20
© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Ceci est… DU CLÉ SUR PORTE La tradition de la construction clé sur porte est plus longue qu’on pourrait le penser. Elle remonte au siècle passé et s’illustre un peu partout dans les rues des grandes villes. pp. 4 et 5 © MONUMENTS&SITES – BRUXELLES Portrait P. 3 Le duo Jean-Paul De Knoop et Anne Cipolla codirige l’agence “The Bridge”. D.R. Rendez-vous sur WWW.LOGIC-IMMO.BE Conjoncture P. 6 Festival de Cannes : la location de villas peine, au profit des hôtels de luxe. En vue P. 2 New York cède enfin à la solution des mini-logements via une expérience-pilote. Zoom PP. 8-9 Cette semaine, la commune de Waterloo sous la loupe. Annonces PP.10-20 11 pages pour trouver le bien de votre choix. PHOTONEWS Supplément à La Libre Belgique - N°286 - Semaine du 21 au 27 mai 2015

Supllb 20150521 imo full

  • Upload
    sa-ipm

  • View
    256

  • Download
    0

Embed Size (px)

DESCRIPTION

La LIbre Immo du 21 mai 2015

Citation preview

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Ceci est…DU CLÉ

SUR PORTE

La tradition de la construction clé sur porte est plus longuequ’on pourrait le penser. Elle remonte au siècle passéet s’illustre un peu partout dans les rues des grandes villes.

pp. 4 et 5

©MON

UMEN

TS&S

ITES

–BR

UXELLES

PortraitP.3Le duo Jean-Paul De Knoopet Anne Cipolla codirigel’agence “The Bridge”.

D.R.

Rendez-vous surWWW.LOGIC-IMMO.BE

ConjonctureP.6Festival de Cannes :la location de villas peine,au profit des hôtels de luxe.

En vueP.2New York cède enfin à lasolution des mini-logementsvia une expérience-pilote.

ZoomPP.8-9

Cette semaine, la communede Waterloo sous la loupe.

AnnoncesPP.10-2011 pages pour trouverle bien de votre choix.

PHOT

ONEW

S

Supplément à La Libre Belgique - N°286 - Semaine du 21 au 27 mai 2015

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

2 EN VUE SEMAINE DU 21 AU 27 MAI 2015 LIBRE IMMO

AgendaConférenceEMI. L’Executive Master en Immobilier (EMI)de l’université Saint-Louis, à Bruxelles,organise une conférence le mercredi 10 juinprochain. Dédiée à l’analyse du lien entretaux et risque immobilier, elle sera donnéepar Roland Gillet, professeur à la Sorbonne, àl’ULB (Solvay) et à l’EMI. L’expert échangerasur le sujet au cours d’un débat dans lequelinterviendront également Anneleen Desmyter,CEO et Managing Director de QRF Cityretail,et Marc Lambrechts, journaliste etchroniqueur financier au journal “L’Echo”.La conférence sera précédée d’une séanced’information sur le programme de l’EMI, envue du lancement de la période d’inscriptionpour le cursus 2015-2016.ULe 10 juin à 18h. Université Saint­Louis,n°109, rue duMarais à 1000 Bruxelles.Entrée gratuite, mais réservation obligatoire.Inscriptions : 0499.67.04.09 [email protected]

CourseImmorun. Les inscriptions pour l’édition2015 d’Immorun sont désormais ouvertes. Lacourse, qui rassemble les professionnels del’immobilier belge et leurs partenaires, auralieu le 17 septembre prochain. Cette 7e éditionde l’événement bien connu des sportifs etmoins sportifs du secteur sera entre autrescaractérisée par l’inauguration d’un nouveausite sur lequel chauffer ses mollets, Droh !me, ex-Hippodrome de Boitsfort. L’annéepassée, non moins de 900 participantsavaient participé à l’activité, de même qu’auwalking dinner qui suit. Cette année, lenombre de participants est étendu à 1000. Lacourse se dispute par équipe de 3 coureurs,sur 3 distances au choix : 3, 6 et 9 km.ULe 17 septembre. Inscriptions :http://www.runningnation.eu/events/immorun/participation/registration­2/

Des mini-studiosau cœur de Big Apple

Après d’autres métropolesaméricaines, New York fait enfinl’expérience des mini­logements.

LONGTEMPS INTERDITS PAR LA LOI, les mini­appartements s’apprêtent à conquérir New York,ville aux loyers exorbitants par excellence et dontplus d’un tiers des habitants sont des personnesisolées. Un immeuble pilote de 9 étages et 55 stu­dios devrait accueillir ses premiers locataires d’icil’automne. Accessibles aux fauteuils roulants, leslogements font entre 24 et 33 m² et sont équipésd’une mini­cuisine, de rangements, d’une salle debains avec douche, de grandes fenêtres, d’une baievitrée et de plafonds hauts (2,89 m), pour donnerl’impression de plus d’espace. Préfabriqués, les 55studios sont en cours de construction, avant d’êtretransportés par camion sur le site de l’immeuble,situé sur un terrain municipal de la 27e rue, dansl’est de Manhattan. Ils seront assemblés en deuxsemaines, en juin. Viendra ensuite la pose du toitet des façades en brique, les finitions et l’aménage­ment extérieur, avant la livraison de l’ensemble.

