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© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. BOIS ET FORÊTS en portefeuille Dans ce segment immobilier, il y a bien plus de demandes que d’offres. Les amateurs font flamber les prix. pp. 6 et 7 REPORTERS Portrait P. 3 Christophe Maes, du groupe éponyme, est le nouveau patron des entrepreneurs. D.R. Rendez-vous sur WWW.LOGIC-IMMO.BE Conjoncture P. 4 La recherche de logements étudiants par Internet prime et se professionnalise. En vue P. 2 Quand la robotique et l’imprimerie 3D s’allient sur des chantiers à risque. Zoom PP.10-11 Cette semaine, la commune d’Evere sous la loupe. Annonces PP.12-20 9 pages pour trouver le bien de votre choix. © BERNARD DEMOULIN Supplément à La Libre Belgique - N°291 - Semaine du 25 juin au 1 er juillet 2015

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La Libre Immo du 25 juin 2015

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© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

BOIS ET FORÊTSen portefeuilleDans ce segment immobilier, il y a bien plusde demandes que d’offres. Les amateurs fontflamber les prix.

pp. 6 et 7

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PortraitP.3Christophe Maes, du groupeéponyme, est le nouveaupatron des entrepreneurs.

D.R.

Rendez-vous surWWW.LOGIC-IMMO.BE

ConjonctureP.4La recherche de logementsétudiants par Internet primeet se professionnalise.

En vueP.2Quand la robotiqueet l’imprimerie 3D s’allientsur des chantiers à risque.

ZoomPP.10-11

Cette semaine, la communed’Evere sous la loupe.

AnnoncesPP.12-209 pages pour trouverle bien de votre choix.

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Supplément à La Libre Belgique - N°291 - Semaine du 25 juin au 1er juillet 2015

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2 EN VUE SEMAINE DU 25 JUIN AU 1ER JUILLET 2015 LIBRE IMMO

AgendaActivités pour enfantsSummer ArchiKIDS. Le Fonds pourl’architecture organise des activités d’étéludiques et éducatives avec le soutien duCiva. Parmi elles, pointons la “Chasse auxtrésors d’architecture”, qui invite à découvrir,sous forme de jeu de piste, l’architecturebruxelloise de l’Art Nouveau à l’Expo 58, enpassant par l’Art Déco et le modernisme(5 euros; 5 et 8 juillet, 2, 9, 12, 23 et 26 août,de 14h à 15h30; inscription via les Archivesd’architecture moderne : [email protected] ou02.642.24.62). Mais aussi la visite guidée del’exposition “La Cité des enfants”, qui retracele parcours architectural et urbanistique deBruxelles depuis le XIXe siècle (5 euros; 1, 15et 27 juillet, 5 et 19 août; de 14h à 15h30;inscription via le Fonds pour l’architecture :[email protected] ou02.642.24.80).

Appel à candidaturesPrix d’excellence. Les Master’s ThesisAwards for Future Generations récompensentdes mémoires exemplaires intégrant lesprincipes d’un développement durable.Parmi eux, le Sustainable Architecture Award,remis dans le cadre de l’HigherEducation&Research Award for FutureGeneration (HERA) par la Fondation pour lesgénérations futures, en partenariat avec leFonds Philippe Rotthier pour les générationsfutures, s’adresse aux étudiants et jeunesdiplômés en architecture et ingénieur civilarchitecte ayant défendu leur mémoire deMaster avec distinction après le 1er janvier2014 au sein d’une université ou d’une hauteécole. Le lauréat se verra attribuer un prix de2 500 euros. La date limite d’introduction descandidatures est le 15 octobre prochain.URèglement et dossier de candidaturedisponibles en ligne : www.fgf.be/hera

SUIVEZ LE GUIDE !Ecoconso lance, avec le soutien de la

Wallonie, Suivezleguide.be, uncatalogue en ligne d’éco-matériaux de

construction. Il s’adresseparticulièrement à un public nonprofessionnel de constructeurs etrénovateurs soucieux de la qualité

écologique des matériaux. Plus qu’unsimple listing, ce guide facilite le choix

d’éco-matériaux en fournissant desinformations claires et neutres sur lesproduits. Sur base de ses besoins, levisiteur est guidé vers divers onglets : “Quoi acheter ?” (type de matériaux, marques et produits), “Comment

choisir ?” (filtres et critères, aide au choix), “Où acheter ?” (liens vers les magasins où le produit est disponibleprès de chez soi) et “Comment utiliser le produit ?” (fiches techniques, conseils d’utilisation).

WWW.SUIVE

ZLEG

UIDE

.BE

Des ponts entre la robotiqueet l’imprimerie 3D

Couplées, les deux technologiespermettent aux constructeurs depallier aux chantiers à risque.

UNE START­UP NÉERLANDAISE, la société d’ingé­nierie civile MX3D, envisage de bâtir un pont en­jambant un des canaux d’Amsterdam en tirantparti d’une technique de construction très en vo­gue en ce moment : l’imprimerie en 3D. Rien debien spectaculaire jusque­là, si ce n’est que les im­primantes utilisées à cette fin seront particulières,puisque… robotiques. “Ces robots sont différents carils ne sont pas limités par la taille des plateformes deconstruction comme les imprimantes 3D tradition­nelles”, précise Eva James, porte­parole de la so­ciété MX3D. En effet, disposant de longs bras, cesderniers sont capables de traverser le canal de parten part en glissant de chaque côté du pont, impri­mant leurs propres structures de soutien alorsqu’ils se déplacent dans l’air.

