARA BORCHARD .............. 18 Fév.

LiMASSOL ................. 5 joursASHDOD .................... 6 joursHAïFA ......................... 7 joursALExAnDRiE ............ 8 joursMERSin ..................... 9 jours

(transbordement Haïfa) MARMEDSA MARSEiLLE

59, av. André Roussin - BP 106 - 13321 MARSEiLLE Cedex 16Tél. 04 96 17 17 12 / 32 / 09 / 37 — Fax 04 91 09 38 22

Départs de MARSEiLLE/FOSRoulant - Projets - Conventionnel

Service hebdomadaire direct vers la TurquiegEMLiK - DERinCE - YEniKOY

En transbordement via SALERnE :Palerme - Malte - Tunis - Tartous - Le Pirée

Beyrouth - Lattaquié - Al Khoms - AlexandrieGRANDE BENELUX ........................................................ 7 FévrierGRANDE PORTOGALLO ................................................ 13 Février

Réception à FOS : Darse 3 - nicolas Frères–––––––

amarSuD / GRIMALDI

17 A, Av. Robert Schuman - 13002 MarseilleTél. : 04.91.15.44.00 - Fax : 04.91.56.09.10

l’antenneÉdité par la SMECI

SaRL au capital de 102.300 eurosR.C. 447 889 395 00037

Siège social :32, avenue André-Roussin

BP 36 - 13321 Marseille Cedex 16ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

Dépôt Légal : 01 mars 2013Gérant : Jacques RICCOBONO

Directeur de la publication :Jacques RICCOBONO

————Tél. : 04.91.33.25.81 - Fax : 04.91.55.58.97

Site internet : www.lantenne.com

Publicité : Directeur commercial :

F. Revenaz 04.91.13.71.60Normandie : F. Papion : 06.21.88.97.42Annonces maritimes : 04.91.33.83.02

Abonnement : 04.91.13.71.62 Rédaction :

V. Grunchec : [email protected]@lantenne.com

[email protected]——————

Cette publication peut être utilisée dans le cadre de la formation

professionnelle continue

Groupage direct HebdoDepuis Marseille / Fos sur

Israel - Chypre Asie - Moyen Orient

et bien plus encore !!Tél. 04 91 39 93 58 - [email protected]

Votre Service de groupage maritimeImport / export

au départ de Roissy, Le Havre,Marseille et Lyon

vers l’Asie, les Amériques, l’Océaniele Proche et Moyen-Orient

Agence de Lyon9 av des Pays-Bas

BP 60107 - 69330 MeyzieuTel : +33(0)4 91 53 80 41Fax : +33(0)4 91 67 32 86

Agence Le Havre47 bis, bd de Graville BP113

76051 Le Havre Cedex FranceTel : +33(0)2 35 53 29 59Fax : +33(0)2 35 53 28 92

Agence de Marseille151 av des Aygalades

13344 Marseille cedex 15Tel : +33(0)4 91 53 80 40Fax : +33(0)4 91 67 32 86

Siège SocialZ.A.C. du Moulin

14 rue du Meunier95700 Roissy en France

Tel : +33(0)1 30 18 94 00Fax : +33(0)1 39 88 11 85

Certificat AEOn°FR00000335

Simplifications douanières/Sécurité et sûreté

12 - Semaine 6 - Février 2015 - l’antenne Prévisions de départs du port de Marseille

