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Note sectorielle du comité PolyFinances de la semaine du 18 Février 2013
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Fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal
Note Sectorielle
Semaine du 18 Février 2013
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er Cette note sectorielle a été réalisée par l’ensemble des étudiants de
PolyFinances, le fonds d’investissement étudiant de Polytechnique
Montréal.
Elle a pour but de vous présenter l’actualité économique, industrielle et
de la recherche dans les secteurs associés aux génies enseignés à
Polytechnique Montréal.
Nous invitons le lecteur qui souhaiterait plus d’information sur un sujet
précis à regarder la webographie présente à la fin de chaque article.
Bonne lecture.
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Aérospatial et Transport 3
Biotechnologies et Pharmaceutiques 5
Energie 7
Manufacturier et Services 9
Minier 11
Pétrole et Ressources Naturelles 13
Technologies de l’Information 17
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Négociation de l'alliance entre Bombardier et Rostec
Il y a quelque temps, Boeing prédisait que la Russie ainsi que ces états voisins auraient un
besoin croissant pour 1140 nouveaux appareils au cours des 20 prochaines années pour une
valeur de $130 milliards. La plupart de ces appareils devront être des avions régionaux
capables d’opérer à des températures très basses. En tout, les territoires de l’ancienne Union
Soviétique nécessiteront entre 300 et 400 nouveaux appareils pour remplacer les Antanov AN-
24 vieillissant.
Le lien avec Bombardier? Le Q400. Cet avion régional de 70 à 80 passagers serait l’avion idéal
pour accomplir cette tâche. Ainsi, dans l’optique de pouvoir profiter de cette ouverture de
marché, la compagnie Russe Rostec, qui possède déjà une alliance avec Boeing pour la
production de titane en Russie, a approché le constructeur canadien pour la construction de
pièces de Q400 en Russie, principalement la structure de l’appareil. Selon les dires, l'alliance
aura des proportions 50-50 et nécessitera un investissement total de $100 millions.
Les discussions étant toujours en cours, les représentants de Bombardier se sont abstenus de
commentaire sur la nature des discussions, mais soutiennent qu’il n’y aura pas de transfert de
la production du Q400 à l’extérieur de Toronto.
Résumé par Jonathan Brodeur
«Russia’s Rostec in joint venture talks with Bombardier», dans Reuters. Publié le 15/02/2013.
Tiré de :
http://www.reuters.com/article/2013/02/15/us-russia-rostec-idUSBRE91E0GP20130215
Aérospatial et Transport
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Le développement de l’automédication
Le « 11ème baromètre de l’automédication » vient de rendre publique l’évolution de ce marché
en France au cours de l’année 2012. On peut y lire que les ventes ont progressé de 3,2%
pendant l’année dernière pour atteindre un montant de 2,2 milliards d’euros. Ces chiffres
illustrent une dynamique de plusieurs pays développés due à une évolution des législations et
des habitudes de consommation. En effet, poussé par le déremboursement de certains
traitements et par l’ouverture du marché à internet, ce segment poursuit une croissance
intéressante au détriment des médicaments sous prescriptions qui enregistrent une
diminution de leur chiffre d’affaires de -2,4%.
Néanmoins l’étude souligne l’importance du facteur saisonnier sur ce marché et le retard de la
France, en particulier par rapport à autres pays européens (7,6% du chiffre d’affaires contre 10
à 12% dans les autres pays). Les réflexions entreprises par différentes agences de santé visant
à reclasser les vasoconstricteurs oraux pourraient aussi nuire gravement à ce segment en
diminuant durablement les ventes de médicaments OTC pendant la saison hivernale tout en
augmentant l’engorgement du système de santé.
Les pharmaciens souhaitent donc mettre en avant le rôle de ces médicaments comme levier
d’actions et de régulations du système de santé afin de soutenir la croissance de ce segment.
Résumé par Florian CARAUD
«Automédication : une croissance dynamique, mais fragile», dans Pharmaceutiques.com.