Créés pour ce projet, les robots ont été conçus defaçon à pouvoir chauffer le métal à une tempéra­ture de 1 500 °C afin de le souder et ainsi monterla structure goutte­à­goutte, utilisant un logicielpour préparer les dessins. “Le principe de base est

très simple : nous avons connecté une machine desoudage avancée à un bras de robot industriel, expli­que le dessinateur du pont, Joris Laarman. Nousutilisons un logiciel intelligent pour diriger ces robotsafin qu’ils puissent imprimer des formes métalliquestrès complexes et chaque fois différentes.”

Un baptême du feuLe projet, qui devrait débuter en septembre et

être finalisé à la mi­2017, implique également laparticipation de la société de construction Heij­mans et des fabricants du logiciel Autodesk.

Si, jusqu’à présent, ce bras robotique avait étéutilisé pour imprimer des structures métalliques àpetite échelle, le pont en sera le premier projet “àéchelle réelle”, a assuré Eva James. L’espoir de la so­ciété MX3D est que ce pont devienne la rampe delancement de cette technologie, qui pourrait êtreutilisée dans de nombreux projets de construc­tion dont les chantiers sont dits “à risque”, àl’image de dangereux bâtiments en hauteur. Cettetechnique permettrait également de se passerd’échafaudages, étant donné que le robot utilise lastructure qu’il imprime comme support.

Les créateurs du projet sont actuellement enpleine négociation avec le conseil municipal de laville d’Amsterdam pour trouver le site idéal pourconstruire ce pont. (AFP)

La démonstration est ici réalisée à échelle réduite. Elle lesera bientôt en taille réelle, à Amsterdam, aux Pays-Bas.

AFPPH

OTO/MX3D/JORISLAAR

MAN

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2 EN VUE SEMAINE DU 25 JUIN AU 1ER JUILLET 2015 LIBRE IMMO 3EN VUEPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Cinq générations d’entrepreneursRécemment élu président de la Fédération des entrepreneurs généraux,Christophe Maes compte mettre sa longue expérience dans la construction auservice d’un secteur en pleine mutation.

LA CONSTRUCTION, IL CONNAÎT.Cela fait maintenant cinq généra­tions que la famille Maes œuvre ausein du groupe familial dans lequelle nouveau patron des entrepre­neurs a fait ses premiers pas. C’estque pour son père et son oncle, lesdeux gérants de la société, l’avenirde Christophe Maes était touttracé. “Quand on naît là­dedanscomme moi, c’est tout à fait normalde reprendre les affaires de la fa­mille”, confie­t­il. Le diplôme enconstruction en poche, il prolongesa formation d’un an avec des étu­des d’économie, avant d’entrerdans l’entreprise familiale, commeson frère et sa sœur avant lui. “Monfrère traitait du commercial commemon père, ma sœur était plus dans la

comptabilité et moi, j’ai suivi les tra­ces de mon oncle sur les chantiers”,sourit le Gantois, qui a grimpé leséchelons jusqu’à s’occuper desprojets les plus importants dugroupe. Un apprentissage de prèsde 10 ans qui l’amène, entre autres,à participer à la construction dusiège du Parlement européen, enpartenariat avec les grands acteursde la construction en Belgique.

Après plus de 20 ans de bons etloyaux services, Christophe Maes,en accord avec ses frères et sœurs,ouvre la gestion de l’entreprise fa­miliale à de nouveaux administra­teurs et lance, en 2006, Messiaen,une société spécialisée en entretienconstructif de bâtiments, tout enrestant dans le conseil d’adminis­tration du groupe Maes. “Je ne vou­lais pas partir à la retraite de sitôt.Dans le même temps, on m’a proposé

de devenir président de la Confédéra­tion locale de la construction à Gand,et j’ai fait mon entrée dans les orga­nismes professionnels”, explique­t­il. En quatre années de mandat, ilentreprend nombre de change­ments, avec, à la clé, la fusion desquatre chambres économiques deFlandre orientale. Une vraie néces­sité pour “être plus fort et offrir demeilleurs services” au sein d’un sec­teur qui a “beaucoup changé” de­puis ses débuts. “Quand j’étais petit,les entrepreneurs faisaient encorebeaucoup de choses eux­mêmes. Ilssont devenus maintenant des chefsd’orchestre, coordonnant les diffé­rents métiers de peintre, maçon, etc.Et pour cela, il faut bien connaîtretoutes les spécificités du secteur.”