SeRvIce heBdomAdAIRe dIRecTau DépaRT DE FOS

iMPORT/ExPORT ASiE - SOUS COnTinEnT inDiEnau DépaRT Du HaVRE

iMPORT/ExPORT ASiE - SOUS COnTinEnT inDiEnÉTATS-UniS - AFRiQUE DE L’EST ET OUEST

EUROPE DU nORD - MED. ORiEnTALE - MER nOiREMARSEiLLE : 04 96 17 17 70LE HAVRE : 02 32 74 50 50

PARiS : 01 58 58 02 22LYOn : 04 72 61 19 91

EVERGREEN LINEwww.evergreen-line.com

STRASBOURg : 03 88 55 96 40

Page 13: Hebdo sem6 2015

ServicesMaritimes Rouen

ServicesMaritimes Dunkerque

© D

unke

rque

Por

t

© D

unke

rque

Por

t

North West EuropeDUNKERQUE /

ST-PETERSBOURG+ reéxpédition RUSSIE

Départ hebdomadaireService direct

Cotations et réservations

[email protected]él. : 33.3.28.58.05.63

  Le HavreTél. 02 35 19 72 72Fax 02 35 21 42 34

www.agena.fr

Fort de FrancePointe à Pitre

La Havane

  Le HavreTél. 02 35 19 72 72Fax 02 35 21 42 34

www.agena.fr

Fort de FrancePointe à Pitre

La Havane

Une desserte des pays côtiers et de l’hinterland de l’Afrique

au départ de RoUenUne maitrise de bout en bout avec le réseau du groupe Bolloré

NOUAKCHOTTDAKAR

ABIDJANCONAKRY

TEMALOME

COTONOULAGOS

DOUALALIBREVILLE

PORT GENTILPOINTE NOIRE

MOMBASANIAMEY

BAMAKOOUAGADOUGOU

BANGUIN’DJAMENA

KINSHASAPORT LOUIS

ANTANANARIVOLONGONI

POINTE DES GALETSDEGRAD DES CANNES

Le conseil et l’expertise documentaire

www.tsl-nvocc.com

Schedules en ligneContact [email protected] - Téléphone : 02.32.18.83.60

Nouvelles destiNatioNs

ROUEN-CASABLANCAService conteneur

hebdomadairedirect 4 jours

[email protected]

fINLANDE – RUSSIEservice direct vers et depuis

KOTKA, RAUMA, HELSINKI, ET SAINT PETERSBOURG

Service conteneur : 20’ / 40’ / 45’ (dry, pallet-wide, high cube, flat) Service conventionnel et roro, colis lourds, yachts, engins de TP

[email protected]

Service RoRo et conventionnel depuis Rouen

DAKAR, ABIDjAN ET LAGOS

[email protected]

l’antenne - Semaine 6 - Février 2015 - 13

Page 14: Hebdo sem6 2015

Le HavreServicesMaritimes

SeRvIce RoRo

Prins Boudewijnlaan 43B-2650 Edegem, BelgiumPhone : +32(0)3 451.09.14

[email protected]

EuropE - MiddlE East(EME sErViCE)

2 sailiNGs pEr MoNtHEuropE - asia(EsEa sErViCE)

3 sailiNGs pEr MoNtHEuropE - soutH aMEriCa

WEst Coast(usCX sErViCE)

2 sailiNGs pEr MoNtHRAmP : 150WT

mAX heIGhT : 6,30 m

5 Amérique du Nord

4 Afrique du Sud et de l’Est3 Afrique Occidentale et Equatoriale

Services Directs HebdomadairesAFRiQUE DU SUDCapetown - Durban

Port Elisabeth - East London

ASiEChine - Japon - Australie

Thaïlande - Vietnam- indonésie––––––––

MOL (EUROPE) BVLE HAVRE

Tél. : 02.32.74.24.00Fax: 02.35.41.14.41

9 Moyen-Orient

le Havre/St peterSBourg & arKHangelSK+ reex ruSSIe/C.e.I. (Cntr DrY & reeFer/Conv)

AGENT GÉNÉRAL :LE HAVRE : 02 35 22 81 30

FAX : 02 35 22 44 [email protected]

PARIS : 01 44 09 47 09 - Fax : 01 40 55 05 [email protected]

ARKHANGELSK LINES

14 Mer du Nord / Baltiquea

la russiE oriENtalE(Vostochniy, Vladivostok, Korsakov,

Petropavlovsk-Kamchatskiy, Magadan)

AU DÉPART DU HAvREAVEC

North West Europedépart hebdomadaire

Cotations et réservations

[email protected]él. : [email protected]él. : 33.3.35.25.57.35

Groupage direct HebdoDepuis Le Havre sur

USA - Argentine - AsieMoyen Orient - Liban

et bien plus encore !!Tél. 02 35 25 57 45 - [email protected]