À l’intérieur de chaque studio, tout a été soi­gneusement pensé. Exemple à l’appui dans lebloc­cuisine, qui comprend un mini­lave­vais­selle, un mini­frigo, deux feux de cuisson et unmicro­ondes, mais pas de four traditionnel. “Nousavons fait des choix, explique Tobias Oriwol, le res­ponsable du projet “My Micro NY” chez Monad­nock Development. Nous nous sommes demandé ceque les gens préféraient. Quand vous construisez pe­tit, il faut être efficace.” Les locataires, qu’il anticipede tous les âges et de tous les horizons, pourrontaussi louer des espaces de rangement supplémen­taires, à leur étage ou en sous­sol, et auront à dis­position une grande cuisine commune s’ils veu­lent recevoir des amis, une salle où se réunir pourregarder de grands événements à la télévision,une laverie, un local à vélos, une salle de sport…“Vous ne pourrez peut­être pas recevoir 15 personneschez vous, mais vous pourrez le faire dans l’immeu­ble”, souligne Tobias Oriwol. Vingt­deux de cesstudios auront des loyers régulés. Les 33 autres se­

ront proposés au prix du marché. Dans le quartier,un studio coûte en moyenne 3 200 dollars(2 800 euros) par mois. “Mais comme ils sont pluspetits, il serait logique qu’ils coûtent moins cher”,précise le responsable de projet.

Des régulations historiques dépasséesÀ New York, les lois, conçues pour les familles,

interdisent la construction de logements infé­rieurs à 37 m² dans une grande partie de la villedepuis 1987. “Ces régulations historiques ne corres­pondent pas aux besoins des gens aujourd’hui, es­time Sarah Watson, directrice adjointe du CitizensHousing Planning Council (CHPC), une ONG spé­cialisée dans l’étude des problèmes de logement.“Seuls 18 % des foyers sont des familles nucléairesavec enfant(s) demoins de 25 ans.” Et “un quart sontle fait d’adultes qui vivent en colocation”, souvent il­légalement, ajoute­t­elle, puisque la législationnew­yorkaise interdit la cohabitation de plus detrois personnes qui n’ont pas de lien familial.

Selon Sarah Watson, l’inadéquation criante en­tre l’offre, la demande et les besoins des gens pro­voque une inflation des prix. Que ce soit pour lesstudios, extrêmement recherchés, ou les coloca­tions. “Si cinq célibataires louent ensemble un appar­tement, le propriétaire gagne beaucoup plus d’argenten loyers qu’il ne le ferait s’il louait son bien à une fa­mille”, glisse­t­elle. D’où la nécessité d’avoir plusde choix, d’autant que New York devra absorberces prochaines années des centaines de milliers denouveaux arrivants, martèle la directrice duCHPC, en estimant qu’une offre plus adaptée auxbesoins contribuera à calmer les prix.

Souvent lanceuse de tendances, la ville est cettefois­ci en retard sur d’autres métropoles : Seattle,Boston, Washington ou San Francisco ont déjàsauté le pas des mini­logements. C’est l’ancienmaire de New York, Michael Bloomberg, qui, en2012, a lancé un appel d’offres pour ce premierimmeuble de micro­appartements, adjugé en2013. Si l’essai est jugé concluant, d’autres projetssemblables devraient suivre. Et les promoteurs, ja­mais à court d’idées, envisagent déjà d’autres mi­croconcepts, comme ceux d’appartements de 2 ou3 chambres dans 46 m², conçus pour hébergerdeux ou trois personnes en colocation. (AFP)

Les ouvriers s’affairent à la construction de ces mini-studiospréfabriqués au cœur de l’ancien chantier naval de Brooklyn.

AFP

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

2 EN VUE SEMAINE DU 21 AU 27 MAI 2015 LIBRE IMMO 3EN VUEPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

L’immobilier, une affaire de coupleJean­Paul De Knoop a fait ses armes dans le milieu bancaire avant de rejoindreson épouse, Anne Cipolla, dans son projet de rachat de l’agence “The Bridge”,à Kraainem. Ambitieux, le couple vise une croissance annuelle de 10 %.

“NOTRE PROJETDECOUPLE se réali­sera au travers de notre projet pro­fessionnel.” Telle est la décisionqu’ont prise les Bruxellois Jean­Paul De Knoop et Anne Cipolla, fin2010. À cette période, le premiergère toujours l’agence Belfius Stoc­kel de Kraainem, tandis que la se­conde a la charge du département“location” de l’agence immobilière“The Bridge”. Tous deux entame­ront le processus de rachat de cettedernière en février 2011, qui seclôturera le 31 décembre 2014.

Si sa conjointe connaît bien lesecteur, rien ne prédestinait Jean­Paul De Knoop à une carrière dansl’immobilier. Adolescent, il fait sesclasses au collège Saint­Michel,avant de s’inscrire à l’ICHEC en

Sciences économiques. Après deuxcandis, il souhaite se tourner versune autre direction, celle des scien­ces politiques, qui l’emmène surles bancs de l’UCL. S’ensuit unecarrière d’indépendant longue de12 ans. Le banquier deviendra co­gérant de l’agence du Crédit com­munal de Stockel, future Dexia,puis actuelle Belfius, qu’il ne quit­tera plus avant d’en prendre la tête.