Un secteur dans lequel Christo­phe Maes se fait connaître. En effet,à la fin de son mandat, on lui pro­

pose de poursuivre son action àl’échelle de la Flandre tout entière.Une présidence visiblement à nou­veau couronnée de succès puisquele Gantois a récemment éténommé président de la Fédérationnationale des entrepreneurs géné­raux. S’il souhaite dans un premiertemps poursuivre le travail de sonprédécesseur, Christophe Maes n’apas tardé à s’attaquer à d’autresproblématiques du métier. “Laconstruction en Belgique est touchéepar la concurrence déloyale des en­treprises qui viennent de l’étranger.On a besoin de ces travailleurs maisce qui pose problème, c’est la manièredont les charges sociales sont comp­tées. C’est injuste pour les entreprisesbelges. J’ai eu l’occasion d’en parlerau ministre de tutelle et il semble êtreà l’écoute.”

Bertrand Lodewyckx

LA BRIQUE DUBAÏOTE FLANCHE MAIS NE CÈDE PASL’agence de notation Standard&Poors (S&P) a évalué le marché de l’immobilier aux Émiratsarabes unis. D’après elle, celui-ci devrait connaître une correction en douceur en 2015 et en2016, après trois années de hausse significative. Dans un rapport, l’agence épingle une offresupplémentaire et une demande moins forte, préludes à une baisse modérée, de l’ordre de

10 à 20 %, des prix de l’immobilier résidentiel à Dubai. Soit bien moins que lors del’explosion de la bulle immobilière consécutive à la crise de 2009 et à la chute vertigineusedes prix. “Le marché fait face à un retournement” qui devrait “freiner la performance”, estime

S&P dans son rapport. Toutefois, “l’économie en voie de diversification, la démographiepositive et des mesures de protection des régulateurs locaux devraient contribuer à éviter une

crise comme celle de 2009”, ajoute-t-elle. Et l’un des experts de l’agence de notation depréciser que “les entreprises

immobilières aux Émiratssont a priorimieux armées

pour faire face auralentissement actuel”. LePremier ministre cheikh

Mohammad ben Rached al-Maktoum a prédit que la

croissance économique deson pays producteur depétrole serait forte cette

année après avoirenregistré un taux de 4,6 %

en 2014. (AFP)

AP

41,5%DES CONDITIONS DE TRAVAIL DIFFICILES POUR LES ARCHITECTES

Plus de 4 architectes sur 10 (41,5 %) estiment qu’ils ont suffisamment de raisons pourquitter la profession. Ainsi, près de 9 sur 10 se plaignent de la charge administrative àlaquelle ils doivent faire face. De même, ils dénoncent la responsabilité de plus en pluslourde qui leur est imposée, ainsi que la prolifération des concours. Tandis que 53,1 %

d’entre eux, interrogés sur le fonctionnement de leur bureau, disent avoir des soucis avec leconcept de rentabilité. Le constat, sans appel, est rapporté parl’organisation des architectes flamands (NAV), qui a interrogé

400 professionnels. (Belga)

LA 2E PLUS HAUTE TOUR DUMONDE S’ANNONCE POUR L’ÉTÉÉlégante spirale pointée jusque dans les nuages, la Tour de Shanghai ouvrira

progressivement à partir de cet été dans la capitale financière chinoise,qu’elle dominera de ses 632 mètres de hauteur. Symbole des ambitions de la

mégalopole chinoise, la tour tire son design d’une deuxième “peau”, uneenveloppe extérieure à la structure de verre et d’acier, tournée en vrille sur

120 degrés. Financée par le groupe para-étatique Shanghai TowerConstruction and Development Co., elle sera la plus haute tour de Chine et ladeuxième au monde après la Burj Khalifa de Dubaï (828 m), signées toutes

deux du même architecte américain, Marshall Strabala. L’ouvrage est latroisième tour d’un projet lancé en 1993, après la tour Jinmao (420 m),

achevée en 1998, et le Shanghai World Financial Center (492 m), conclu en2008. D’un coût de 2,4 milliards de dollars, la Shanghai Tower collectionne

les superlatifs : plus haut ouvrage à double façade, elle sera équipéed’ascenseurs grimpant à plus de 60 km/h, notamment vers le deuxième hôtel

le plus élevé du monde, situé au 84e et au 110e étage. La base sera diviséeentre une partie ouest, réservée aux loisirs et restaurants, et une partie est,aux bureaux. Au total, la tour aura 121 étages occupés, sur 127 à 128 selon le

mode de comptage. Elle abritera 573 000 m² de bureaux, mais l’espaceréservé aux boutiques n’occupera que quatre étages. À noter que, selon les

analystes, son ouverture sur le marché de l’immobilier de bureaux deShanghai pourrait tirer les loyers à la baisse. (AFP)

AFP

D.R.

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4 CONJONCTURE SEMAINE DU 25 JUIN AU 1ER JUILLET 2015 LIBRE IMMO

Toujours plus de kotsà portée de clic

Les sites Internet d’annoncesde logements pour étudiants seprofessionnalisent, qu’ils émanentdu privé ou des universités.

CELA FAIT BELLE LURETTE que les étudiants enquête de logements ne courent plus les rues – outrès rarement – pour trouver leur bonheur. Il leursuffit, même pour connaître l’offre des structuresde logements des universités ou celle des proprié­taires privés, de passer directement par Internet.D’autant que des plateformes spécialisées se sontorganisées et continuent de se mettre en placepour rassembler un maximum d’annonces.