6 Antilles / Amérique Centrale

Fort de FrancePointe à Pitre

La Havane

  Le HavreTél. 02 35 19 72 72Fax 02 35 21 42 34

www.agena.fr

Votre Service de groupage maritimeImport / export

au départ de Roissy, Le Havre,Marseille et Lyon

vers l’Asie, les Amériques, l’Océaniele Proche et Moyen-Orient

Agence de Lyon9 av des Pays-Bas

BP 60107 - 69330 MeyzieuTel : +33(0)4 91 53 80 41Fax : +33(0)4 91 67 32 86

Agence Le Havre47 bis, bd de Graville BP113

76051 Le Havre Cedex FranceTel : +33(0)2 35 53 29 59Fax : +33(0)2 35 53 28 92

Agence de Marseille151 av des Aygalades

13344 Marseille cedex 15Tel : +33(0)4 91 53 80 40Fax : +33(0)4 91 67 32 86

Siège SocialZ.A.C. du Moulin

14 rue du Meunier95700 Roissy en France

Tel : +33(0)1 30 18 94 00Fax : +33(0)1 39 88 11 85

Certificat AEOn°FR00000335

Simplifications douanières/Sécurité et sûreté

Votre Service de groupage maritimeImport / export

au départ de Roissy, Le Havre,Marseille et Lyon

vers l’Asie, les Amériques, l’Océaniele Proche et Moyen-Orient

Agence de Lyon9 av des Pays-Bas

BP 60107 - 69330 MeyzieuTel : +33(0)4 91 53 80 41Fax : +33(0)4 91 67 32 86

Agence Le Havre47 bis, bd de Graville BP113

76051 Le Havre Cedex FranceTel : +33(0)2 35 53 29 59Fax : +33(0)2 35 53 28 92

Agence de Marseille151 av des Aygalades

13344 Marseille cedex 15Tel : +33(0)4 91 53 80 40Fax : +33(0)4 91 67 32 86

Siège SocialZ.A.C. du Moulin

14 rue du Meunier95700 Roissy en France

Tel : +33(0)1 30 18 94 00Fax : +33(0)1 39 88 11 85

Certificat AEOn°FR00000335

Simplifications douanières/Sécurité et sûreté

http://www.niledutch.comSERViCE WEST AFRiCA ExPRESS

DiRECT : ABiDJAn - POinTE nOiRELUAnDA - LOBiTO - nAMiBE

Transbordement via POinTE nOiRE :LiBREViLLE - DOUALA - MATADi

BATA - MALABORéexpédition possible depuis Pointe noire sur Cabinda (Angola), Boma (RDC), Soyo (Angola)NILEDUTCH GEMSBOK ........ 10 Fév.NILEDUTCH PALANCA.......... 20 Fév.

TURQUiE : izmir, Merzin et istambulen transbordement via Leixoes au Portugal

NileDutch France S.A.S.Espace Caillard - 3, rue Louis Eudier

76600 Le HavreBertrand DEMARE 02.77.67.50.01Nathalie LEVEEL 02.77.67.50.03

[email protected]

France

www.europeanrorolines.comSERViCE RORO

DÉDiÉ A L’AFRiQUEService mensuel en direct sur

nouakchott - Dakar - Douala - LomeBata - Malabo - Port gentil - Libreville

Service bi mensuel sur Cotonou et Abidjan

Transbordement via anvers : Pointe noire - Mombasa - Maputo

Dar Es SalaamMODERN EXPRESS ............. 6 FévrierVERONA ............................... 10 Mars

–––––––ERL FRAnCE

5, quai de la Saône - 76600 Le HavreTél : +33 2 32 72 15 15

E.Mail : [email protected]–––––––

Terminal de Gennevilliers6/7 Route du mole 1-2

92631 Gennevilliers Cedex

14 - Semaine 6 - Février 2015 - l’antenne

Page 15: Hebdo sem6 2015

15 - Semaine 6 - Février 2015

Aérien “Cartel du fret” : Deutsche Bahn et d’autres réclament 2,9 md EUR

“plusieurs entreprises” se sont jointes aux plaintes déposées en 2014 par Deutsche Bahn contre une quinzaine de compagnies aériennes, dont Lufthansa et Air France, pour réclamer au total 2,9 mil-liards d’euros, selon la compagnie fer-roviaire allemande. Il s’agit de “grandes entreprises” dont le secteur, l’identité, l’origine et le nombre n’ont pas été pré-cisés, a indiqué un porte-parole de la Deutsche Bahn, confirmant une informa-tion du quotidien populaire “Bild”.

La compagnie publique allemande avait annoncé le 1er décembre dernier avoir déposé deux plaintes, en Allemagne et aux États-Unis, en dédommagement d’une entente sur les tarifs du fret aérien ayant causé du tort à sa filiale DB Schenker (“L’Antenne” du 2/12/2014). Deutsche Bahn réclamait alors 2,1 milliards d’euros environ à une quinzaine de compagnies aériennes, un chiffre qui passe à “2,9 mil-liards d’euros” en ajoutant les demandes des autres entreprises, selon la société.

Le cartel du fret aérien avait déjà donné lieu à des amendes infligées par Bruxelles

et les États-Unis, mais aussi par le Canada et l’Australie, entre autres. En no-vembre 2010, la Commission européenne avait ainsi infligé près de 800 millions d’euros d’amende à onze compagnies. L’entente, découverte en 2007, avait per-duré de 1999 à 2006. Elle portait sur le montant de surtaxes pour le carburant ou la sécurité et l’allemande Lufthansa avait été épargnée en contrepartie de la dénon-ciation de ses complices.