Mais voici cinq ans, le parcoursprofessionnel de Jean­Paul Knoopchange de cap. Sa conjointe AnneCipolla décide de reprendrel’agence immobilière “The Bridge”,pour laquelle elle travaille depuisdeux ans. Elle lui propose alors unprojet commun qu’il accepte, aprèsavoir démissionné de son côté. “Jene parlerais pas d’un changementradical de carrière, défend le cour­tier. Mon passé dans le milieu ban­

caire me sert encore énormémentaujourd’hui. Je traitais à l’époque desdossiers de placements et de créditsdans la branche immobilière. Celafait donc longtemps que je baignedans ce secteur. Ma formation debanquier permet une certaine com­plémentarité avec celle de monépouse, diplômée en gestion immobi­lière. Elle s’occupe de la GRH. Moi, jegère les finances. Mais nous restonstous deux des commerciaux.”

L’agence emploie actuellement12 personnes. Toutes sont au mini­mum parfaites bilingues français­néerlandais. C’est une des condi­tions requises pour rejoindrel’équipe, en raison de la zone géo­graphique couverte. “Nous sommesprincipalement implantés dans la ré­gion du Sud­Est de Bruxelles, en cecompris les deux communes dites ‘àfacilité’, que sont Kraainem, où se

trouvent nos bureaux, et Wezem­beek­Oppem.”

La reprise de “The Bridge” nedate officiellement que de décem­bre 2014, mais le couple aspiredéjà à étendre son entreprise, quipossède quelque 200 biens en por­tefeuille. “Notre objectif, c’est unecroissance de 10 % par an, ambi­tionne Jean­Paul De Knoop. Notresouhait devrait se réaliser grâce àl’ouverture récente de notre premièrefranchise à Nivelles. Nous y avonsidentifié et développé des opportuni­tés de promotion et cette antenne lo­cale nous en facilite la commerciali­sation.”

Forts de cette expansion, nuldoute que les deux collaborateurscontinueront à porter la culotteensemble, chacun armé de sameilleure main.

Thibault Balthazar

LA PARUTION DE LA SEMAINELa création du bureau d’architecture Archi 2000 date de juin 1990 et suit de prèscelle de la Région de Bruxelles-Capitale, en 89. Depuis, Archi 2000 a signé nombred’immeubles de diverses affectations (bureaux, logement) au cœur de la capitale.

Réalisé avec le concours de notre confrère Jean Blavier, journaliste à “l’Echo”, et denombreux photographes, le livre “Archi 2000. Made in Brussels”, publié aux ÉditionsMardaga, retrace l’histoire de ce quart de siècle qui a vu Bruxelles changer et illustrebien entendu la contribution du bureau d’architecture à cette évolution, avec forceexemples de projets de construction et de rénovation, tels que Tour&Taxis, la tourMadou, les sièges sociaux du “Soir” et de RTL… L’ouvrage est préfacé par Charles

Picqué, ministre-Présidentemblématique des débuts de laRégion bruxelloise, et dispense

les témoignages de personnalitésbiens connues de la capitale

(Erkki Liikanen, Michel Pilette,Henri Simons…). Les amateurspeuvent prendre connaissance

d’une trentaine de pagesdisponibles gratuitement à

l’adressewww.youblisher.com/p/1131901-

Flipbook-Archi-2000- > Archi 2000. Made in Brussels.

Ed. Mardaga. 280 p. 45 euros.

ED.M

ARDA

GA/ARC

HI20

00

LES RÉNOVATIONS DANS LE VISEUR DU FISCL’administration fiscale a décidé d’agir plus sévèrement à l’encontre descontribuables qui entament des rénovations sans en avertir les services

compétents, écrivent nos confrères du “Tijd”. En effet, toute personne qui décidede rénover son habitation doit, en théorie, avertir l’administration du cadastre

spontanément de la tenue de ses travaux, dans la mesure où ceux-ci augmententle revenu cadastral du propriétaire. Mais, dans la pratique, cette obligation est

souvent “oubliée”. C’est pourquoi le fisc a décidé d’agir plus sévèrement àl’encontre des “distraits”. “Cela va rétablir l’équilibre entre les anciens et lesnouveaux bâtiments”, explique la porte-parole du SPF Finances, Florence

Angelici. Pour rappel, le revenu cadastral sert de base au calcul du précompteimmobilier et à l’imposition des biens immobiliers par le biais de l’impôt des

personnes physiques. Dorénavant, l’échange d’informationsentre l’administration du cadastre et

l’administration fiscale sera optimalisé. (Belga)

BRUXELLES MANQUE DE BRAS POUR PARERAUX DEMANDES DE RENSEIGNEMENTS URBANISTIQUES

Les nouvelles contraintes imposées par le Code régional Bruxellois d’aménagementdu territoire (CoBAT) et un manque de personnel pour faire face au travail

supplémentaire que celles-ci engendrent entraînent parfois un retard de plusieursmois pour la passation d’actes de ventes de biens immobiliers sur le territoire de la

Ville de Bruxelles. Face à cette situation, et dans l’attente d’une adaptation de laréglementation à l’échelon régional, les autorités communales bruxelloises ont décidé

de recruter du personnel supplémentaire, mais peinent à trouver des candidats, sil’on en croit l’échevin de l’Urbanisme Geoffroy Coomans de Brachène (MR). Pour

rappel, la Région bruxelloise a adopté il y a un an de nouvelles règles imposant auvendeur d’un bien immobilier de mieux informer les acheteurs potentiels de lasituation urbanistique du bien mis sur le marché. À charge pour le vendeur de

demander ces informations, indispensables à la passation de l’acte de vente, auprèsdu service de l’urbanisme de la commune du bien en question. Sur le terrain, cetteobligation débouche parfois sur le renoncement du vendeur ou de l’acquéreur à lasignature de l’acte authentique faute de respect des délais. À noter que, d’aprèsl’échevin de l’Urbanisme bruxellois, la mesure a eu pour effet de surmultiplier la

demande d’informations auprès du département de l’urbanisme. Lequel est passé dequelque 300 demandes par an à traiter à une fourchette allant de… 3 600 à 4 000

demandes annuelles, ce qui engendre un retard de traitement de l’ordre de 3 à 4mois. Selon Geoffroy Coomans de Brachène, la Ville a lancé une procédure de

recrutement de plusieurs gradués, mais n’a jusqu’ici pas trouvé les candidats enmesure d’entrer en ligne de compte pour les postes à créer. (Belga)

REPO

RTER

S/G

OUVE

D.R.