“À Louvain­La­Neuve, où les kots universitaires re­présentent une part importante de l’offre de loge­ments, les étudiants s’adressent encore en priorité àl’UCL, puis aux agences immobilières”, explique Ni­colas Sauveur, de Brukot.be. “À Bruxelles, Liège etNamur, la situation est différente. L’offre des universi­tés et des agences est relativement restreinte par rap­port à celle des propriétaires privés. Les étudiants ontdonc le réflexe de faire leurs recherches sur Internet”,précise l’employé de cette plateforme en ligne quimet en relation propriétaires privés et étudiantsen quête de kot.

Le site web, créé en 2007, ne cesse de croître, ga­gnant 10 à 20 % de visites supplémentaires par anen moyenne, jusqu’à atteindre 45 000 visites parmois. Mis en ligne en même temps que Kota­liege.be et Kotanamur.be, Brukot a inauguré Kota­mons.be et Kotalouvain.be début 2015. “Nous noussommes lancés afin de faciliter les recherches de kotsà une époque où celles­ci s’effectuaient principale­ment via les bases de données des universités et hau­tes écoles, de même que des listings papiers, voire desaffichettes dans les rues. Les étudiants avaient peud’informations sur les biens, pas de photos, et peu demoyens de comparaison.”

Le principe de Brukot et consorts est simple :

n’importe quel propriétaire de kot peut y posterson annonce tandis que l’outil de recherche mis àdisposition des étudiants permet de comparer lesoffres entre elles sur base de critères simples etclairs. De quoi donner des idées à quantitéd’autres plateformes en ligne comme Student.be,Kots.be ou encore Skot.be, qui fonctionnent selonla même formule. À noter qu’Inforjeunes avaitdéjà anticipé la demande bien avant l’apparitionde ces sites Internet. “Notre structure propre hé­berge des offres de logements depuis bientôt dix ans,mais nous avions déjà créé une sorte de fichier ‘kots’qui répertoriait toutes les petites annonces postéessur les campus voici près de 30 ans”, souligne Cathe­rine Dupont d’Inforjeunes.

Vers une plateforme unique à BruxellesDu côté des universités et des hautes écoles, on a

également bien compris l’importance de proposerune base de données consultable en ligne, à l’ins­tar de celle créée par l’ULB voici deux ans. “La ten­dance semble clairement en faveur de la recherchesur Internet, confirme Martin Casier, vice­prési­dent de l’université bruxelloise. Mais le réel enjeuderrière tout cela est la qualité et la sécurité des an­nonces. Nous tentons d’avoir un contrôle relative­ment régulier sur les logements que nous proposonsgrâce aux ‘feedbacks’ des étudiants. Si nous consta­tons qu’il y a trop de plaintes, nous envoyons quel­qu’un sur place et, le cas échéant, nous retirons l’offrede notre liste.” Une problématique qui est devenueune des priorités des gestionnaires de Brukot etses dérivés. Depuis maintenant trois ans, desoutils ont été mis en place pour dénicher les arna­ques. “Cela a permis de neutraliser la quasi­totalitédes annonces frauduleuses, c’est­à­dire à peu près unecentaine par an”, précise Nicolas Sauveur.

Outre la sécurité, la multitude de sites spéciali­sés et d’annonces en tout genre peut aussi rendrela recherche ardue, l’étudiant ne sachant pas à quise fier. C’est pour cette raison que les pontes del’enseignement bruxellois francophone se sontréunis autour de la table afin de créer une plate­

forme commune répertoriant un maximum d’an­nonces sûres. “Il y a vraiment de tout sur ces sites In­ternet, dont des logements qui ne respectent aucunenorme. Rien d’étonnant à cela, puisqu’ils ont une vo­cation commerciale. Nous souhaitons mettre en placeune structure plus académique, qui protège les diffé­rents acteurs du marché”, explique Martin Casier.

Première étape de ce processus : la mise en lignede cette base de données à la rentrée 2016, avantd’éventuellement étendre la collaboration au­delà des frontières de la Région bruxelloise.

Bertrand Lodewyckx

Gare aux retardatairesSi les sites Internet spécialisés peuplentla Toile en nombre, en matière d’annonces,l’offre ne suit pas toujours la demande etceux qui s’y prennent à la dernière minutepeuvent avoir de mauvaises surprises. “Il ya deux pics par an. La première vague dedemandes a lieu en mai ou en juin, tandisque la suivante commence en général finaoût, début septembre pour les étudiantspartis en vacances ou qui n’avaient pasencore leurs résultats de seconde session,confirme Martin Casier, vice-président del’ULB. En ce qui concerne les résidencesuniversitaires, elles sont quasiment toutescomplètes après le premier pic de juin.”Restent alors les offres de propriétairesprivés ou des agences immobilières. Mais àLouvain-La-Neuve, par exemple, certainsétudiants se retrouvent déjà sur des listesd’attente dès le mois de juillet, sans êtresûrs d’avoir un logement à la rentrée. Mieuxvaut donc s’y prendre bien à l’avance.

Epinglé

Les plateformes de recherche delogements étudiants de typeBrukot.be fleurissent sur la Toileces dernières années.