Dans le détail, Deutsche Bahn avait annoncé en décembre dernier demander environ 300 millions d’euros d’indemnisa-tion à sept compagnies dont Air France, KLM, Qantas ou encore SAS dans le cadre d’une plainte déposée aux États-Unis. En Allemagne, la compagnie avait décidé d’élargir le champ d’une plainte déposée fin 2013 et sur laquelle l’entreprise n’avait jusqu’ici pas communiqué. DB réclamait, dans le cadre de cette procédure, plus de 1,7 milliard d’euros de dommages et intérêts à dix compagnies aériennes dont Lufthansa, British Airways, Japan Airlines, Lan ou Singapore Airlines.

RéouvertureLundi 26 janvier, le Sénégal a rouvert

ses frontières terrestres avec la Guinée, fermées depuis plus de cinq mois à cause du virus Ebola. Dakar note des “efforts importants” de son voisin dans la lutte contre l’épidémie, qui a net-tement reflué dans les pays touchés. Le Sénégal avait déjà rouvert en no-vembre ses espaces aérien et maritime aux avions et navires en provenance de la Guinée, du Liberia et de la Sierra Leone, les trois pays les plus touchés par le virus.

AbandonAprès l’échec de plusieurs tenta-

tives, l’armée indonésienne a mis fin mardi 27 janvier aux opérations en mer de Java pour récupérer l’épave de l’avion d’AirAsia qui s’est abîmé le 28 décembre peu après son décollage de la ville indonésienne de Surabaya pour Singapour. 70 corps seulement ont été repêchés sur 162 personnes à bord. Un porte-parole de l’armée, Faud Basya, a indiqué que le fuselage était détruit : “Il a trempé dans l’eau de mer pendant un moment, et quand nous l’avons soulevé, il était brisé. Nous ne pouvons plus retrouver de nouveaux corps”.

Frets maritimes

L’ensemble des taux sous pressionLes taux d’affrètement pour le transport de vracs secs et de pétrole ont baissé la

semaine dernière sous la pression du manque de chargements.Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi 30 janvier à

608 points contre 720 points une semaine auparavant. Le BDI est tombé ce jour-là à son plus bas niveau depuis 1986, plombé par un essoufflement de la demande, notam-ment chinoise, mais également par la surabondance d’offre de navires.

Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires forcés à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 679 points contre 887 points une semaine auparavant. Les taux d’affrètement des Capesize restent toujours sous la pression de la baisse de la demande chinoise et d’une trop grande capacité disponible, selon les analystes de Braemar ACM.

Le Baltic Panamax Index (BPI) a terminé en baisse vendredi 30 janvier à 508 points contre 685 points une semaine auparavant. Le marché des panamax a été le plus touché par la baisse d’activité saisonnière pour cette catégorie, trop de navires étant en concurrence pour trop peu de chargements dans les bassins Atlantique et Asie-Pacifique.

De leur côté, les prix du transport de brut se sont eux-aussi trouvés sous pression, affectés par une baisse de la demande. Selon les analystes du courtier Weber, le nombre de VLCC (Very Large Crude Carriers) réservés depuis le Moyen-Orient aurait baissé de 36 % au cours de la semaine du 24 au 30 janvier, par rapport à la semaine précédente.

L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a ainsi fini le 30 janvier à 863 points, son plus bas niveau depuis la fin décembre 2014, contre 705 points la semaine précé-dente. L’activité pour les pétroliers transportant des produits raffinés est restée ferme, mais la surabondance de navires a plombé les taux.

Quant au Baltic Clean Tanker Index (BCTI), il a également terminé en baisse à 678 points vendredi 30 janvier, contre 917 points sept jours auparavant.

UniversitéBaptisée CMA CGM Academy, l’uni-

versité interne que le troisième groupe armatorial du monde met à la dispo-sition des 20.000 salariés du groupe, occupe 560 m2 dans les locaux du siège social marseillais de la compa-gnie française. Il comprend trois salles internet, un laboratoire de langues étrangères, une salle de visioconfé-rences et six salles modulables qui peu-vent accueillir au total 132 apprenants par jour.

La CMA CGM Academy a créé 400 modules d’e-learning, disponibles dans le monde entier. Une formation en CRM (management de la relation client) arrivera en octobre 2015 dans le cadre du projet avec la société SAP qui a constitué, selon Thierry Billion, le directeur central des ressources hu-maines, un “saut technologique”. Le groupe est en négociations avec la so-ciété russe Transas pour l’installation à Marseille d’un simulateur de navigation. CMA CGM Academy est destinée non seulement à améliorer le profil profes-sionnel des salariés du groupe mais également à leur permettre de faire connaissance avec leurs collègues des autres continents. CMA CGM organise d’ailleurs au siège six conférences géo-politiques par an.