Publié le23/01/13. Tiré de :
http://www.pharmaceutiques.com/archive/une/art_1452.html
Un nouveau débat autour du cholestérol et de ses traitements
Le magazine « Le Nouvel Observateur » se fait le relais d’une nouvelle polémique concernant
le cholestérol et l’emploi des statines dans la lutte contre l’hypertension. Le secteur
pharmaceutique en France fait actuellement face à de nombreuses controverses et scandales
concernant l’utilisation de certains médicaments tels que le Médiator, les pilules de 4éme
génération, ou encore la liste de médicaments inutiles ou dangereux publiée par la revue
« Prescrire ». Aujourd’hui c’est les travaux du professeur Philippe Even qui sont mis en lumière
et qui illustrent les réflexions menées par le « Thincs » (the International network of
cholestérol skeptics). Les travaux du professeur Even tendraient à montrer les lacunes de 50
essais cliniques de statines sur 250 000 patients atteints d’hypertension lors de l’interprétation
statistique des résultats. Il est nécessaire de rappeler que les statines (réducteurs de
cholestérol) sont l’un des segments les plus porteurs de l’industrie pharmaceutique avec un
chiffre d’affaires de 25 milliards de dollars pour environ 200 millions de personnes dans le
monde. Les travaux du professeur Even montreraient que leur emploi serait inefficace dans
Biotechnologies et Pharmaceutiques
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99,8% des cas d’hypertension ce qui témoignerait de la plus grande erreur de diagnostic
de toute l’histoire du médicament.
Cependant le président de la Fédération française de cardiologie et le président du HAS
français tiennent à rappeler que si le cholestérol n’est effectivement pas le seul élément
menant à l’hypertension, les résultats obtenus par ces études sont jusqu’à présent
communément acceptés par l’ensemble des scientifiques et cela malgré la faible efficacité
déjà constatée de ces traitements.
Le professeur Even semble avoir atteint son but : celui de faire réfléchir la communauté
scientifique et médicale sur l’emploi quasi systématique des statines malgré les faibles
résultats thérapeutiques de ces produits.
Résumé par Florian CARAUD
«Et si le cholestérol n'était pas dangereux ?», dans Nouvelobs.com. Publié le 15/02/2012.
Tiré de :
http://tempsreel.nouvelobs.com/le-dossier-de-l-obs/20130213.OBS8759/et-si-le-
cholesterol-n-etait-pas-dangereux.html
« Cholestérol: le Pr Philippe Even dénonce « le scandale des statines, dans Mypharma-
editions.com. Publié le 14/02/2012. Tiré de :
http://www.mypharma-editions.com/cholesterol-le-pr-philippe-even-denonce-le-scandale-
des-statines
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Total en discussion avancée avec Pékin sur des projets de gaz de schiste
Contenant les secondes réserves des gaz de schiste mondiales, après les États-Unis, la Chine a
lancé une ambitieuse stratégie d'extraction des gaz de schiste il y a 2 ans. Quelques mois après
la phase de dépôt des dossiers pour un second appel d'offres concernant l’exploitation de 20
blocs de gaz de schiste, le chef de la branche exploration et production de Total a annoncé
dans une interview à l'agence Bloomberg que son groupe était en phase de discussions «très
avancées» avec un grand groupe chinois autour de projets de gaz de schiste dans le pays,
«J'espère pouvoir annoncer quelque chose très rapidement», a-t-il ajouté. Si le partenariat
était confirmé, cela serait une grande nouvelle pour le groupe français puisque la Chine est le
prochain marché des gaz de schiste, étant donné ses réserves abondantes. Par contre, la
géologie de la Chine apparaît particulièrement complexe, et les pétroliers chinois n'ont aucune
expérience en la matière. D'où leur volonté de s'associer à des sociétés étrangères,
potentiellement plus avancées dans ce domaine.
Résumé par Xiaoxi Xu
«Cette nuit en Asie : Total bien positionné sur le gaz de schiste chinois», par Gabriel Gresillon
dans lesechos.fr. Publié le 14/02/2013. Tiré de :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202566637786-
cette-nuit-en-asie-total-bien-positionne-538411.php
«La Chine accélère son programme de développement des gaz de schiste », par Gabriel
Gresillon dans lesechos.fr. Publié le 26/10/2012. Tiré de :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/
dossier/0202391226050/0202396003355-la-chine-accelere-son-programme-de-developpement
-des-gaz-de-schiste-516255.php
Énergie
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Effet direct du lock-out de la LNH sur les profits de Molson Coors
Molson Coors, cinquième brasseur en importance au monde, détenant 40 % du marché
canadien et 29 % du marché américain vient de publier ses résultats de fin d’exercice pour
l’année 2012, et le bilan est décevant comparativement aux années précédentes.