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

4 DOSSIER SEMAINE DU 21 AU 27 MAI 2015 LIBRE IMMO

La construction clé sur porte, un héritage du XIXe siècleÀ ses détracteurs, qui luireprochent parfois d’être moinsqualitative, la construction clé surporte peut faire valoir ses origineshistoriques et se vanter d’avoirtraversé les âges avec succès.

Dossier Baptiste Erpicum

AUJOURD’HUI, LES MAISONS dites “clé sur porte”poussent comme des champignons, à l’ombre desvilles, en banlieue ou à la campagne. Il s’agit géné­ralement d’habitations unifamiliales, d’allure tra­ditionnelle, réalisées par des entreprises telles queT­Palm, Thomas&Piron, Etienne Piron, MaisonsBaijot, Matexi, etc.

Ces sociétés proposent à leurs clients un catalo­gue de constructions modulables selon les envieset les besoins des futurs propriétaires. “C’estcomme le prêt­à­porter dans la confection textile, celaconvient à tout lemonde,mais pas parfaitement, et, lecas échéant, il faut faire certaines retouches”, com­mente Marianne Puttemans, professeur d’histoirede l’architecture à l’ULB. Les maisons prédétermi­nées selon le type d’usager s’opposent ainsi auxmaisons dessinées et réalisées sur mesure. “En ef­fet, les architectes de ce type d’habitations vont à la

rencontre de chaque client pour comprendre ses be­soins particuliers et tenter d’y répondre le mieux pos­sible”, poursuit Marianne Puttemans.

Un souci d’économieLa construction clé sur porte a fait ses preuves au

fil du temps. Son héritage remonte au milieu duXIXe siècle, quand les architectes ont commencé àutiliser des éléments produits en série. “En Belgi­que, et en particulier dans les grandes villes, les entre­preneurs construisaient des maisons ‘entre mitoyen’,c’est­à­dire jointives et composées de pièces en enfi­lade, explique Marurizio Cohen, architecte chargéde cours à l’ULB et l’ULg. Les modèles typologiquesétaient assez conventionnels et répétitifs, mais il étaitpossible de choisir le ‘style’ de la façade sur catalogue.Cela explique notamment la variété des façades decette époque, dont certaines étaient Art Nouveau.Leur nombre est d’ailleurs plus important que celuides bâtiments entièrement Art Nouveau. Puis, aprèsla Seconde Guerre mondiale, le phénomène s’est dé­placé sur d’autres typologies, comme les maisons iso­lées à 4 façades, inscrites dans des lotissements, et lesimmeubles à appartements, construits par des socié­tés privées (Etrimo, Amelinckx, etc.).”

Marianne Puttemans revient elle aussi sur ceséléments d’architecture produits en grande quan­tité. “Cela a commencé par concerner tout ce quiétait en fer forgé, en fonte, en acier, mais aussi enverre. On retrouvait ces éléments dans des catalo­gues, un peu comme aujourd’hui on feuillette les pa­

ges de La Redoute ou des 3 Suisses pour y choisir desvêtements. Cela simplifiait très fort la vie des futurspropriétaires, qui pouvaient faire leur choix au seind’une large gamme de prix. Ils déterminaient ainsi lataille de leur fenêtre, le type de châssis, la rampe d’es­calier, les balustres… Et réalisaient, ce faisant, des éco­nomies dans leur budget, avec éventuellement à la cléla construction d’un bâtiment plus grand.”

Aujourd’hui encore, les futurs propriétaires re­courent souvent à des éléments produits en sériepour réduire le coût de leur habitation. “Ils ne secontentent plus seulement de les commander en par­courant les pages de magazines spécialisés, mais sedéplacent pour les choisir sur base d’un assortimentprésenté dans les showrooms de fabricants et autresdécorateurs. Et ce, à l’image des Facq, Velux, Brico etconsorts, ou bien carrément des cuisines et salles debain achetées tout équipées chez Ikea, par exemple.Dès lors, les architectes construisent l’habitation enfonction de ces éléments choisis, ce qui laisse peut­êtremoins de place à leur créativité, regrettait, pour ne ci­ter que lui, un ancien professeur de La Cambre, YvanNuthaels, qui témoignait d’une certaine nostalgie del’architecture artisanale face à l’architecture indus­trielle”, dit Marianne Puttemans.

Depuis la fin de la guerre, certaines entreprisesde construction poussent même la logique indus­trielle encore plus loin, en proposant des maisonsentièrement préfabriquées avec des variations vo­lumétriques et un choix de composants, tels queles planchers, les fenêtres et l’ossature.