RéquisitionL’accusation n’a accordé aucune

circonstance atténuante à Francesco Schettino, l’ex-commandant du paque-bot “Costa Concordia”, devant le tribunal de Grosseto. Lundi 26 janvier, elle a ré-clamé à son encontre 26 ans et trois mois de prison. Le parquet considère le nau-frage, qui a fait 32 morts il y a trois ans près des côtes italiennes, comme étant de la responsabilité de l’ex-commandant du navire. L’accusation a également de-mandé l’incarcération du capitaine du “Costa Concordia” pour éviter sa fuite et une série de peines accessoires dont la déchéance de ses droits à commander un navire.

SatisfactionL’interdiction progressive de l’accès

à Paris aux véhicules les plus polluants, annoncée par la mairie, est “une très bonne nouvelle” face à la pollution et aux retards pris par la France, ont réagi France Nature Environnement et la Fondation Hulot. “C’est indispensable. On a trop longtemps accepté l’inac-ceptable,” a estimé Benoît Hartmann, porte-parole de FNE, rappelant que “la contribution des particules fines à la pollution atmosphérique est énorme” et “leur coût supérieur au trou de la Sécurité sociale”.

À l’image du “Copiapó”, qui est sorti le 25 novembre 2014 des chantiers du constructeur coréen SHI, nombreux sont les navires qui avaient été com-mandés par l’ex-armateur chilien CSAV et qui entreront dans la flotte du groupe Hapag-Lloyd

Tout comme ses six “sisterships”, le “Copiapó” mesure 300 mètres de long et 48 mètres de large pour une capa-cité de 9.324 EVP. L’armateur germa-nique souligne qu’avec un tirant d’eau de 12,50 mètres, ces navires peuvent accéder plus facilement aux installations portuaires latino-américaines. Ils sont en outre équipés de 1.400 prises frigo.

À l’issue de l’opération de fusion- absorption de CSAV par Hapag-Lloyd, les

sept nouvelles constructions font partie de la flotte du groupe allemand depuis le mois de décembre 2014 au même titre que les 43 autres navires de la compa-gnie chilienne. À cet égard, pas moins de

200 unités sont exploitées dans le cadre des services de ligne régulière de l’ar-mateur allemand. Au total, Hapag-Lloyd estime qu’il se retrouve à la tête d’une flotte globale d’environ un million d’EVP.

Les sept nouveaux navires dont la li-vraison a débuté l’an dernier sont aussi grands que ceux de la catégorie des “Hamburg Express”, les porte-conteneurs de la flotte des 13.200 EVP unitaires opérés par Hapag-Lloyd.

C’est le coréen Samsung Heavy Industries (SHI) qui a en charge la construction de ces porte-conteneurs depuis le début de l’année 2014. Les deux nouvelles unités de la série ont été livrées en novembre et décembre 2014. Le dernier devrait l’être en juin 2015.

Hapag-Loyd et CSAV totalisent une capacité d’un million d’EVP

© haPaG-LLOyd

Gens de mer

Stéphane Raison, président du directoire du Grand Port maritime de Dunkerque et Philippe Bertonèche, président du Conseil du bien-être des marins du port de Dunkerque, ont signé une charte de partenariat pour le bien-être des gens de mer.

À Dunkerque, la Mission de la mer, les Amis du marin, le Seafarer’s Center et le Seamen’s Club sont re-groupées dans le Conseil du bien-être des marins. “Ces quatre associations œuvrent tout au long de l’année pour l’accueil des marins en visitant les na-vires en escale, en assurant le transport vers la ville et les foyers et en permet-tant aux marins de bénéficier d’un lieu de détente et de pouvoir communiquer avec leur famille”, explique la direction du Grand Port maritime dunkerquois.

L’objectif de cette charte est de for-maliser et de pérenniser les modalités de l’aide que le port apporte aux asso-ciations pour les actions menées par ces dernières en faveur des marins en escale localement.

Outre les contributions du port, le financement des services et des acti-vités de ces associations repose sur des subventions des différents par-tenaires locaux et sur un système de participation volontaire des acteurs du secteur maritime (armateurs et agents consignataires).

Ces dispositions s’appuient sur la convention n° 163 de l’Organisation internationale du travail (OIT), rati-fiée par la France et intégrée dans la Convention du travail maritime.

© GPMd

Stéphane Raison, Philippe Bertonèche et le commandant du port Éric Sorel