En effet, le groupe a enregistré une baisse de 25% de son profit au quatrième trimestre.
Selon ses dirigeants, ce plongeon s’expliquerait par deux facteurs majeurs. Dans un premier
temps la hausse de 20% de la taxe d’accise québécoise sur la bière et d’autre part, le lock-out
de la LNH qui a considérablement retardé le début de la saison, qui va habituellement de pair
avec une hausse de l’achat de bière par les foyers et les détaillants.
Bien que ces facteurs aient incontestablement leur rôle dans cette baisse, il est à noter que les
concurrents de Molson Coors n’ont enregistré qu’une baisse d’environ 5% de leur volume lors
de ce même trimestre. Le groupe a alors concédé que d’autres facteurs ont également eu un
impact significatif, à savoir des coûts de production en hausse et 1% de parts de marché perdu.
Cette baisse de 25%, bien qu’importante, est attribuable à des évènements exceptionnels et
n’est donc pas réellement significative, cependant certains aspects pourraient laisser penser à
une augmentation de la présence des entreprises concurrentes telles que Anheuser-Busch
InBev au Canada dans les années à venir.
Résumé par Ian-Anthony Zouari Gordon-Pullar
«Le lock-out de la LNH fait mal à Molson Coors au pays», dans LaPresse.ca. Publié le
14/02/2013. Tiré de :
http://affaires.lapresse.ca/economie/agroalimentaire/201302/14/01-4621618-le-lock-out-de-
la-lnh-fait-mal-a-molson-coors-au-pays.php
Manufacturier et Services
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Baisse des profits pour cinq grandes minières
2013 a apporté le changement de garde de présidents et directeurs exécutifs, et ce, pour
plusieurs minières. C'est aussi en ce début d'année que les mauvais résultats de ces mêmes
entreprises ont été dévoilés. En effet, 2012 a été une dure année pour toutes les minières.
Pour la majorité, il s'agit de la plus grande baisse de profit depuis plus d'une décennie.
Plusieurs raisons sont derrière ces baisses nettes. Tout d'abord, la baisse du prix, jusqu'à 40 %
à 50 %, des métaux au courant de la deuxième moitié d'année 2012 a eu des grands impacts
sur les chiffres d'affaires des entreprises. Pour les 3 grandes minières, BHP Billiton, Vale et Rio
Tinto, la hausse du prix du fer a servi à compenser les pertes causées par les baisses des prix du
charbon, de l'aluminium et du nickel. Les investissements d'acquisition, d'augmentation de
capacité ou d'agrandissement d'usine ou de mine ne sont pas des stratégies qui paient
actuellement. En effet, l'accélération du secteur au cours des dernières années a encouragé les
miniers à se lancer dans des stratégies de développement accru pour répondre à une demande
grandissante. Par contre, l'actuelle crise économique est donc difficilement viable pour ces
entreprises endettées qui attendaient l'augmentation de la demande mondiale en métaux... La
quête d'un renouvellement de stratégies au sein des compagnies minières est donc une des
raisons des nombreux changements de haute direction au cours des dernières semaines.
Malgré les temps plus difficiles du secteur, les investisseurs sont exigeants et s'attendent
toujours à des rendements d'investissement. Bien que les différentes grandes minières tentent
de reprendre le contrôle de leur perte via des coupures d'emploi et l'amélioration de coût de
production, il reste que les analystes estiment que des pertes de 40 % seront annoncées pour
le prochain trimestre pour la majorité d'entre elles.
Résumé par Priscille Arbour
«Profits drop at big five miners», dans New York Times. Publié le 12/02/2013. Tiré de :
http://www.nytimes.com/2013/02/13/business/global/profits-drop-at-big-five-miners.html?
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Minier
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Et le pétrole de schiste continue de faire parler de lui …
Ce n’est plus une nouvelle, l’essor du pétrole de schiste est en ordre de bataille. Mais cette fois
-ci, il se pourrait que celui-ci fasse parler de lui en bien. En effet, le développement de cette
ressource fossile pourrait entrainer une baisse se situant entre 25 et 40% du prix du baril si elle
venait à être exploitée de façon intensive mondialement. Le résultat économique : une hausse
de 2,3 à 3,7 % du PIB mondial d’ici à 20 ans (PriceWaterhouseCoopers). La production
mondiale de ce pétrole serait en mesure d’atteindre 12% de la production mondiale en 2035
avec d’éventuels 14 millions de barils quotidiens. Le prix du baril pourrait revenir aux alentours
des 90 dollars le baril, contre les 133 dollars que projette le ministère américain de l’Énergie.