©MON

UMEN

TS&SITES–BR

UXELLES

Acte de naissanceLa construction clé sur porte est néeà Saint-Gilles, en 1900, ou à peu près.L’architecte belge Ernest Blérot y a construit audébut du siècle passé un ensemble de 14maisons de style Art Nouveau le long de la rueVanderschrick. Ce faisant, il a appliquéinvariablement les mêmes “recettes” pourcomposer ces habitations. Il a ainsi limité lescoûts de construction. “Mais, précise MariannePuttemans, professeur d’histoire del’architecture à l’ULB, Blérot a veillé aussi à ceque ces maisons ne soient pas identiques lesunes aux autres. Il fait en sorte que les habitantspuissent se sentir chez eux, parce qu’ils ont unemaison qui leur ressemble.”Comme on peut le lire sur le site Internet de laVille de Bruxelles, “la composition générale[des habitations sises le long de l’avenueVanderschrick] combine à la fois unité etindividualité : les maisons, de même gabarit, sedifférencient toutes entre elles. Chaque façadeporte la signature de l’architecte, suivie dumillésime. Certaines sont en briques claires,d’autres en pierre blanche; toutes sontabondamment rehaussées de pierre bleue. Unemême grammaire formelle se décline d’uneélévation à l’autre : soubassement légèrementincurvé, baies à arc repris dans un arc plusvaste ménageant des tables rentrantes, pleinsde travée rentrants, fenêtres à minceencadrement en creux, bandeaux de pierre bleuescandant horizontalement la composition,corniche en bois sur minces modillons ouvragés,châssis et portes largement ajourées, à petits-bois souples parfois garnis de vitraux à motifsfloraux”.

Épinglé

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

4 DOSSIER SEMAINE DU 21 AU 27 MAI 2015 LIBRE IMMO 5DOSSIERPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

La construction clé sur porte, un héritage du XIXe siècle

JORD

YMEO

W

De l’architecture artisanale…La maison, une œuvre d’art personnalisée.

À l’opposé de la construction clé sur porte, se situe la construction artisa­nale, où chaque élément est travaillé dans le but précis de satisfaire unclient particulier. À cet égard, on peut citer de nombreuses réalisationsdu chef de file incontesté de l’Art Nouveau, le Belge Victor Horta.

“Même si l’on identifie un genre ‘Victor Horta’, le mobilier et la manièred’habiter sont différents d’une maison à l’autre, explique Marianne Putte­mans, professeur d’histoire de l’architecture à l’ULB. Certains propriétai­res qui avaient des livres en grande quantité voulaient une grande bibliothè­que; d’autres, qui possédaient des collections de toutes sortes, réclamaient despièces spécifiques pour les y exposer. L’architecte agit dès lors en tant qu’acteursocial. Il essaie de comprendre les besoins de ses clients.”

Mais ce type d’architecture a un coût. “Imaginez : chaque poignée deporte est différente suivant l’endroit où elle est dans lamaison, ce qu’elle signi­fie, qui va ouvrir cette porte, etc. Cela demande un travail énorme... et l’archi­tecte compte ses heures”, poursuit l’experte. Ainsi, les maisons de VictorHorta étaient le plus souvent destinées à la haute bourgeoisie, des com­merçants ou des professeurs d’université.

D’autres architectes, comme Blérot (lire ci­contre), préféraient alors seconformer à une typologie traditionnelle de la maison bruxelloise et per­sonnalisaient les façades à l’aide d’éléments Art Nouveau piochés dansdes catalogues. Ce qui vaut parfois à leur travail d’être qualifié de “faça­disme”. “Mais c’est injustifié”, défend Marianne Puttemans.

La Nakagin Capsule Tower, à Tokyo, est unbâtiment représentatif du mouvementmétaboliste, prônant un possible processusde croissance organique.

REPO

RTER

S

À l’architecture industrielleLa maison, objet de consommation parmi d’autres.

L’architecture japonaise offre une vision de l’avenir possible de l’archi­tecture quand, en 1972, Kisho Kurokawa achève la Nagakin CapsuleTower. Il s’agit d’un immeuble à usage résidentiel et de bureaux, cons­titué de deux tours en béton armé sur lesquelles viennent se grefferdes modules préfabriqués appelés “capsules” (2,3 m x 3,8 m x 2,1 m),qui constituent chacun un petit espace de vie ou de travail. Ils peuventaussi être combinés entre eux pour créer des espaces plus importants.

L’architecte caressait l’idée que tous les 25 ans, ces ensembles de cap­sules – ou “grappes” – pourraient être remplacés, ce qui conféreraitune durée de vie de 200 ans à la structure de l’édifice. Kurokawa ima­ginait ainsi un monde où les gens seraient de plus en plus nomades,changeant régulièrement de lieux de vie, à l’image, par exemple,d’hommes d’affaires internationaux qui travailleraient tard etn’auraient besoin que d’un petit endroit pour se reposer et se ressour­cer avant de repartir vers d’autres horizons professionnels.

Selon Marianne Puttemans (ULB), “cette velléité d’un habitat préfabri­qué standard a également cours en Europe, après la Seconde Guerre mon­diale, en plein baby­boom, notamment à travers la théorie de la ‘machine àhabiter’ de l’architecte français, Le Corbusier. Le principe ? On ne choisitpas son chez­soi parce qu’il estmignon et que l’on s’y sent bien,mais on ha­bite là parce que c’est une fonction de l’être humain d’habiter quelquepart.”

La maison Horta à Bruxelles, qui futl’habitation personnelle et l’atelierde l’architecte belge, est désormaistransformée en musée.