WWW.BRU

KOT.BE

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6 DOSSIER SEMAINE DU 25 JUIN AU 1ER JUILLET 2015 LIBRE IMMO

Les bois et forêts entrent en force dans les portefeuillesLa demande surpasse largementl’offre. Et il y a des amateurs pourn’importe quelle taille de parcelle.

Plus que la localisation, c’est laproximité de son chez­soi quicompte.

Pour les bois et forêts, est­ce unebonne chose ?

Dossier Charlotte Mikolajczak

L’INVESTISSEMENT IMMOBILIER EN FORÊT aexplosé depuis la crise de 2008. Philippe deWouters, directeur de la Société royale forestièrede Belgique (SRFB), le confirme par un chiffre :en deux ans, depuis 2013, les prix ont augmentéen moyenne de 20 %. “Depuis 2008, les forêts sontdevenues des valeurs ‘refuge’, dit­il, un placementprisé. L’investissement immobilier forestier restetoutefois un placement à concevoir sur le très longterme avec des risques à prendre, tels des dégâts detempête.”

Sa caractéristique “refuge” n’est pas le seul in­térêt de ces propriétaires… en herbe. “Ils devien­nent acteurs, responsables d’un pan de nature”,ajoute­t­il. “L’attrait pour la sylviculture est unetroisième raison de ce succès, convient­il, maisdont le poids est variable d’une personne à l’autre.”Mais est­ce avantageux pour… la forêt? Élémentsde réponse.

1 Profil du propriétaire. Il s’est fort élargi aufil des ans, le panel s’étendant désormais de

“Monsieur et Madame Tout le monde” aux gros­ses fortunes qui prêchent la diversification deleurs investissements et… la chasse. Mais la toutegrande majorité sont des… voisins, ou presque.“En matière de forêts, plus que la localisation, c’estla proximité avec son chez­soi qui compte, indiquePhilippe de Wouters. On achète près de chez soiou… tout ce qui touche son petit chez­soi. Celui quirêve d’une parcelle de bois pour y couper son bois dechauffage la préférera près de chez lui et y mettraplus que le prix. Idem pour quelqu’un qui veutagrandir le patrimoine qu’il détient déjà et lui don­ner ainsi plus de valeur globale; il achètera les par­celles voisines à un prix supérieur. C’est bien sûr trèsfréquent dans le segment des petites parcelles, maiscela se vérifie aussi dans celui des moyennes parcel­les.” Si l’hectare de forêt en Brabant wallon estplus cher qu’en Ardenne, c’est qu’il suscite l’in­térêt d’un plus grand nombre de… Bruxellois ouBrabançons. “La demande est généralement plusforte en zones urbanisées qu’en zones moins urba­nisées”, convient l’expert.

2 Manque d’offres. La pénurie de bois et fo­rêts à vendre semble être généralisée. Les

vendeurs ont donc la main. Face à eux, il y a tantdes amateurs de petites surfaces que d’autres quirêvent de dizaines d’hectares. “Il y a des amateurspour tout. Même les petites forêts se vendent bien”,reconnaît Philippe de Wouters. Pour faire savoirau marché qu’ils sont vendeurs, ils ne doiventpas faire beaucoup d’efforts, ni de frais,d’ailleurs : les sites d’annonces sur Internet suffi­sent amplement… Et le bouche­à­oreille. “Ils doi­

vent en parler à leurs voisins et aux autres proprié­taires de bois, poursuit­il. Car cela reste un marchétrès confidentiel et très local.” C’est d’ailleurs degré à gré que la plupart des ventes se font.“Les ventes publiques sont assez rares, convientPhilippe de Wouters. C’est quand il y en a unequ’on mesure pleinement le succès de ce type debien : il y a du monde !” Et immanquablement unimpact important sur les prix. “Certains ama­teurs proposent des prix démesurés, jusqu’à 50 %supérieurs à la moyenne des prix des autres soumis­sionnaires.” Les notaires des régions forestièresdu pays la conseillent d’ailleurs vivement parcequ’elle élargit le cercle des amateurs potentiels.En province de Luxembourg notamment. “Lavente publique donne souvent de bons résultats, in­diquent­ils dans leur rapport sur l’année 2014.Les propriétaires y gagneraient.” Comme ils ga­gneraient à se regrouper et donc proposer deplus vastes lots “afin de limiter les frais de publicitéet attirer encore plus d’amateurs, quitte à postposerla vente de quelques mois pour pouvoir la grouperavec d’autres biens”. Et de pointer telle vente pu­blique de bois organisée en décembre derniersur Bastogne, qui a permis “d’obtenir des prix de140 % supérieurs à ceux des estimations réaliséespar des experts professionnels et expérimentés.”