Matière première particulièrement difficile à extraire de par son emprisonnement dans la
roche, elle est exploitée de façon intensive aux États-Unis où plus de 550 000 barils étaient
produits tous les jours en 2011. Cette chute des prix serait pour sa part largement favorable
aux grands pays importateurs, tels que le Japon ou l’Inde. Et contrairement aux États-Unis, aux
pays d’Europe ou à la Chine qui tireraient bénéfices de ce phénomène, les pays tels que la
Russie ou ceux du Golfe persique pourraient fortement souffrir de ces changements.
Quoi qu’il en soit, le cabinet de conseil ne cache pas que le développement des pétroles de
schiste, bien que risqué d’un point de vue environnemental, permettrait d’éviter l’exploitation
de zones encore plus sensibles. On pense par exemple à l’Arctique, mais aussi aux sables
bitumineux d’Alberta ….
Résumé par Vincent Mouchikhine
«Le pétrole de schiste pourrait doper le PIB mondial de plus de 3% (étude)», dans LesEchos.fr.
Publié le 14/02/2013. Tiré de :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/afp-00500031-le-
petrole-de-schiste-pourrait-doper-le-pib-mondial-de-plus-de-3-etude-538663.php
Les déboires de Shell continuent en Alaska
Shell a annoncé que ses deux plateformes de forage dédiées à ses opérations en Arctique se
dirigeront sous peu vers des ports asiatiques (probablement Corée du Sud) afin que des
travaux de maintenance et de réparations soient effectués.
Le projet Arctique de Shell est un pari sur l’avenir, un pari de quelques 4,5 milliards de dollars
américains s’étendant sur 7 années. Jusqu’à présent, le chemin a été semé d’embuches : tout
d’abord du côté des associations de protection de l’environnement qui se démènent pour
ralentir et repousser les opérations de Shell, ensuite par l’intervention du PDG de Total
Christophe De Margerie qui déconseillait fortement tout mouvement des compagnies
pétrolières vers l’Arctique, et enfin par les régulations et inspections des autorités ralentissant
les opérations de Shell (comme le moratoire suite à l’accident de BP sur la plateforme
Deepwater Horizon en avril 2010).
Pétrole et Ressources Naturelles
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Ainsi, le Kulluk et le Noble Discoverer iront sous peu profiter d’une cure de jouvence en
Asie. Shell n’a pas encore donné de précision quant aux objectifs de ces réparations, leur
étendue, ainsi que le temps que les plateformes resteront immobilisées.
Shell avait déjà dû mettre fin à ses opérations plus tôt en septembre dernier à cause de
problème technique et de l’arrivée de l’hiver, cette fois ses travaux d’explorations et de
forage en Arctique cet été pourraient ne pas avoir lieu.
(Une très courte période entre juillet et octobre est possible en Arctique, en raison de
l’hiver et des accords passés pour la protection de la faune (notamment des baleines)).
Résumé par Christophe Mondin
«Shell Vessels Sidelined, Imperiling Arctic Plans, by Clifford KRAUSS», dans The New York
Times. Publié le 11/02/2013. Tiré de :
http://www.nytimes.com/2013/02/12/business/shells-move-to-fix-drill-vessels-imperils-arctic-plans.html?ref=oilpetroleumandgasoline «Shell’s Kulluk drilling rig runs aground near Alaskan island», dans Fuelfix.com. Publié le
01/01/2013. Tiré de :
http://fuelfix.com/blog/2013/01/01/shells-kulluk-drilling-rig-runs-aground-near-alaskan-
island/
«Coast Guard finds safety issues with Alaskan Arctic drilling rig», dans article.latimes.com.
Publié le 27/12/2012. Tiré de :
http://articles.latimes.com/2012/dec/27/nation/la-na-nn-alaska-arctic-drilling-20121227
L’Afrique du Sud renoue avec son continent
Jusqu’en 1994, l’Afrique du Sud ne faisait que très peu affaire avec le reste de l’Afrique,
du fait que le pays était en guerre avec certains pays du continent, mais également que
nombre d’entre eux refusaient de se lier de quelque manière que ce soit avec le régime
raciste de l’apartheid.