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

6 CONJONCTURE SEMAINE DU 21 AU 27 MAI 2015 LIBRE IMMO

Cannes ne fait plus recetteDu moins, plus autant. Les stars yséjournent quelques jours à peine,et préfèrent les hôtels aux villas.

FINIES LES ANNÉES FASTES du Festival de Can­nes, lorsque les stars louaient sans sourciller lesplus somptueuses propriétés de la Côte d’Azur…Les agences immobilières spécialisées dans l’hy­per luxe ont peiné, cette année, à ferrer une clien­tèle volage et aux budgets plus serrés.

L’exemple de ce producteur à la recherche d’unevilla d’exception de 500 à 1 000 m², dotée d’1 hec­tare de jardins, pour une soirée célébrant un ac­teur américain à laquelle participeront 200 convi­ves, est éloquent. Dix visites plus tard, des rési­dentielles hauteurs de Cannes à l’idyllique capd'Antibes, ce client discret, prêt à dépenser200 000 euros pour la seule location des lieux, adisparu des radars de Noelle Santoni, conseillèrelocation chez John Taylor, agence spécialisée dansl’immobilier d’exception depuis 150 ans.

En revanche, la courtière a loué une quinzained’appartements de grand luxe, exclusivement enbord de mer, sur la Croisette, à proximité du Palaisdes Festivals. Dont un écrin de 250 m² avec uneterrasse de 150 m², idéale pour des cocktails de 30personnes et surplombant le tapis rouge. L’appar­tement a été réservé pour environ 50 000 eurospar une société de production américaine fidèle,pour les 12 jours du festival. Il déroule des suiteséquipées de luxueuses salles de bains qui ne se­ront peut­être jamais utilisées. C’est que l’objectifpremier est de recevoir, à l’abri de la frénésie am­biante, alors que les salons des hôtels sont assaillis.“L’appartement pourrait se louer le double si des ban­deroles publicitaires étaient autorisées sur la façade”,regrette Noelle Santoni. Mais les autres coproprié­taires, souvent âgés, sont opposés à ce genre de pu­blicité tapageuse. Les hôtels de luxe, en revanche,en font leur miel.

Une suite à près de 40 000 euros la nuitSi le marché a été chaotique en amont, jusqu’à

quelques jours encore avant l’ouverture du Festi­val, Noelle Santoni s’attendait à des demandes dedernière minute. “On ne réserve plus un an àl’avance”, confirme Arnaud Jacquet, directeur deJohn Taylor. Chez Magrey and Sons, autre agenceimmobilière de prestige, la négociatrice Gery To­dorova parle plus franchement d’une “année ca­tastrophique”, accentuant une tendance constatéedepuis la crise de 2008. “Les grands penthouses surla Croisette ont été négociés et renégociés à des prixcassés par des clients qui sont rares”, résume lacourtière. Elle a aussi enregistré des demandesportant sur des budgets 5 fois moins importantsque d’habitude, renvoyées vers des confrères.

Et de regretter également la… programmationdu Festival : “Les films qui gagnent sont souvent ceux

à petits budgets. Du coup, les mastodontes hollywoo­diens à gros moyens ne sont plus là !” Quant auxstars, qui restent tout au plus 3 jours, elles plébis­citent les 6 hôtels 5 étoiles de la Croisette ou en­core l’hôtel Eden Roc, planté dans la verdure ducap d’Antibes. Ainsi, Sophie Marceau, CatherineDeneuve ou Isabella Rossellini ont choisi le Majes­tic, au plus près des marches. La suite la plus pres­tigieuse de l’hôtel, louée pour la coquette sommede 39 000 euros la nuit, s’étend sur 650 m², en du­plex. Elle comprend un salon de coiffure, une sallede fitness et une terrasse de 150 m² avec piscinesur le toit. Sienna Miller et Xavier Dolan, eux, ontpréféré l’emblématique Carlton, où loge aussi leprésident du Festival, Pierre Lescure. “Il y a 15 ans,les vedettes louaient des maisons pour 15 jours. Cen’est plus le cas, mais les propriétaires ne se sont ja­mais ajustés”, conclut­on chez John Taylor. (AFP)

L’année 2015 a été difficile pour les agences immobilièresspécialisées dans les locations de grand luxe sur laCroisette. Un constat qui prévaut depuis 2008.

REPO

RTER

S/PH

OTON

ONSTOP

En bref

Crédits défaillantsHausse. Fin avril, 354 616 Belgesavaient au moins un contrat decrédit défaillant en cours, ce quireprésente une hausse de 2,4 % parrapport à avril 2014, renseignent leschiffres de la Centrale des créditsaux particuliers de la Banquenationale de Belgique (BNB). Lepourcentage d’emprunteursdéfaillants monte en effet à 5,7 % lemois dernier, contre 5,5 % enavril 2014. Le nombre de contratsdéfaillants était lui aussi en haussesur un an, de 3,4 %, à 531 028.Parmi ces contrats, 496 225(+3,2 %) étaient des crédits à laconsommation et 34 803 (+5,9 %)des crédits hypothécaires. Le totaldes arriérés/montants exigibles semontait, fin avril, à 3,15 milliardsd’euros, ce qui témoigne d’unehausse de 4,1 % sur un an, dont

1,8 milliard d’euros pour les créditsà la consommation (+0%) et1,3 milliard d’euros pour les créditshypothécaires (+10,1 %). (Belga)

TransactionHôtellerie. La société Elbit ImagingLtd. a transmis à KKR les contrats devente de ses établissementshôteliers anversois Radisson Blu etPark Inn. Montant de la transaction,encadrée par le courtier JLL ?48 millions d’euros. Les deuxcomplexes sont situés sur laKoningin Astridplein, au cœur ducentre historique d’Anvers. LeRadisson Blu (4 étoiles) compte 247chambres et suites, ainsi que 18salles de conférence et une salle debal. Nouvellement redécoré, le ParkInn renferme pour sa part 59chambres et suites. Ensemble, ilss’étendent sur plus de 36 000m².