3 Conséquences pour la forêt. L’arrivée denouveaux venus sur le terrain des bois et fo­

rêts est plutôt une bonne chose. Soit qu’ils s’oc­cupent eux­mêmes de leur forêt, soit qu’ils fontappel à un professionnel de la gestion. La SRFB ad’ailleurs tendance à conseiller la gestion exter­nalisée. “L’approche de la gestion de la forêt a évo­lué ces 15 à 20 dernières années, confirme l’ex­pert. Les nouveaux propriétaires ont davantage be­soin de formation et d’information. On lesencourage à passer par des professionnels pour queles forêts soient préservées, durables et de qualité, etque la valeur du patrimoine soit maintenue.” Et,dans l’ensemble, les résultats sont probants :alors qu’il y a quelques années encore, la SRFBs’inquiétait de voir le nombre de forêts aban­données augmenter, la tendance s’inverserait.Plus que des nouveaux propriétaires, le pro­blème viendrait plutôt des générations qui héri­tent d’un patrimoine forestier. “Cela tient surtoutà la conjoncture dans la vente et la récolte de bois,explique Philippe de Wouters. Depuis 2004, elleest bonne pour les résineux. Les héritiers ont donctendance à couper trop tôt tous les arbres d’une par­celle (coupe à blanc), alors qu’ils ne sont pas à matu­rité; or des coupes d’éclaircies seraient plus avanta­geuses afin de laisser les arbres restants encoregrossir. S’ils avaient dépressé au fur et à mesure, ilsauraient eu plus de rentrées et de manière étalée.Avec ceci qu’après une coupe à blanc, il faut replan­ter et donc réinvestir, ce que tous ne font pas. Unchiffre circule dans le milieu : celui de 6 hectaresd’épicéas mis à blanc chaque jour et non replantés,du moins pas en épicéas. Certains le sont en Douglasou en hêtres, mais d’autres sont laissés en friche.”

50HECTARES POUR UNE CHASSEAu sud du sillon Sambre-et-Meuse,50 hectares sont nécessaires pour pouvoirchasser. Au nord du même sillon,25 hectares suffisent.

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6 DOSSIER SEMAINE DU 25 JUIN AU 1ER JUILLET 2015 LIBRE IMMO 7DOSSIERPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Les bois et forêts entrent en force dans les portefeuillesRE

PORT

ERS

Les prix flambent :+ 20 % en deux ans en moyenneDonner un prix moyen à l’hectare de bois ou deforêts est un exercice auquel peu d’observa­teurs, analystes ou statisticiens se prêtent. Pastant parce qu’il varierait énormément en fonc­tion de la taille du lot ou de sa localisation, voirede son relief ou de son accessibilité, mais bienparce que ce qui coûte c’est moins le terrainproprement dit (le fonds) que ce qu’il porte (lesplantations ou les arbres adultes).

Depuis 2003, la direction générale Statistiquedu SPF Économie n’en suit plus l’évolution. Pasplus, d’ailleurs, que celle des prix des terres deculture et des prairies. Non que la source – l’Ad­ministration générale de la documentation pa­trimoniale, anciennement le “cadastre” – ne soitpas fiable, mais parce que “les chiffres ne répon­dent pas aux critères de qualité du SPF Économie etque les résultats se sont avérés éminemment irréa­listes”, indique Stephan Moens, conseiller géné­ral à ladite DG.

Absence de taxation sur les bois sur piedLes notaires, qui suivaient également ce type

de produit immobilier, le font toujours. Maissans profusion de chiffres. Dans leur dernierrapport datant de février dernier et basé sur lesventes réalisées en 2014, ils évoquent une ten­dance si pas à la hausse, à tout le moins stableaprès une forte hausse.

­ En province de Liège, par exemple, les notai­res ont constaté “des prix élevés”. Alors qu’ilsn’avaient plus évolué depuis des lustres, voilàqu’en 4 à 5 ans, ils auraient doublé.

­ Dans le Namurois, “les bois sont toujours enhausse”. Et de noter, en guise d’explication, qu’iln’y a “pas de taxation sur la vente des bois surpied”. Plus au sud, du côté de Rochefort, Has­tière, Houyet, Dinant, Ciney et Gedinne, “les boisrestent, depuis quelques années, une valeur enconstante hausse”. Et les notaires de ces commu­nes de se demander s’il faut y voir “un effet béné­fique de l’exemption des droits de succession sur lavaleur des bois, ainsi que pour ceux situés en zoneNatura 2000 et une réaction à la pression crois­sante de la demande industrielle (bois sciés, papier,pellets, biomasses…) ?”

­ Dans le Hainaut, les notaires ne repèrentaucune évolution notable entre 2013 et 2014.Ceci, alors que les terres de culture ont, elles,augmenté de quelque 22 % ou de près de 12,5 %en un an selon qu’elles sont respectivement li­bres d’occupation ou occupées dans le cadred’un bail à ferme. Ce qui ne les empêche pas deconstater que les bois “sont toujours recherchéspar les investisseurs”. Le prix des fonds y atteinten moyenne les 4 500 euros/hectare, s’échelon­nant entre 3 000 euros (à Maulde­Gaurain) et6 000 euros (à Frasnes­lez­Anvaing), en passantpar 4 000 euros à Ath comme à Beloeil, parexemple, et 5 000 euros à Bernissart ou à Es­taimpuis­Néchin.