Cependant, depuis quelques années, la politique du pays ayant radicalement changé,
nous constatons une volonté de favoriser et de développer le commerce intra-africain.
Cette tendance a été accélérée suite aux sanctions américaines qui en 2012 ont visé à
suspendre l’importation de pétrole en provenance d’Iran, qui était jusque lors le premier
fournisseur de l’Afrique du Sud en pétrole, avec 27.3% de leurs importations.
Par conséquent le pays a dû se tourner vers de nouveaux pays producteurs de pétrole, et
plutôt que de choisir l’Arabie Saoudite par exemple, la grande majorité des acteurs du
pays ont décidé de faire confiance au Nigeria et à l’Angola. Tous secteurs confondus, « les
importations sud-africaines venant du continent noir ont été multipliées par près de
quatorze », et ce principalement dans le secteur pétrolier et minier.
Le fait que l’Afrique du Sud se décide à croire au continent africain pourrait démontrer sa
volonté de renouer avec ce continent duquel elle a été si longtemps « isolée ». Mieux
encore, cela permet de mettre en exergue l’avenir très prometteur de l’économie
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africaine, dans laquelle de plus en plus de pays et de gros industriels commencent à investir,
tel que Microsoft (sujet traité dans la note sectorielle de la semaine passée).
Résumé par Ian-Anthony Zouari Gordon-Pullar
«L'Afrique du Sud commence à acheter africain, surtout du pétrole», dans
Afriqueexpansion.com. Publié le 15/02/2013. Tiré de :
http://www.afriqueexpansion.com/aem-afp/7393-lafrique-du-sud-commence-a-acheter-
africain-surtout-du-petrole-.html
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L’ancien capitaine de BlackBerry quitte définitivement le navire
Jeudi dernier, Jim Balsillie, ex-co-directeur général de Research In Motion – à présent
BlackBerry – annonçait qu’il s’était départi au courant de 2012 de toutes ses actions de la
compagnie qu’il avait aidé à bâtir. Balsillie possédait 5,1% des parts de RIM au 31 décembre
2011; il était le 3e plus important actionnaire de l’entreprise.
Outre le fait que l’homme ait pu vouloir se libérer de tout lien avec RIM par amertume suite à
son exclusion par le conseil d’administration ou par désir de se renouveler, des raisons de
nature financière risquent d’avoir pesé lourd dans sa décision. En effet, une hypothèse veut
que le magnat des technologies ait voulu se doter de capital pour démarrer de nouveaux
projets. Il aurait donc profité d’un important regain de la valeur du titre de RIM en fin d’année
pour maximiser ses gains.
Quels que soient les motifs précis de Balsillie d’avoir procédé à la vente de ses actifs de RIM,
cela aura d’importantes conséquences sur les actuels investisseurs de BlackBerry.
Effectivement, le fait qu’un acteur critique dans l’histoire de la compagnie qui était encore au
sein de son conseil d’administration il y a un an ne croit plus en ses tentatives de récupération
de parts de marché ne pourra qu’accroître l’incertitude entourant le titre. Cette situation rend
l’engouement des consommateurs pour la sortie des téléphones BB10 aux États-Unis encore
plus nécessaire pour assurer la pérennité de BlackBerry.
Résumé par Mathieu Morissette
«BlackBerry’s Former Co-CEO Jim Balsillie Sells Stake», dans Bloomberg. Publié le 15/02/2013.
Tiré de :
http://www.bloomberg.com/news/2013-02-15/blackberry-s-former-co-ceo-jim-balsillie-sells-
stake.html
Technologies de l’Information
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Aérospatial et Transport :
Jonathan BRODEUR
Biotechnologies et Pharmaceutiques :
Florian CARAUD
Energie :
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Manufacturier et Services :
Ian Anthony ZOUARI GORDON-PULLAR
Minier :
Priscille ARBOUR
Pétrole et Ressources Naturelles :
Vincent MOUCHIKHINE
Christophe MONDIN
Ian Anthony ZOUARI GORDON-PULLAR
Technologies de l’Information :
Mathieu MORISSETTE
Réalisation
Adresse postale
Case postale 6079, succursale Centre-ville
Montréal, Québec, H3C 3A7
Courriel
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