Appel à projetsLa fabrique d’église d’Etterbeekpublie un avis de marché pour laconstruction d’une église en lieu etplace de l’ancienne église SainteGertrude. Il est attendu que le lieude culte (catholique) soit de tailleplus modeste que le précédent etdoté d’une identité forte, tout ens’intégrant dans le quartier. Grâce àses qualités spatiales et acoustiquesd’exception, le nouveau bâtimentdevra pouvoir accueillir des activitésculturelles (concerts de musiquesacrée et conférences). Le budgettotal des travaux est estimé à1,3 million d’euros. Le montant deshonoraires est fixé à 180 000 euros.À noter que le Bouwmeester de laRégion de Bruxelles-Capitale (bMa)accompagnera le processus etassistera au comité d’avis pour lasélection et l’attribution.

LogementIxelles. Le centre commercial etrésidentiel Toison d’Or, porté parProwinko, propriétaire du terrainsitué à front de l’avenue éponyme, àIxelles, est désormais bien connu dugrand public. Les travaux sont enphase de parachèvement et lesmagasins ouvrent petit à petit. Maispeu savent que la communebruxelloise avait imposé, au titre decharges d’urbanisme, le transfert àtitre gratuit de 2 immeubles rénovésen 8 appartements. Le promoteur aégalement accepté d’en céder un 3e,divisé en 4 logements. L’acte decession authentique portant sur les3 bâtiments et les 12 appartementsqui y sont inscrits (dont 4 serontloués à des ménages à revenusmoyen et 8 à des bénéficiaires delogement social) a été signé par les2 parties le 6 mai dernier.

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

6 CONJONCTURE SEMAINE DU 21 AU 27 MAI 2015 LIBRE IMMO 7MARCHÉPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Des écomatériaux créateursd’emploi dans la Grande RégionLe projet transfrontalierEcoTransFaire entend développerune filière de vente et productiond’écomatériaux de construction.

INSCRIT DANS LE CADRE DU PROGRAMMEeuropéen “Interreg IV­A Grande Région”, le projetd’économie circulaire EcoTransFaire couvre unterritoire transfrontalier qui comprend le dépar­tement de Meurthe­et­Moselle, en France, le Sudde la province de Luxembourg, en Belgique, et leGrand­Duché de Luxembourg. Il a pour objectifpremier la stimulation de l’emploi sur sa zoned’activité grâce au développement de l’écocons­truction et de l’écorénovation. Un des axes straté­giques en est la création de nouvelles filières encircuit­court.

Après diverses recherches et enquêtes menéesauprès de professionnels du secteur de la cons­truction, en collaboration avec les universités de laGrande Région (l’ULg chez nous, l’Institut univer­sitaire de technologie Henri Poincaré de Longwy,en France, et le Luxembourg Institute ofScience and Technology, au Grand­Duché), 8 éco­matériaux ont été retenus : l’argile expansée, lechanvre (chènevotte), les copeaux de bois, la ouate

de cellulose, la paille, les panneaux de liège, la per­lite expansée et le verre cellulaire.

La deuxième étape du projet consiste à identifierles métiers en lien avec ces écomatériaux et à dé­velopper un référentiel de compétences pour cha­cun d’eux. Ce travail va ensuite permettre àl’équipe de mettre en place des formations à la foispréqualifiantes, pour des personnes très éloignéesdu secteur du bâtiment, et qualifiantes, pour desprofessionnels du secteur. Les premières forma­tions, portant sur l’isolation thermique par l’exté­rieur et sur l’étanchéité à l’air, démarreront pro­chainement. À noter que les entreprises bénéficie­ront également de ce type de formation, puisquecelle sur l’étanchéité à l’air, pour ne citer qu’elle, setiendra en juin à l’Institut de formation sectorieldu bâtiment (IFSB), au Luxembourg.

À la recherche de stages en entreprise“Enquelques années, nous avonsmontré tout l’inté­

rêt de l’écoconstruction et de l’écorénovation pour dé­velopper l’emploi dans la Grande Région, expliqueSophie Lewandowski, responsable du pilier Em­ploi&Formation au sein d’EcoTransFaire. L’Établis­sement public d’aménagement (EPA) Alzette Belval,en France,met à notre disposition des logements à ré­nover pour adapter les formations à la réalité des tra­vaux à venir. Mais nous avons encore besoin d’entre­prises qui s’engagent à prendre des stagiaires.”

Appartement |BruxellesLe 23 avril dernier, un appartement inscrit au 1erétage d’un immeuble sis avenue Emile De Motn°14 à Bruxelles a été adjugé à 345 000 eurosaprès avoir atteint la somme de 316 200 euroslors d’une précédente séance de vente avecfaculté de surenchère. Le bien se compose d’unhall d’entrée avec débarras, un vestiaire avec W.-C. et lavabo, un salon, une salle à manger avecterrasse, une cuisine avec terrasse, un 2e W.-C., 3chambres, une salle de bain avec W.-C. et une 3e

terrasse. L’ensemble est assorti d’une cave et ungarage. Superficie au sol de l’immeuble et duterrain : 12 a 49 ca. PEB : E +, pour 65 kg deCO2/m²/an. Revenu cadastral : 3 205 euros.UVente réalisée par Sophie Maquet et Stijn Joye,notaires associés à Bruxelles (1050).