­ En province de Luxembourg, les choses sontdifférentes selon que l’on se situe au nord, ausud ou au centre. Du côté d’Arlon (sud), les no­taires jugent que le prix des bois s’est “stabilisé”.Et ce, quand bien même la demande reste “éle­

vée”. C’est qu’il y a bel et bien eu augmentation,“spectaculaire” même, mais elle a eu lieu “cesdernières années”. Un palier serait donc atteint.Et c’est pareil du côté de Marche­en­Famenne(nord) où les notaires notent “une augmentationmoins importante que les années précédentes”. Parcontre, à Neufchâteau et environs (centre), “leprix moyen des bois et fonds de bois est toujours enhausse”. Alors qu’en 2012, les prix des fonds va­riaient entre 2 000 à 3 000 euros l’hectare, etentre 2 500 et 4 000 euros l’année suivante, en2014 “des prix ont atteint par endroits5 000 euros”. Et de voir, dans cette forte hausse,non seulement “l’absence de droits de successionsur les bois sur pied” et “la recherche de placementde liquidités probablement rapatriées de l’étran­ger”, mais encore “la volonté des chasseurs deconstituer des ensembles”. Les petits lots de quel­ques ares sont d’ailleurs, selon eux, dépréciéspar rapport aux grandes parcelles.

Cabane, ruisseau et étang comptentPhilippe de Wouters (Société royale forestière

de Belgique) évoque pour sa part un prix moyenen Wallonie de “6 000 euros l’hectare pour unfonds, c’est­à­dire un sol nu de qualité”. Mais lemême fonds se vendait, en 2013, à 5 000 eurosl’hectare. Soit une augmentation de 20 % endeux ans ! Si la parcelle est bien située et com­porte cabane, ruisseau ou étang, il peut attein­dre les 7 000, voire les 8 000 euros. “Il faut alorsajouter le prix de la forêt. Et cela peut aller jusqu’à40 000 euros l’hectare, s’il s’agit d’un beau peuple­ment, à maturité, en bord de route, voire avec voi­rie”, dit­il. Et de conseiller, pour un achat, de sefaire accompagner d’un expert forestier “afin demettre le juste prix pour que l’investissement resterentable”.

C.M.

“La non­taxation des boissur pied ?Onne peut parlerd’une faveur, pasmême d’unecompensation.”PHILIPPE DE WOUTERSLe directeur de la Société royale forestière deBelgique se veut prudent dans ses propos quand ils’agit d’évoquer la non-taxation des ventes de boissur pied. “Le propriétaire paie chaque année deuxtaxes liées aux éventuels revenus de récolte de bois,dit-il. D’une part, le précompte immobilier annuelbasé sur le revenu cadastral de la parcelle boisée.D’autre part, l’IPP (impôt des personnes physiques),qui est également basé sur ledit revenu cadastral. Ily a d’ailleurs dans la déclaration une casespécifique aux parcelles boisées.” Et d’ajouter que“ces deux taxes annuelles justifient la non-taxationdirecte de la vente de bois sur pied. Certainspourraient croire qu’il s’agit d’une faveur; il n’en estrien. Pour la SRFB ce qui pourrait apparaître commeun avantage n’en est pas vraiment un quand on saitqu’il faut 60 à 120 ans pour produire un arbre.”

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8 MARCHÉ SEMAINE DU 25 JUIN AU 1ER JUILLET 2015 LIBRE IMMO

Entrepôts et bureaux |FrameriesLe 12 mai dernier, un ensemble de vastesentrepôts avec des espaces de bureaux inscritsdans un zoning industriel situé rue Montavauxn°118, à Frameries, a changé de mains pour lasomme d’1 million d’euros. C’est plus que celleatteinte lors d’une précédente séance de ventepublique avec faculté de surenchère :706 200 euros. À noter que le zoning est prochedes grands axes autoroutiers, auxquels il offreun accès direct. Superficie (au sol) totale del’ensemble, inscrit à l’urbanisme comme zoned’activités économiques industrielles : 1 ha 25 a27 ca. Revenu cadastral : 12 789 euros.UVente réalisée par Olivier Janne d’Othée,notaire associé à Bruxelles (1000).

1 million d’euros

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Maison | ForestLe 7 mai dernier, le marteau est tombé à350 000 euros pour une maison d’habitationinscrite au n°45 de la rue Timmermans, àForest (Bruxelles). Soit quelque 75 000 eurosde plus que la somme précédemment atteintelors d’une séance de vente publique avecfaculté de surenchère : 276 200 euros. Lamaison, libre d’occupation au moment de lavente, compte trois chambres, distribuées surtrois étages. Elle est assortie d’un jardin.Superficie au sol du bien et de son terrain :1 a 50 ca. PEB : classe énergétique G.Émissions annuelles de CO2 : 87 kg/m².Revenu cadastral : 1 403 euros.UVente réalisée par Jean Matroye de Joli,notaire à Bruxelles (1190).