345 000 euros

NVN-FEDN

OT

Appartement |Woluwe-Saint-LambertLe 21 avril dernier, un appartement inscrit au 1erétage de la “Résidence de Meester” (1984),située avenue Raymond de Meester n°29 àWoluwe-Saint-Lambert (Bruxelles), a changé demains pour 162 000 euros. C’est quelque15 000 euros de plus que la somme obtenue lorsd’une précédente séance de vente avec facultéde surenchère : 146 200 euros. Le bien comptedeux chambres, une salle de bain, une cuisine,un salon et une salle à manger. Il est équipéd’une terrasse et assorti d’une cave. Superficieau sol de l’immeuble : 1 a 62 ca. PEB : G, 96 kgde CO2/m²/an. Revenu cadastral : 1 217 euros.UVente réalisée par Pierre Van den Eynde,notaire associé à Bruxelles (1210).

162 000 euros

NVN-FEDN

OT

Immeuble | EtterbeekLe 21 avril dernier, le marteau est tombé à540 000 euros lors d’une séance de ventepublique unique pour un immeuble composéd’un rez commercial et de trois appartementsaux étages, sis avenue des Celtes n°s 42-44, àEtterbeek (Bruxelles). Le rez commercial estassorti de grandes caves sous l’immeuble. Les1er, 2e et 3e étages sont respectivement occupéspar 3 appartements composés de 2 chambres,une cuisine, un salon et une salle de bain. Letout est surmonté d’un toit plat, accessible parles communs. Superficie au sol : 1 a. PEB : de F àG et de 62 à 182 kg/CO2/m²/an suivant leslogements. Revenu cadastral : 3 200 euros.UVente réalisée par Gaétan Bleeckx, notaire àBruxelles (1060).

540 000 euros

NVN-FEDN

OT

Libre Immo - Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: FrédériqueMasquelier. - 02/211.28.28 - [email protected] Illustrations: Etienne Scholasse.Réalisation: IPM Press Print. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Francis Van deWoestyne. Rédacteurs en chef adjoints:Xavier Ducarme et Gilles Milecan. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique). Publicité: Véronique Le Clercq - +322/211.27.64 - [email protected]

PHOT

ONE

WS

La paille fait partie des écomatériauxlistés par le projet EcoTransFaire en vuedu développement de filières de venteet de production dans la Grande Région.

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

8 ZOOM SUR SEMAINE DU 21 AU 27 MAI 2015 LIBRE IMMO

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

8 ZOOM SUR SEMAINE DU 21 AU 27 MAI 2015 LIBRE IMMO 9WATERLOOPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

10 SÉLECTION DELA SEMAINE

SEMAINE DU 21 AU 27 MAI 2015 LIBRE IMMO

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

11ANNONCESPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

12 ANNONCES SEMAINE DU 21 AU 27 MAI 2015 LIBRE IMMO

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

14 ANNONCES SEMAINE DU 21 AU 27 MAI 2015 LIBRE IMMO

à vendre

MAISONS250.000à500.000€

21-102121902-02

21-111057907-07

21-111071405-05

à vendre

MAISONS>500.000€

21-111058102-02

21-111071007-07

21-111071406-06

21-111058103-03

21-111058110-10

21-111057507-07

21-111071402-02

21-111057910-10

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

21-111071407-07

21-111057508-08

21-111057905-05

21-111057904-04

à vendre

MAISONSnonprécisé

21-111056001-01

à vendre

APPARTEMENTS<250.000€

21-111071004-04

21-111058002-02

21-111071010-10

21-111071401-01

à vendre

APPARTEMENTS250.000à500.000€

21-102121901-01

21-110478201-01

21-106137902-02

21-111057903-03

21-111057504-04

21-111058109-09

21-111057901-01

21-111071404-04

21-111071008-08

21-111058107-07

21-111058106-06

21-111071001-01

21-111058001-01

21-111057502-02

21-111071403-03

21-111058108-08

21-111057909-09

21-111071006-06

21-111058104-04

21-111071009-09

à vendre

APPARTEMENTS>500.000€

21-111057908-08

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

18 ANNONCES SEMAINE DU 21 AU 27 MAI 2015 LIBRE IMMO

21-111071003-03

21-111057503-03

21-111057902-02

21-111071002-02

21-111058101-01

21-111057506-06

21-111057505-05

21-111071005-05

21-111057906-06

21-111057501-01

à vendre

APPARTEMENTSnonprécisé

21-111056002-02

21-111056004-04

21-111058105-05

21-111056005-05

VIAGER

21-109768901-01

21-102311601-01

21-111071801-01

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

19ANNONCESPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

salle de ventes

BRUXELLES

21-111054201-01

FACULTÉ DE SURENCHÈRE

21-111071201-01

21-111071301-01

21-111073001-01

ventes par notaires

BRABANT

21-111022401-01

VENTES DE GRÉ À GRÉ

21-111071101-01

21-111053901-01

21-111073201-01

21-111071802-02

21-111071803-03

21-111071804-04

21-111071805-05

21-102311602-02

à louer

MEUBLÉS

21-111056003-03

à louer

LITTORAL

21-110163701-01

21-110008701-01

© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.