350 000 euros

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Villa | JodoigneLe 6 mai dernier, une villa bordant la rue du BoisLévi (n°18), à Jodoigne (Brabant wallon), a étéadjugée à 260 000 euros. Elle avait atteint lasomme de 246 200 euros lors d’une séance devente publique précédente avec faculté desurenchère. Entouré d’un parc arboré et deplain-pied, le bien comprend un hall, unvestiaire avec W.-C., une cuisine, une salle àmanger, un salon, un bureau, une chambre avecsalle de bain, dressing et W.-C., une salle debain, un garage, des caves et terrasses. Il estloué à vie (1 500 euros/mois) à un locataire de80 ans. Superficie : 1 ha 16 a 60 ca. PEB : D,111 979 kWh/an. Revenu cadastral : 2 473 euros.UVente réalisée par Thibaut van Doorslaer deten Ryen, notaire à Jodoigne.

260 000 euros

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Libre Immo - Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: FrédériqueMasquelier. - 02/211.28.28 - [email protected] Illustrations: Etienne Scholasse.Réalisation: IPM Press Print. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Francis Van deWoestyne. Rédacteurs en chef adjoints:Xavier Ducarme et Gilles Milecan. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique). Publicité: Véronique Le Clercq - +322/211.27.64 - [email protected]

En bref

FiscalitéLa Commission européenne adécidé de poursuivre la Belgiquedevant la Cour de Justice de l’Unioneuropéenne en raison de sa fiscalitéimmobilière. Son motif ? Le fait queles revenus qu’un résident belge tiredes biens immobiliers à l’étrangersoient évalués à une valeursupérieure à celle des biensimmobiliers comparables sur leterritoire national. Les immeublesen Belgique sont en effet taxés selonleur revenu cadastral, alors que lesimmeubles situés à l’étranger sonttaxés sur les loyers réellementperçus. Or, selon l’analyse de laCommission européenne, lapremière méthode est nettementplus favorable aux contribuables, etdonc discriminatoire. Selon laCommission, la législation belgefavorise donc les investissementsdans certains biens immobiliers sisen Belgique, tout en pénalisant lescontribuables qui choisissentd’investir dans des biensimmobiliers similaires dans d’autres

États membres de l’UE ou del’Espace économique européen. LaCommission avait adressé à laBelgique un avis motivé le 22 mars2012, l’invitant à modifier salégislation. La Belgique ne s’étantpas exécutée, elle a décidé deprendre des mesures, tout enprécisant qu’elle ne critique pas lapolitique fiscale belge concernantl’évaluation et l’imposition desrevenus des résidents belges issusdes biens immobiliers sis enBelgique. Elle conteste toutefoisl’utilisation d’une méthodedifférente d’évaluation des revenustirés de biens immobiliers àl’étranger ou sur le territoirenational. (Belga)

InsoliteRealo, un nouveau site webspécialisé dans les annoncesimmobilières, propose de dresser leprofil de votre futur voisinage,écrivent nos confrères du “LaatsteNieuws”. Une idée, originaire desÉtats-Unis, que désapprouve

fortement, chez nous, le Centre pourl’égalité des chances, qui y voit uneincitation à la discrimination. Lesconcepteurs du site web réfutenttoute violation de la loi. “Tous noschiffres et statistiques sont desdonnées officielles que nous avonssimplement compilées, se défendent-ils. La multiculturalité n’est qu’uncritère parmi d’autres.” (Belga)

ClassementVilles. Luanda, Hong Kong et Zurichsont les villes les plus chères dumonde pour les expatriés, établitl’étude annuelle du cabinetaméricain Mercer. Celle-ci estparticulièrement suivie par lesgouvernements et les entreprises,qui prennent en compte sonclassement pour calculer lesindemnités d’expatriation de leursemployés. L’enquête prend pourréférence la ville de New York etpasse en revue 207 métropoles dontelle compare plus de 200paramètres, comme le coût dutransport, de la nourriture, de

l’habillement, des loisirs, desappareils ménagers et du logement.Cinq des dix 1res villes du classementsont asiatiques – Hong Kong (2e),Singapour (4e), Shanghai (6e), Pékin(7e) et Séoul (8e) – et trois autressont suisses – Zurich (3e), Genève(5e) et Berne (9e). Paris recule de 19places au 46e rang, Vienne perd 24places à la 56e, Rome recule de 28places à la 59e. Londres reste quandà elle à la 12e place du classement.Les villes américaines progressentpour la plupart; New York restetoutefois également stable à la 16e

place. (AFP)

AcquisitionCommerce. La Chinese InvestmentCorporation (CIC) a acquis, avec legestionnaire d’actifs immobiliersAEW, un ensemble de huit centrescommerciaux français et deuxbelges, à savoir ceux de Wijnegem(Anvers) et Waasland (Sint-Niklaas),indiquent nos confrères du “Tijd”.La transaction s’est élevée à1,3 milliard d’euros. (Belga)

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10 ZOOM SUR SEMAINE DU 25 JUIN AU 1ER JUILLET 2015 LIBRE IMMO

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14 ANNONCES SEMAINE DU 25 JUIN AU 1ER JUILLET 2015 LIBRE IMMO

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16 ANNONCES SEMAINE DU 25 JUIN AU 1ER JUILLET 2015 LIBRE IMMO

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MAISONS250.000à500.000€

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MAISONS>500.000€

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18 ANNONCES SEMAINE DU 25 JUIN AU 1ER JUILLET 2015 LIBRE IMMO

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IMMEUBLESDE RAPPORT

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